Trou du cul de la Bien-Aimée par Louis de Gonzague-Frick

 

Trou du cul de la Bien-Aimée
Te donnerai-je un nom de fleur
Lorsque ta matière embaumée
Se répand dans ma bouche en cœur
C’est toi, petit, que je préfère,
Mais j’aime aussi que ton voisin
Jute, jute comme un raisin
Afin que je me désaltère.
Ce sont là mes plus chers mignons,
Je leur donne ce qu’ils demandent
Des fruits fourrés et qu’ils me rendent
Tout imprégnés d’exhalaisons,
Gloire à ces deux trous brun et blond.

 

Louis de Gonzague-Frick (1883-1959) était un poète et critique littéraire proche des mouvements d’avant-garde du XXème siècle. Ami de Guillaume Apollinaire, dandy et mystificateur, il créa des mouvements fantaisistes comme le Lunanisme (parce qu’il habitait rue du Lunain !)ou le Druidisme. Le Calamistré alizé, publié en 1921 regroupe la plupart de ses poèmes érotiques.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *