Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 4 – L’abbé Denis puis le curé Royer

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 4 – L’abbé Denis puis le curé Royer

Sanguin et ventripotent, l’abbé Denis n’a rien d’engageant, en milieu de matinée il sonne à la grille du couvent et demande à voir Sœur Sainte Lucie de toute urgence.

– Ma mère, j’apporte de tristes nouvelles…
– Allons donc, et qu’elles sont-elles ?
– Une indiscrétion venue de l’évêché me fait craindre que je serais bientôt remplacé…
– Par qui ?
– On parle de l’abbé Royer.
– Connais pas .
– Il n’aura pas ma tolérance.
– J’ai des arguments qui le fera changer d’avis .
– Je crains que ce soit compliqué, l’abbé Royer déteste les femmes, c’est viscéral.
– Admettons, et où sera le problème ?
– En écoutant vos sœurs en confession il pourra en conclure qu’il se passe ici des choses peu en adéquation avec la vie monastique.
– Et donc ?
– A terme ce sera la dénonciation de vos fonctions et vous vous retrouverez cloîtrée on se sait où.
– Charmant ! Et que me conseillez-vous ?
– Prendre la poudre d’escampette tant qu’il est encore temps.
– Et j’ai combien de temps ?
– Il n’y a pas le feu au lac, ces procédures sont lourdes, mais mon remplacement peut intervenir d’ici un mois.
– Il vient d’où cet abbé, je n’en ai jamais entendu parler ?
– Il est prieur à Mornay-le Château sur la route de Nantes, il s’est tristement illustré lors de l’affaire des possédées de Ture. La sœur supérieure condamnée au bûcher, mais qui s’est ouvert les veines avant l’exécution de la sentence, quatorze sœurs déportées en Louisiane, les autres emprisonnées à vie.
– Brrr.
– Comme vous dites !
– Je vais réfléchir à tout ça, merci de m’avoir prévenue. Vous restez un peu ?
– Ce n’est pas l’envie qui m’en manque mais j’ai malheureusement quelques obligations.
– Tant pis ! Vous reverrais-je avant votre remplacement ?
– Je l’espère bien.

Et alors qu’il allait prendre congé, Sœur Sainte Lucie vint impertinemment poser sa main sur l’entrejambe du prieur.

– Mais que faites-vous là ? Ma fille. Demanda fort hypocritement l’homme d’église.
-Vous savez bien que je suis une grande pécheresse, et j’ai comme une envie soudaine de votre bite.
– Mais ma fille, Dieu nous regarde ! Fit mine de s’offusquer l’homme d’église.
– Eh bien justement ça va le distraire !

L’abbé n’y tenant plus retira prestement sa soutane, exhibant une bite joliment bandée au gland arrogant.

– Seigneur, bénissez cette bite qui va faire des vilaines choses à votre servante Sœur Sainte Lucie…
– Pourquoi des vilaines choses, des bonnes choses, plutôt !

La mère supérieure se baisse afin de se positionner au niveau de la bite de l’ecclésiastique, et après quelques mouvements de branle, la porte en bouche et commence une fellation en règle.

– Oh, que tu suces bien, ma fille !
– Hummpf, hummpf
– Stoppe donc là, sinon tu vas me faire jouir prématurément.

A regret Sœur Sainte Lucie lui lâche le morceau.

– Je suppose que c’est mon cul qui vous intéresse.
– Vous lisez donc dans mes pensées ! Répond-elle en retroussant sa chasuble.

Elle baisse ensuite sa large culotte de coton et attend l’assaut.

– Oh, quel beau cul ! S’enthousiasme l’abbé Denis.
– Vous me le dites à chaque fois !
– Que voulez-vous ? On ne se lasse pas de bonnes choses

L’abbé vient ensuite de sa langue butiner le petit orifice, puis se permet d’y introduire un doigt qu’il fait aller et venir en cadence.

– Hum c’est bon ce que vous me faites, mais je préférais votre bite.

L’abbé retire son doigt, un peu cacateux et le lèche avec gourmandise.

– Hum, votre merde est délicieuse aujourd’hui.
– Cochon !
– Et si nous appelions l’une vos créatures dévergondées, cela serait encore meilleur.
– Pourquoi pas, vous pensez à qui ?
– La grosse Perrine, peut-être ?
– Nous l’avons quelque peu malmenée, hier, on lui a flagellé ses grosses mamelles. Ce fut grand plaisir de la voir se tortiller dans tous les sens en criant et en pleurnichant comme une malade. Mais elle a aimé ça, cette bougresse.
– Hum, j’aurais volontiers assisté à ce genre de choses ..
– C’est quand vous voulez…
– Et qui l’a fouetté ?
– Margot… ah je ne vous ai pas raconté, nous avons recueilli provisoirement trois marquises ou comtesses, je ne sais plus, qui se sont retrouvées à la rue suite à l’emprisonnement du mari et à la confiscation de leurs biens.
– Mais ce couvent n’est pas un hospice !
– Je n’allais tout de même pas me passer de la compagnie de trois belles dévergondées, la mère et ses deux filles.
– Vous auriez dû me consulter…
– Allons l’abbé, votre accord me paraissait implicite.
– Le mien, certes, mais qu’en pensera mon successeur ?
– Chaque chose en son temps, vous voulez les voir ?
– Assurément.

Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvé toutes les trois devant l’abbé Denis dont les intentions libidineuses semblaient explicites, le bonhomme exhibant sa bite à la manière d’un étendard.

– Bonjour mes filles, comme vous pouvez le constater, je suis en rut et comme Sœur Sainte Lucie m’a fait l’éloge de vos disponibilités, j’ai pensé que nous pourrions faire connaissance de façon charnelle et rapproché.

Il est gonflé ce type !

– Vous ne manquez pas d’un certain toupet ! Lui fit remarquer Pauline.
– Je n’avais point l’intention d’être impertinent…
– Tu parles ! Et si nous refusons ?
– J’en serais fort marie, mais dans ce cas nous en resterons là, je ne vous forcerais point.
– Encore heureux, intervient ma mère mais puisque vous êtes gentilhomme et que cette bite nous nargue je vais peut-être y goûter.
– Maman t’es une salope ! Lui dit Pauline.

Et joignant le geste à la parole, ma maman embouche la bite du prieur.

Une situation bien excitante, et comme on m’a enseigné qu’il fallait toujours aider sa maman, je m’approche de la scène. Mais pas moyen de m’immiscer, la mère semblant vouloir conserver cette bite à elle toute seule. C’est pas gentil de ne pas vouloir partager !

Qu’à cela ne tienne, on peut toujours se débrouiller, je contourne l’ensoutané, lui pelote les fesses, les écarte et m’enhardi à lui lécher la rondelle. Ça ne sent pas précisément le muguet, mais ce petit goût particulier n’est pas pour me déplaire. (Ben oui je suis cochonne, vous en doutiez encore ?). Et tant que j’y suis-je lui fous un doigt dans le fion, il n’y a pas de raison !

Pendant ce temps-là, ma sœur Pauline entamait une séance de pelotage torride avec Sœur Sainte Lucie, il n’y a pas de mal à se faire du bien.

– Votre bouche est merveilleuse, je suppose que votre fondement est aussi accueillant ?
– Autrement dit vous voudriez m’enculer ?
– Cela me remplirait d’aise en effet.
– Alors allez-y mollo.
– Je suis un artiste, madame.
– On dit ça, on dit ça…

Ma mère se retourne, l’abbé lui crache sur la rondelle, ça n’a tien de romantique mais ça lubrifie bien l’endroit. Et hop la bite du curé se faufile dans le trou à crottes et entame des va-et-vient intempestifs. Maman pousse des cris d’allégresse, elle adore qu’on l’encule.

L’affaire ne dure pas longtemps, l’abbé étant excité comme un pou, il décule ressortant une bite imbibée de liqueur brunâtre mélangée à son sperme.

Il l’offre à sucer à ma mère laquelle a du mal à se remettre de ses émotions, c’est donc moi qui me dévoue pour ce petit nettoyage. Humm pas mauvais tout ça !

Le curé récupère ses vêtements, moi je n’ai pas joui, mais il s’en fiche, mais heureusement ma mère est là et elle a une bonne langue ! J’offre donc ma petite chatte à sa langue impudique.

Peu de temps après sœur Sainte Lucie nous rejoignit de nouveau dans la chapelle.

– Suivez-moi, nous avons à causer !

Et nous voici de retour dans la petite salle dans laquelle l’abbesse nous a accueilli à notre arrivée.

– Je vous propose un marché. Il est bien évident que vous n’allez pas rester parmi nous éternellement, il y a certes des avantages, mais surtout des contraintes, cela vous amusera sans doute quelques semaines mais ensuite les problèmes vont surgir.

Oui, bon … si elle en venait aux faits !

– Je connais du monde, des cousins, des amis de mon père, je peux donc vous recommander, au pire vous serez soubrettes, au mieux dames de compagnie Alors je sais ce que vous allez me répondre, que vous pouvez très bien trouver ce genre de place sans mon aide, mais justement ce n’est pas si simple, des maîtres de maison trop exigeants, irrévérencieux, méchants, méprisants il y en a à foison sans parler de ceux qui ne penserons qu’à vous faire subir quelques outrages que je vous laisse imaginer avant de vous jeter.
– Vous noircissez un peu le tableau, non ?
– Juste un peu, juste un peu, et puis il y a autre chose, quel maître prendrait à son service des personnes non seulement sans recommandation mais aussi sans expérience ?
– Evidement, vu comme ça…
– Donc dans mes lettres de recommandation, je me ferais fort de préciser votre situation et le fait que vous ne demandez qu’à apprendre. En échange de cet immense service, je vais vous en demander un.

Ah, enfin !

– Notre prieur est un homme très tolérant, les petites fantaisies, qui n’ont rien de monastique, que nous pratiquons ici l’amusent plus qu’autre chose. Le problème c’est qu’il va être remplacé. Et son remplaçant ne sera pas du même bois, ce monstre, je pèse mes mots, est responsable de la condamnation des sœurs du couvent de Ture, une condamnation à mort, des déportations aux Amériques et des peines de prison à vie. Vous comprendrez que je n’ai nulle envie de voir débarquer ce fou furieux dans mon couvent !
– Oui et qu’attendez-vous de nous ?
– Que vous m’en débarrassiez.
– Mais de quelle façon ?
– Il existe maintes manières de se débarrasser d’un homme, la plus efficace étant de l’envoyer dans l’autre monde…
– Désolée mais nous ne mangeons pas de ce pain-là ! Répondit ma mère, nous ne sommes point des criminelles
– J’entends bien, vous ne le tuerez donc pas, vous vous contenterez de le rendre idiot…
– Et par quel prodige ?
– J’ai ici une poudre qui fait des miracles, elle est contenue dans ce petit poudrier que je vous confierai, il faudra l’ouvrir vous boucher le nez et la bouche puis lui souffler la poudre en pleine face, cela l’étourdira et quand il reprendra ses esprits, il n’aura plus sa raison.

Sœur Sainte Lucie nous expliqua ensuite comment rencontrer cet abbé…

– Vous n’allez pas y aller toutes les trois, ça ferait bizarre. Je garde Pauline avec moi. D’accord ?

Puisque c’est elle qui décide…

On a pas voulu donner notre accord de suite, mais après concertation on s’est décidé à accepter cet étrange marché.

La route est longue jusqu’à Mornay-le Château, nous étions ma mère et moi en tenue de cornette et accomplissions le voyage à dos de mule.

A la tombée du crépuscule nous sonnions chez l’habitant, en principe on ne refuse pas l’hospitalité à des nonnes en chemin. Et cela nous permettait de nous nourrir convenablement. Bien sûr, Lucie nous avait fait répéter toutes les simagrées qu’il nous faudrait accomplir afin que notre rôle reste crédible.

C’est quatre jours plus tard que nous arrivâmes aux abords du prieuré de Mornay-le Château. Nous avons caché notre pauvre attelage dans les sous-bois environnants… et allons-y.

– Nous désirons rencontrer l’abbé Royer, c’est pour une révélation divine de la plus haute importance..

Pour l’instant tout se déroulait facilement, l’abbé nous reçut dans une petite pièce remplie de bondieuseries.

– Je vous écoute, mes sœurs
– La vierge Marie nous est apparue et nous a demandé de rencontrer un saint homme sur terre…
– Que me chantez-vous là ? N’auriez-vous point fait un rêve éveillé ?
– Nous avons été deux à la voir, mon père…
– Vous vous êtes influencées l’une l’autre. Où l’auriez-vous vu ?
– A Saint Michel du vallon, nous nous en sommes référées à notre mère supérieure qui a tout de suite pensé à vous.
– Et que voudriez-vous que je fisse ?
– A chacune de nos haltes la Vierge était là, sa dernière apparition fut dans le bois sur la route de Nantes. Elle vous attend.
– Elle m’attend, moi ?
– Assurément mon père !

Manifestement le curé ne sait qu’elle attitude adopter. Mystique dans l’âme il n’a jamais été témoin direct d’une quelconque apparition divine ou d’un message de l’au-delà. Bien sûr il est arrivé qu’on lui rapporte des visions étranges, mais celles-ci n’avaient su le convaincre.

– Avant tout chose, nous allons prier, finit-il par dire.

Ben oui, ils sont comme ça, les curés, quand ils ne savent plus trop quoi faire, ils prient.

On a donc prié ensemble, moi j’ai fait semblant, ma mère aussi

Ça dure, ça dure, s’il refuse de nous suivre, on va être obligé d’agir sur place et ça ne sera pas évident.

Il se relève enfin…

A suivre

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2 réponses à Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 4 – L’abbé Denis puis le curé Royer

  1. jcfrmi dit :

    ah les curés toujours cochons…

  2. Andrieu dit :

    Quand l’érotisme t l’anticléricalisme se conjuguent…

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