Un étroit passage – 2 – Cynthia par Otma01

Un étroit passage – 2 – Cynthia par Otma01

– Tu vois ma petite, je ne t’ai pas trop fait de mal. Ta boite à plaisir est pourtant si étroite, pas de doute je fus le premier. Tu verras d’ici peu après un bon rodage tu vas jouir comme une reine. Ton cul est merveilleux, j’ai pris mon pied à te déflorer. J’ai rarement déchargé autant de foutre, remarque la prostate y est aussi pour quelque chose.

Son langage était un rien imagé, un peu gaulois sinon trivial pour mes oreilles de petit bourgeois coincé enfin un brin décoincé depuis quelques minutes mais il convenait à sa personnalité. Sa voix aussi me plaisait, forte, sonore très grave avec toujours cette pointe d’autorité qui accentuait sa virilité.

– Tu n’es pas surprise de mon intrusion dans l’appartement?  »
– Si, votre apparition m’a stupéfait »
– Stupéfaite, il me paraît plus logique de te voir user du féminin. En fait, j’ai découvert ton manège depuis un bout de temps, tu manques de discrétion toujours les volets ouverts. Ce soir lorsque, je t’ai aperçu en mariée mon sang n’a fait qu’un tour, une attirance irrésistible, il me fallait tenter le sort. Alors, muni de mon double je me suis glissé dans l’entrée et tu connais la suite.

Mon manque de prudence m’avait trahi mais c’était un mal pour un bien. A l’avenir tout de même, il me faudrait être plus attentive. Tiens, le féminin venait naturellement : lui faire plaisir sans contrainte, facile d’être docile.

Yves sortit du lit, pour la première fois je pouvais réellement, l’observer. Pas vraiment le jeune premier, taille moyenne, tempes dégarnies, sérieux embonpoint rien du prince charmant mais voilà il m’avait fait femme. Une reconnaissance du ventre en quelque sorte, pas de la passion mais une gratitude mêlée d’affection. Il prit une douche, je me levais à mon tour. La position débout ne convient pas après une sodomie disons agressive, la douleur se rappela à ma connaissance, pas agréable non plus de sentir poisseuse, les dessous souillés. Un regard dans le miroir décupla le dérangement, toilette en désordre, maquillage défraîchie, perruque en bataille bref les assauts de Mr Henry avait fait leur œuvre.

– Il va falloir te trouver, un prénom féminin, j’aime bien Cynthia.

L’intention était sympathique mais le choix du prénom un brin trop hollywoodien à mon goût enfin ce qu’homme veut !

– Tu vas prendre un bon bain, te repoudrer le nez et te faire encore plus belle pour moi, allons dépêche-toi ne j’aime pas attendre. Je te choisirai pendant tes ablutions une jolie toilette. Ah ! Ne lésine pas sur le parfum, j’adore cette flagrance très, très femelle que tu portes elle me stimule mieux que du viagra.’
– Poison, vous aimez, j’en suis ravie, Je le porte depuis peu n’est-ce pas un peu trop puissant pour mon âge ? »
– Tu te poses déjà des question existentielle à la con, une vraie petite femelle, ma chère !! L’important et de faire bander ton homme. Crois-moi ce genre de parfum et bien plus efficace qu’une eau de toilette pour jeune fille en fleur d’autant que tu as dû le sentir : ta petite fleur s’est envolée.

Sur ces belles paroles, sans doute pour lui un brin philosophiques, il m’aida à me défaire de ma robe, se félicita d’avoir gratifier ma lingerie des fruits de sa prodigieuse vigueur. Il adorait marquer ses femelles me dit il . Après avoir fait l’amour, il aimait voir sa conquête remettre sa petite culotte maculée des fruits de sa jouissance. Espérait qu’elle se baladerait en ville, irait au travail tout imprégnée de son odeur. Il était certains que cette précaution était une sécurité inhibant les pulsions des autres mâles, une sorte de marquage phéromonal gage de fidélité.

Plus d’eau chaude ! il l’avait toute l’utilisé, pas facile la vie de couple… Le bain fut des plus revigorant et me fit presser le mouvement. Une fois laver, je vis qu’il avait déposé sur le porte-serviette les effets à enfiler. Classique comme goût tailleur bleu pâle cintré, chemisier blanc cassé, petite combinette, porte-jarretelles, bas et escarpins à talons aiguille. Je me refis une beauté, make-up discret pour cacher une pointe de fatigue et souligner mon regard noir. Yves apparu me recommandant de mettre du rouge à lèvres rouge vif pour un maquillage, le tout en finesse s’était foutu ! Je faillis oublier de me parfumer d’autant que monsieur s’impatientait. un rapide coup d’œil dans la glace, lisser ma jupe et je revins pimpante dans la chambre.

– Hum ! Adorable, un tailleur a toujours du chic. Bouge un peu pour voir, marche, cambre bien tes reins oui c’est cela fière sans ostentation, déhanche-toi, oui très bien, très sexy. Tu es déjà sortie dans cette tenue dans la rue ? »

Je me retournais pour lui répondre par la négative et oh ! Stupeur il avait déboutonnait son pantalon et sorti son attirail.

– Tu te trémousses divinement, une vrai cure de jouvence, un remède imparable contre le manque d’appétence, tu devrais être remboursé par la Sécu. Allons vient soulager ton homme. Tu vois bien que mes organes sont à nouveau remplis, tu vas voir ma liqueur plait généralement aux dames.’

A 55 ans berges, rechargé en moins d’une heure, quelle vigueur, quel tempérament, un latin loveur qui n’usurpe pas sa condition. Je ne l’ai pas dit moi Yves était d’origine italienne comme il me serait donné plus tard de l’apprendre.

– Je… je ne suis pas prête, mes fondements sont douloureux vous comprenez !

Ma moue fit rigoler, le gougeât.

– Je n’en veux pas à ton petit cul pour la moment, tu vas me montrer si tu es douée avec ton autre orifice’

Yves se fit alors plus insistant, j’allais lui faire perdre son éjection puis il était pressé. D’un coup il se leva me saisit et m’ordonna de m’agenouiller.

– Tu vas me faire le plaisir d’obéir, avec moi lorsque j’exige, tu exécutes. Allez, ouvre la bouche, en grand voyons ! Tes lèvres sur les dents, tu n’as donc jamais vu de films de fesses, ne fais pas la sainte nitouche après ce qu’il vient de se passer entre nous ce serait ridicule. j’ai bien vu que tu aimais ma queue alors maintenant rends lui grâce pour la plaisir quelle t’a offert. Bon, c’est mieux voilà comme si tu tétais le sein maternel. On va faire toi une bonne suceuse ! »

La besogne m’était inconnue, un rien intimidante. Une corvée, pas réellement, plutôt le malaise inhérent à tout noviciat, l’obligation de s’appliquer, de se concentrer, d’écouter en appliquant des directives.

– Passe ta langue sous le gland, comme si tu suçais une glace. Non ! Voyons ne t’arrête pas, le mouvement doit être continu. Plus souple, plus en rythme.’

Il était rigolo lui nous ne sommes pas dans gorge profonde, je n’ai pas des années de pratique derrière moi, j’apprends sur le tas. En outre, monsieur aurait pu se laver son chose car l’odeur de fauve qui en émane ne facilite pas l’ouvrage. En visionnant des films de fesses je n’aurai jamais imaginé toute la maîtrise nécessaire à cette pratique. Remarquez, je ne pensais pas un jour devenir la protagoniste d’un pareil spectacle et encore moins tenir le rôle de la gourmande.

– Tu n’es vraiment pas concentrée, tes menottes elles sont aux abonnés absents ? Allons, de la tendresse bordel ! Occupe-les donc à caresser mes couilles, n’oublie pas les cuisses. Oui la base de la verge aussi, voilà une bonne idée ; tu vois lorsque que mademoiselle veut bien se concentrer. Bon, il y a du mieux bien sûr rien à voir avec bobonne mais en fin l’inexpérience à son charme. Maintenant, on passe à l’étape suivante. Lèvres sur la couronne, comme si tu lui faisais un bécot et langue sous le méat’.

Couronne, méat, il en a lui des termes techniques, mince alors je ne suis pas docteur en anatomie si en plus pour sucer son homme il faut être diplômé es sciences nous ne sommes pas sorties de l’auberge. Néanmoins les fellatrices du samedi soir sur Canal n’avait pas forcément l’air de sortir de polytechnique Enfin ce n’était peut-être qu’une impression. Ouf ! Monsieur commence à mouiller, je ne dois pas être si mauvaise et puis je ne l’entends plus se plaindre, bon signe !

– Allons pompe, pompo pichôune maintenant, attention aux dents !

C’était trop beau, il faut encore qu’il commande ! Ma fille donne lui le change, travaille bien. Je suis d’autant plus motivée que je commence à trouver le temps long. Me voilà en pleine action, ma bouche se meut le long de la verge tour à tour mes joues se gonflent et se creusent imprimant une succion qui croît à chacun des va et vient. Mes menottes se concentrent sur la verge, les deux pouces serrant et desserrant la base du mandrin les doigts excitant les bourses. Mon dieu où ai-je appris cela ? Est-ce inné ? Je dois avoir un don !
Quoiqu’il en soit, bonnes dispositions ou pas, papy lui fait de la résistance, tant pis pour lui, j’augmente le rythme. Ah ! Voilà qui paraît mieux maintenant monsieur gémit, allais-je recueillir enfin les fruits de mon labeur ?

Bien oui ! Tout à coup mon amant crispa ses mains sur mes épaules, puis presque simultanément déchargea une vague au goût de mer. Par deux fois au moins un geyser de semence gicla pour finir en un flot continu dans ma gorge. Cette prodigalité me stupéfiât et faillit m’étouffer. Par instinct sans doute, je gardais cette liqueur en bouche. Bien m’en pris, car il me fut sur-le-champ spécifier le devoir absolu de ne jamais laisser perdre une goutte du précieux nectar. Je m’exécutais le goût n’étais pas désagréable mais devoir encore suivre un ordre m’était une contrainte.

– Putain ma salope, c’était bon, je suis totalement vidé, une vraie pompe à vide ! La prochaine fois tu garderas, le sperme en bouche et le dégustera à petite gorgée quand je te le dirais, La semence est une chose sacrée, toi qui sous tension sexuelle a des tendances mystiques tu devrais en être pénétrée.

Yves m’observa quelques secondes, ses yeux inquisiteurs m’interrogeaient et me culpabilisaient à la fois, il semblaient guetter, juger ma réaction.

En toute conscience par jeu plus que par envie de lui plaire, je me mis à jouer les dévotes, fermant les yeux, joignant les mains, avalant avec lenteur. Etait-ce le corps ou le sang du Christ, j’ai toujours eu l’envie du sacrilège.

Yves, visiblement satisfait de ma prestation, examina son sexe, me sourit remballa son attribut. Voilà c’est tout ! Pas une étreinte, un baiser, ne fusse qu’un encouragement ? Je réprimais une moue mais enfin il fallait sûrement passer par ce genre de pratiques pour satisfaire son homme, un dû pour celui qui nous faisait monter au rideau.

Suite au prochain numéro

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Une réponse à Un étroit passage – 2 – Cynthia par Otma01

  1. Bertrane_TV dit :

    Un bon petit récit pour bien bander le matin et commencer la journée

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