Ma plus belle histoire d’amour par Sophie_H – Premiere partie

Ma plus belle histoire d’amour par Sophie_H – Premiere partie

PREMIERE PARTIE

On ne chantera jamais assez la supériorité des rondes sur les maigres, des cuisses crémeuses sur les pattes de poulets, et surtout, il faut bien le dire, des fessiers très rebondis, généreux comme le sont certaines femmes elles-mêmes, sur mon plat derrière sans fantaisie. Appelez-moi Sophie : une grande tige aux cheveux châtain et courts, des yeux verts qu’on trouve rieurs et un rire qu’on trouve parfois trop acerbe. Certaines disent n’aimer que les filles, moi, c’est les femmes. Je recherche chez mes amantes des formes baroques, callipyges. Comme le disait Rubens, le derrière est réussi quand on a envie de le fesser. Qui suis-je pour le contredire ? Ce n’est pas un fétichisme (quoique j’en aie bien d’autres…), c’est un certain goût. Peut-être arriverais-je le faire partager aujourd’hui.

Les sites de rencontres n’amènent jamais à rien jusqu’au jour où ils amènent à tout. Je flirte, et j’aime flirter. Mais ce que je préfère, c’est ressentir l’enivrante vibration, quand l’inconnue se révèle d’abord sous un pseudonyme, ensuite sur quelques indications laissées timidement sur une conversation électronique. Elle se décrit comme plutôt ronde : je ne relève pas, de peur de lui révéler trop vite mes penchants – moi, je me décris comme je suis. Jouant l’innocente, je lui montre trois photos : une habillée, une un peu moins. Je n’ose même pas décrire la troisième. Comme il est habituel chez ce genre de femmes, elle est timide, prétend ne pas avoir de bonne photo sur son ordinateur. Je laisse dire. Je cherche à la connaître, nous discutons de choses et d’autres, nous avons les mêmes goûts en matière de littérature, de musique. Elle n’est qu’étudiante en lettres, je suis professeur (pas dans la même université, hélas, mais dans la même ville). A force, je parviens à gagner sa confiance et rendez-vous est pris dans un café pour ce samedi à sept heures. Avant de se déconnecter, elle me glisse :

 » Vous êtes très jolie « .

Tout de même ! Je lui laisse mon numéro de portable et n’exige pas qu’elle en fasse de même. Il faut se montrer indulgente avec la jeunesse et ne pas l’effaroucher, du moins pas tout de suite. Elle me reconnaîtra bien au café, sinon, qu’elle demande Sophie.

Petit conseil pour celles qui débutent : prenez rendez-vous pour le début de soirée. Avant il est toujours trop tôt, et après, on arrive toujours trop tard d’un précédent engagement. Deuxième conseil : ne fondez pas trop d’espérance, car certaines préfèrent le flirt et n’ont parfois pas l’élémentaire courtoisie d’honorer un engagement pris. Je me rends au lieu convenu un peu en avance et en riant de ma propre bêtise (comment était-je habillée !) ; heureusement, je suis une habituée des lieux, et le garçon m’accueille avec un sourire et un compliment, en plus il me donne une bonne table, d’où je peux guetter les allées et venues – bien pratique quand on ignore jusqu’ au visage de sa compagne de soirée.

Règle de trois, donc un troisième conseil : sept heures du soir, ça laisse tout un après-midi pour se faire plaisir. N’hésitez pas, vous serez-plus calme quand il s’agira de convaincre, persuader, hameçonner. Pour être franc, j’avais un peu forcé la dose et n’étais pas parvenue à l’orgasme. Malencontreusement, j’étais donc encore toute excitée, et lorsque je la vis franchir la porte d’entrée, ce sentiment se décupla. Elle était si belle, si pleine : on eût pensé à une pêche à croquer, et je me félicitais d’avoir pris le bon risque. De toute évidence, elle portait sa plus jolie robe et s’était maquillée avec un grand soin. On la conduisit à ma table, je me levai pour l’accueillir, par politesse d’abord (les bonnes manières se perdent si rapidement, de nos jours) et aussi par une sorte d’exhibitionnisme un peu outrancier, car je voulais me montrer telle que j’étais dévêtue, et observer sa réaction à ma propre chair, mes bras nus, ma jupe qui eût demeurée trop courte si j’avais vingt centimètres et vingt ans de moi ; enfin, je voulais admirer dans les grandes glaces du café le contraste de nos apparences.

Quand nous nous fûmes assises, je la dévorai des yeux. Alors que je préparais à une tâche ardue, cependant, elle était d’un grand naturel, ce qui me charma. Je lui demandais entre deux mignardises si elle avait déjà  »  » été  » (ah, l’art des euphémismes !) avec une femme de mon âge. Elle me répondit par la positive, et, à ma grande surprise (et peut-être pour me provoquer) m’avoua un faible pour les femmes dans la cinquantaine.

– Mais vous n’avez donc aucune limite !

Elle baissa la tête.

– Non. Je n’ai aucune limite.

Elle me sourit mystérieusement.

– Je pense que vous serez très surprise.
– Surprise ?
– Oui : vous me semblez le genre de femme qui aime les surprises.

Et avec toujours le même naturel, et la plus grande discrétion, elle glissa sa main gauche sous la table, puis, après s’être un peu démenée, posa quelque chose sur ma banquette. C’était sa petite culotte ; elle était de toute évidence souillée.

En prenant garde à ce que personne ne me voie, je portai la culotte à mes narines puis à mes lèvres. Oui, l’odeur était entêtante et lorsque nos regards se croisèrent à nouveau, je devais rougir un peu.

– C’est une bonne surprise, je dois l’admettre.
– En avez-vous une pour moi ?

Je portai la main à mon entrejambe, laquelle était, bien sûr, absolument trempée et frottai l’une contre l’autre. A ma grande joie, il y avait un peu de ma crème qui couvrait mes doigts : j’en recouvris un petit-four, que ma convive avala goulûment.

– Vous aimez ?
– Plutôt.

Ni elle ni moins ne pouvions plus nous contenir. Addition, taxi, mon appartement. Elle se tint devant moi, soudain interdite. Je remarquai que son pantalon la serrait trop et il me vint une idée.

– Pourriez-vous me faire une faveur ?
– Je suppose que oui.

Je m’assis sur mon sofa et portai à nouveau la main à ma chatte.

– Retournez-vous.

Elle obéit.

– Pissez pour moi.

Et alors qu’elle faisait mine de retirer son jean :

– Sans retirer votre pantalon.

Vision d’extase ! je vis très lentement ce cul obèse se bomber, puis de longues taches humides salir chacune des jambes du pantalon, puis mouiller le sol, pendant que je me caressais avec une ferveur inouïe. Cela ne semblait jamais devoir finir, et je dus me retenir de ne pas exploser tout de suite de plaisir.
En souriant, je lui dis alors :

– Je crois que nous allons devenir de grandes amies.
– Je ne veux pas être votre amie. Je veux être votre putain.
– Prouvez-le.
– Faites de moi ce que vous voulez.
– Mais je suis une femme respectable. Je ne couche jamais le premier soir. D’ailleurs je ne vous ai pas encore touchée !
– C’est pourtant vrai.

Et, me saisissant de ma cravache, je fouettai très rapidement cet énorme cul, à la grande surprise de la jeune femme.

– Il y a tant à faire
– Je voudrais simplement vous embrasser.
– Rentrez chez vous et écrivez-moi ce vous feriez pour moi. Et revenez demain. Avec votre œuvre et une photo.
– Comment ?
– Désolé il y a beaucoup de compétition (quel bluff !). Mais je vous garantis que le jeu en vaut la chandelle.
– Demain alors ?
– Demain à sept heures. Et quand vous apparaîtrez à ma porte, je veux être surprise. Comme vous l’avez deviné aujourd’hui, j’adore les surprises. Et moi non plus, je n’ai aucune limite.

A suivre

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3 réponses à Ma plus belle histoire d’amour par Sophie_H – Premiere partie

  1. Hedouin dit :

    Elle est où la seconde partie ?

  2. Icaretoon dit :

    Cette entrée en matières est pleine de promesses.

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