Un ascenseur à Glasgow par Marie-France Vivier

Un ascenseur à Glasgow par Marie-France V.

Bonjour chers lecteurs.

Commençons par les présentations. J’ai 30 ans et je me prénomme Buffy, et autant vous le dire tout de suite, si vous êtes un vampire vous n’avez rien à craindre. Il se trouve que c’est pourtant mon vrai prénom et que j’ai un petit air de ressemblance avec Sarah Michelle Gellar. Comme elle, on m’a souvent dit que j’étais bien faite. Je suis moyennement grande, j’ai les cheveux blonds et les yeux mordorés. J’ai une belle paire de seins fermes et biens ronds et de jolies fesses charnues. Ma ressemblance avec l’actrice américaine va jusqu’à cet étrange petit duvet qui me recouvre les avant-bras et que je n’ai pas du tout l’intention d’épiler.

La présentation serait incomplète si je ne parlais pas de ma vie professionnelle et de mes choix sexuels.

Professionnellement, je ne suis donc pas chasseresse de vampires, ni actrice de séries télévisées, mais plus simplement « commerciale » dans l’agro-alimentaire, ce qui m’amène à me déplacer dans tout le royaume, pas seulement en Angleterre, mais aussi en Ecosse et au Pays de Galles

Sexuellement, je suis plutôt libérée et suis particulièrement attirée par le corps des jolies femmes. C’est ma vie, c’est mon choix, c’est comme ça ! J’aime pratiquer la domination, mais je n’en fais pas un sacerdoce, et ne considère nullement cette tendance comme devant être une donnée obligatoire de mes relations.

Ce mardi, je roulais à destination de Glasgow. Je resterais quatre jours sur place, ayant plusieurs clients à visiter dans la ville et dans ses environs. Il se trouve que chacune de mes venues dans la métropole écossaise constitue pour moi un petit plus particulièrement jouissif. Je vais vous expliquer pourquoi :

Ma vieille amie, Angéla Burton est gérante d’un hôtel à Glasgow. Elle doit avoir maintenant dépassé la cinquantaine, mais elle est fort bien conservée. Nous nous sommes livrées, il y a trois ou quatre ans à quelques séances de galipettes tout à fait jouissives et instructives. Mais ce temps est fini. Angéla vit avec un cerbère femelle qui lui interdit toute liaison qui pourrait lui faire de l’ombre.

Le personnel recruté est entièrement féminin. Mais n’allez pas vous figurer des choses ! La loi britannique n’est en aucune façon transgressée, et cet hôtel est très respectable. N’empêche que ces demoiselles sont néanmoins engagées en fonction de leurs aptitudes au saphisme. (Quels tests ou quelles sortes d’entretiens d’embauches sont-ils employés pour parvenir à un tel résultat ? Il faudra qu’un jour je pose la question à Angéla !)

Quand j’ai l’occasion de descendre dans son hôtel, Angéla se met en quatre pour me faire plaisir. Il n’est ainsi pas rare qu’elle m’attribue une soubrette pratiquement à plein temps, et je n’ai jamais eu à m’en plaindre, le recrutement est parfait. Et parfois j’ai droit à quelques surprises, je vais vous en raconter une !

Quelques milles avant d’arriver, je prends le soin de téléphoner à Angéla pour annoncer ma venue ! Si elle souhaite me faire une surprise autant qu’elle ait le temps de la préparer !

Vers midi, je débarquais, Angéla en personne m’accueillit chaleureusement m’enlaçant dans ses bras, et me gratifiant d’un « french kiss » hélas trop bref !

Nous avons alors échangé quelques banalités d’usages, puis me faisant comprendre qu’elle était débordée, elle me laissa aux soins de Valérie.

Valérie, la plus ancienne des employées, une française, belle blonde aux énormes seins, se présenta devant moi, les yeux pétillants de désir. La première fois que nous avions fait l’amour, elle avait adoré et brûlait à chaque fois que nous recommencions.

– Bonjour, Buffy, ça va ? Me demanda- t-elle d’un ton angélique
– Ca va ! Lui répondis-je, et toi ?
– Forcément bien, puisque tu es là !

Elle passa subtilement la main sur la mienne. Elle remonta et la posa sur l’un de mes seins. Je ne protestais pas.

– Tu peux me montrer ma chambre ? Questionnais-je, espérant qu’elle aurait le tact de me laisser souffler quelques instants avant de me sauter dessus. Mais à la façon dont elle me regardait rien n’était vraiment sûr !

– Bien sûr, où avais-je la tête ?

Dans mon soutien- gorge ! Pensais-je !

Elle ôta sa main.

– Gillian, viens montrer la chambre de Buffy. Au revoir Buffy, j’espère que nous nous reverrons ! Me dit-elle en me faisant un clin d’œil.
– Hum, je reste trois nuits, on devrait pouvoir trouver un petit créneau…

J’avais cru un instant qu’Angéla m’avait « attribué » Valérie. Il fallait donc croire qu’elle avait d’autres projets. Qu’importe ! Pensais-je, cet hôtel ne m’a jamais déçu ! C’est alors qu’une jeune fille d’une vingtaine d’année arriva devant moi. De très beaux yeux bleus, les cheveux blonds vénitiens et une surabondance de taches de rousseurs.

– Mon nom est Gillian, je vais vous montrer votre chambre ! Me dit-elle d’un ton très protocolaire.

Nous nous sommes donc dirigés vers l’ascenseur. Elle entra et mit mes effets près d’elle. Elle appuya sur le bouton et nous avons commencé à monter. Nous allions au dernier étage, c’est à dire le cinquième. Je ne sais pas quel âge à cet ascenseur, mais je vous assure que l’on fait beaucoup plus moderne et beaucoup plus rapide de nos jours. Ce vieux modèle hydraulique mettait un temps infini à accomplir sa fonction. Je jetais un regard circulaire et fut « surprise » d’y découvrir une caméra vidéo en fonctionnement. Jusqu’où vont se nicher les mesures de sécurité ? Je m’amusais à faire un clin d’œil dans sa direction. L’appareil se mit en branle et s’arrêta soudainement après 30 secondes ! Je l’aurais parié !

– Que se passe- t-il ? Demandais-je, loin d’être surprise.

– Je ne sais pas ! Répondit-elle, n’étant pas plus troublée que moi. Elle appuya néanmoins sur le bouton d’alarme.

Je haussai les épaules et sachant les pannes de ce genre d’appareil, rarement courtes, je m’assis sur le plancher. Elle fit de même. Comme j’étais en pantalon, je pus ramasser mes genoux. Cela était impossible pour Gillian du moins si elle désirait rester décente vu la longueur de sa jupe. Elle choisit alors d’étendre ses jambes, solution plus sage, mais qui ne m’empêchait nullement d’apercevoir le haut de ses bas de nylon. Je la détaillai du regard. La peau très pale, un joli sourire. Sa chemise à cordons laissait présager une bonne paire de seins. Je changeai de place et m’installai près d’elle. Je posai ma main par terre le plus proche que je pouvais de ses fesses sans qu’elle ait l’impression de se sentir agressée.

– Tu es nouvelle ici ? Tu es là depuis combien de temps ?
– C’est ma cinquième semaine ! Me répondit-elle.

J’approchai un peu ma main de sa jupe.

– Tu aimes ce travail, ici ?
– Oui, c’est super ! Je m’éclate.

Je glissai ma main vers ses genoux, elle le vit mais ne dit rien. Elle ne parut nullement surprise par mon attitude. Je décidai de poser ma main sur son genou. Elle me regarda dans les yeux. Je remontai lentement ma main.

– Tu es très jolie ! Lui dis-je.
– Merci ! Tu fais quoi là ? Dit-elle, curieuse et loin d’être gênée.

– Je suppose que si tu as été embauché ici, c’est que tu aimes faire l’amour avec une autre femme ? Demandais-je en posant mon autre main sur son sein droit.

Elle descendit son regard sur ma main.

– Possible… minauda-elle d’un ton invitant.

Je commençai à pétrir doucement son nichon.

Elle ne dit rien, elle parut aimer cela. Elle posa alors sa main sur mes seins et commença à les masser.

Sans que je m’y attende, elle se jeta sur moi et se mit à m’embrasser sur la bouche. Je ne lui refusai pas ce plaisir et inséra ma langue dans son palais. Nos langues se contorsionnaient dans tous les sens et de la bave coulaient sur nos mentons. Elle se mit à me pétrir le sein. Je la laissais faire un moment puis la repoussais doucement, et tout en la regardant, je commençai à défaire les boutons de mon chemisier. Elle me fit me cabrer, les bras renversés et appuyés sur le sol de l’ascenseur. Elle me dégagea les épaules afin que les pans de mon chemisier restent écartés et se mit à me lécher les seins par-dessus mon soutien- gorge. Je renversai ma tête et posai une main sur la sienne pour lui caresser les cheveux et l’inciter à continuer. Elle retroussa mon soutien-gorge par-dessus mes seins et se mit à me sucer les mamelons avec intensité.

– C’est bon, continue ! Gémis-je.

Tout en continuant sa sucette, elle fit glisser ses mains sur mes hanches, frottant doucement sur mes flancs. Sa langue tournait autour de mes mamelons durcis par l’excitation, me faisant crier de plus en plus fort. Elle se mit à me bécoter partout sur la poitrine. Je me trémoussai un peu plus. Je caressais ses doux cheveux avec plus de vigueur. Elle remonta sa main le long de ma jambe, faisant aller et venir le tissu du pantalon sur ma chair. Elle passa sa main sous ma fesse gauche et inséra un doigt sous mon pantalon. Elle se mit à me caresser le dos, puis revint sur mes seins. Sa langue qui titillait mes mamelons et ses mains qui glissaient sur ma poitrine eurent tôt fait de me faire jouir. Je fermai les yeux pour laisser monter en moi le plaisir. Je sentis mon jus être absorbé par ma culotte et mon pantalon.

– Hmmmm, c’est bon ! Dis-je en m’appuyant sur la paroi de l’ascenseur.

Je crispai les mains sur le tapis pour ne pas exploser. Je baissai les yeux et la regardai. Elle était à
quatre pattes et se dandinait le cul en passant sa langue sur ses lèvres. Je sentis ses mains entourer ma taille. Elles glissaient sur ma ceinture. Tout en me regardant, elle en défit la boucle. Puis, elle se mit à lécher mon corps, en partant de mon ventre. Elle passa sa langue curieuse dans mon nombril, puis parcouru le haut du bord de mon pantalon. Elle le baissa très légèrement, découvrant ainsi le triangle de dentelle blanche que formait ma petite culotte. Elle me donna un baiser furtif à cet endroit…

– Ça sent bon ! Déclara- t-elle. Ça sent la bonne mouille !

Elle inséra un doigt sous le rebord de dentelle et le laissa parcourir sur ma peau et mon pubis parfaitement rasé. Elle rebaissa encore un peu plus mon pantalon. Elle continuait de bécoter ma petite culotte. Puis très rapidement elle me retira mes chaussures, les envoyant valdinguer, et dans la foulée me retira ce satané pantalon qui devenait encombrant. Imaginez le tableau : je n’étais plus qu’en petite culotte, le soutien-gorge au-dessus de mes seins, et le chemisier ouvert tenant encore comme par miracle. Elle glissa ses mains curieuses sur mes jambes puis exerça une pression de côté pour me faire retourner sur le ventre.

– Je veux voir ton beau petit cul ! Me déclara-t-elle

Je me mordis doucement les lèvres quand elle commença à me caresser les mollets. Ce fut ensuite les cuisses, qu’elle bécota longuement, me faisant languir. J’avais les bras tendus, la tête retournée pour la voir.

– Qu’est-ce qu’il est beau ce petit cul ! Me lança- t-elle en regardant

Je n’émis qu’un léger gémissement pour toute réponse. Elle passa doucement ses mains sur ma petite culotte.

– Bon, c’est bien joli, le débraillé, mais ça ne vaut pas le nu intégral ! Dit-elle presque dans un soupir.

Elle commença à retirer doucement mes sous-vêtements. Elle faisait glisser lentement ma culotte. A mesure qu’elle descendait, elle bécotait mes fesses avec douceur.

– Hmmmm, c’est bon ! Dis-je dans un souffle.

Elle finit de me retirer ma petite culotte et se mit à m’embrasser littéralement le cul. Puis, elle se mit à me le lécher. Elle parcourait ma fente et ma raie de ses doigts. Je sentis sa langue glisser sur mon cul.

– Ne bouge pas, tu vas voir ce que je vais te faire, ma biche ! Dit-elle en se levant.

Je fus terriblement heureuse quand je la vis se déshabiller. Elle allait me faire un strip-tease.

Elle commença par le haut. Elle se caressa longuement par-dessus le tissu, faisant remonter ses seins que je ne voyais bien sûr pas. Elle défit lentement les cordons de son chemisier blanc, puis elle l’ouvrit pour laisser découvrir une belle paire de boules, enserrées dans un soutien-gorge blanc. Elle continua de se caresser d’une main et de l’autre, qu’elle entra dans sa jupe, elle faisait le geste de se masturber. Enfin, elle fit glisser sa jupe sur le sol et se retourna. Elle dégrafa son soutien et le laissa choir sur le tapis. Elle ne se retourna pas encore, ce qui fit augmenter mon désir de la voir nue devant moi. Puis, ses doigts se portèrent sur le rebord de sa culotte, qu’elle ôta rapidement. Puis, lentement, très lentement, elle se retourna. Elle ne portait plus que ses bas de nylon. Elle avança vers moi et se mit à genoux par-dessus mes fesses. Comme j’étais sur le plancher, elle ne faisait qu’effleurer mon cul. Elle me fit passer mon chemisier par-dessus la tête et se mit alors à me peloter les seins. Je sentais les siens dans mon dos parce qu’elle s’était couchée sur moi. Elle se frottait contre moi. Je sentais les babines de sa vulve qui me laissait des traces humides sur les fesses. Je trouvais cela très excitant. Enfin, dans un gémissement, elle jouit et m’aspergea le cul de sa liqueur. Puis, elle me fit un nettoyage impeccable en me léchant.

Je n’avais toujours pas joui, alors elle me retourna doucement et regarda ma chatte un instant. Elle approcha sa langue si lentement que je sentais son souffle qui faisait frémir ma chatte. Elle passa mes jambes derrière elle et entra sa langue en moi. Je me cabrai de plaisir. Je poussai un long râlement et posai ma main sur mes cheveux pour qu’elle poursuive son broute-minou. Elle posa sa main sur mes seins et tout en me léchant l’intimité, me malaxa la poitrine d’une main experte. Elle fouillait mon vagin et je ne pu m’empêcher de pousser des légers gémissements. Soudain, je sentis qu’elle approchait son doigt de mon anus. Elle fit des ronds puis passa ce doigt sur ma raie.

– Allez, enfonces-le ! Lui criais-je.

Elle n’en fit rien et continua de me lécher et de laisser jouer son doigt. En plus, je sentis son pouce qui me chatouillait la vulve. Puis alors que sa bouche se concentrait sur mon clito, qu’elle mordillait avec une étonnante efficacité, je sentis enfin son doigt s’insérer dans mon cul. Je serrai mes jambes, elle me fouillait de partout. Je me mordis les lèvres et laissai mon jus lui envahir le visage. Elle me regarda, tout en se léchant les babines pour ne rien laisser passer du liquide, puis, la bouche encore pleine, vint en étendre sur mes seins. Elle me prit la nuque, me força à goûter ma propre mouille tandis qu’elle continuait de caresser mes seins en les imprégnant de ma liqueur.

Je la regardai dans les yeux. Moi qui m’attendais à la surprendre. Cette petite délurée était décidément bien douée. Je vous l’avais dit, le recrutement d’Angéla était impeccable !

– Alors, tes impressions ? Me demanda- t-elle en me doigtant doucement les lèvres de son index

Je lui mordis le doigt et dit :

– Fantastique, tu es merveilleuse, mais maintenant c’est à mon tour…

C’est alors que l’ascenseur se débloqua et rentama sa longue montée. Gillian le bloqua manuellement pour nous permettre de nous rhabiller. Comble de mon malheur, je ne pourrai pas goûter tout de suite son nectar…

« J’aurai deux mots à dire à Angéla ! », me dis-je tout haut.

Fin de l’épisode

Note : Ce texte est, vous l’aurez deviné, une traduction-adaptation d’un texte anglais anonyme. Il mérite sans doute une suite, mais ne l’ayant dénichée nulle part, je me chargerais de l’écrire… un jour peut-être

© 2000 – Adaptée de l’anglais par Maîtresse Marie-France. Cette version est la seule autorisée !

Ce récit a eu l’honneur d’obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Septembre 2001

Première publication sur Vassilia, le 23/09/2001

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

10 réponses à Un ascenseur à Glasgow par Marie-France Vivier

  1. Mattéo dit :

    Un très beau texte ! J’adore les récits lesbiens. J’aime aussi regarder deux femmes se donner du plaisir, se lécher la chatte et le cul, mettre les doigts partout.

  2. Lambert dit :

    Je ne pense pas qu’une suite soit nécessaire, ce très beau texte se suffit à lui-même !

  3. Charles67 dit :

    Un porno reste un porno, qu’il soit blanc bleu ou rose, rien ne change à l’affaire. C’est une traduction, à ce qu’il paraît. J’aurais juste un conseil au traducteur: améliorez le style, personne ne vous en voudra. Il n’y a pas de suite, heureusement…

  4. Marie-France Vivier dit :

    Wha ! Ça fait si longtemps, j’avais complétement oublié !
    Je vereais si je peux faire une suite cette été, une suite bien cochonne ou une suite romantique, je verrais bien

  5. Gloria dit :

    Et cette suite ?

  6. philip dit :

    So british, my dear 😉

  7. obey dit :

    Vraiment pas mal. J’adore les histoires de femmes entre elles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *