Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 11 – Pute occasionnelle
– Je ne m’étais pas rendu compte de la panique que le comportement de Gandoni a provoqué, et en plus tout le monde s’imagine que c’est moi le responsable et qu’on est en train de décapiter tout le monde. Il va falloir arrêter! Commence Lothaire .Ce sera ta première tâche, tu vas retourner chez Rosalio et tu le laissera sonder ton cerveau. Comme il sera de mauvaise foi, il croira d’abord que je t’ai manipulé avant de se rendre à l’évidence. Il faudra ensuite que tu retournes voir tous les mutants que tu as rencontré y compris Malvina bien sûr. T’as une semaine pour faire ça, après j’ai un autre projet…
– Autrement dit, tu me donnes des ordres ,
– La situation l’impose ! De mon côté, Chapine et mes filles vont faire également passer le message…
– Bon, je partirais demain… Mais cet autre projet ?
– C’est une autre paire de manche, je t’expliquerais les détails à ton retour, mais si tu réussis, ton rêve de devenir la reine de mutants s’exaucera !
– Sérieux ?
– Je suis toujours sérieux ! Bon, allons dîner.
Je me demande bien où il veut nous emmener.
– On va au restaurant ? Demandais-je
– Dans mon restaurant !
– Je ne comprends pas !
– C’est très simple, ici tu as vu, il n’y a pas grand-chose, c’est une cache dont je me sers tant que la crise avec Rosalio n’est pas réglée.
– Je ne comprends pas !
– Ma vraie planque, c’est le « Café des oiseaux », j’en suis le propriétaire, ça fait un peu brasserie, hôtel et bar à putes. Rosalio ignore cette cache, je ne voulais pas qu’il la découvre et qu’il fasse un massacre.
Lothaire m’informa par la même occasion que les serveuses et serveurs du restaurants étaient tous des mutants
On s’installe, on commande, un type apparemment habitué des lieux s’approche :
– Bonjour patron, bonjour tout le monde ! T’es nouvelle, toi ? Demande-t-il en s’adressant à moi.
– Oui elle est nouvelle, mais pour l’instant on mange ! Répond Lothaire
– Bien sûr, je peux réserver pour tout à l’heure ?
– Pas de problème !
Je suis un peu larguée, là. Lothaire m’explique.
– Mes filles et ma femme viennent parfois faire des passes, le type t’a pris pour une pute. Il faudra bien donner le change
– Ne t’inquiètes pas il est rapide et pas compliqué ! M’informe Herma (l’une des filles de Lothaire).
– Attendez, vous voulez que je fasse la pute !
– Juste une passe, après on rentrera !
– Mais enfin ce n’aurait pas été plus simple de lui dire que j’étais pas une pute ?
– Ah, oui c’est vrai, ça on n’y a pas pensé ! Répond Herma.
Elle se fout de moi en plus, celle-ci.
Et à la fin du repas, le méché est revenu me solliciter.
– On peut monter maintenant ?
– Attends deux minutes ! Monte dans la 14, elle va te rejoindre.
Bon , me voilà au pied du mur, je ne vois pas comment reculer !
Herma profite de ces quelques instants pour me livrer quelques renseignement pratiques afin que je ne paraisse pas trop gourde.
Je monte dans la chambre 14, le type est déjà à poil sur le lit.
– Euh ! Rebonjour ! Qu’est-ce qui te ferais plaisir, mon grand ?
– Déjà tu te mets à poil !
– D’accord ! tu m’as donné les sous !
– C’est sur la table !
Je me déshabille comme demandé.
– Whah, quelle paire de nichons ! Viens me les donner à lécher !
J’ai un peu peur qu’il me brutalise, Mais en fait non, ses gestes sont même plutôt doux et il parvient à me faire raidir mes petits bouts de seins.
– Tu veux quoi, maintenant ? Je te suce ? On fait l’amour ?
– T’as un gode ?
Herma m’avait indiqué qu’il y en avait un dans le tiroir du chevet.
– Tu le veux dans le cul ?
– Oui, mais avant tu vas me le faire sucer !
Ah bon ! Probablement un bisexuel refoulé ! Mais je ne suis pas là pour juger les gens !
Je porte le gode à quelques centimètres de sa bouche.
– T’as envie de sucer de la bite, c’est ça ?
– Oh, oui, une bonne bite qui bande bien !
– Alors vas-y, montre-moi comme tu suces !
C’est impressionnant, on s’y croirait ! Il suce, il lèche, il s’essaie même à la gorge profonde.
– C’est bon la bite , hein ?
– Humpf, humpf !
Ben, oui, il a la bouche pleine, il ne va pas me répondre.
Cette petite fantaisie dure plusieurs minutes aux termes desquelles il sort le gode de sa bouche
– Tu veux quoi, maintenant, que je t’encule avec ?
– Oui, mais avant si tu pouvais me pisser dessus ?
– Ah, il faudrait que j’aie envie… oui je peux te faire une petite goutte… on va se mettre par terre…
Le gars s’allonge, je m’accroupis sur lui, chatte conte bouche, je me concentre et lâche quelques gouttelettes qu’il avale comme si c’était du pur malt.
– Je ne peux pas en faire davantage désolée…
– Pas grave, c’était délicieux !
– Et maintenant je te mets le gode dans le cul ?
– Oui vas-y, encule-moi !
Il revient sur le lit, se met en levrette, jambes écartées, croupion relevé, j’introduis le gode.
– Le vibreur, le vibreur ! Me dit-il.
A oui c’est vrai que ça marche à pile, j’active donc le vibreur en puissance maximum et fait aller et venir l’objet dans son cul. Pendant ce temps il se branle frénétiquement.
S’il pouvait jouir de cette façon, cela m’épargnerait la corvée de baise !
Ben non, il me demande de retirer le gode et de m’allonger sur le plumard, Il s’est enfilé un préservatif (ben oui il ignore que je suis mutante). La pénétration a été rapide mais relativement douce, ce mec n’a rien d’une brute.
– Tu vas revenir quand ? Me demande-t-il en se rhabillant
– Pas tout de suite, j’étais juste de passage chez mes cousines !
– C’est dommage tu as été très gentille !
Il a réussi à me toucher, ce con !
Quand je descendis de l’escalier, Lothaire et sa petite famille se levèrent signifiant par-là que nous allions quitter l’établissement.
– Vous partez ! Me dit un grand benêt.
– Ben oui !
– C’est dommage, je serais bien monté avec vous !
– Une autre fois, mon biquet !
Comme Lothaire et moi-même le pressentions, Rosalio n’a absolument pas été convaincu par ce que je lui rapportais.
– Il t’a complètement conditionné et t’a fait gober des sornettes. Je n’en crois pas un mot.
– Mais dans quel but ?
– Pour que les mutants cachés réapparaissent, cela lui permettra de les tuer !
– J’ai sondé le cerveau de sa femme et de ses filles, ce que j’y ai vu est conforme au récit de Lothaire…
– Puisque je te dis que tu es complètement manipulée. Maintenant tu te tais et je t’interdis de prendre n’importe quelle initiative.
Tu parles qu’il va m’interdire quelque chose, ce gros lard, j’ai davantage de pouvoirs que lui… Aussi je me dématérialise, quitte les lieux et me dirige vers Darmou, ayant très envie de me retrouver face à face avec cette peste de Bérénice
A suivre
Un épisode particulièrement croustillant
« Pute un jour
Pute toujours »
Mais les putes ne font de mal à personne