Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 3 – Une enquête difficile par Maud-Anne Amaro

Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 3 – Une enquête difficile par Maud-Anne Amaro

Le professeur regarde sa montre; le temps a passé vite, il prend le chemin du retour essayant de s’imaginer ce qu’on bien pu fabriquer Béatrice et Brigitte…

Je suis certaine que les lecteurs aimeraient eux aussi savoir, alors on vous raconte.

Dès qu’elle furent l’une en face de l’autre Béatrice et Brigitte s’enlacèrent et se roulèrent un patin magistral.

– J’ai demandé une chambre avec un grand lit ! Croit devoir préciser Brigitte, c’est plus pratique !
– On se déshabille ! Propose Béatrice qui n’attend pas de réponse et donne l’exemple en se dépouillant prestement de ses vêtements et sous-vêtements.
– Oh, le joli minou que voilà !
– Sauf que normalement les minous ils se lèchent tout seul, le mien, il faut que je me le fasse lécher…
– Je finis d’enlever tout ça et je m’en occupe ! Allonge-toi sur le plumard !

Béatrice s’y allonge en écartant les jambes. Brigitte vient la rejoindre, lui passe par-dessus- et vient lui lécher les tétons qui durcissent sous les baisers. Puis son visage descend, s’arrête un moment au niveau du nombril qu’elle titille de la langue.

– Arrête, tu me chatouilles !

Brigitte descend encore et s’attaque à la chatte de le belle chimiste dont les lèvres sont gonflées de plaisir et imbibées de mouille. Elle lèche tout cela, se régale et attend les premiers gémissements de sa partenaire pour cibler le clitoris érigé. Le corps de Béatrice se tétanise, ses mains agrippent le dessus de lit (qui ne lui a pourtant rien fait) et elle se laisse aller à sa jouissance.

– Déjà ? S’étonne la détective.
– J’étais excitée comme une sauterelle.
– Je n’ai même pas eu le temps de te lécher le cul !
– Eh bien vas-y, lèche-le-moi !
– Je n’y manquerais pas, mais d’abord tu vas t’occuper de moi. J’ai la chatte en feu !
– Tu n’as pas apporté de gode ?
– Eh non, mais je sais que tu vas bien te débrouiller avec tes doigt de fée et ta langue de sorcière.

Brigitte s’est affalée sur le lit, les jambes écartées. Béatrice lui grimpe dessus et s’empare de ses tétons durcis d’excitation, elle les lèche, les aspire, s’en régale, fait une petite pause pour embrasser baveusement sa partenaire. Puis descend entre ses cuisses.

– Soulève-toi un peu que je te lèche le troufignon.

Béatrice se régale de ce petit endroit à la texture et à l’odeur si particulière. Et s’efforce d’y enfoncer la langue.

– Il est trop mignon ton petit trou du cul !
– On fait ce qu’on peut, mais il va falloir faire une petite pause, j’ai comme une envie de faire pipi.
– Hum, je sens que tu vas me le faire boire !
– C’est si gentiment demandé…
– Mais attend deux secondes, j’ai envie de te foutre un doigt.

Et joignant le geste à la parole, Béatrice enfonce son index dans le trou de balle de la détective et effectue quelques dynamiques mouvements de va-et vient.

– Whaah, c’est bon, mais maintenant il faut vraiment que je pisse.

C’est presque à contre-cœur que Béa retire son doigt, ce qui ne l’empêche pas de le lécher avec un regard de défi.

– Allez, on va faire ça dans la salle de bain, mets-toi en position j’arrive ! Lui indique Brigitte.

Béatrice s’accroupit dans le carré à douche et ouvre la bouche…

C’est qu’elle avait une grosse envie, la belle détective ! Béatrice avale plusieurs gorgées ce cette bonne pisse qu’elle apprécie toujours beaucoup. Le reste lui dégouline sur les seins.

Les deux femmes rigolent, puis Béa s’étant redressée, s’enlacent et se caressent. Brigitte ne manquant pas de lécher l’urine qui a mouillé la poitrine de sa partenaire…. Quand on est cochonne autant l’être jusqu’au bout..

– Allez, faut que tu me fasse jouir, maintenant ! Indique la détectrice.

Un petit coup de serviette éponge, puis les deux goudous regagnent le lit et se mettent spontanément en soixante-neuf.

Béatrice peut ainsi lécher la chatte de Brigitte, qui pour sa part s’occupe de l’anus de sa partenaire..

Brigitte ne tarde pas à ressentir les premier spasmes du plaisir. Béa, la sentant prête titille son clito provoquant un orgasme fulgurant chez sa camarade de jeu.

On se calme, on fume une clope, on s’embrasse tendrement.

Le lendemain, Brigitte Silverberg se mettait au travail. Au volant de sa voiture, elle attendait que Baudoin sorte du manoir.

1er jour d’enquête

Vers 9 heures, il sort avec le chien en laisse, cela dure une petite demi-heure le temps que le toutou fasse ses besoins, puis il rentre. Mais c’est pour ressortir cinq minutes plus tard et se diriger à pied vers le café de Chasseurs, il s’y assoit. Il est connu dans ce lieu et on lui donne du « Monsieur Baudoin ». Il boit un café, puis sort un bloc-notes de sa sacoche sur lequel il se met à gribouiller on ne sait quoi. Il reste seul à sa table. Brigitte le surveille mais ne relève rien de suspect.

Un peu avant midi il rentre au bercail très probablement pour déjeuner..

Brigitte reste dans sa voiture la quittant juste le temps d’acheter un sandwich à la boulangerie du coin.

Puis elle attend… les heures passent. Les heures de planques, ça fait partie de l’activité des détectives privés.. on se fait chier mais il faut faire avec. La musique d’une radio diffusant du jazz l’aide à patienter.

Et à 17 heures Baudoin ressort enfin. Direction de nouveau ; le Bistrot des Chasseurs. Mais cette fois les choses sont différentes. Un blondinet au teint pâle l’accueille. Il s’assoit en face de lui. Gwladys, l’accorte serveuse du lieu vient leur apporter deux demis et un jeu d’échec.

Brigitte a choisi une place stratégique, Baudoin est dans sa ligne de mire. Pour ne pas attirer l’attention elle fait semblant de jouer avec son téléphone portable.

Les deux individus sont en plein dans leur jeu. Brigitte ne relève rien de suspect.

« A moins que ce soit la serveuse qui lui a glissé une saloperie dans son verre de bière… ». Si c’est ça, ça ne va pas être de la tarte…

A 18 heures 30, la partie est achevée, apparemment c’est Baudoin qui a gagné et il en est tout heureux ! Grand bien lui fasse… . Brigitte n’a rien détecté de particulier. Baudoin et le blondinet sortent du bistrot, le blondinet lui offre une cigarette et Baudoin rentre à la maison.

– Allo Béatrice, je n’ai rien vu de suspect aujourd’hui, je vais rentrer à mon hôtel, dans le cas où il ressortirait tu m’appelles d’urgence et je rapplique !
– O.K. ma biche.

2ème jour d’enquête

Le lendemain matin avant de se mettre en faction, Brigitte téléphone a Béatrice :

– Rien de spécial ?
– Si, Baudoin a eu des visions hier soir…
– Ou ça ? A quelle heure ?
– Dans sa salle de bain vers 20 heures.
– OK, j’ai une idée, voilà ce que je vais te demander de faire…..

Béatrice entreprend alors Baudoin.

– Monsieur Bayeul je vais être obligé de vous demander quelque chose…
– Mais je vous en prie.
– Je voudrais qu’aujourd’hui vous vous absteniez de sortir de la maison.
– Faut peut-être pas exagérer… Et le chien ?
– Alors vous sortirez uniquement pour le chien en vous abstenant de toute rencontre.
– Je suis vraiment obligé ?
– Ecoutez-moi ! L’enquête avance, il est fort probable que vos visions soient provoquées par quelque chose d’extérieur… Si ce soir après être resté à la maison, vous n’avez aucune vision, nous en aurons la preuve.
– Mais qui voudriez-vous…
– Faisons les choses dans l’ordre, consolidons cette hypothèse, ensuite notre amie détective pourra aller plus loin.
– Mais je vais faire quoi à la maison !
– Vous devez bien avoir des films, de la musique, des bouquins, des bande dessinées…
– Oui, évidemment.

Et toujours est-il que ce soir-là Baudoin n’eut aucune vision !

3ème jour d’enquête

Brigitte à un plan elle demande à parler au téléphone à Baudoin.

– Nous ne nous sommes pas présenté, je suis la détective privée travaillant en collaboration avec le professeur Martinov et son assistante. Je vais vous demander de réaliser une petite manipulation…
– Ah ?
– Vous revoyez votre partenaire aux échecs cet après-midi ?
– Oui !
– Lorsque la serveuse vous servira vos bières, arrangez-vous pour échanger discrètement votre verre avec celui de votre partenaire…
– Mais ça n’a aucun sens.
– Ben si justement, si ce soir vous n’avez pas de vision, cela voudra dire que la serveuse est complice… dans le cas contraire ce sera du côté de votre partenaire qu’il faudra chercher.
– Je veux bien vous faire confiance, mais j’avoue ma perplexité.

A 17 heures 15, la jolie serveuse apporte les bières aux deux joueurs d’échec.

– C’est qui ce mec derrière toi, je l’ai déjà vu quelque part ?.

Blondinet se retourne, Baudoin échange prestement les verres.

– C’est l’ancien grainetier, il vient ici parfois. Je prends les noirs ?
– Vas-y !

Brigitte surveille les deux joueurs, ne remarque rien d’anormal, Encore une fois Baudoin a gagné la partie. Ils se quittent comme l’avant-veille après que Blondinet ai offert une clope à Baudoin.

Lequel Baudoin était de nouveau en proie le soir a des visions peu catholiques.

4ème jour d’enquête

Brigitte se perd en conjectures

– Bien, selon toute vraisemblance, c’est le blondinet qui lui fait avaler un truc, mais il fait comment ? j’ai pourtant fait super attention, je n’ai rien vu de suspect et les verres ont bien été échangés. A moins que ce mec soit prestidigitateur, dans ce cas je suis mal.

Elle décide de se livrer à une nouvelle séance d’observation. Et encore une fois, elle ne détecte rien. Et encore une fois Baudoin a gagné la partie.

– Ma parole il le laisse gagner à chaque fois !

A la sortie, c’est encore la traditionnelle cigarette… Brigitte décide de prendre le blondinet en filature.

Les deux hommes se quittent, Blondinet a sa cigarette à la main, il ne la fume pas et 50 mètres plus loin, il la jette sur le trottoir.

– Bingo, j’ai trouvé !

Elle ramasse la clope, remet la filature à plus tard, regagne sa voiture et file à Angers où elle se met en quête d’un laboratoire.

– C’est un laboratoire d’analyses médicales ici, nous ne faisons pas ça, Madame !
– C’est si compliqué de passer ça au microscope et de me dire s’il y a là-dedans des substances qui ne devraient pas s’y trouver !
– Non mais…
– Et en plus je vous file 50 euros !
– Repassez dans une heure, je vais voir ce que je peux faire.

Et une heure après la laborantine rendait son verdict

– La cigarette est truffée à la diméthyltryptamine.
– C’est quoi ça ?
– Du DMT si vous préférez ! Une substance qui provoque des hallucinations.

Et voilà !

5ème jour d’enquête

Et le lendemain matin, Brigitte Silverberg sonnait au domicile des Bayeul.

– Bonjour Madame. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous présenter, je suis la détective privée travaillant en collaboration avec le professeur Martinov et son assistante. Monsieur Bayeul est là ?
– Je l’appelle !
– Ah ! bonjour, vous avez du nouveau ? Demande ce dernier.
– Oh oui ! Votre partenaire aux échecs vous drogue avec des cigarettes parfumées au DMT, une substance hallucinogène.
– Quoi ?
– Ben oui ! Vous le connaissez depuis longtemps, ce type ?
– Je le connaissais de vue et un jour il s’est mis à me causer, il m’a dit qu’il était passionné d’échecs et on a un peu sympathisé.
– Vous avez d’autres renseignements sur lui ?
– Non et je ne cherche pas. Je ne connais que son prénom, c’est Florian… Je n’aime pas me lier. Il m’a proposé de venir chez lui, j’ai refusé.
– Et il fait quoi dans la vie ?
– Il m’a dit qu’il était éclairagiste dans un théâtre à Angers..
– Il n’a aucune raison de vous en vouloir ?
– Je ne vois pas, non !
– Donc on peut supposer qu’il y a quelqu’un derrière lui qui lui demande de vous droguer !
– Mais qui ?
– C’est ce qu’il me va falloir découvrir. Euh, si quelqu’un vous pose des questions sur l’enquête, répondez que tout le monde sèche et que vous avez toujours des visions et surtout ne parlez pas de moi ! En fin d’après-midi, je vais le suivre, on verra bien si ça donne quelque chose. Et surtout ne fumez pas la cigarette qu’il va vous offrir.

Brigitte file discrètement ce Florian comme prévu. Elle récupère ainsi son adresse et sa véritable identité, Bruno Lelong.

Et maintenant je fais quoi ? De demande-t-elle.

A suivre

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2 réponses à Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 3 – Une enquête difficile par Maud-Anne Amaro

  1. Perruchon dit :

    Elle m’excite de trop, cette Béatrice !

  2. Baruchel dit :

    Béatrice dans ses oeuvres! J’adore bien sûr

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