Ah ! Vivre dans les dessous des robes,
Lever les yeux et voir la douceur
Infinie du monde de nos soeurs,
Rêver du trésor qui se dérobe.
Humer la moiteur de la culotte,
Respirer lentement sa flaveur,
De tout bas deviner sa saveur,
La toucher prestement, sans parlotte.
Glisser peu à peu vers les cuisses,
Du bas tâter la rugosité,
Griffer le tissu sans hésiter.
Qu’une main délicate se hisse.
Je suis pris par l’ambiance et l’odeur
Je lève les yeux, la culotte
Se dérobe et descend jusqu’aux bottes.
Je tourne ma langue avec ardeur.
Je respire le miel et le thym,
J’attends que la grotte vienne à moi
Qu’elle se liquéfie, en plein émoi ;
De loin en loin, sa liqueur m’atteint.
Je la bois, trop heureux de l’aubaine ;
Je colle ma bouche à l’orifice
Que la belle m’offre en sacrifice ;
Je la pénètre, ivoire ou ébène…
Ma langue se frise, dans cette nuit
Un passage aussi doux que la soie.
Quand enfin, sur ma bouche elle s’asseoit,
Je vis, loin des tracas, des ennuis.
Oui ! Je vis dans les dessous des robes.
J’aime perdre mes doigts dans l’intime,
Puis lécher les filles que j’estime,
Je le sais, Eden est sous leurs robes.
Euryanax