Muriel et Sylvain, couple coquin 14 – Le tapin par Sylvain_Zerberg
Vendredi
Muriel
Pas de nouvelles d’Isabelle, j’ai donc supposé que le rendez-vous tenait toujours. Je me suis habillée très simplement : une petite robe noire légèrement décolletée et laissant mes épaules nues et à 9 heures précises j’étais à la sortie du métro Victor Hugo, et pas moyen de se tromper, il n’y a qu’une seule sortie.
Je ne vois personne, mais au bout de cinq minutes, Victor, le chauffeur black en livrée m’aborde :
– Madame Isabelle vous attend dans sa voiture.
Et hop c’est parti pour l’aventure.
Je m’assois à l’arrière, Isabelle m’enlace, m’embrasse, me roule une gamelle, elle a l’air complétement déchaînée. Elle me pelote, trouve le moyen de me dégager un sein et en aspire le téton comme si c’était un rail de cocaïne.
J’attends que j’orage se calme, je la pelote un peu à mon tour pour donner bonne mesure. Mes caresses ont l’air de lui plaire. Ma main descend entre ses jambes, c’est tout mouillé !
Ce n’est pas possible qu’elle soit déjà dans cet état ? Ou alors elle a une idée salace derrière la tête qui l’excite un maximum…
– Nous sommes arrivés ! Prévient Victor.
Arrivée où ? Chez elle ? Je ne vais pas tarder à le savoir !
On descend de voiture après avoir remis un peu d’ordre dans nos tenues… et Victor redémarre nous laissant seules, dans ce quartier quasi désert que je ne me remets pas et qui n’a rien de l’ambiance résidentielle bourgeoise que je m’imaginais.
Une femme entre deux âges, petite brune très dynamique aux cheveux mi-long et frisée, sortie de je ne sais où s’avance vers Isabelle en lui faisant des grands signes.
– Y’avait longtemps ! Commence la nouvelle arrivée.
– Salut Kathy ! Oui, faut bien varier les plaisirs ! Réponds Isabelle.
– Oh ! Excuse-moi, j’ai un client, on se verra tout à l’heure !
– Vas-y ma biche !
La biche est donc une tapineuse et elle a l’air de bien connaitre Isabelle. Je me pose mille questions.
Notre énigmatique bourgeoise m’entraine alors vers une camionnette, elle en a la clé et ouvre la porte latérale.
Non, mais ce n’est pas vrai ! Elle va tapiner dans la camionnette et elle veut sans doute que je lui tienne la chandelle ? Faut peut-être pas exagérer, non plus !
Elle referme la porte et sort une enveloppe de son sac à main et me la tend.
– Ce sera pour toi, si tu fais comme je te dirais…
– Tu vas me faire faire quoi ?
– Compte d’abord les sous !
Je le fais, il y a 10 billets de 50 euros. La somme est tentante mais j’aimerais qu’elle me dise exactement ce qu’elle attend de moi.
– Redonne moi les sous, tu ne les as pas encore gagnés, Victor viendra nous rechercher à treize heures, nous irons au restaurant et après je te libérerais… Mais faisons les choses dans l’ordre. Déshabille-toi !
– Je veux bien me déshabiller, mais j’aimerais savoir pour la suite…
– Tu n’as rien à craindre, fais-moi confiance.
– Tu veux que je fasse la pute, c’est ça !
– Ecoute Muriel, je suis en train de jouer, ce jeu me plait beaucoup et il me coute très cher, laisse-moi le mener à ma convenance parce que si ça devient trop compliqué, on arrête tout et j’aurais même la grande bonté de t’expliquer le chemin pour aller au métro.
Bon soyons intelligente ! Je vais entrer dans son jeu pour le moment et si ça devient trop trash, je me débinerais à ce moment-là, je décide, donc de ne plus poser de questions et je me fous à poil.
Manifestement, Isabelle attendait que je me déshabille pour en faire autant et nous voilà nue toutes les deux. Je ne vous dis pas mon trouble. J’ai soudain une envie folle de m’approcher d’elle, de la prendre dans mes bras, de la caresser, de faire mille folies. Mais je me retiens, c’est elle qui mène la barque, ne dérangeons pas le capitaine.
– Mets ça, ça devrait t’aller ! Me dit-elle.
Qu’est-ce qu’elle me fait mettre ? Je n’en crois pas mes yeux. Passe encore la minijupe en vinyle noir, mais le débardeur en large mailles à travers lequel on voit tout… c’est quoi ce délire ?
– Et en dessous ? Demandais-je en présumant de la réponse.
– En dessous ? Je n’ai rien prévu.
– Tu veux vraiment que je porte ça ?
– Ça fait partie du jeu.
J’enfile tout ça, je me regarde dans le miroir, j’ai vraiment l’air d’une pute. A ce moment je me disais qu’elle voulait juste que je me déguise et que ça n’irait pas plus loin… Mais si elle a dans la tête de me faire aller plus loin ?
– Tiens, mets aussi cette perruque, c’est pour ne pas qu’on te reconnaisse, et puis je trouve que tu serais mieux comme ça, les cheveux un peu longs, blonds méchés…
Si elle le dit…
Isabelle pour sa part, s’est revêtue d’une longue robe rouge à fines bretelles, fendue sur les cuisses et au décolleté outrageusement plongeant. Pour faire bonne mesure elle avait passé par-dessus une jolie veste en fourrure blanche.
Je regarde ma montre, il est 9 h 45, on revient nous chercher à 13 heures, ça fait plus de trois heures à tenir. Je ne pourrais jamais.
– Allez viens !
On descend, je dois être pâle comme une endive. Je fais comment pour me tirer, la camionnette n’est pas fermée à clé. Je peux y foncer, me change en vitesse et me carapater ? Mais bon dieu, pourquoi, je ne le fais pas, qu’est-ce que j’attends ? C’est vraiment les 500 euros qui m’en empêchent ou c’est autre chose.
On est là, l’une à côté de l’autre, elle ne me dit rien, alors moi non plus, on attend, on attend… et finalement…
– En voilà un, souris-lui !
Le type s’approche de moi, me regarde les nichons avec concupiscence, je ne sais plus où me foutre.
– C’est combien ? Demande-t-il.
– On ne travaille qu’en duo ! Intervient Isabelle.
Ouf !
– Y’a pas moyen de s’arranger ?
– Si, pour cinquante euros on te fait une exhib à deux pendant 10 minutes, tu ne nous touches pas, mais tu peux te branler en nous regardant.
– J’ai que 40.
– Et bien tu reviendras quand tu auras 50.
Le mec s’éloigne, puis revient.
– Bon on y va ! Dit-il.
Je suis mal, mais mal, mais bon Isabelle a parlé de 10 minutes. 10 minutes, c’est vite passé.
– Assis toi là, tu peux baisser ton pantalon, tu as des kleenex ici…
Quel romantisme !
On se met face à face, à genoux sur la banquette de couchage, Isabelle me retire mon haut et commence par me lécher les seins, puis elle fait glisser ses bretelles pour que je fasse de même. Le client n’en perd pas une miette, mais semble mettre peu d’ardeur à se masturber.
Isabelle a écarté le bas de sa robe afin que le client puisse voir sa chatte, j’y approche un doigt, mais elle me sort un gode de je ne sais où et me le tend, j’ai compris la manœuvre et je le lui introduis dans le vagin en le faisant aller et venir.
– Si je mets un peu plus, je peux toucher ? Demande le zigoto.
– Tu peux ajouter combien ?
– 20 euros !
– Tu aurais eu 30 on t’aurait sucé !
– D’accord 30 !
– Ce sera avec capote !
– Tant pis
– Laquelle des deux ?
– Pas les deux ?
– Non !
Alors il me désigne.
Cette fois, c’est clair, je vais vraiment faire la pute, mais bon sucer un mec encapoté pendant quelques instants, il n’y a vraiment pas de quoi se traumatiser !
Isabelle me passe un préservatif. J’ouvre le sachet, j’ai l’air d’une poule qui a trouvé un couteau. On met ça comment, c’est où l’envers ? C’est où l’endroit ? Bonne fille la bourgeoise comprend mon embarras et se charge d’encapoter la bite du citoyen.
– Elle n’a pas l’habitude, elle est en stage ! Précise-t-elle.
– Ah, bon ! Répond bêtement le client.
Et me voilà au pied du mur ou plutôt au ras de la bite, comme une dame zombie, me voilà entrain de sucer une bite recouverte de latex, je n’aime pas le gout du latex, c’est aussi excitant qu’un Doliprane. Mais je m’efforce de bien faire, c’est-ce que veux Isabelle, alors j’essaie d’oublier la capote, je fais de grands allers et retours dans ma bouche et je serre la base de la verge avec mes doigts.
Et voilà que sa bite est atteinte de soubresauts, le mec râle et éjacule. Isabelle lui tend une lingette. Il enlève la capote, s’essuie, réajuste sa tenue sans rien dire et s’en va en disant « au revoir ». Ce monsieur est bien poli !
On se remet en tenue, je regarde ma montre, il n’est même pas onze heures.
– On va faire ça jusqu’à treize heures ?
– Oui ! A moins que…
– Que quoi ?
– Que tu veuilles rester plus longtemps.
Je crois que je ferais mieux de la fermer.
Le deuxième client est un retraité bien propre sur lui, le genre à se balader en costume cravate sans doute pour que les gens pensent que jadis il a été un homme exerçant des responsabilités. Il ne marchande pas, il souhaite qu’on le suce et qu’on le branle pendant qu’il nous caresse.
Je vous dis c’est déjà la routine.
Et au bout d’un moment le client se met à parler :
– Le gode là ?
– Quoi, le gode ! Tu veux qu’on fasse joujou avec ?
– Oui !
– Et quel genre de jeu ?
– Le mettre dans mon cul !
Au moins, c’est du direct, il ne tourne pas autour du pot. Isabelle se saisit du machin et le recouvre d’une capote.
– Faites le moi sucer d’abord !
– Tiens, tiens, tu aimes sucer des bites toi ?
– Oui !
On n’en saura pas plus, mais il met beaucoup de cœur à l’ouvrage pour sucer la fausse bite. Au bout d’un moment il en a marre.
– L’une me le met dans le cul et l’autre me finit à la bouche.
– T’as une préférence ?
– Non !
C’est Isabelle qui s’occupe de sa bite tandis que j’ai fait aller et venir le gode dans son trou du cul. Il est un peu long à venir, mais il finit par jouir, il est rouge comme une tomate et semble avoir du mal à respirer, j’espère qu’il ne va pas nous faire un malaise.
On lui file un verre d’eau, on l’aide à se rhabiller.
– Merci mesdames, ce fut un plaisir, j’espère vous revoir, vous êtes là tous les jours ?
– Tous les vendredis ! Répond Isabelle.
Je rigole intérieurement, le pauvre, s’il se pointe vendredi prochain, il va faire chou blanc.
à suivre
Eh, oui le fantasme féminin de la prostituée, ça existe, n’en déplaise aux bonnes Soeurs féministes !
l’emprise d’Isabelle sur Muriel est diaboliquement décrite.
effectivement ça sent le vécu, je peux même deviner à peu près l’endroit où c’est censé se passer. C’est très bon.
Pas mal du tout et en plus ça sent le vécu. On voit bien que l’auteur a pas mal roulé sa bosse (ou sa bite si vous préferez)
très bon début de récit
Sauf que ce n’est pas un début de récit, il y a eu 13 épisodes auparavant 😉