Enquête sur une orgie meurtrière
Partie 6 : Jouissance durant l’enquête.
par Sade_1
Le lendemain, elles se levèrent tard, savourant leur matinée. Ils déjeunèrent tôt, afin de rapidement retourner enquêter. Travailler ainsi par des moyens détournés, sans avoir à montrer leur carte de police était quelque chose de nouveau pour elles. Le sexe aidant, elles s’y habituaient. Anaïs se rendit directement à la salle de massage conquérir le cœur de la masseuse. Pendant ce temps, Morgane cherchait des endroits inexplorés. Plusieurs fois, elle ouvrit des portes et tombait sur des salles vides où un homme espionnait les clients dans les couloirs. Elle tomba aussi sur des chambres, le bâtiment devant servir d’hôtel. Parcourant l’immense demeure, elle tomba sur de nombreux couples, qu’ils soient homosexuels ou hétérosexuels et qu’il soit deux ou plus. Une femme en particulier lui resta à l’esprit. Celle-ci semblait être en couple avec au moins dix personnes différentes, à chaque fois qu’elle l’avait croisée, elle était avec des personnes différentes. Elle l’avait vu se faire tripoter par trois hommes, elle avait vu l’asiatique qui l’avait draguée lui lécher la gorge. Elle vit aussi, la nymphomane noire de la piscine, poussée un homme dans une chambre. Puis deux hommes la draguèrent, elle se montra coquette, leur laissant espérer des choses jusqu’à ce qu’elle leur dise qu’elle était homo. Elle se fit aussi draguer par une rousse qu’elle avait vue au bras d’un homme. Enfin, elle arriva devant un grand escalier en marbre.
“ – Interdit de monter dans les étages, lui avait dit leur chef. ”
Elle se retourna voir si personne ne la suivait. Mais seul un homme passait rapidement derrière elle, en maillot les cheveux tout trempés. Elle monta les marches lentement, examinant tout autour d’elle. L’escalier de marbre s’élevait grand et sévère. Morgane glissait le long de la rampe, surveillant ses arrières. Une sorte d’agitation la tenaillait. L’idée d’être renvoyée l’angoissait, pour l’instant elles n’avaient aucune preuve que le meurtre avait un rapport avec l’endroit, mais quelque chose comme l’instinct lui dictait qu’elles étaient sur la bonne piste. Elle atteint enfin le palier supérieur. En haut, un long couloir partait de chaque côté. Devant chaque porte, une femme ou un homme attendait dans la même attitude que des prostituées. A sa gauche, une pancarte indiquait homo, de l’autre coté hétéro. Une femme lui fit signe de s’approcher d’un mouvement d’index, soulevant ses seins d’une main experte, les faisant ressortir à travers son petit débardeur rouge serré. Un bruit de porte qui s’ouvre la fit sursauter. A sa gauche, un homme sortait d’une pièce, suivi d’un autre homme qui lui touchait les fesses. Le premier sortit se retourna et donna un billet à l’homme avant de partir vers le fond du couloir. Morgane s’avança, alors vers la prostituée qui lui avait fait signe, quand elle vit un visage familier se dirigeait vers elle. C’était Clara. Elle n’était pas sûre de pouvoir avoir confiance en elle, elle descendit alors se promettant de revenir.
Pendant ce temps, Anaïs remplaçait la masseuse, l’allongeant sur le lit à sa place et commençant à la masser.
– J’ai adoré votre show, hier. C’était vraiment génial.
– Merci, fit l’enquêtrice. Tu sais quand un travail nous plait, on se débrouille toujours pour que ce soit parfait.
– C’est clair, fit Lisa, en se cambant sous les caresses de l’inspectrice.
– Ca te dirait un restaurant, ce soir, avec moi ? demanda Anaïs après un court silence.
– Oh oui, avec joie.
– C’est parfait, alors.
Anaïs posa un baiser sur le dos de sa conquête, juste au dessus de la ficelle du soutien gorge. Lisa frémit, mais ne dit rien.
Quelques heures plus tard, elles étaient toutes deux attablées devant un bon dîner. Elles parlèrent peu, se mangeant des yeux l’une l’autre. Lisa racontait son entrée dans l’établissement. Tout en écoutant, Anaïs enlevait sa chaussure.
– Au début, il était sévère toujours à me surveiller, mais …
Lisa se tut sentant le pied froid d’Anaïs se posait contre sa cuisse et remontait peu à peu vers son entre jambe.
– Mais ? fit l’inspectrice, comme si de rien n’était.
La belle masseuse reprit son histoire, laissant ce pied glisser entre ses jambes. A la fin du dîner, alors que Lisa s’apprêtait à partir, Anaïs la plaqua contre un mur et colla ses lèvres aux siennes.
– Je t’aime, souffla t’elle.
– Moi aussi, fit la belle latine, en incrustant sa langue à la recherche de celle de sa partenaire.
Les deux femmes se séparèrent après un dernier baiser. Morgane, seule, dans la loge attendait sa collègue. La secrétaire était passée, mais n’avait pas voulu répondre à ses caresses et était repartie sitôt le repas servi, malgré un regard appuyé sur les seins nus de l’inspectrice. Elle avait eu le temps de téléphoner au commissaire. Elle lui avait apprit ce qu’elle avait découvert. Celui-ci parut satisfait de toutes ces informations. Il lui apprit que ceux qui continuaient l’enquête avaient trouvé un lien avec la femme noire. C’était une serveuse qui travaillait « au chemin rouge ». Il n’avait eu le temps de l’interroger qu’une seule fois, puis elle avait disparu, sans laisser de trace. Un agent était allé au chemin rouge et s’était refoulé. Anaïs arriva quand elle coupa le mobile.
– Je l’ai eue, fit Anaïs.
– Pardon ? S’étonna Morgane, toujours en train de penser à la conversation qu’elle venait d’avoir avec son supérieur.
– Lisa m’a embrassé, demain elle est dans mon lit.
– Génial, fit Morgane. Je suis bien heureuse pour toi. J’ai, de plus une petite question à lui poser ?
– Laquelle ?
– Cet après-midi, je suis allée au premier étage et c’est un gros bordel ici. Enfin, je suis pas tout à fait sûre, mais je pense que des dizaines de prostituées travaillent là haut. J’ai vu un homme donner un billet à un autre alors qu’ils sortaient d’une chambre. Ça m’a tout l’air d’être un tripot ici.
– Si on prouve que c’est un tripot, on pourrait faire arrêter la directrice pour ça et l’enquête serait terminée.
– On pourrait, mais il faudra prouver que c’est aussi elle qui a tué ou fait tuer le couple.
– Ah oui, pour clore notre mission.
Anaïs se tut, songeuse.
– On n’a pas à aller danser ce soir ?
– Non, ce sont deux danseurs, aujourd’hui.
– Tu crois qu’on pourrait retourner en haut, tout le monde sera à la salle de spectacle.
Morgane acquiesça et suivit sa partenaire, déjà prête à partir. Elles retournèrent en observation. Au moment de leur arrivée, un homme parlait avec une femme en mini jupe, pas très belle de visage mais excessivement bien roulée. L’homme lui demandait le prix d’une fellation. Il n’en fallait pas plus aux deux inspectrices, elles étaient sûres de ce qui se passait là-haut. Elles redescendirent sans se faire remarquer. Arrivée à leur loge, l’homme qui leur servait de chef attendait devant la porte.
– Ou étiez-vous ? demanda t’il.
– On est allée voir un bout du spectacle, mentit Anaïs. Pourquoi ?
– Demain, vous ne monterez pas sur scène, on a invité un groupe connu, par contre pour après demain, je veux du neuf. Vous avez deux jours pour préparer un nouveau spectacle. Alors bon travail.
Les deux femmes acquiescèrent, avant de s’enfermer dans leur chambre. Presque nues, elles se mirent tout à fait à leur aise.
– Je peux ? demanda Anaïs, en regardant sa partenaire.
Cette dernière comprit ce que voulait sa compagne, elle quitta son string et s’allongea sur la blonde, prête à prendre son sexe entre ses lèvres. Elle sentit vite une langue humide la touchait, puis s’approchait de plus en plus de ses parties intimes. Elle attendit que la chaleur de l’amour envahisse son corps avant d’enlever le string d’Anaïs et de lécher délicatement ce petit bouton de chair qui dépassait. Elle entendit sa compagne gémir de plaisir et sa langue s’excitait dans son sexe. Anaïs cherchait à faire jouir sa partenaire. Sa langue se collant au sexe de l’inspectrice, goûtant à cet organe qu’elle adorait. Sa main droite chercha les fesses de Morgane, caressant ce membre charnu, son index s’incrustant dans la raie de la belle brune. Celle-ci ne touchait qu’à ce qu’elle avait sous la langue. Elle écartait les lèvres avec ses doigts afin d’entrer sa langue dans les chairs de sa compagne. Ces chairs rosées gonflées de sang attiraient la langue de l’inspectrice. Elle happait, suçait tous ses parties qu’aucun n’homme n’avait pu explorer. Elle sentit alors un liquide légèrement salé coulait sur sa langue, la cyprine d’Anaïs s’engouffra dans sa bouche, tandis qu’elle même jouissait, laissant sa partenaire s’enivrer de son nectar d’amour. Avec une parfaite synchronisation, les deux femmes se burent, s’essuyèrent la chatte à grand coup de langue et de succion. Pendant deux minutes, elles restèrent allongées l’une sur l’autre la bouche toujours collée sur le sexe de chacune. Elles savouraient ce moment délicieux qu’elles venaient de passer ensemble. De temps à autre, elles communiquaient par un baiser bien placé. Finalement, Anaïs se redressa.
– Je vais me brosser les dents, déclara t’elle.
– Tu ne gardes pas cette saveur, demanda Morgane, surprise.
Quand elle faisait jouir quelqu’un c’était un plaisir pour elle de garder le goût de son nectar jusqu’au lendemain. Anaïs revient, et embrassa sa partenaire, fougueusement, ses mains se baladant sur les seins de l’enquêtrice.
– Je le garde, parce que c’est le tien, dit elle en replongeant son les couvertures.
Morgane sentit une jambe froide s’incrustait entre les siennes, tandis qu’une chatte humide venait se collait contre le haut de sa cuisse. Anaïs la ceintura de ses deux bras et s’endormit paisiblement.
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