Mamie déprime – 2- par mlle_heleneD

Mamie déprime – 2- par mlle_heleneD

La semaine passa. Aux yeux de Valérie, Michelle semblait avoir pris le dessus sur sa petite déprime. Mais la semaine suivante, elle rechuta. Valérie ne savait plus quoi faire et espérait surtout que la situation n’empire pas.

– Mon chéri, je voudrais te demander quelque chose, commença Valérie.
– Quoi donc mon amour ?

Ils venaient de faire l’amour. Si Valérie n’avait pas une activité aussi frénétique que sa mère, elle ne se limitait pas à juste un coup par semaine, dans le noir. Sans toutefois chercher l’exotisme des positions ou des lieux. La sodomie qu’appréciait Valérie était peut-être la seule entorse à cette règle.

– Ça concerne Maman.
– Ah. Ça ne va pas mieux.
– Non. Pas vraiment. L’autre jour, tu me disais que tu trouvais ma mère bien pour son âge.
– Oui, c’est vrai. Et je le redis : elle est encore très séduisante.
– Imaginons que tu ne la connaisses pas. Tu la croises dans la rue. Tu te retournerais sur elle ?
– Sans aucun doute. Où tu veux en venir ?
– Tu serais d’accord pour coucher avec elle ?

Eric resta abasourdi. Il ne s’attendait pas à une telle demande.

– Tu es sérieuse ?
– Oui. Si ça peut l’aider à aller mieux.
– Mais c’est quand même ta mère.
– Oui, je sais. Avec toi, elle sera plus rassurée qu’avec un inconnu. Et puis, c’est juste une fois. Pas tous les soirs.
– Donc tu accepterais que je couche avec ta mère ?
– Si c’est pour la bonne cause, oui. Mais je comprendrai que tu ne veuilles pas. Comme tu dis, c’est ma mère, et elle n’est pas de la première jeunesse.
– Son âge ne me dérange pas. C’est juste que je ne veux pas te tromper.
– Tu ne me trompes pas puisque c’est moi qui te le propose et que donc, je suis au courant avant même que ça se fasse.
– Oui mais quand même. Tu te rends compte que si je dis oui, après, ça ne sera plus pareil.
– J’en suis consciente.
– Tu ne m’en veux pas si je ne te réponds pas tout de suite ?
– Non, au contraire même. Je me serais inquiétée situ tu m’avais dit oui d’emblée.
– Je t’aime ma chérie
– Je t’aime aussi.

– C’est d’accord, dit Eric alors qu’il s’apprêtait à éteindre la lumière
– Quoi donc ?
– Coucher avec ta mère. Si tu es toujours d’accord, bien sûr. Mais c’est juste pour une fois.
Il s’était passé trois jours pendant lesquels ils n’avaient pas reparlé du sujet.
– Oui, je suis toujours d’accord. Pour une fois.
– Mais si ta mère est d’accord aussi ?
– Je ne lui en ai pas parlé. Je pensais t’offrir à elle. Comme un cadeau.
– Ah. Et tu vas me mettre un ruban avec un nœud sur la tête ?
– Ne me tente pas, répondit Valérie en riant. Non, plus sérieusement, je pensais l’inviter ce dimanche et comme Thomas n’est pas là, lui faire cette proposition. Enfin, on verra comment ça se passera.
– D’accord, ça marche.

Michelle arriva comme à son habitude, en fin de matinée avec le dessert. Et comme à son habitude, elle était tirée à quatre épingles, ce qui charma, pour ne pas dire excita, Eric.

Valérie attendit le café pour parler de son idée.

– Bon, maman comment tu vas en ce moment ?
– Bof, répondit Michelle en haussant les épaules.
– Toujours tes envies de sexe ?

Michelle releva la tête, paniquée, et jeta un regard à Eric qui souriait.

– Je lui ai tout raconté, dit Valérie.
– Comme si j’avais besoin que mes états d’âmes soient étalés sur la place publique !
– D’abord ce n’est pas sur la place publique. Il n’y a qu’Eric à être au courant. Ensuite, j’ai une proposition à te faire. Puisque tu ne veux pas rencontre d’inconnus, ce que je comprends, Eric est d’accord pour te donner du plaisir.

Michelle resta sans voix. Heureusement qu’elle était assise sans quoi, elle se serait écroulée sur le carrelage du salon.

– Je fais pitié à ce point ?
– Maman ! Ce n’est pas une question de pitié. On veut juste t’aider à aller mieux. Et si faire l’amour avec Eric est la solution alors pourquoi pas. Il est d’accord et moi aussi.
– Admettons. On fait l’amour aujourd’hui. Mais après ?
– Après, après … Commence par aujourd’hui d’abord. Si ça te fait du bien, on avisera.
– Je te plais tant que ça ? demanda Michelle à Eric. Ça ne te dérange pas de baiser une vieille ?
– D’abord vous n’êtes pas vieille, répondit Eric, toujours tout sourire. Ensuite, oui, je vous trouve très séduisante. Et donc non, ça ne me dérange pas de faire l’amour avec vous.
– Avoue que tu as déjà fantasmé sur moi.
Eric, gêné, regarda tout à tour sa femme et sa belle-mère.
– Oui, je l’avoue
– Ça ne m’étonne pas vraiment, dit Valérie. Eric aime bien les femmes sexy. Et comme je te ressemble beaucoup sur ce point, tu m’as assez pris la tête sur l’importance d’être bien habillée, je comprends qu’il ait eu ce fantasme.
– On fait comment ? Je m’isole avec mon gendre ? Ou tu regardes ?
– Le mieux est que vous soyez que tous les deux, non ?

Michelle ne répondit pas. Son envie prenait le pas sur la raison.

– D’accord. Pourquoi pas, dit-elle finalement.
– Amusez-vous bien alors, dit Valérie, gaiement

Elle regarda son mari se diriger vers la chambre, suivi par sa mère. Elle fixait ses fesses qui ondulaient exagérément à cause d’une jupe trop serrée et de talons trop hauts. Une lueur de bon sens la fit douter et elle se demanda si le remède n’allait pas être pire que le mal. Il était trop tard pour faire marche arrière.

à suivre

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