Le secret
Au plus profond de l’être est un tendre secret,
Adorable bouton, si rose et si fripé.
Il a nom clitoris, et, à lui agrippée,
La langue bien aimée découvre ses attraits.
Elle ne défait pas son tendre et doux écrin,
Et ne le brusque pas. Douce, râpeuse, elle glisse
De l’amont vers l’aval, et goûte la réglisse,
Puis effleure à nouveau le bouton purpurin.
Voilà, sans relâche, qu’elle va et revient.
L’ardent trésor rougit, car le plaisir le tient.
Il se dresse et se tend, pressentant le moment,
La seconde divine où se déclenche enfin,
Quand la papille experte a le mot de la fin,
L’orgasme si intense où le plonge l’amant.
L’ambiguë
A voir son beau revers, on dirait Aphrodite.
De la belle déesse, elle a les reins parfaits,
Et le profond ourlet, les fesses bien offertes
A qui la prendrait là, dans ses habits défaits.
Ses mamelons dressés attirent le regard,
Appellent le toucher, souhaitent le baiser,
Font hésiter la main, qui vers son cul s’égare
Et écarte sans mal les rudes poils frisés.
Lorsque cette main-ci frappe à l’huis de derrière,
Cette main-là étreint le sein, et, toute entière,
S’agrippe à ses attraits. Il reste encore à dire :
Au devant de ses cuisses érigée, une chance,
Cadeau des dieux pointé vers la bouche, une lance
Qui s’apprête à entrer et sans fin la remplir
Cela est fort beau