Mais qui donc est Papillon ? par O_L

Petit, je lisais Dumas. Ado, j’ai dévoré Sartre et Camus, Dostoïevski et Tolstoï. Sade circulait sous le manteau à la fac (c’était avant l’ère Internet). Ces lectures et mon tempérament solitaire m’ont donné la passion d’écrire. Je trouvais plus de plaisir à imaginer les choses qu’à les vivre. Pourtant mes romans épiques et mes essais philosophiques sont restés ce qu’ils étaient : pure abstraction. Aucun éditeur n’a trouvé ma prose digne de franchir dans l’autre sens la porte du monde réel : du papier, avec une couverture dessus, dans la vitrine d’un libraire, et aussi un chèque pour faire bouillir la marmite.

Un week-end d’hivers bien gris et bien triste, j’ai jeté tout mon spleen et ma frustration dans une nouvelle de 4 pages qui a changé ma vie. C’était torride pas épique et pas philosophique. Les mensuels pornos se la sont arrachée et des années plus tard, mon filon ne s’est pas tari. La littérature porno n’est pas cher payée, mais c’est plutôt sympa. Surtout les jours d’inspiration. Les autres, c’est l’enfer.

Aujourd’hui, c’est « enfer ». Encore un de ces week-ends pourris que j’exècre. Mon stock de bière et de chips descend dramatiquement. Je surfe sur les forums sexo à la recherche d’inspiration. Rien d’original. J’essaye les forums psycho à la pêche à quelques sentiments sincères dont mes héroïnes habillent leurs frasques sexuelles. Mais rien de neuf sur la planète Internet. Jalousie et cocufiage sur fond de déprime. Très peu pour moi !

Je reviens sur un forum de filles que j’aime bien. J’y suis « Lydia » et j’y ai mes copines.

Elise : Bonjour, je m’appelle Elise, je suis nouvelle ici. Je me sens un peu perdue. Je voudrais savoir si d’autres filles ont déjà vécu les mêmes choses que moi.

Lilou : Ben si tu nous dis pas ce que t’as…

Elise : C’est pas facile à raconter. J’ai 25 ans, je suis hôtesse d’accueil dans une bonne boite à Paris, j’attendais tranquillement le prince charmant en m’ennuyant un peu au boulot et d’un coup ma vie a basculé. J’arrive pas à savoir si c’est pour de vrai ou en rêve. Est-ce que vous pouvez m’aider ?

Lilou : T’as toujours rien dit. Lâche toi, ça te fera du bien.

Elise : OK. Lilou, t’as raison. Voila. Bon. Je me jette à l’eau : J’ai branlé deux mecs en même temps pendant qu’ils me pelotaient tous les deux. Ça m’a fait jouir et j’ai fait pipi dans leurs mains à travers mes habits en jouissant.

Lilou : Non ??? Pour de vrai ? Où ça ? Chez lui ? Raconte !!

Elise : Dans une brasserie, et quand le garçon de café nous a découverts il s’est fait sucer par mon ami. Ça m’a excitée de voir mon ami sucer un homme alors je lui ai baissé le pantalon et je lui ai léché la rondelle. Je veux qu’une fille me réponde je vous en supplie. Est-ce que ça arrive de péter les plombs comme ça d’un coup ? Est-ce que je suis normale ?

Papillon : Bonjour Elise. Rassure-toi, y a plein de gens qui aiment jouer avec le pipi. Peut-être que tu as eu une éducation trop stricte et qu’au fond de toi tu l’avais pas acceptée, que tu te sentais une fille libre, alors tu t’es lâchée d’un coup. Je suis sûre que ça t’a fait du bien.

Elise : Merci Papillon. Ca fait du bien surtout de se sentir écoutée. Moi je vais pas très bien parce que je suis complètement crevée. Figure toi qu’après le coup de la brasserie, on est allés à une petite fête Là ça a été torride plus que tout ce que je pourrais vous dire. Et le pire c’est que ça m’a plu. Les filles s’il vous plait, dites-moi si ça vous arrive des trucs comme ça. Je me sens seule et perdue.

Papillon : Elise ! On veut tout le récit de ta soirée ! Moi j’ai déjà bu trois thés glacés, je les ai même déjà fait pipi sur ma chaise en me caressant et je commence à m’ennuyer. Je suis seule aujourd’hui et ça me fait mal parce que j’ai trop envie de jouir. Heureusement, j’ai un super vibro, pas trop gros mais très doux et qui vibre super fort. Là, je me le suis mis dans le cul et je me suis assise dessus comme ça à pianoter sur l’ordi pendant qu’il vibre. Ça me donne des envies de chier qui viennent comme des vagues me faire de l’électricité dans tout le corps et puis ça passe, jusqu’à la vague suivante. Je peux plus écrire. J’ai besoin de me caresser. Elise ! Je t’en supplie ! Raconte la suite de ton histoire.

BigBisou : Bonjour Les filles. Bonjour Papillon. Ben je vois que ça marche pour vous ce soir. Moi aussi j’attends la suite d’Elise avec impatience. Mon truc pour attendre, j’ai un énorme vibro bien dur que je serre entre mes cuisses quand je suis devant mon ordi. En fait je m’assoie presque dessus. En me balançant d’avant en arrière tout en serrant fort les cuisses, ça le cale juste là où il faut pour qu’il m’appuie sur le clito à travers mon jean. Je bois des cocas en même temps et quand mon sexe est tout gonflé et ma culotte toute remplie de mouille, l’envie de faire pipi me vient et là c’est le délice. Je n’aime pas les petits pipis. Ce que j’aime, c’est le gros jet qui fait bien du bruit et qui déborde énorme de partout. Si je suis entrain d’écrire un truc excitant en même temps comme maintenant, ça me fait à chaque fois la même chose. a a a a a a aaah wxsdcfvghnjklpoiopiuyhfd

Papillon : Cool ton histoire. Moi j’en suis restée à mon petit vibro. Je l’emmène même au boulot.

Elise : Au Boulot ?

Papillon : Oui, je suis caissière dans un supermarché. Ya pas un boulot plus dur que celui-là. C’est dur au physique avec les paquets à traîner. Et c’est dur au moral avec les clients en face qui sont pas souriant, moches, énervés, et qui ont même pas l’air d’être content d’acheter plein de trucs que moi je peux pas me payer. Alors je me défoule. Je me mets le vibro dans le cul, un boxer en lycra bien moulant et bien confortable dessus, et un cycliste en latex encore au-dessus pour les petites fuites (les grosses pas question !! là je suis virée illico ! c’est bien ce qui m’excite). Une minijupe au-dessus du cycliste. Ca attire les regards et ça excite les clients. Un décolleté pour finir le tout, et je m’assoie bien cambrée sur mon tabouret en écartant les jambes. Je sens mon anus bien écarté par le vibro et bien gonflé de plaisir et je l’écrase de tout mon poids contre la chaise. J’adooooore ça. Surtout quand les clients regardent mon décolleté, là je pousse un peu et en me balançant je peux faire aller et venir le vibro dans mon anus pendant que le mec regarde mes gros seins. J’imagine l’air que j’ai : une fille normale. Je regarde le client : il a l’air normal. Et après j’imagine ce qu’il pense : un gros cochon qui voudrait bien tromper sa femme avec une jolie fille de 20 ans bien mignonne et bien gentille qui ferait tout ce qu’il veut. Et j’imagine ce que je pense moi : je l’emmerde parce que je suis plus vicieuse que lui. Il est triste et con avec son caddy de supermarché et dedans des bières pour lui et des couches pour ses mômes et moi, je prends mon pied. C’est ma vengeance.

Ya pas de des ploucs remarquez. Parfois, ya des mecs XXL et là ça m’excitent encore plus. En fait c’est avec ces mecs là que je risque l’accident de vibro. Un jour il y en avait un que j’avais repéré très loin dans la queue à l’heure de pointe. Blond, mince, musclé, ça me fait des trucs dans le dos rien que de le décrire. L’air super cool et il avait acheté que des trucs intimes genre sous-vêtements, mousse à raser et des trucs comme ça. Bref, j’ai fantasmé sur lui pendant 5 minutes, le temps qu’il arrive quand j’ai passé ses affaires j’avais l’impression que c’était sa peau que je touchais à chaque article que je passait devant le scanner et ça a pas manqué, quand il est passé devant moi et que j’ai senti son odeur, j’ai joui du cul. J’ai été obligée de m’agripper à mon comptoir le temps que ça passe. J’étais toute rouge. Et ça a failli être le gros accident côté fuites. Il m’a demandé si ça allait. Ca devait ressembler à un mal de bide ou à un truc de fille auxquels les mecs ne comprennent rien. J’ai dit non, ça va. On s’est regardés, on s’est sourit. C’était trop top. Et moi j’avais toujours mon vibro qui me vibrait dans le cul pendant qu’il me souriait. Là j’avais ma dose d’émotions. Quel shoot ! Le vibro a pris des vacances pendant une semaine avant que je le ramène au boulot !

J’arrête quelques minutes de regarder le forum. Quand je reviens sur le forum, il y a des pages et des pages de réaction à l’histoire de Papillon. Et pourquoi elle a du succès comme ça et moi je rame pour écrire mes histoires de cul ? Je suis au bout du rouleau, et au bout des chips, et au bout des bières. Tiens, justement, je vais aller en acheter au supermarché ou bosse Papillon. J’espère que je vais la reconnaître. De toutes façons je pourrais toujours fantasmer sur n’importe quelle caissière du moment qu’elle a 20 ans, gros seins, minijupe et décolleté : tout ce que je sais d’elle !

Je remplis mon caddie en habitué. Bières, chips, et tout ce qui va avec dans le parfait caddie du célibataire à la dérive. Je repense aux posts de Papillon au sujet du contenu des caddies et je me demande si je ne vais pas abandonner le mien au milieu de l’allée. Je le pousse comme s’il sentait mauvais. C’est l’heure de pointe. Toutes les caissières sont forcément là. Elles sont trois à coller à mon portrait robot.

La première est brune, mince, le visage long, les cheveux noirs, très maquillée. Je l’imagine le vibro dans les fesses. Je l’imagine vue de dessus, sa tête guidée par ma main, ma bite dans la bouche. Ca colle bien. Tous ses gestes prennent un autre sens. Je commence à bander. Ca doit être elle.

La deuxième candidate est une africaine, la tête ronde, le nez large, les lèvres épaisses, les cheveux défrisés plaqués en arrière dans un bandana. D’énormes seins qui veulent sortir d’un immense soutien gorge qui les fait remonter jusqu’aux clavicules. Ses fesses colossales dépassent de chaque côté de son petit siège. Elle a l’air d’hésiter. Parfois elle s’y prend à deux fois pour scanner un article. On dirait que ses mains tremblent. J’en imagine la cause sans problème. J’imagine aussi son grand corps dans l’intimité, déployé sur toute la largeur du lit, bougeant librement à la recherche du plaisir. Ses énormes cuisses écartées et remontées jusque sous ses bras. Elle crie, elle appelle, elle veut jouir. Je m’approche, je pose mon gland sur l’anus fermé, et je rentre, d’une longue poussée, pendant qu’elle continue de crier. Elle jouit aussitôt, longtemps, jusqu’à ce que je décharge en criant moi aussi. Oui, c’est elle !

La troisième candidate est blonde, les cheveux longs en queue de cheval, grandes boucles d’oreille. Le teint rose, les joues rondes. J’imagine le vibro au travail à l’intérieur d’elle : ça marche bien et, comme pour ses deux copines, tous ses gestes prennent un autre sens, une sens caché, très pervers.

Je commence à me dire que ma technique d’identification n’est pas la bonne : mon excitation est tellement monté que même un baril de lessive passerait l’épreuve du fantasme ! Ce n’est plus vraiment sélectif. Retour à la case départ. Je vais vers la plus proche de moi : c’est la blonde. Il y a deux caddies avant moi. J’aurais le temps de l’observer.

Juste avant que je me mette dans la file, elle allume le panneau « Caisse fermée ». Zut ! Et si c’était elle ! Pas le temps de réfléchir ! Je m’approche :

– « Excusez-moi Mademoiselle, je cherche Papillon ».

Elle me dit d’une voix blanche qui n’attend pas de réponse :

– « Je fermerai la caisse après vous ».

L’attente est un supplice. Ses gestes sont machinaux. Pas un regard pour moi. Je sais maintenant que c’est elle, mais je suis mal à l’aise. Qu’est-ce que je fous là ? C’est moi qui ai maintenant le regard inquiet. Je scrute mon caddie. Il me fait honte. Je la regarde elle. Elle est belle. Elle, au moins, elle est normale, elle se comporte normalement. Et si c’était pas elle ? Je me dis que j’ai le trac et que c’est pour ça que je panique, que tout va bien.

Enfin elle me regarde. C’est qu’elle a passé tout mon caddie sans que je m’en aperçoive. Là, je devrais être entrain de mettre mes courses dans des sachets et de payer, mais je suis planté comme une merde devant elle à la regarder. J’essaye de passer de l’autre côté du caddie. Je trébuche. Mon désarroi est si visible qu’elle éclate de rire. Elle met la main devant sa bouche en signe d’excuses, je ne vois plus que ses yeux. Ils sont gais comme le printemps. J’essaye un sourire.

Elle ferme sa caisse et je range mes courses.

– « Attendez-moi là, je vais rendre ma caisse à la comptabilité ».

Elle s’éloigne sans se presser. Sa petite caisse se balance à son bras, au rythme de ses talons hauts qui claquent sur le sol en faisant bouger ses fesses de droite à gauche. J’attends. Le trac me reprend et m’empêche de bander à l’unisson des fantasmes qui agitent mon esprit.

La voila qui reviens du même pas. Ses fesses se balancent toujours de droite à gauche, du moins je les devine ainsi. Le haut de ses seins, la partie que le décolleté a laissée visible et libre, monte et descend au même rythme. J’essaye d’imaginer le vrai mouvement de ses seins quand le plaisir secouera tout son corps.

Et d’un coup elle est là, face à moi, elle penche légèrement la tête et dit dans un sourire :

–  » On y va ? ».

Je dis oui en rendant le sourire et sans savoir où il faut aller. Les deux autres caissières, la noire et la brune, sont là aussi !

– « Vous pouvez me rendre un service de déposer mes copines au passage ? ».
– « Mais avec plaisir. »
Je réponds l’air normal. Bon Dieu ! Ca devient compliqué !

La brune monte devant et m’indique le chemin, la blonde et la noire sont derrière. Le trajet est gai. A ma question elles éclatent de rire en cour et partent dans d’hilarantes plaisanteries. Tantôt revendiquant la possession du fameux vibro, tantôt en accusant leurs copines. On rit, mais impossible de tirer le vrai du faux. On arrive finalement au premier arrêt et tout le monde descend sans que j’en sache plus sur l’identité de mes nouvelles copines. Ascenseur. Je tente des approches directes mais je suis dissuadé d’aller plus loin. On entre dans un vaste studio qui sent le parfum, l’air frais et le corps de femme. Une grande fenêtre de ciel bleu et un lit en désordre. Des sous-vêtements par terre.

La blonde s’accroupit devant moi et me caresse la braguette qui gonfle instantanément. Les deux autres sont derrière et me caressent le dos jusqu’aux fesses.

-« Ne bouge pas » commande la blonde dans un sourire.
– « Ferme les yeux » dit la brune.

J’obéis. Un bandeau se serre sur mes yeux. Je veux protester mais une main a baissé ma braguette et aucun mot ne me sort. Le jeu continue. On me fait allonger par terre, des mains caressent mon torse, écartent mes bras. Je sens des liens attacher mes poignets. Je veux protester mais là encore, une main délicate vient de se fermer sur mon sexe et la force de protester m’abandonne.

C’est excitant de ne rien voir. Deux mains vous touchent et vous en sentez quatre. Combien de mains passent entre mes cuisses et les écartent ? Combien se sont affairées à me déshabiller ? Combien m’ont lié les pieds en l’air pendant que combien d’autres me caressaient les couilles et l’anus ? Je sens sans cesse des seins effleurer mon visage et mon corps en s’affairant autour de moi. Je ne peux pas dire que la situation me convenait, mais l’effet de surprise et la perspective d’un plaisir nouveau m’ont ôté toute volonté. Je suis finalement lié des quatre membres, les jambes en l’air, à la merci de trois filles aux gros seins dont je ne sais rien.

Je demande qu’on me détache mais la noire me répond de sa voix grave et chantante qui ne prononce pas les r

– « Tu n’as pas le droit de parler. Si tu parles encore, on va te taper ».

Malgré le ton autoritaire, l’ambiance reste légère. Des rires fusent. Je devine des caresses et des baisers entre les filles. Des sous-vêtements tombent par intervalle sur ma figure, me baignant dans leurs odeurs. Les mains des unes et des autres se relaient sur mon sexe qu’elles branlent doucement tandis que d’autres mains visitent les alentours. Ne pouvant parler, je manifeste mon plaisir et mon excitation en ondulant des reins. Ma respiration devient haletante.

Soudain un sifflement, un claquement, et aussitôt une vive brûlure aux fesses m’arrachent un cri de douleur et de surprise.

« Je t’ai dit de te taire » dit la même voix grave et chantante. « Tu vas me lécher pendant qu’on te tape. Ca va t’empêcher de crier ».

Et elle se met à genoux, ses jambes écrasant mes bras écartés, et s’asseyant carrément sur ma figure. Je suffoquais, la tête remplie de son odeur de sexe, de sueur et d’urine.

– « Lèche-moi mon chéri je t’ai dit ».

Je tentais de m’exécuter. Une main inconnue continuait de me branler doucement, insistant juste ce qu’il faut pour maintenir mon érection à son sommet.

Le deuxième coup claqua comme le premier. Certainement une cravache. Impuissant et immobile je dois accepter sans comprendre. Où sont passées mes jolies caissières de supermarché sur lesquelles je fantasmais librement il y a moins d’une heure ?

Les coups continuent à tomber à un rythme lent et régulier. La scène s’installe hors du temps, comme une longue descente vers l’inconnu. Je commence à sentir les coups différemment. Ils ne sont plus localisés. La brûlure des fesses est maintenant permanente mais étrangement supportable. Chaque coup électrise maintenant tout mon corps sans localisation précise. Le sexe de la grosse noire a gonflé sous l’action de ma langue, certainement combinée au spectacle de mon humiliation. Elle s’appuie maintenant des mains sur mon torse et en profite pour me pincer les seins. Elle commence à onduler du bassin et la sueur qui coule entre ses énormes fesses me colle les cheveux, me pique les yeux, et me fait tourner la tête de son odeur.

Son sexe est maintenant complètement ouvert et humide et je la sens au bord du plaisir quand du liquide chaud inonde ma bouche ouverte.

« Tu vas boire tout mon pipi hein ! Sinon on va encore te taper ! » et la cravache s’abat comme en écho sur mes fesses.

Le goût de son urine est terriblement fort et salé. Elle continue à m’inonder à petits jets. Certains dans ma bouche ouverte, d’autres quand je suis encore entrain d’avaler, si bien que le pipi coule sur mon visage en ajoutant encore de l’humidité et de l’odeur au contact animal entre ma figure et son derrière.

La main qui me branle étale un liquide froid sur mon sexe sans cesser son mouvement. Ca ressemble à un gel lubrifiant, en grande quantité. Deux mains s’affairent maintenant sur ma bite. Le gel leur permet de la presser avec beaucoup de force tout en la branlant sur toute sa longueur depuis le sommet du gland jusqu’aux couilles. C’est une experte. Du gras du pouce elle me masse la bordure du gland d’un geste circulaire et puissant qui provoque un plaisir mélangé de douleur. Il excite sans satisfaire. Il fait affluer le sang sans faire s’approcher la délivrance du plaisir. En un mot, il me rend fou. L’autre main glisse aux alentours, caresse, palpe et masse tout en étalant le lubrifiant en quantité. Brusquement deux doigts s’introduisent vivement dans l’anus, se retirent tout aussi vivement, et reviennent avec plus de force. La douleur encore une fois se partage au plaisir. Un troisième doigt, puis un quatrième, et c’est finalement toute la main qui force le passage, tourne, pousse, distend l’orifice encore trop étroit. Douleur et plaisir. Plaisir et douleur. Je suffoque. La branleuse, la fouetteuse et la pisseuse continuent leur travail et mes nerfs sont en surrégime, prêts à lâcher. La plus méthodique est la fouetteuse. Elle n’accélère ni ne ralentit, ne force ni ne se relâche. Mes fesses et le haut de mes cuisses ne sont qu’une zone informe de douleur dont je n’arrive plus à discerner chaque partie individuellement. Au milieu de ce magma, mon sexe et mon anus seuls sont identifiables par mes sens grâce à l’experte branleuse. Quand d’épuisement je me relâche et que mon sexe mollit, elle se fait plus douce, branle la hampe, me suce même, et fait tout jusqu’à retrouver la parfaire érection, mais sans jamais permettre le plaisir.

L’épuisement et la fatigue me gagnent et renversent inexorablement la balance du plaisir et de la douleur. Je suis à bout. Mes tortionnaires sont restées silencieuses pendant tout ce temps puis, d’un coup le métronome de la cravache cesse. Les trois filles sont debout autour de moi et me regardent.

« Albert, Cochon ! » me dit la Noire. « Tu écris tes livres cochons pour les cochons. Il faut rester avec les cochons et nous foutre la paix. »

J’oublie de me taire. Je demande ce qui se passe d’une voix affaiblie par les émotions, par ma position humiliante, et par le plaisir que j’ai pris malgré moi aux mauvais traitements.

« On ne t’as pas dit de parler » repris la Noire, et un coup de cravache claqua sur mes chairs endolories. « Pourquoi tu es rentré dans le Forum et tu as utilisé le pseudo de Papillon pour la faire parler dans ton bouquin de cochonneries ? Papillon, elle veut pas rentrer dans ton livre. Papillon elle veut mener sa petite vie tranquille, Elle veut aller au boulot tranquille, et elle veut aller sur les forums tranquillement aussi sans que tu lui fasse dire des cochonneries. »

C’est la douche froide. J’ai toujours les bras écartés, les jambes en l’air et les yeux bandés. Je sens maintenant monter les crampes. Dire que je ne suis pas en bonne position pour négocier est un euphémisme. Ces filles exagèrent. C’est vrai que je lui ai fait dire ce que je voulais à Papillon mais elle exagère. Je l’ai pas trouvée sur le forum « Sainte Vierge » quand même, Merde ! Elle vient sentir l’odeur du souffre sur le forum « Fantasmes entre filles ». Elle n’y raconte que des niaiseries jusqu’à ce que j’intervienne pour lui faire dire un truc vraiment intéressant. Un truc qui va la faire passer à la postérité et changer le regard des hommes sur toutes les caissières de supermarché. Et elle se plaint !

Je me promets en pensée de lui régler son compte à ma façon. C’est la première chose que je ferais dès que j’aurais retrouvé l’usage de mon clavier. Je vais écrire un chapitre sur Babacar. Babacar sera le grand frère de la Noire qui m’a pissé sur la figure. Il sera basketteur, immense, hyper musclé de partout, noir comme la nuit et monté comme un âne. Il sera l’ami de Tyson, le gars mignon à la bite monumentale que j’ai mis dans une autre de mes nouvelles. Ils vont draguer Papillon tous les deux en même temps. Ils vont la séduire, puis ils la convaincront de faire un casting porno avec eux. Je serai le metteur en scène, je signerai son contrat sur le champ et c’est moi qui la filmerai quand elle se fera défoncer la chatte et le cul par Babacar et Tyson en double pénétration. Elle gueulera comme une truie pendant qu’on entendra les halètements des deux mecs à la besogne. A la fin du film, elle sera KO. Je lui dirais qu’elle a été magnifique, qu’elle est la plus grande hardeuse de la Terre et que je l’aime. Je lui demanderais de me sucer et elle le fera jusqu’à ce que j’éjacule sur son visage. Tout sera exactement comme dans un bon porno réglementaire, en pire, et là ça sera moi, et ça sera en vrai ! Quand elle se fera inonder de mon foutre elle me sourira avec une larme à l’œil et tout cela sera imprimé sur la pellicule grâce à Babacar qui aura repris la caméra pour immortaliser ma vengeance. Le dernier plan montrera son sourire ému et conquis, avec au premier plan le trou béant de son cul qui ne se sera pas encore refermé.

Revigoré par ces pensées terribles et définitives, je me sens prêt à affronter la situation présente avec un peu de sérénité.

-« Moi, c’est Astou » dit la sœur de Babacar.
-« Marie » dit la blonde.
-« Zoé » dit la brune.
-« On va chacune s’occuper de toi à tour de rôle. Tu dois deviner qui c’est. Si tu trouves, on continue. Si tu te trompes, on te tape. »

Encore ému par mon prochain chapitre, je sens une bouche qui se serre autour de mon sexe et commence à le pomper. Je reconnais ma branleuse. « Marie » Hésitai-je. C’est gagné : elle continue jusqu’à l’érection parfaite. Enfin un peu de douceur dans ce monde de brute.

Les mouvements de mon bassin trahissent mon plaisir et Marie cesse aussitôt de pomper. Une douche tiède asperge alors mon visage. J’ouvre la bouche. C’est fort et salé : « Astou » dis-je sans hésiter. Gagné ! Elle se baisse jusqu’à moi sans cesser de pisser et me fait lui lécher l’anus pendant qu’elle se masturbe sur mon visage. On dirait que j’ai droit au quart d’heure de récréation. Elles me lèchent, me caressent, me mettent les doigts dans l’anus, se font lécher, me font jouer avec leurs énormes seins que je peux deviner lourds et mobiles, se balançant sous elles quand elles sont à quatre pattes au-dessus de moi. Je trouve quasiment à chaque fois et je commence à prendre du plaisir. Ces jeux les excitent aussi et j’entends des baisers entre elles. La chaleur monte d’un cran dans la pièce. Elles décident d’un nouveau jeu : elles se caressent mutuellement jusqu’à l’orgasme et se font pénétrer par ma bite en érection pendant qu’elles jouissent, puis se retirent avant que je n’éjacule moi-même.

Le jeu continue ainsi longtemps et tout y passe. Les filles sont de plus en plus gaies mais mon épuisement est abyssal. La difficulté qu’elles ont à me maintenir en érection les amuse et elles y trouvent encore prétexte à de nouvelles cruautés. Cela doit faire des heures que je suis là attaché, et je n’ai pratiquement pas débandé. Je n’ai eu droit qu’à quelques pauses dont elles profitent pour se branler et s’embrasser entre elles tout jouant avec leur pipi, en riant et en faisant des conciliabules.

– « C’est le dernier jeu » m’annonce solennellement Astou.

Je sens aussitôt un truc s’appuyer contre mon anus. C’est doux et lubrifié. Mais quand elles poussent dessus pour le faire rentrer, c’est une autre histoire.

– « Tant que tu ne trouves pas qui c’est, on continue ».

Je donne les trois noms successivement, mais elles continuent de manipuler l’engin qui s’avère énorme. Elles le font tourner, pivoter, jusqu’à trouver l’angle improbable sous lequel il trouvera son chemin. Je ne peux que dire et redire le nom de chacune mais elles continuent. Finalement le truc me rentre dedans et la douleur me coupe le souffle et la parole. Ca doit être le plus gros plug que je n’aie jamais pu voir et je ne suis pas familier de ces exercices. Je crie, je perds la notion du haut et du bas. Et le truc continue de rentrer. Je ne sens plus rien. J’ai juste l’impression irréelle de tomber en arrière.

Il s’immobilise enfin et je reprends connaissance. La douleur s’estompe graduellement, devient juste supportable, alors j’entends la voie de Zoé.

– « Tu as perdu. Tu donne ta langue au chat ? ».
– « C’était un cadeau de Papillon ! » Et elles éclatent toutes les trois de rire de leur bonne farce et Marie enchaîne : « Et il y a un message écrit dessus ». Zoé fait semblant de lire : « Ceux qui croient que les caissières de supermarché ont des vibromasseurs dans le cul sont des gros cochons ». C’était donc ça la vengeance qu’elles avaient préméditées depuis le début. Mais laquelle est Papillon et lesquelles sont ses complices ?

Une main invisible fait glisser le bandeau de mes yeux et je les voie s’éclater de rire. Elles sont nues toutes les trois, pliées de rire de leur bonne farce. Elles se gaufrent toutes les trois de rire sans retenue. Elles sont magnifiques et leur gaîté les rend éclatantes. Leurs énormes seins sont ballottés sans pudeur comme s’ils riaient aussi de leur côté. Zoé est la plus gaie. Elle est pliée en deux et se tient les côtes en s’étouffant de son rire aigu. Le pipi finit par lui sortir de la chatte tellement elle rit, ce qui déclenche en cascade le fou rire général. S’apercevant qu’elle pisse sans pouvoir se retenir, Zoé se met au-dessus de mon visage et m’asperge. Elle est bientôt rejointe par ses deux copines qui en font de même tout en continuant de se gondoler. Le tableau est merveilleux vu de là ou je suis. Trois cons magnifiques qui me pissent dessus et trois grosses paires de fesses qui s’agitent en vibrant au-dessus de moi dans la rigolade générale.

Mais qui donc est Papillon ?

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