Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 17 – Davy et Angéla

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 17 – Davy et Angéla

Intéressons-nous à présent à Davy Donaldson, le gérant en cavale du Pretty-Saloon. Après s’être fait passer à tabac par les nervis d’Howard Buchanan et ne souhaitant pas accomplir le sale boulot qu’ils lui demandaient, il s’est enfui sans que l’on sache où il se trouve.

Les tueurs de Buchanan se sont lancés à ses trousses sans succès et l’on chuchote que l’un deux est allé jusqu’à Boston vérifier s’il n’avait pas trouvé refuge chez ses cousins.

En fait, il n’est pas bien loin, parti sur son cheval jusqu’à une bourgade proche, il s’empressa de revendre celui-ci afin de brouiller les pistes. Il en acheta un autre et s’éloigna d’une cinquantaine de miles, là où personne ne le connaissait, il changea de nouveau de monture et revint à la tombée de la nuit jusqu’à la fermette d’Angela.

Flashback : Angéla

C’était il y a sept ans : Angéla, une très belle femme mature et autoritaire dirigeait d’une main de fer le Pretty-Saloon. Son régisseur de l’époque avait pris l’habitude de se servir dans la caisse, d’abord de petites sommes puis le sentiment d’impunité le conduisit à devenir plus gourmand. (air connu). Il arriva ce qui devait arriver, Angéla s’en aperçu et chassa le malotru !

Il lui fallait donc un autre régisseur Angela jeta son dévolu sur Davy Donaldson, un client régulier de l’établissement qui travaillait à la menuiserie, ce dernier était correct avec les filles et de plus il plaisait physiquement à la patronne.

Tout se passait bien donc et même très bien puisque Davy devint l’amant d’Angéla.

Flashback

Comme vous le savez, je n’ai jamais couché avec Davy, heureusement dirais-je ! Mais bavard et hâbleur il ne pouvait s’empêcher de raconter ses « exploits » aux filles. Il n’évoquait jamais Angela sauf pour affirmer qu’il avait cessé de la voir depuis que le Pretty Saloon avait changé de propriétaire

Et pourtant…

Davy développe un fétichisme obsessionnel des beaux vêtements. La nudité ne l’intéresse pas du tout. Non son truc ce sont les corsets minutieusement ouvragés, les belles robes aux plis impeccables, des bas en fine résille ou en soie.

Et ce jour-là Davy revenait d’on ne sait où avec une longue boite plate et rectangulaire.

– Oh que c’est beau ! S’exclama Angela en ouvrant le paquet. Et c’est en quel honneur ?
– En l’honneur de rien ! J’avais juste envie de te faire plaisir. Tu l’essaies ?

C’est vrai que c’est beau, couleur parme avec des bords violets en plumes. Angela sait que Davy souhaite qu’il l’essaie sur le champ, aussi se débarrasse-t-elle de ses vêtements devant l’homme absolument pas ému par sa nudité. Elle est pourtant très belle, Angéla, ses jolis seins n’ont pas souffert des outrages de l’âge.et tiennent encore fort bien. Sa peau blanchâtre ne comporte aucun défaut.

Elle passe le corset et l’ajuste, et cette fois Davy est gagné par l’excitation, à ce point qu’il quitte prestement son pantalon et exhibe une bite raide comme la justice.

Angéla a compris le message, elle ne porte que son joli corset. Elle s’assoit sur le bord de la table, fait se rapprocher l’homme et lui gobe la bite en de vigoureux allers et retours.

– Doucement, pas si vite !
– Laisse moi faire, je suis une pro !

Les mains d’Angéla enserrent les fesses de Davy, un doigt fureteur et préalablement humecté s’approche de l’anus et s’y enfonce d’un coup d’un seul.

Davy n’est pas spécialement friand de ce genre de privauté, mais il accepte et laisse faire. Il sait aussi que pour Angéla ce geste tend à lui rappeler que c’est toujours elle qui mène la barque.

Cessant sa pipe, elle fait basculer son corps en arrière, écarte ses jambes et attend l’assaut.

Davy sans se déshabiller davantage vient la pénétrer d’abord à la hussarde, puis ralentit.

– Tu veux mon cul, maintenant ? Lui demande Angéla, certaine de sa réponse puisque leur façon de baiser est devenu un rituel.

Sans répondre, Davy se désengage, laissant la femme se retourner en lui offrant l’accès à son anus.

Il y entre comme dans une motte de beurre ! Hé, c’est que le passage a été pratiqué depuis longtemps. Il la lime en cadence et à ce régime la femme sent son désir monter. Du coup Davy se contrôle afin de faire durer la chose. Il aime donner du plaisir à une femme, non pas par soucis de réciprocité, ni par galanterie sexuelle, mais parce que cela le conforte dans son statut imaginaire de super-baiseur.

Angela, habituée à jouir par le cul crie sa jouissance, Davy se déchaine pour la rejoindre dans l’extase et lui éjacule dans son conduit anal.

Il ressort sa queue maculée de sperme et de taches brunes. Angela se précipite pour la lui nettoyer, elle adore faire ça.

Les deux amants s’embrassent tendrement comme des adolescents venant de découvrir l’amour sur un tas de foin. Tout va bien !

Mais un jour, Angela fit une chute dans l’escalier et se cassa la jambe droite. Le toubib local fit ce qu’il fallait, mais le fit mal, Angela pensait qu’une fois le plâtre retiré, elle serait comme avant. Mais non, elle dut se rendre à l’évidence, elle claudiquerait jusqu’à la fin de ses jours et devrait s’encombrer d’une canne pour l’aider à se déplacer.

Rien de vraiment dramatique me direz-vous, sauf qu’Angéla subit cette situation comme une humiliation et une insulte à sa beauté !

Elle déprima, à ce point qu’elle mit en vente le Pretty Saloon qui fut donc racheté par Dorothy. Angela mis comme condition que Davy reste régisseur du saloon. Dorothy qui avait des vues sur l’homme accepta de bonne grâce…

Avec l’argent de la vente, Angéla s’acheta une petite fermette qui lui permit de vivre en autarcie, elle avait ses poules, ses plans de tomates et de haricots, ses patates et quelques arbres fruitiers. Depuis qu’elle était là, on ne l’avait vu que de très rares fois en ville. Et elle ne recevait personne et passait pour folle aux yeux des commères et des poivrots.

Avant de s’installer, elle avait entrepris Davy :

– Je ne veux plus voir personne, mais avec toi je veux bien faire une exception, parce que tu es le seul en qui je peux avoir confiance, si tu as envie de venir me voir, viens mais sois discret, je ne veux pas qu’on le sache.

Davy n’avait pas abusé de cette invitation, accaparé par Dorothy, il se contenta de venir lui rendre visite une ou deux fois par ans.

Fin du flashback

Et c’est donc tout naturellement, qu’il se refugia chez elle quand il eut les ennuis que l’on sait…

Quelques semaines passèrent aux termes desquelles Angéla mit les choses au point.

– Je t’aime bien mon petit Davy, mais il va falloir que tu te bouges, Ma fermette est conçue pour faire vivre une personne, pas deux !
– Je comprends, je vais prendre la route. J’ai des cousins à Boston, ils pourront peut-être m’accueillir.
– Non ! Ce n’est pas la bonne solution ! Répondit Angéla.
– Pourquoi ?
– Un jour Buchanan te retrouvera, il ne peut pas laisser en vie une personne qui pourrait lui porter une si grave accusation.
– Alors je vais aller dans un patelin où personne ne me connait…
– Le monde est petit ! S’il ne te trouve pas il s’arrangera pour mettre ta tête à prix dans tout le voisinage.
– Alors je fais quoi ?
– Tu dois le tuer !
– Mais enfin, je ne suis pas un tueur !
– Ce n’est qu’un coup à prendre ! Tu sais tirer ?
– Oui, mais je ne suis pas un champion !
– Je vais te prêter un fusil, mais je n’ai pas beaucoup de cartouches, je t’en donne juste quatre, je souhaite garder les autres. Voilà ce que tu peux faire…

Pour se rendre à la messe du dimanche, Howard Buchanan empruntait une petite voie pas mal cabossée qui ne servait qu’à gagner son domaine, puis une portion de la route allant de Norton City à Colsontown…

C’est donc au niveau de la petite voie que Davy devait agir.

Il attendit que la cariole d’Howard escortée de deux gardes du corps passe, pour préparer son coup.

Ne se sentant pas capable de viser correctement une cible en mouvement, il fallait donc créer une diversion afin qu’elle s’arrête.

Davy disposa un sac à patates rempli de feuillages en plein milieu de la route, il le recouvra d’une couverture et d’un vieux chapeau que lui avait donné Angéla. De loin cette mascarade pouvait ressembler à un corps humain… Le subterfuge serait vite découvert mais l’essentiel était de faire stopper Howard et son escorte pendant quelques instants.

Il attendit, caché dans les fourrés. Quand il entendit des bruits de sabots, il se mit en position de tir…

La petite troupe s’arrête, l’un des deux gardes du corps descend de cheval afin d’examiner ce qu’il y au sol.

Davy tire en direction d’Howard… et le rate complétement. Les gardes se mettent en position de défense derrière les roues de la cariole, du côté opposé au tir, Davy tire à nouveau. Cette fois Howard est touché, mais à ce stade il ignore s’il l’a tué ou simplement blessé.

La situation semble bloquée, si Davy sort de sa cachette, il devient une cible facile pour les deux gardes du corps. Mais pour le moment, ceux-ci n’en mènent pas large et ne savent quelle conduite adopter.

En s’efforçant d’éviter tout bruit, Davy recharge son fusil.

« Qu’est-ce que je peux faire ? Je ne vais quand même pas tuer ces deux types ! »

Bob (oui, parce que l’un des deux gardes du corps est bien Bob) croit apercevoir quelque chose dans les fourrés, il tire là où il n’y avait rien, mais Davy par réflexe riposte. Balle perdue !

Le second garde croit à son tour avoir deviné l’emplacement de Davy. Il tire, ça ne passe pas très loin mais c’est raté.

Davy panique complètement, il ne lui reste qu’une balle et il ne peut s’enfuir.

– Il est là ! Couvre-moi ! Crie le garde à l’intention de Bob. Mais qu’est-ce que tu fous ?

Bob dans un moment de panique inexplicable est en ce moment en train de remonter sur sa monture, avant de s’enfuir au galop.

L’autre garde ne comprend pas le comportement de Bob ! Mais il n’y a rien à comprendre, en situation d’exception, les gens ont parfois des réactions aussi illogiques qu’inattendues. En revanche ce qu’il comprend c’est que le tireur embusqué tire comme un cochon. Alors fuir ou le défier ? Sachant que l’affrontement reste aléatoire, il enfourche à son tour son cheval et file vers Colsontown prévenir le shérif.

Davy n’en revient pas de s’en être sorti à si bon compte, il rejoint à son tour son cheval, s’éloigne de la ville et attend la tombée de la nuit pour rejoindre la fermette d’Angéla.

– C’est fait ! Raconte-t-il.
– Et tu n’as pas vérifié s’il était mort ou juste blessé ?
– Non !
– C’est malin ! Comment allons-nous savoir ?

Le shérif de Colsontown fut rapidement sur les lieux, accompagné de deux adjoints et du toubib local.

– Il est touché au ventre, on ne peut rien faire, il va mourir en trois ou quatre heures dans des souffrances atroces. ! Diagnostiqua le médecin en prenant une tête d’enterrement.

On emporta le blessé jusque chez le pasteur où fut dressé une chapelle ardente. Un crieur diligenté par le maire fut prié d’annoncer la nouvelle à la population qui fut invité à se rendre au chevet du moribond.

Il ne vint pas grand monde hormis le noyau dur des bigotes locales, mais la nouvelle fut de tous les commentaires.

Je l’appris en descendant les escaliers du saloon.

– Mais c’est arrivé comment ?
– Un guet-apens !
– Et on a une idée de…
– Non, ça ressemble à une vengeance personnelle, un acte désespéré. D’après le garde, le tueur savait à peine tirer, mais ça ne l’empêchait pas d’être dangereux. Et puis l’un des deux gardes, à carrément disparu, l’autre le cherchait partout il nous a laissé son nom.
– Ah ?
– Oui un certain Bob Fincher !
– Quoi ?
– Tu le connais ?
– Disons que je l’ai croisé… pas un mec très recommandable…

Je ne saurais donc probablement jamais qui a fait ça, mais me voilà vengé de ce salaud.

Vengée d’Howard Buchanan, vengée de McGregor ! Reste Davy Donaldson ! Mais où se cache-t-il celui-là ? Je ne vais pas m’éterniser sur une chimère, j’avais appris qu’Howard Buchanan le recherchait et ne l’avait pas trouvé, dans ces conditions comment pourrais-je, moi, le retrouver ?

Du coup, une fois n’est pas coutume, je vais me boire un bon petit whisky pour fêter l’événement, et comme ma mère vient elle aussi de descendre, nous allons trinquer ensemble.

– Je suis toute joyeuse, lui confias-je, je ferais bien quelques galipettes.
– Des galipettes, mais tu fais ça toute la journée !
– Ou, mais elles ne me font pas jouir !
– Tu veux faire plaisir toute seule ?
– A deux ce serait mieux, non ?
– Et avec qui ?
– Tu veux bien ?
– Lilly tu es une salope !
– Oui, Maman ! On se prend un quart d’heure ?

L’instant d’après nous étions en chambre, ma mère s’est affalée sur le lit cuisses écartées et m’a offert sa moule, curieusement, elle mouillait déjà, sans doute en raison de la situation. Je me régalais de ses sucs mais le plaisir montait en moi de façon inextricable, je ne pouvais rester ainsi, nous nous sommes donc placées en soixante-neuf et la mère m’a butiné pendant que je lui rendais la pareille. Elle a joui dans un geyser de mouille en essayant d’étouffer son cri de plaisir. Je la suivis dans l’orgasme quelques courtes minutes après. Hum ça fait du bien ! C’est très pervers ça, de se gougnotter avec sa mère, mais c’est si excitant et ça ne fait de mal à personne !

Je savais à ce stade que j’avais encore plusieurs ennemis, Bob, bien sûr, mais aussi Stanley Hutchinson, l’éphémère nouveau gérant, qui n’était pas encore neutralisé sans parler de l’inquiétant Davenport qui jouait fort peu discrètement une carte toute personnelle… Tout cela pour ce putain de trésor.

A suivre

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3 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 17 – Davy et Angéla

  1. William dit :

    Lilly pute ?

  2. Biquet dit :

    Lilly, t’ès une cochonne, mais je t’aime ♥

  3. Forestier dit :

    Tout ces petits détails vous rendent ces personnages davantage humains, je deviens amoureux de cette saga.

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