Une fécondation rituelle par Yvan01

L’histoire que je vais vous raconter est véridique.
Elle débute dans les années 70, et ce que vous lirez ne reprend que quelques
épisodes d’une relation tout à fait folle qui dura plus de 10 années.
La raconter me permet de la revivre en pensée, avec il est vrai, pas mal de
nostalgie :

Etant marié, j’avais depuis plusieurs années, une liaison avec une collègue
de travail, Cathy.
C’était un petit bout de femme, 23 ans, au corps d’enfant, 1,55m, mince, à
peine plus de 40 kilos.
Son corps était bien dessiné, une taille très fine, des hanches étroites,
des seins un peu lourds, et une stature naturellement très cambrée, mettant
sa croupe en valeur.
Ses cheveux étaient coupés à la garçonne, ses yeux marrons, viraient au noir
lorsqu’elle était fâchée, ou noir brillant lorsqu’elle était excitée.
Une lueur étrange brillait alors dans son regard, et elle se suçait la lèvre
inférieure, comme pour patienter de recevoir tous les plaisirs qu’elle
attendait de son amant.
Pour compenser sa petite taille, elle portait toujours des chaussures à
hauts talons, ce qui donnait un galbe merveilleux à ses jambes
d’adolescente.
Un jour, Cathy était entrée dans mon bureau, et très directement m’avait
avoué :  » Cela fait longtemps que j’ai envie de toi, Yvan et comme tu as
toujours fait semblant de ne pas le voir, voilà, je te le demande : je
voudrais que tu sois mon amant  » C’est par ces quelques mots que débuta une
histoire torride, démesurée, folle.

Toutefois, autant notre relation sexuelle tenait de la folie, autant en
dehors du lit, nous n’avions pas grand chose en commun : j’étais sportif,
dynamique, homme d’affaire.
Cathy, elle, était plus une cérébrale, introvertie, voir passive : elle
pouvait rester toute une journée dans son lit, nue, à fumer, et à boire.
Elle pouvait faire l’amour 10 fois en 8 heures…et si à la longue, mon
érection devenait longue à venir, elle savait se montrer tellement vicieuse
qu’elle avait toujours  » gain de cause  » Pour être plus précis, je dirais
qu’elle était une  » extrémiste du sexe  » .
Elle m’était d’une fidélité absolue, elle était mariée, mais disait ne plus
avoir eu de rapports sexuels avec son mari depuis plusieurs années.
Nos rendez-vous étaient plus ou moins hebdomadaires (elle aurait voulu plus)
mais il me fallait une semaine pour récupérer, tant nos ébats étaient
intenses.
Au début de nos rapports, elle me disait sans cesse : « remplis-moi », elle
voulait que son ventre soit rempli de mon sperme.
Un jour, alors que nous nous reposions, allongés nus après avoir fait
l’amour pour la 4e fois, je lui dis que je devais pisser.
Elle m’empêcha de me lever, et me fit une longue fellation, pendant qu’elle
me masturbait de plus en plus violemment, son pouce et son index formant un
Cathyau autour de mon sexe.
Lorsque je fus de nouveau en érection, totale, elle me dit « viens »,
m’entraîna sous la douche.
Elle me tourna le dos, se cambra, et m’introduisit en elle.
Lâche-toi, me dit-elle, remplis-moi, pisse dans mon ventre ! Sans prétendre
vous faire un cours d’anatomie, vous devez savoir qu’il est pour le moins
difficile pour un homme, d’uriner lorsqu’il bande… Au bout d’un long moment,
je pus toutefois la satisfaire, et remplis son vagin de mon urine.
Elle me saisit les hanches en criant  » encore, viens, pisses, plus…, encore…
 » Quand je me fus vidé, elle se redressa, comblée, et gloussant de plaisir,
regarda mon urine qui coulait sur ses cuisses.
Ce petit jeu m’avait terriblement excité, et lui dis :  » J’aimerais que tu
me rende la pareille  »  » Chiche  » me répondit-elle.

Quelque temps après, je louai une chambre superbe, équipée d’un grand lit à
baldaquin et d’un énorme jacuzzi. Cette chambre se trouvait directement sous
les toits de l’hôtel, et la charpente faite de vieilles poutres en chêne,
convenait bien à mes plans.

Lorsque Cathy vint à notre rendez-vous, elle ne savait pas ce qui
l’attendait, pas plus que ce que pouvait contenir la valise que j’avais
emportée.
 » Allez, montre moi ce que tu caches dans ta valise « , me disait t’elle sans
cesse, coquine… Je ne lui répondis pas, et l’embrassai goulûment, ma langue
fouillant sa bouche, pendant que je vérifiais qu’elle n’avait pas mis de
culotte : j’enfonçai deux doigts dans son sexe étroit déjà détrempé,
caressant la paroi antérieure de son vagin.
 » Fais de moi ce que tu veux  » murmura-t-elle.
 » Vraiment tout ce que je veux ?  »  » Oui, tout ce que tu veux…  »
répondit-elle sans hésiter.
Je tirai de ma poche un foulard de soie noire dont je lui bandai les yeux.
 » Ne bouges pas, mets les mains derrière le dos et écarte les cuisses  »
ordonnai-je amoureusement. Elle s’exécuta.
Je vis que sa respiration devenait haletante, ses seins mettant son
chemisier sous tension.
J’ouvris ma valise et sorti une paire de menottes en cuir, recouvertes de
peau de mouton, afin d’éviter toute marque sur ses poignets.
Je lançai un long cordage par-dessus la poutre et attachai le mousqueton aux
menottes.
Je disposai par terre deux blocs de bois hauts de 15 cm et distant entre eux
de 60 cm environ.
Je soulevai Cathy et l’invitai à poser ses pieds sur les blocs de bois, puis
mit le cordage sous tension, élevant ses bras emprisonnés à la verticale.
Elle avait maintenant le corps complètement étiré, les côtes saillantes,
obligée qu’elle était de garder les jambes écartées sous peine d’être
suspendue dans le vide.
 » Etre ma chose, mon esclave, c’est ce que tu as toujours voulu, n’est ce
pas ?  »
 » Oui, Yvan, prends-moi, fais de moi tout ce que tu veux  » Je pris une
paire de ciseaux bien affûtés, et lentement, commençai à couper les boutons
de son chemisier.

Sentant le contact de l’acier, Cathy fut prise de panique :  » Tu es fou,
qu’est ce que tu fais ?  » Sans lui répondre, je continuai lentement à couper
chaque bouton, qui rebondissaient sur le parquet.
J’achevai de découper son chemisier, afin de pouvoir l’enlever sans la
détacher.
Sentant que son soutien gorge subissait le même sort, Cathy ajouta :  »
Comment est ce que je vais rentrer ?  »  » Nue sous ton manteau  »  » Tu es
vraiment un pervers, Yvan  » ajouta-t-elle, gloussant d’excitation.
 » C’est pour mieux te séduire, mon enfant…  » Poursuivant mon œuvre, elle fut
bientôt entièrement nue, en bas auto-portants et hauts talons.
 » Oh, j’ai oublié deux petits boutons  » ajoutai-je en étirant la pointe de
son sein gauche et le prenant dans les ciseaux jusqu’à ce qu’elle sente
légèrement la morsure de l’acier sur son mamelon.
 » NON, NON ! cria-t-elle prise d’une soudaine panique  »  » Ne t’inquiètes
pas, je les aime trop pour te les enlever  » lui répondis-je.
Je lui versai ensuite de l’huile de massage au ginseng, que j’avais au
préalable fait chauffer sur le radiateur de la chambre, et enduisis tout son
corps.
Le parfum de l’huile embaumait toute la chambre.
Mes mains parcoururent son cou, ses épaules, ses aisselles, descendirent
lentement sur ses seins, ses hanches…, et je me mis à genoux devant ses
cuisses et son sexe offert.
Selon un rite propre à Cathy, de mon bras gauche, j’emprisonnai ses hanches,
pétrissant ses fesses, tandis que j’introduisais mon pouce droit dans sa
vulve dégoulinante, massant son anus de mon majeur.
Lentement au début, et de plus en plus vite, je la masturbai, resserrant de
plus en plus l’étau formé par mes deux doigts.
Cathy rejeta la tête en arrière et poussa son bassin en avant, à la
recherche de mes caresses.

Au bout de quelques minutes, elle jouit avec des cris d’agonie, inondant ses
cuisses et le parquet de la chambre d’une longue coulée de cyprine.
Lorsqu’elle jouissait, Cathy éjaculait abondamment, de quoi remplir un petit
verre à vin.
Habituellement, lorsque je la faisais jouir, elle se positionnait à genou
au-dessus de mon visage, afin qu’elle gicle dans ma bouche.
Lorsqu’elle fut apaisée, je léchai sa vulve, avalant les dernières gouttes
de son jus.
Sa tête retomba en avant, son ventre encore pris de spasmes qu’elle ne
pouvait contrôler.
Je pris un peu de recul pour admirer le spectacle qui s’offrait à mes yeux.

Je la détachai, la couchai sur le lit et lui enlevai son bandeau.
Elle me grimpa dessus et m’embrassa comme une sauvageonne, me remerciant du
plaisir qu’elle avait ressenti.
 » Comment on va faire pour rentrer, maintenant que tu as découpé tous mes
vêtements  » me demanda t’elle ? Je sortis de ma valise deux paquets cadeaux
qu’elle ouvrit aussitôt.
L’un contenait une mini jupe porte feuille à carreaux orange et brun,
l’autre un chemisier en soie orange, assorti à la jupe.
 » Tu es mon homme, Yvan, je t’aime  »  » Maintenant, je veux ton plaisir  »
ajouta t’elle en tirant de son sac à main, une paire de boules de Geisha.
Elle mit un pied sur une chaise et se les introduisit dans le vagin, les
poussant bien au fond.
Ensuite, elle monta à califourchon sur moi, positionna mon gland devant sa
fente et se laissa tomber: c’était son  » arme fatale  » Sans que ce soit de
la vantardise, j’ai une verge assez longue et grosse, et Cathy a un vagin
assez étroit et peu profond (vu sa taille) Mon sexe se frayait un chemin
dans son orifice déjà encombré par les deux boules.
Je la pris par les hanches pour la pénétrer plus profondément.
Cathy, qui était en fin de période de règles, se remit à saigner, inondant
mon bas ventre de pourpre.
 » Saignes, mon amour, saignes, inondes moi…  »  » Oui, vas fort, loin, c’est
pour toi…, prends…  » Lorsqu’à mes gémissements, Cathy sentit mon orgasme
venir, elle donna de violents coups de reins, d’avant en arrière, jusqu’à la
fin de mon éjaculation.
Ensuite, elle m’embrassa partout, satisfaite, et mit son sexe à hauteur de
mon visage, afin que je lui enlève les deux boules de geisha.
Pour se faire, je devais introduire au moins deux doigts au fond de son
vagin pour saisir le cordon, et les extraire délicatement.
Le lit était taché de sang et nous nous endormîmes pendant une petite heure.

Pendant mon sommeil, Cathy s’était levée, avait pris une douche, s’était
remaquillée et avait remis son parfum préféré, au musc.
Elle connaissait mes goûts et se parfumait tout particulièrement les seins,
les hanches, et le bas ventre.
Pendant mon sommeil, elle prit un gant de toilette et me lava le ventre, le
sexe, les testicules, avec un amour infini.
Une fois de plus, je me posais plein de question : jamais je ne connaîtrais
une partenaire sexuelle comme Cathy : elle était sublime, folle,
délicieusement perverse et complètement amoureuse.
Je savais déjà que je divorcerais de ma première femme, avec laquelle je
partageais tout ce que Cathy ne pouvait m’offrir.
Par contre, dans mon couple, il n’y avait pas le centième de ce que je
vivais avec Cathy.
Parfois, lors de disputes occasionnelles, Cathy me reprochait de ne l’aimer
que pour le sexe.
Elle avait raison, sans doute, et j’aurais aimé avoir d’autres points
communs avec elle, afin d’imaginer une quelconque vie commune.
Il est vrai également que nous vivions dangereusement, étant mariés tous les
deux, et autant cela, parfois m’excitait, autant, parfois, j’en avais assez
des mensonges que notre vie complice nécessitait.
Cathy était devenue indispensable à ma vie, et dans le même temps, je
sentais qu’elle voulait plus, toujours plus…, m’avoir à elle toute seule.

Cathy me sortit de mes réflexions en prenant mon sexe dans sa bouche, pour
une de ces fellations diaboliques dont elle avait le secret.
 » Et maintenant, mon maître, qu’avez vous au programme ?  »  » Tu te sens
prête pour la suite ? » lui demandai-je avec un baiser…  » oui, mon maître,
j’ai faim de vous  » ajouta t’elle en faisant la moue.

J’enlevai les draps du dessus, souillés de sang et de sperme, et lui
demandai de se coucher sur le dos, bras et jambes écartées.
Je m’empressai de l’attacher dans cette position, poignets et chevilles
attachés à chaque montant du lit à baldaquin.
Je ne lui remis pas le bandeau, afin qu’elle voit ce qui allait lui arriver.

Je sortis de ma valise un entonnoir et deux bouteilles d’Evian de deux
litres.
Lorsque je voulus introduire l’entonnoir dans la bouche, elle refusa, mais
dut bien s’y résoudre lorsque je lui pinçai le nez, l’empêchant de respirer.
Avec patience, je la forçai à boire toute la première bouteille, et la
laissai se reposer.
 » Tu sais que je déteste boire de l’eau  » me lança t’elle.
 » Je suis désolé, mais si je te faisais boire une telle quantité de bière,
je serais responsable de ton coma éthylique  » lui répondis-je.
Avec peine, je lui fis boire la seconde bouteille d’eau, son ventre gonflant
tel une femme enceinte…  » Que veux-tu de moi ?  » me questionna Cathy  »
Devines  » lui répondis-je.
Je la laissai attachée ainsi un long moment, le temps que les liquides
atteignent sa vessie, puis la retournai sur le dos, toujours attachée.
Elle ne voyait pas encore exactement où je voulais en venir… Je sortis de ma
valise une poire à lavement, et, après avoir massé longuement son anus avec
de l’huile de ginseng, je lui injectai le contenu de 4 poires, remplies
d’eau tiède.
Cathy éprouva de grosses difficultés à ne pas se  » lâcher « , et j’essayai de
deviner jusqu’où elle pourrait se retenir.
Son ventre et ses sphincters remplis de liquide, je l’invitai enfin à venir
dans le jacuzzi, vide.
Je m’allongeai et l’invitai à se mettre au-dessus de moi, en position 69.
 » Suces-moi  » lui ordonnai-je.
Cathy me répondit qu’elle ne pouvait plus tenir, qu’elle avait une envie
incontrôlable de se lâcher et de faire pipi.
Lorsque ma queue eut retrouvé sa pleine érection dans sa bouche, je
l’autorisai à vider son anus : elle se laissa aller dans ma bouche, par
longues giclées.
J’appuyais de toutes mes forces sur son ventre pour qu’elle se vide, plus
encore.
Ensuite, je lui ordonnai de se retourner et de s’asseoir sur mes cuisses.
Cathy, immédiatement, s’empala sur moi et pressa son ventre de ses deux
mains jointes, sans arriver à uriner.
 » Je n’arrive pas à faire pipi quand tu me pénètres  » avoua t’elle.
Je l’invitai à se retirer et à rester assise sur mes genoux.
Elle ferma les yeux, et poussa de toutes ses forces, pendant un long moment.
Puis, je sentis sur mes cuisses les premières gouttes de son urine, et
l’encourageai amoureusement, jusqu’au moment où ces premières gouttes se
transformèrent en jet continu.
Alors, spontanément, elle me réintroduisit en elle et inonda mon sexe de sa
pisse, en riant comme une petite fille.
Je sentais la chaleur de son urine sur mon sexe et regardais ce flot, encore
légèrement rosé, s’évacuer par la bonde du jacuzzi.
Cathy était au 7e ciel, heureuse d’avoir pu donner ce que je lui demandais.
Elle poussait fort, je sentais son vagin se contracter autour de ma verge,
qui recevait sa liqueur, toute sa liqueur ! Je lui criais mon amour, et plus
elle l’entendait, plus elle poussait, et de petites larmes coulaient sur ses
joues.
Je finis par éjaculer de nouveau, profondément en elle, et, comme à
l’accoutumée, elle se cambra très fort, pour me recevoir.
L’heure de rejoindre nos foyers respectifs était arrivée : Cathy se
réintroduisit un tampax, passa une culotte sortie de son sac, enfila sa
nouvelle jupe et boutonna son nouveau chemisier.
En gloussant, elle me donnait des baisers pour avoir bien choisi ses
vêtements et dans la bonne taille.

Au fil du temps, j’éprouvais un grand malaise : ma relation avec Cathy était
de plus en plus forte, de plus en plus passionnelle, de plus en plus
incontrôlable Dans le même temps, ses attentes devenaient de plus en plus
importantes : elle voulait que nous nous voyions plus souvent, elle voulait
passer un week-end avec moi.

Ayant appris que ma femme et moi passions nos vacances dans un camping en
Normandie, je la vis arriver, avec son mari, traînant derrière leur voiture,
une petite caravane.
Pendant ces vacances, nous nous donnâmes rendez-vous dans les dunes ou dans
un des bunkers du débarquement, et y fîmes l’amour à quelques reprises, de
manière furtive, sans se soucier des promeneurs et autres ramasseurs de
coquillage.
Lorsque le soir, nous nous retrouvions à quatre, avec son mari et ma femme,
j’évitais de croiser son regard, brillant de désir, et de provocation.
J’avais de plus en plus l’impression qu’elle cherchait l’incident, que notre
relation éclate au grand jour.

A notre retour à Lille, j’avais des choses à mettre au point avec elle, et
exprimai le désir de la rencontrer pour en discuter.
J’avais l’impression de rentrer dans un cercle infernal où Cathy prenait de
plus en plus de risque pour que notre relation soit révélée au grand jour.
De tels comportements provoquaient mon agressivité en retour, et elle
attendait avec une étrange avidité, d’être punie, sexuellement, bien
entendu.
Elle s’aventurait même dans des propos tels que :  » punis-moi aussi fort que
la peine que je t’ai faite, fouettes moi, marques moi… « .

Quelque temps plus tard, Cathy me montra une petite annonce proposant un
studio à la location, à un prix très modique.
Je me rendis à l’adresse indiquée, seul.
Je découvris un entresol assez sordide, sorte de demi cave aux briques
apparentes, une ampoule nue au plafond, un w.c. crasseux et une douche qui
l’était tout autant.
Mais le diable qui sommeille en moi me souffla à l’oreille qu’il était
possible, à moindre frais, d’aménager cette cave en enfer de tous les vices.
De plus, cette  » cave  » se trouvait à quelque 100 m de notre lieu de travail
commun, ce qui nous laissait tout loisir de venir en profiter pendant les
temps de pose.
Aucune caution n’était demandée : je versai le premier loyer, payable
d’avance.

Utilisant le moindre de mes temps libres, je peignis les murs en rouge, les
portes en noirs, et les vitres à la chaux blanche.
Des anneaux furent scellés dans le plafond, et une croix de saint André
fabriquée à la hâte avec deux grosses poutres de bois.
J’avais remplacé l’ampoule nue par la même, mais teintée en rouge, et
installé un tube fluo sur le mur d’en face.
Un lit, deux chaises, une table et un vieux frigidaire constituaient le seul
mobilier.
Une porte, en principe condamnée, donnait sur un escalier menant au
rez-de-chaussée où était installé… : un cabinet de consultation prénatale
J’eu vite fait de crocheter la serrure, et de la remplacer par une autre,
dont j’avais les clefs.

Le temps de réunir tous mes instruments machiavéliques, et j’invitai Cathy à
l’inauguration de notre nouveau  » temple du vice  » Je redoutais sa première
impression, car notre cave n’avait pas grand chose à voir avec les chambres
de luxe où nos ébats avaient eu lieu jusqu’à présent.
A ma grande surprise, Cathy était sous le charme.
En se collant lascivement à moi, elle me souffla à l’oreille : c’est
vraiment l’entre du diable, mon diable à moi ! Continuant sur sa lancée,
elle me dit :  » Alors mon diable, qu’as-tu décidé de me faire subir,
aujourd’hui ?  »  » Aujourd’hui ne sera qu’une répétition générale  » lui
répondis-je en la déshabillant.
Je lui posai un bandeau sur les yeux et l’attachai sur la croix de saint
André, entièrement nue à l’exception de ses chaussures compensées à semelles
de liège.
J’avais récupéré un vieux transfo 12 v de train électrique équipé d’un
variateur de puissance.
Chaque anode avait été équipée d’une pince métallique.
Bien sûr, je l’avais testé sur mon anatomie afin de ne pas faire subir à
Cathy ce que j’eus été incapable de supporter moi-même : le résultat avait
été concluant.
Je lui posai sur les oreilles, un casque audio relié à un lecteur de CD qui
jouait  » Round Midnight  » de Thelenious Monk (Cathy adore le jazz)
J’enduisis le corps de Cathy d’huile chaude, en ne négligeant aucune
parcelle de son corps.
Pendant que je préparais ma muse à son supplice, j’entendais ses soupirs et
remarquais les balancements de sa tête, à l’écoute de sa musique préférée.
Je fis bander entre mes doigts chacun de ses tétons avant de lui poser les
anodes, reliées au boîtier de commande.
Je restai un long moment à la regarder, soumise, offerte, puis tournai
légèrement le potentiomètre.
Ne la voyant pas réagir, j’augmentai la puissance.
Cathy réagit par un léger râle, les muscles de ses bras se bandant comme
pour se libérer du supplice en cours.
Je remis le curseur à zéro et la regardai onduler à nouveau au rythme du
blues.
Mes doigts effleurèrent à nouveau le potentiomètre, prêts à mettre la pleine
puissance, lorsque je me ravisai.
Je retournai Cathy et l’attachai dans l’autre sens, me tournant le dos, un
pieu en bois l’obligeant à demeurer très cambrée.
J’attachai une anode à ses lèvres vaginales, et l’autre à la base de mon
sexe.
Ensuite, j’enduis abondamment sa vulve et ma verge de vaseline, avant de la
pénétrer.
Lorsque je la pénétrai, nos deux corps, porteurs chacun d’une phase
électrique, furent unis dans une douleur divine, sourde : Cathy se tordait
de douleur et de plaisir.
Je labourais son vagin à grands coups de boutoirs, excité par cette
situation de plaisir/douleur.
Un autre jour, autre stratagème : j’avais recouvert une ponceuse-vibreuse de
peau de mouton, elle-même enduite de vaseline.
Mise à sa puissance maximale, les vibrations que Cathy reçut sur son
clitoris vinrent à bout de son orgasme en peu de temps : je me réjouissais
de ses cris de bête sacrifiée, sa peau perlant de sueur.
Au fur et à mesure de notre relation, Cathy en demandait toujours plus et
ses exigences m’inquiétaient quelque peu.
Un jour qu’elle avait un peu trop bu, elle exprima le désir de mourir
pendant que nous ferions l’amour, inspirée par le film japonais  » l’Empire
des sens  » C’était bien entendu hors de question : Non seulement je ne me
sentais pas une âme d’assassin, mais de plus, je ne pouvais pas imaginer de
provoquer la mort de Cathy.
Elle me disait que la strangulation provoque une contraction du vagin de
l’agonisante… A vrai dire, plus le temps passait plus j ‘étais envoûté par
elle, comme par une drogue dont je ne pouvais plus me passer.
Je m’étais toujours défendu d’être amoureux d’elle, et pourtant ! ! !
Pourquoi fallait t’il que nous n’ayons en commun que notre plaisir des sens
?
Pourquoi pouvions nous vivre une telle symbiose au niveau de notre sexualité
et un tel vide dans les autres registres de la vie ?
Je savais que Cathy était et resterait à tout jamais une complice sexuelle
absolument irremplaçable, pourquoi seulement sur le plan du sexe ? Il nous
arriva d’assister ensemble à un concert ou un vernissage : elle ne pipait
mot, restait en retrait, et, lorsqu’elle avait envie de rentrer, elle
glissait sa petite main dans ma poche, à la recherche de mon sexe : c’était
sa manière à elle de rappeler sa présence.

Notre relation bascula lorsque Cathy voulu avoir un enfant de moi.
J’eu un très long échange avec elle à ce sujet, en effet : Un enfant se doit
de naître et être élevé par son père et sa mère, ce qui ne serait pas le
cas.
Avec toute la diplomatie requise, je rappelai à Cathy nos différences :
autant nous vivions une symbiose sexuelle fabuleuse, autant en dehors de
cette relation, nous avions peu de choses en commun, et dès lors, je ne
pouvais pas imaginer de vivre avec elle, au quotidien.
J’avais annoncé à Cathy ma volonté de divorcer, sans que cela signifie que
je vivrais avec elle pour autant.
Mais Cathy ne voulait rien entendre, ou plutôt elle retenait ce qui lui
convenait et m’accablait de reproches pour ce que j’étais incapable de lui
donner, c’est à dire la vie commune, le mariage et un enfant.

Très souvent, elle me reprochait de ne l’aimer que pour le sexe : c’était à
la fois vrai et faux.

Au fil des ans, j’étais de plus en plus dépendant d’elle ; comment peut t’il
en être autrement à propos de quelqu’un qui vous comble de plaisir, qui a un
charme fou, et qui se donne à vous corps et âme.
Ce n’est certes pas mon statut d’homme marié qui me retenait, étant donné
que j’avais bien l’intention de divorcer, et Cathy n’avait pas grand chose à
voir dans ma décision.

Plusieurs fois, je lui avais dit :  » Si tu souffres plus que tu ne jouis de
notre relation, peut-être vaudrait t’il mieux que nous cessions de nous voir
« .

Un jour, lors de notre  » rendez-vous hebdomadaire « , Je vis Cathy plus sexy
et plus amoureuse que jamais, elle me dit :  » Tu sais, à propos de notre
enfant, j’ai quelque chose d’important à te dire  »  » Voilà, j’ai bien
réfléchi à tes objections et je les accepte ; je sais qu’un jour, notre
relation finira, parce que tu auras rencontré une femme qui te donnera ce
que je suis incapable de te donner, mais j’ai envie d’être enceinte,
enceinte de toi ! Je ne te demande qu’une seule chose, me féconder, puis
après je me débrouillerai toute seule, j’aurai un fils qui te ressemble, et
je l’aimerai pour deux, comme si tu étais là !  »  » Si tu m’aimes vraiment,
tu ne peux pas refuser de me faire un enfant, puisque je te promets que tu
ne devras pas ni le reconnaître, ni t’en occuper…  » J’étais bouleversé.
Un tel discours me semblait tellement absurde et pourtant tellement sincère
et poignant.
A vrai dire, chaque fois que je palpais le ventre de Cathy, je pensais à
l’enfant que je pouvais y mettre, au bonheur qu’elle ressentirait d’être
enceinte par moi.
Mais un enfant n’est pas un jouet, le fruit d’un caprice : je vivais de plus
en plus une torture mentale, un cas de conscience.
Pour gagner du temps, je lui répondis que je désirais réfléchir.
Avec le recul, je sais que pour elle, cela voulait dire OUI.
Je me souviens d’une soirée que nous avons passé dans une boite de jazz.
Vers quatre heures du matin, alors qu’il ne restait dans le club que les
musiciens, deux couples au bar et nous deux, pour la première fois, je vis
Cathy, qui il est vrai avait pas mal bu, se mettre à danser, seule, sur la
piste.
Elle me regardait, ses yeux noirs devenant luisants de bonheur et de désir.
Une chanteuse noire interprétait  » I love being here with you  » Cathy,
d’habitude réservée en public, se laissa aller, de plus en plus, ondulant
lascivement des hanches.
Elle me lança, l’une après l’autre, ses traditionnelles chaussures à talons
aiguilles et se mit à danser comme une diablesse, pieds nus : je ne l’avais
jamais vue ainsi.
Ses hanches suivaient le rythme du swing, ses bras jetés vers le plafond
invitaient les musiciens à faire durer le rythme, ce dont ils ne se
privèrent pas.
Quand la musique s’arrêta, elle s’écroula littéralement sur moi, saoule
d’alcool et de jazz.
 » Baise-moi  » me souffla t’elle à l’oreille, soudainement sérieuse.
Nous rejoignîmes la voiture, dans le parking, où elle me prit d’assaut.
Elle s’agenouilla sur moi, dénouant ma ceinture et mon pantalon.
Je léchais sa gorge ruisselante de sueur, en en savourant le goût salé.
Elle m’introduisit en elle, d’un coup de reins dont elle avait le secret et
je jouis très vite au plus profond de son ventre.
Pendant la route du retour, après avoir allumé une cigarette, elle m’annonça
qu’elle allait se faire enlever son stérilet à la fin du mois.
 » Je vais bientôt avoir trente ans, et je veux un bébé…, de toi…, si t
veux…, si tu ne veux pas, je me le ferai faire par mon mari…ce serait
dommage…  » Elle détourna la tête : à ses grands yeux plongés dans les miens,
je sus qu’elle ne plaisantait pas.
Avec une lucidité étonnante, elle précisa qu’elle avait tout prévu : elle
surveillerait sa courbe de température, ferait l’amour avec son mari avant
la période de fécondité, avant de se faire féconder pour de bon par moi dans
les jours qui suivent.
 » Notre enfant portera le nom de mon mari, puis je divorcerai, pour que tu
puisses me voir quand bon te semble  » Je ne répondis pas, me contentant de
suivre ma route.
Je roulais très lentement : j’attendais qu’elle continue son plan.
Cathy, comme si c’était déjà une chose entendue, précisa qu’elle voulait
être fécondée lors d’une cérémonie  » spéciale  » où elle serait préparée,
initiée, soumise, puis fécondée de préférence devant un public nombreux.
Sans se rendre compte de ce que cela impliquait, elle ajouta qu’elle
fantasmait que pour l’occasion, Son sexe soit marqué au fer rouge, de mes
initiales, YD Quelque temps auparavant, je lui avais parlé d’un club très
privé situé à Bruxelles où toute espèce de cérémonie à caractère sexuel
pouvait être organisée  » à la carte  » Je sentis qu’elle y faisait allusion
et qu’elle me chargeait de tout organiser.
J’étais littéralement envoûté par sa demande, formulée avec tant
d’assurance.
Sans attendre que je dise quoi que ce soit, elle me donna une date, et
précisa que cela devrait avoir lieu de la journée, pendant les heures de
bureau, afin de justifier notre absence par une quelconque participation à
un séminaire de formation.
Je possédais effectivement un numéro de téléphone portable, que je composai
dès le lendemain.
Une voie féminine très assurée me répondit.
J’expliquai en détail l’objet de mon appel.
Mon interlocutrice ne parut pas particulièrement surprise, me posa quelques
questions sur ma sexualité et celle de Cathy.
J’avais l’impression qu’elle remplissait un questionnaire.
J’évoquai le marquage au fer rouge : mon interlocutrice nota la commande,
qui faisait d’ailleurs l’objet d’un supplément.
Les questions qu’elle me posait étaient crues, et dénuées de toute pudeur.
Quand elle eut terminé, elle me demanda de la rappeler trois jours plus
tard.
Pendant ces trois jours, je me demandai dans quelle galère je m’étais
embarqué.
J’avais envie d’être ailleurs, de fuir ce qui de toute évidence devenait
inéluctable.
A l’heure dite, je rappelai mon interlocutrice, qui me dit que tout était
arrangé selon  » nos  » désirs.
Elle refusa d’en dire plus, mais précisa la note : 60.000 francs belges,
payables 50% à la réservation, le solde à notre entrée.
Machinalement, je lui donnai les coordonnées de ma carte de crédit.
Sans état d’âme, cette personne ajouta que, vu qu’il s’agissait d’une
fécondation, la date pouvait être changée, avec préavis minimum de 24
heures.
Je naviguais en plein délire, dans une épouvantable et délicieuse glissade
que je ne pouvais, ni ne voulais interrompre.
Les dés étaient jetés.
J’appelai Cathy dans mon bureau et l’informai de ma démarche.
Pendant l’interruption de midi, nous rejoignîmes notre cave.
A peine entrée, elle se jeta à mon cou :  » Tu le sais, je suis ton esclave à
tout jamais, mais il fallait que tu me donnes ce qu’il y a de plus précieux
pour une femme : tu viens de me prouver que tu pouvais le faire, je
t’appartiens à tout jamais  » Avec beaucoup d’assurance, elle avait
déboutonné mon pantalon pour libérer mon sexe.
Avec une violence que je ne me connaissais pas, je la déshabillai, et la
couchai sans ménagement sur la table.
Sans même prendre la peine de l’attacher, je lui écartai les cuisses,
m’emparai d’une cravache qui pendait au mur, et me mis à frapper sa vulve
offerte.
 » Oui, frappes, frappes, elle est à toi  » criait t’elle.
La cravache sifflait sous la violence des coups, le sexe de Cathy et ses
cuisses se marbrèrent de rouge.
Elle se cambra et offrit ses seins à mes coups.
Jamais je ne l’avais fouettée avec autant de sauvagerie.
 » Mais qu’as-tu fais de moi  » lui dis-je en pleurant, mes larmes inondant sa
poitrine.
Elle se releva, me prit tel un enfant contre sa poitrine et me répondit avec
tendresse :  » Dans une semaine, tu m’auras donné ce que j’ai toujours
attendu de toi, tu seras libre, libre de moi, libre de me revoir ou de
m’oublier  » Les sept jours qui suivirent furent les plus longs de mon
existence.

C’était un jeudi.
Nous quittâmes le bureau vers 10 h du matin, officiellement pour nous rendre
à un congrès qui avait effectivement lieu à Lille.
Cathy avait revêtu la jupe porte-feuille à carreaux et le chemisier que je
lui avais offert.
Durant le trajet, nous n’échangîmes pas deux mots.
Cathy avait mis le cd de  » Carmina Burana  » et la tête sur le repose tête,
se caressait les cuisses, ses mains remontant de temps en temps vers son
sexe.
 » Tu sais, toutes les traces de tes coups ont disparu  » me dit t’elle, comme
pour me rassurer.
Nous primes un verre sur la grand place de Bruxelles, en attendant 13 h,
l’heure du rendez-vous fatidique dans le hall d’un hôtel de luxe.
Je devais m’adresser au portier, demander Madame Linda, communiquer mon mot
de passe et régler le solde de la somme convenue.
En lieu et place de Madame Linda, deux gorilles s’avancèrent vers nous.
Cathy dut suivre le premier d’entr’eux et moi le deuxième.
J’entrai dans l’ascenseur et mon  » garde du corps  » tourna une clef dans le
tableau de commande.
La cabine s’arrêta entre deux étages, et une porte s’ouvrit, du côté inverse
à la logique.
Mon gorille me précéda dans un couloir tendu de tapisseries pourpres et
m’introduisit dans une espèce de petite salle de spectacle.
Une vingtaine de personnes s’y trouvait déjà, autant de femmes que d’hommes,
et portant des masques plus ou moins élégants.
Un rideau rouge masquait une scène, comme dans toutes les salles de
spectacles.
Je fus invité à m’asseoir au premier rang, entre deux vestales, deux
superbes créatures, la trentaine, vêtues de tuniques blanches à la romaine.
Je me souviens qu’elles portaient toutes les deux un serre-bras doré
représentant un serpent.
Une musique d’ambiance diffusait une musique classique que je ne pus
identifier.
Le temps me parut long, voir une éternité.
A un moment donné, la musique s’arrêta et un homme aux cheveux blancs
mi-longs, la soixantaine, sortit de derrière le rideau.
De manière très académique, il s’adressa au public :  » Bienvenue à toutes et
à tous : nous sommes réunis aujourd’hui pour assister à la fécondation de
notre invitée par son amant ici présent  » Il me regarda avec une intensité
étrange.
Après un moment de silence qui me parut une éternité, il ajouta :  » Avant de
recevoir la semence de son élu, notre invitée devra subir les épreuves
d’usage, avec votre concours : Je vous invite donc à vous approcher de
l’autel « .

Le rideau se leva, tel au théâtre, devant une scène où trônait une forme
blanche, entièrement recouverte d’un drap tout aussi blanc.
Pendant que l’assistance prenait place en demi-cercle, je fus escorté, par
mes deux vestales, jusqu’à un endroit très précis, marqué d’un cercle bleu.

Le vieux monsieur aux cheveux blancs saisit un coin du drap et l’enleva d’un
coup sec.
Cathy m’apparu, entièrement nue, le sexe complètement épilé, poignets et
chevilles attachés sur une sorte de croix de st André horizontale, maintenue
par un seul pilier central, métallique.
Une demi-douzaine de spots, puissants, éclairait son corps, alors que le
reste de la scène demeurait dans l’ombre.
Cathy ne bronchait pas, les yeux rivés au plafond.
Je ne pouvais pas communiquer avec elle : je me trouvais à deux mètres
d’elle, juste entre ses cuisses ouvertes.
A peine revenu de ma surprise, le vieux Monsieur, visiblement maître de
cérémonie ordonna :  » Prêtresses, veuillez préparer le géniteur  » Mes deux
vestales commencèrent à me déshabiller, posant mes habits sur un chevalet
arrivé derrière moi comme par enchantement.
Quand je fus entièrement nu, l’une d’entr’elles se mit devant moi, et
l’autre derrière, se débarrassant toutes les deux de leur tunique, en
dessous de laquelle elles étaient nues.
Pendant qu’elles se frottaient contre moi, visiblement pour provoquer mon
érection, une autre  » vestale  » s’approcha du corps de Cathy, portant sur un
plateau ce qui ressemblait à une lampe d’Aladin.
Elle en versa le contenu sur le corps de Cathy, s’attardant particulièrement
sur ses seins, son ventre et son sexe.
Mes deux vestales me quittèrent et massèrent consciencieusement le corps de
Cathy.
Dans le même temps, une autre femme tout de blanc vêtue, elle aussi,
distribua à tous les spectateurs, des bougies, toutes de couleurs
différentes.
Le vieux monsieur aux cheveux blancs reprit la parole :  » Cathy, tu as
désiré unir ton ventre à celui de ton amant ici présent : te sens-tu prête à
subir l’épreuve de ton union ?  » J’entendis un petit oui.
Un noir, obèse, s’approcha, portant un coffre d’aluminium.
Il en sortit une espèce de chalumeau, relié à une petite bouteille de gaz.
Allumant la flamme, il en approcha un petit fer, disposé sur un trépied :
j’étais effrayé de ce qui allait arriver.
Le vieux Monsieur claqua deux fois dans ses mains.
Les spectateurs approchèrent du corps de Cathy, leur bougie allumée à la
main.
D’un mouvement lent, ils inclinèrent leurs bougies sur le corps de Cathy,
faisant disparaître ses mamelons sous une épaisse couche de cire
multicolore.
Je vis le ventre de Cathy se creuser sous la douleur, pendant qu’une femme
l’embrassait, l’empêchant ainsi de crier.
Quand le noir saisit le manche du fer rougi à blanc, instinctivement, je fis
un pas en avant : mes deux vestales me saisirent les poignets et m’en
empêchèrent.
Le noir saisit une des grandes lèvres de la vulve de Cathy, et y appliqua
avec force le fer incandescent.
Cathy hurla comme une bête, se cambrant sur la table, mais incapable de se
défendre.
L’assistance tout entière demeura un long moment silencieuse, observant la
douleur de ma suppliciée.
Un peu de fumée était sortie de son entre jambes… Cathy sanglota pendant un
très long moment, l’assistance demeurant muette.

Le vieux monsieur reprit la parole :  » Chers Membres : avant que notre
esclave ne soit engrossée, enlevons de son corps toutes les impuretés de ce
monde, afin qu’elle puisse enfanter dans la lumière  » L’assistance se
rapprocha de Cathy, et une vingtaine de mains la caressèrent, enlevant sans
difficultés les gouttes de cires, grâce à l’huile dont son corps était
enduit et qui empêchait la cire d’adhérer.
Pendant ce temps, mes deux vestales s’accroupirent devant moi et se mirent à
me sucer et me masturber avec une science toute particulière.
Malgré que je sois impressionné par toute cette mise en scène, elles
parvinrent sans difficulté à me donner une érection totale.
Rapidement, les spots baissèrent d’intensité, remplacés par d’autres, moins
intenses et de couleur rouge.
La partie arrière de la croix de st André sur laquelle Cathy était attachée,
fut enlevée.
Les chevilles de Cathy, déjà enfermées dans des bracelets de cuir, furent
accrochées à deux mousquetons.
Appuyant sur une télécommande, les jambes de Cathy se mirent à monter à
l’équerre, dépassant la verticale, soulevant légèrement son bassin, et
offrant son vagin à une pénétration profonde.
Mes deux vestales m’accompagnèrent auprès de Cathy et positionnèrent mon
pénis devant sa vulve, tout en continuant à me masturber doucement.
Le public scanda, d’une seule voix :  » fécondation, fécondation, fécondation
« .

N’y tenant plus, incapable de résister à cette croupe offerte, j’enfonçai
mon vit jusqu’au fond du vagin de Cathy, qui poussa un cri de douleur, du au
frottement de mon sexe sur sa lèvre vaginale meurtrie.

Pendant que j’allais et venais en elle, de plus en plus vite, le public
continuait à scander  » fécondation, fécondation, fécondation  » Mes deux
vestales me caressaient les fesses et les testicules, m’invitant à
l’éjaculation.
Celle ci tardant à venir, elles enlevèrent mon pénis du vagin de Cathy, et
le sucèrent de nouveau, avant de mieux le réintroduire.
Enfin, je sentis mon sperme monter, pour finalement gicler en
d’interminables jets, dans le ventre de ma femelle.
Aussitôt mon œuvre de fécondation terminée, mes deux vestales me retirèrent
de ma grotte d’amour et m’emmenèrent vers une cabine de douche où j’eus
droit aux meilleurs soins.
Une des deux vestales s’adressa à moi : rendez-vous au bar de l’hôtel, votre
compagne vous y rejoindra bientôt.

Je croyais rêver : je me retrouvais dans un bar ordinaire, d’un hôtel
ordinaire, en plein jour, alors que j’avais l’impression de sortir des
ténèbres.
Personne ne faisait attention à moi, j’étais un client ordinaire.
Ayant très soif, je commandai une bière et regardai à l’extérieur : un
défilé de taxis et de voitures, des employés de bureau qui marchaient d’un
bon pas pour leur bus ou leur train de banlieue.
J’étais dans un autre monde et me demandais toujours ce qui m’était arrivé.

Au bout d’un quart d’heure, Cathy me rejoignit, détendue, mais marchant avec
difficulté, vu le marquage de son sexe au fer rouge.
 » Ca fait longtemps que tu m’attends ?  »  » Je ne sais pas, un quart d’heure,
sans doute  »  » Tu n’as pas trop mal ?  » lui demandai-je.
 » Si, mais c’est bon de savoir tes initiales gravées dans ma chair  »
répondit t’elle.
 » On y va, il est tant qu’on rentre  » Après avoir repris ma voiture au
parking souterrain, nous reprîmes la route.
Cathy exultait :  » je te sens déjà vivre en moi  » disait t’elle sans cesse.

Je caressai sa cuisse, mais j’étais ailleurs.
Je me demandais ce qui m’était arrivé.
Tout avait été trop vite, trop facilement, Cathy semblait épanouie, certaine
d’avoir été fécondée.
Elle n’était pas outre mesure étonnée de mon mutisme.

Neuf mois plus tard, naissait un beau bébé de 3 kilos 500, Laurent.
Il a maintenant 21 ans et termine ses études d’ingénieur en électronique.
Cathy a divorcé et vit depuis longtemps avec le patron d’une boite de nuit.
Je l’ai revue plusieurs fois, nous avons déjeuné ensemble, mais n’avons plus
fait l’amour.
 » Il ne faut pas réouvrir la boite de Pandore  » se plait t’elle à me
répéter,  » mais je suis marquée à tout jamais par toi, dans ma chair et dans
mon esprit….

Moi aussi, j’ai divorcé et épousé Sandrine, avec qui je partage tout, sauf….
Ce que je n’ai jamais vécu qu’avec Cathy.
J’ai été muté sur Montpellier où nous avons acheté un appartement dominant
la vieille ville.

Mon secret est lourd à garder et il est souvent mêlé d’une énorme nostalgie,
de culpabilité, ou de désir… Je crois que je ne vivrai plus jamais quoi que
ce soit de semblable.
Qu’avez vous ressenti à la lecture de mon récit ? Ecrivez-moi, je vous
répondrai.
yvan.duchene@caramail.com
Première publication sur Vassilia, le 12/08/2001

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5 réponses à Une fécondation rituelle par Yvan01

  1. Adamo dit :

    Le marquage au fer rouge serait une sexualité alternative ?
    Virez-moi ce texte !

  2. Yoyo34 dit :

    C’est quoi ce titre débile ?

  3. amenoubia dit :

    bonjour , je decouvre ce site , je suis d’origine marocaine , née en France ,
    j’ai 29 ans, j’ai connu des relations avec des hommes murs , et ainsi decouvert ma nature de soumise , soft .

  4. Dunlop dit :

    N’importe quoi, ce n’est ni bien écrit, ni excitant

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