Samedi, 16 h 30 : quand nous rejoignons sa voiture, un coupé Mercedes, je
comprends pourquoi je ne l’ai pas entendu : la madrée n’est pas entrée dans
la propriété, elle a garé son auto le long du mur d’enceinte. Le trajet est
un long monologue où elle m’éclaire sur ses intentions à mon égard.
– Je ne t’en veux pas mais je suis vraiment en rogne après Ludovic. D’abord,
ce salaud me trompe. Je sais pertinemment qu’il a déjà eu des aventures.
Mais, et d’une, il n’avait jamais fait cela sous notre toit et, de deux, il
a fallu qu’il fasse ça avec un mec ! Et pas avec n’importe quel mec, avec
toi. Toi, avec que j’avais bien l’intention de séduire. Toi que j’aurais
bien aimé initier. Toi qui aurait été mon premier coup de canif dans le
contrat. Surtout ce que je ne lui pardonne pas, et qu’il va me payer, c’est
de ne m’avoir rien dit.
Tout en parlant, elle pose sa dextre sur ma cuisse. Elle la caresse
nerveusement faisant crisser le nylon du bas.
– Tu vas m’aider à préparer une petite surprise pour le retour de Ludovic.
Je vais le punir de son hypocrisie. Son dimanche soir ne sera pas des plus
agréable, affirme-t-elle en crispant sa main sur ma jambe. » Si à un moment
quelconque, je te fais souffrir sache que ce sera involontaire et je t’en
demande pardon à l’avance. Je suis désolée mais tu seras le vecteur à
travers lequel je vais le punir. »
La flamme qui brûle dans ses yeux lorsqu’elle déclare cela ne me rassure pas
vraiment. Je me demande ce qui va arriver au vecteur.
A dix-sept heures trente, nous nous garons au parking de Bellecour.
Manifestement, on a des habitudes dans la famille. Nous nous rendons dans
plusieurs magasins dans les rues qui bordent la célèbre place. Chaque fois,
sous prétexte de m’aider, Josette entre avec moi dans les cabines
d’essayage. Pour m’aider, elle m’aide… Que ce soit pour essayer une jupe,
un chemisier ou un sous-vêtement, ses mains se promènent invariablement aux
endroits stratégiques et j’émerge de chaque essayage dans un état pas
possible. Quand nous sortons, j’ai l’impression d’être suivi par les regards
ironiques des vendeuses. On nous prend pour des gouines. Seule fausse note,
dans une boutique de lingerie quand la patronne se voulant commerçante dit à
Josette que sa fille est réellement charmante. Je ne suis pas sûr qu’elle
ait apprécié la remarque. Josette n’est pas Ludovic : nous sortons de chaque
commerce avec plusieurs achats. Ma garde-robe, mais aussi la sienne,
augmente rapidement. J’essaie de protester mais elle me rétorque sur un ton
facétieux :
– Une jeune fille bien élevée ne contrarie pas sa mère surtout lorsque
celle-ci lui achète des fringues.
Nous sommes déjà retournés une fois à la Mercedes pour nous débarrasser de
nos paquets. Nous entrons dans une boutique qui, je l’espère, sera la
dernière. Mes pieds me font souffrir. Nous repérons une jupette noire qui
semble très classe mais qui est fendue dans le dos de manière fort
indécente. Bien sûr, je dois l’essayer. Le magasin est vide et la vendeuse,
une petite brunette espiègle en mini-robe, a l’air particulièrement délurée.
Au bout de quelques instants, Josette l’attire dans la cabine lui disant que
nous avons un petit problème quant à la tombée de la jupe. Mais lorsqu’elle
l’appelle, elle m’a déjà bien échauffé les sens, elle m’a aussi ôté la
culotte prétendant que la marque trop visible de celle-ci sous la légère
étoffe était des plus disgracieuse. Depuis cette seconde, le problème existe
effectivement mais il n’a rien à voir avec la coupe du vêtement. Lorsque la
jeune femme pénètre dans la cabine, Josette me fait tourner pour que je
présente mon dos.
– Vous voyez de ce côté si elle tombe parfaitement mais devant ça ne va pas.
Tourne-toi Noëlle que Madame puisse constater de visu.
Effectivement, l’étoffe de la jupe est distendue et forme un angle tout à
fait bizarre et inesthétique. La vendeuse reste stoïque devant cette vision.
Seul, le coin de son œil brille. Josette lui demande de tâter le tissu
alléguant qu’à cet endroit il présente manifestement un défaut. Souriante,
la jeune femme s’agenouille, son visage se trouve à la hauteur de mon
érection. Si proche qu’elle ne peut plus ignorer ce qui cause cette avancée,
ce pic. Cela ne la perturbe pas et fort consciencieusement, d’une manière
très professionnelle, elle touche, palpe ma verge à travers l’étoffe. Elle
s’y attarde plus que nécessaire prenant manuellement conscience de la taille
de l’engin. Elle effectue quelques massages qui augmentent encore la taille
de celui-ci. Dans sa position, elle m’offre une vue panoramique sur sa jeune
poitrine qui n’a besoin d’aucun artifice pour la soutenir. Cela me permet de
constater, lors d’un mouvement un peu plus accentué, qu’elle porte une
petite culotte noire. La situation ne la laisse pas indifférente : sa
respiration s’accélère et ses seins se soulèvent de manière fort
caractéristique. Josette appréhendant fort bien ce qui se passe roule la
jupe vers le haut, déclarant ironiquement:
– Voilà le nœud du problème.
– C’est un beau nœud, rétorque la petite sans se démonter.
Sans complexe sa main s’empare de ma tige, la flatte quelques
secondes puis la repousse gentiment contre mon ventre.
– Il faudrait qu’elle reste ainsi et mademoiselle, ayant suffisamment
d’abdominaux, pourrait porter même des jupes hyper moulantes.
– Oui mais comment faire ?
– Nous avons peut-être une solution. Mademoiselle n’est pas la seule à avoir
ce genre de problème. Une de nos clientes a un problème beaucoup plus
important, vraiment beaucoup plus important et pourtant nous l’avons résolu,
nous révèle-t-elle en faisant un clin d’œil complice. Si vous avez une
minute ?
Après un signe d’approbation de Josette, elle nous quitte. Nous échangeons
un regard légèrement interloqué.
– Ben! Qu’est-ce qu’on peut être naïf, soupire Josette. L’envie de rire me
prend : si Josette est naïve… Quoique…
Notre vendeuse revient, dans l’instant, tenant une petite bourse faite d’un
tissu opaque couleur chair.
– Je vous montre.
Elle s’agenouille à nouveau devant mon sexe mollement dressé. Je n’ai pas
songé à redescendre ma jupe, mais une lente débandaison s’amorçait. En
quelques va-et-vient amicaux, elle redonne à mon sexe une lourdeur de bon
aloi.
– Voyez! J’introduis le problème de mademoiselle dans cette gaine qui vous
le remarquerez est en soie. Vous constatez qu’elle est suffisamment vaste et
longue pour contenir facilement le problème de mademoiselle.
Je ris nerveusement.
– Vous sentez-vous à l’aise, me demande-t-elle sérieusement.
Incapable de répondre, je hoche la tête en signe d’assentiment.
– Maintenant, je passe cette boucle sous les bourses de mademoiselle et je
la règle de façon à ce que la gaine ait une bonne assise. Ensuite, je prends
ces deux brides réglables également et je les clique sur le côté. Ce qui
permet à mademoiselle de le mettre sans l’aide de personne.
Elle s’appuie franchement contre moi pour passer la bride la plus longue
dans mon dos. Sa poitrine pèse contre mes cuisses et sa bouche effleure mon
sexe.
– Et voilà, dit-elle posant un baiser rapide sur le bout de mon « problème ».
Elle se relève et déroule ma jupe.
– Voyez! Plus de problème.
Effectivement, mon sexe bien retenu par cet appareillage ne pointe plus tel
un pic.
– Nous achetons ! Peut-elle le garder sur elle ?
– Bien sûr! D’autant plus que lorsque le problème de mademoiselle sera moins
tendu, vous pouvez positionner la gaine vers le bas. Vous faites passer les
brides entre les fesses de mademoiselle et vous attacher de l’autre côté.
Dans le conditionnement vous avez un petit clip qui vous permet de réunir
les brides jusqu’au haut des fesses.
– Splendide! Nous prenons aussi la jupe.
Josette sort enchantée. Elle m’expédie avec tous nos sacs boire un thé dans
un des cafés qui bordent la place. Elle a une ultime course à faire. Elle me
fait comprendre que pour celle-ci ma présence n’est pas souhaitable. Je
m’habitue très vite à cette ceinture de chasteté d’un nouveau genre et mon
érection disparaissant, j’oublie jusqu’à sa présence. Comme j’ai
complètement oublié que j’étais un mec travesti. Nul instant, alors que
j’étais seule à ma table, j’ai craint d’être découverte. J’ai même rembarré,
sans hésitation, deux ou trois dragueurs impénitents attirés par mon côté
pute. Je suis très à l’aise maintenant dans cette ambiguïté, encore plus
peut-être depuis que Josette m’a permis de prendre conscience de ma dualité,
de mon ambivalence Le temps de boire deux thés, Josette me rejoint portant
un grand sac en plastique jaune remarquable parce que vierge de toute
publicité.
Samedi, le soir : Nous sommes rentrées tranquillement par des routes
secondaires et nous avons bavardé comme des amies de longue date. Pas de
dissertations analytiques comme avec Ludo, non simplement des histoires
futiles. Des histoires de bonne femme, n’est ce pas !!! Nous avons beaucoup
ri. Moi qui ai le tutoiement difficile (je vouvoie toujours Ludovic), je me
suis surpris à tutoyer Josette. Au fil de l’après-midi, la rudesse
railleuse, la nervosité agressive s’est estompée, a disparu. Josette est
devenue charmante, chaleureuse, tendre. Je comprends sa réaction première –
qui aurait pu être pire d’ailleurs. Colère d’une femme blessée dans son
amour propre. Déception d’une femme qui espérait me séduire et qui se voit
précéder par son mari. Heureusement, sa personnalité, sa gentillesse
naturelles ont vite repris le dessus. La main qui reposait entre mes cuisses
lors du trajet retour n’était plus la même.
Quand nous sommes arrivées à la villa, la nuit tombait. Nous avons
débarrassé le coffre des nombreux sacs qui l’encombraient. Sacs que nous
avons jetés pêle-mêle dans le salon. Maintenant dans la fraîcheur de la
nuit, nous sirotons un whisky-coca sur la terrasse, assises à même le sol,
le dos contre le mur. Ma tête repose contre sa poitrine. Son bras dans mon
dos. Sa main effleure divinement mon ventre à travers la soie du chemisier.
Mon sexe toujours dans son fourreau prend son essor. Tout est calme, le
silence est juste rompu par le chant des grillons. Josette, de sa main
droite, soulève mon visage et l’attire vers le sien. Ses lèvres se posent
sur les miennes, les couvrent de petits baisers. Sous ces milliers de petits
pics, elles s’entrouvrent. Presque timidement, sa langue s’engage dans cette
ouverture. Ses deux mains caressent amoureusement ma figure. Les miennes
sont dans son cou, ses cheveux. Nous échangeons un lent baiser interminable,
voluptueux, d’une sensualité à faire fondre la calotte glacière. Mon membre
se trouve très à l’étroit dans sa gaine, il faut que je le libère. D’une
main, j’essaie de défaire la bride sans pour autant interrompre notre
baiser. Josette remarque mes gesticulations. Elle se détache de moi et me
demande ce qui ne va pas.
– Je ne tiens plus ! La gaine comprime mon sexe et je ressens une douleur
sourde.
– Tu n’as qu’à l’ôter. Elle se lève et me tend les mains pour que je fasse
de même.
– Je n’ai pas envie de faire l’amour avec Noël LE, continue-t-elle. Finie la
comédie pour ce soir. Tu vas ôter tous ces déguisements, nettoyer ta figure
et redevenir Noël. Je ne veux pas que tu oublies que tu es un mec. Les
réactions que j’ai provoquées en toi prouvent assez bien que tu n’es pas
exclusivement homo.
– Tu sais les quelques filles que j’aie tenues dans mes bras pour danser ne
m’ont jamais produit aucun effet. Tu es la première qui me fasse bander.
– Merci du compliment! Mais c’était sans doute de petites niaises. Allez,
dépêche-toi, je t’attends dans la chambre.
Je me défais rapidement de mes vêtements que je jette en tas dans le salon.
Je me précipite à la salle de bain. Je ne sais pas si elle a tort ou raison
mais j’ai hâte de retrouver ses mains, sa bouche. Lorsque je la rejoins dans
la chambre, elle est allongée sur le côté dans le plus simple appareil. Je
reste un instant en contemplation devant son corps. Aucun doute, c’est une
véritable blonde, sa mince toison couleur de blé mur l’établit sans
conteste. Comme disait Voltaire: faites ce que je dis et non ce que je fais.
Elle m’a joyeusement épilé le sexe alors qu’elle ne s’est même pas fait le
maillot: sa toison n’est que broussaille et je ne m’en plaindrai pas.
Maillot de bain connaît pas : sa peau est uniformément mordorée. Ses seins
sont petits mais leur manque de volume est compensé par une tenue
exceptionnelle. Petites aréoles qui se confondent presque avec le bronzage,
petits tétons qui pointent en ma direction. Ses membres ainsi repliés
accentuent sa sensualité : rondeur du genou, galbe de la jambe, saillant des
muscles. Je suis jaloux de la taille de son pied et de sa cambrure. Je
n’aurai jamais cette grâce. Elle est aussi grande que moi mais son corps
semble plus compact, plus ferme mais aussi plus fin, plus élancé. La
pratique régulière du sport sans nul doute. Je ne me lasse pas de ce
spectacle. Elle si !
– Bon! Tu as fini de me reluquer ! J’suis pas une photo, dit-elle souriante
en m’ouvrant les bras.
Je ne me fais pas prier. Elle m’embrasse de nouveau. Ses mains se posent sur
mes fesses et doucement, elle m’attire contre elle. Sa poitrine, très dure,
contre la mienne, son mont de vénus contre mon sexe, très dur. Je plane. Je
découvre avec ravissement ce qu’est une femme. Je me laisse aller, je me
laisse aimer. Je ne reste pas pour autant passif, mes mains partent à la
découverte de cette féminité. Les deux pôles d’attraction sont
inévitablement sa poitrine et son sexe. Notre posture ne me permet pas
d’accéder au centre de sa féminité, je me rabats sur ses seins enfin sur le
gauche. Elle m’avouera après qu’elle l’avait fait sciemment car pour mon
dépucelage, elle voulait quelque chose de très particulier ; elle voulait
que seul mon sexe touche son sexe. Après un millier de baisers, de caresses,
elle s’installe sur le dos, ouvre les jambes et me déclare :
– Viens en moi et ne bouge plus.
grandes lèvres semblent transpirer. Je m’agenouille entre ses cuisses. Je ne
peux empêcher mon regard de s’attarder sur sa féminité offerte. Ce petit
capuchon qui pointe entre l’extrémité des lèvres! Ces dernières entrouvertes
qui laisse deviner cette mystérieuse et moite cavité. Ce sombre sillon
parsemé de poil qui disparaît entre les globes jumeaux. Cette étrange
vibration que génère son ventre. Elle interrompt ma contemplation.
Maternellement, elle entoure mon membre et le pointe à l’entrée de sa grotte
miraculeuse. Habitué à recevoir le sexe bien mieux dimensionné de Ludovic et
lubrifié à point, son vagin n’a aucun mal à me recevoir. Je m’enfonce en
elle jusqu’à ce que mon pubis vienne heurter son mont. Ses bras se referment
dans mon dos et je me retrouve couché sur elle.
– Ne bouge pas! C’est bon de sentir ta queue dans moi.
C’est vrai que je suis bien. Je découvre la chaleur tropicale de son
intérieur. Ma queue se noie dans ses humidités. La tête de mon sexe touche
je ne sais quoi au terme de son vagin. Les poils de sa toison chatouillent
mon pubis épilé. Instant parenthèses. Microsecondes d’éternité. Une émotion
inconnue m’envahit. Insidieusement, son vagin entame une série de
contractions. D’abord quasiment imperceptibles, elles deviennent plus
évidentes. Comment restituer ce que je ressens : une main qui entoure votre
pénis et le presse, le compresse, le comprime de plus en plus fort. Elle ne
fait rien d’autre, sinon des petits baisers dans mon cou et quelques mots
doux. Ses mains agrippent mes fesses pour que je ne puisse bouger. Mon corps
parcouru de frémissements. Bassin veut se soulever, bouger. Elle tient bon.
Spermatozoïdes qui frétillent sur la ligne de départ. Pénis écrasé
divinement. Pubis trempé: sueur, sécrétions ? Maman, sois fière, ton fils
n’est pas si homo que ça. Penser à autre chose ! Facile à dire ! Mon dieu,
ça vient ! Je vais jouir dans une femme. Un dernier spasme. Elle maintient
la contraction. Murmure dans mon oreille :
– Baise-moi comme ça ! Maintenant !
Mains libèrent mes fesses. Bassin d’avant en arrière. Bite coulisse
facilement dans vagin rétracté mais inondé par sécrétions. Gigue d’enfer.
Les petites bêtes sont lâchées. Griffures dans le dos. Sprint dans le canal.
Langue dans l’oreille. Semence se répand. Maman, regarde ton fils. Mains
m’incitent à continuer. Son bassin tangue follement. Son mont percute une
ultime fois mon pubis et y demeure incrusté. Son corps se tend, se cambre,
me soulève. Ses mains malaxent mes deux lunes, s’y crispent. Dernier assaut,
pénètre et repénètre animalement ce corps tétanisé par l’orgasme. Ultime
goutte, ultime percussion. C’est donc ça !
– Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuiiii ! Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuiiii !
Relâchement ! Je retombe sur le côté. Elle me rattrape, me prend dans ses
bras. Encore un baiser. Encore un câlin.
– Alors! Est-ce si dur de faire l’amour avec une femme?
– Avec une femme je ne sais pas ! Avec toi c’est très, très, très agréable.
– Flatteur ! C’est mieux qu’avec Ludo ?
– C’est différent !
– Qu’est-ce que tu préfères ?
– …
– Excuse-moi, je suis stupide, soupire-t-elle en m’embrassant derrière
l’oreille. Au moins tu as aimé ?
– Je serai de mauvaise foi si je disais le contraire.
– J’avais très envie de toi mais je voulais aussi qu’on fasse l’amour
simplement, naturellement, sans fioritures.
Sur nos peaux satinées bouches caresses,
Sur nos corps apaisés mains tendresses,
Jambes charnellement entremêlées,
Sexes l’un dans l’autre enchâssés,
Délicieux instants d’amoureuse paresse.
entre ses bras, la tête au creux de sa poitrine, ma main sur sa brouillonne
toison encore humide de nos débordements.
La dernière pensée cohérente avant de sombrer dans le sommeil est que j’ai
joui sans chanter. Bizarre non ?