L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 18 – Pacheco et Constantin par Nicolas Solovionni

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3)
18 – Pacheco et Constantin par Nicolas Solovionni

>- Ça a l’air de durer, leur histoire là-haut ! Je me demande si on ne devrait pas intervenir ! S’énerva Pacheco.
– Ça a l’air calme ! Répondit prudemment Constantin
– Le calme n’est pas toujours bon signe ! Répondit le vieux briscard de façon très péremptoire. Tu sais te servir d’une arme ?
– Un peu, comme ça…
– Autrement dit tu ne sais pas…

L’interphone sonna à ce moment-là.

– C’est moi, Fédora, je maitrise la situation, restez en bas, je descends dès que possible, dans une heure je pense…
– Allo ? Allo… Elle a raccroché cette conne !
– Bon on fait quoi en attendant, on joue aux cartes ou je te fais une pipe ? Demanda Constantin sur le ton de la plaisanterie.
– Ben j’aurais bien joué aux cartes, mais on n’a pas de cartes !
– Pleure pas mon gros biquet, tu vas l’avoir ta pipe.
– J’aimerais bien que tu arrêtes de m’appeler « mon gros biquet »
– Oui mon lapin.
– Je m’appelle Juan, Juan Pacheco.
– Oui, mais tu couches avec moi, et c’est toi qui me l’a proposé.
– J’ai le droit d’avoir mes faiblesses.
– Bon alors on fait ou on fait pas ?
– Faut bien passer le temps !
– Quel romantisme !

Mais Pacheco, soudain décidé, s’était maintenant déshabillé.

– Ça bande pas très fort ! Fit remarquer Constantin.
– Tu vas m’arranger ça !
– On y va, assis toi sur une des caisses, là, ce sera plus confortables.
– C’est plein de poussière.
– Oh, lala, ce que tu peux être chochotte, si tu te salis le cul, tu prendras une douche.
– Chochotte, moi ?
– Bon alors tu restes debout ? J’enlève ça et j’arrive.
– Non garde tes fringues !
– Tiens ça ne te choques plus !
– Si, ça me choque ! Mais tu m’amuses avec tes fringues de gonzesse !
Constantin releva sa robe et s’agenouilla devant Pacheco. Sans préalable il emboucha sa bite tout en plaçant ses mains sur ses fesses qu’il se mit à peloter au rythme des mouvements de sa fellation.

– T’aimes ça que je te caresse les fesses ?
– Tais-toi et suce !
– C’est difficile de dire oui ou non ?
– Oui !
– Tu réponds à quelle question-là ?
– Continue à sucer s’il te plait !

Constantin ferma les yeux et rejoignit ses fantasmes, ses expériences sexuelles avec d’autres hommes n’étaient guère nombreuses, Pacheco n’était jamais que son second partenaire après que le capitaine Aaven l’ait dépucelé à bord de son vaisseau en présence de Fédora (voir le tome précédent). Il aurait aimé être entouré de bites, être une « chienne » travestie et folle de son cul ! Comment aurait-il pu imaginer cela le jour où il s’était embarqué sur le Siegfried7 revêtu de son costume rutilant d’enseigne de vaisseau de première classe !

Sa mâchoire commençant à être douloureuse, il libéra la bite de son partenaire maintenant raide comme une souche et la regarda, admiratif.

– Qu’est-ce qu’elle est belle ta bite !
– C’est pour mieux t’enculer mon enfant ! Répondit Pacheco qui avait tout de même quelques lettres.
– Tu ne m’as répondu tout à l’heure !
– Pff !
– Ben quoi, tu peux me dire !
– On va dire que ce n’est pas déplaisant !
– Elles sont douces !
– Oui, bon, je ne sais pas ce que tu as derrière la tête, mais tu ferais mieux de peser à autre chose, tourne-toi que je te prenne.
– On a le temps !
– Non, si on attend, je vais débander !
– Bon alors, encule-moi, chéri !
– Je ne suis pas ton chéri !
– Sois cool un peu, tu n’es plus à l’armée.

Renonçant à parler, Constantin se mit en position et attendit l’assaut. Plus il se faisait sodomiser par Pacheco, plus il appréciait. Il ne tarda pas à gémir de plaisir au fur et à mesure que la bite de Pacheco allait et venait dans son cul.

– Mais ferme donc ta gueule ! Il ne faut pas qu’elles nous entendent là-haut.
– Je vais faire attention !
– Sinon je te bâillonne.

Ce ne fut pas nécessaire, Constantin après l’acte se fit la remarque qu’il n’est pas drôle de ne pas se laisser aller à crier son plaisir.

– Tu m’as bien enculé, c’était super !
– C’est bien, elle est contente la petite pédale ?
– Je ne suis pas une petite pédale. Tu sais, tu devrais essayer !
– Essayer quoi ?
– De te faire enculer !
– T’es complétement malade !
– Les femmes aiment ça, les hommes qui ont essayé aiment ça. Ceux qui rouspètent n’ont jamais essayé.
– Oui, ben moi, je n’ai pas envie d’essayer !
– Essaie de me dire pourquoi ?
– Mais tu m’emmerdes, je n’ai pas à me justifier, je n’ai pas envie et point barre.
– Tu n’as pas envie d’expérimenter un nouveau plaisir ?
– Non !
– Quelle tête de mule !

Constantin s’éloigna un peu, il avait repéré dans un coin, un stock de bougies blanches qui devait servir aux cérémonies de ces dames quand elles s’installèrent ici. Il en prit une et revint vers Pacheco.

– Essaie avec ça ?
– T’es complétement cinglé !
– Ça ne va pas te tuer d’essayer ! Si tu veux je ne regarde pas, je me tourne.
– Tu sais où tu peux te la fourrer ta bougie !
– Oui, dans mon cul, mais la différence entre toi et moi, c’est que moi je peux en parler… Bon je te laisse, je vais aller me branler dans un coin.
– Tu veux que je te suce ?
– T’y prend goût, on dirait ?
– Non mais si ça peut te rendre service !

« Quel hypocrite ! »

– Plus tard, j’ai soif ? Il y a un robinet dans ce sous-sol ?
– J’en sais rien !
– Je vais faire le tour.
– C’est, ça ! Bonne balade ! Ironisa Pacheco.

Machinalement, Pacheco ramassa la bougie, une bougie bien ordinaire, de 20 centimètres de long pour un diamètre d’environ 4 centimètres.

« Ça ressemble à une bite, ces cochonnes de la planète Novassa devaient se les envoyer par tous les trous. Et l’autre travelo qui voudrait que je me la foute dans le cul ! Il est vraiment malade ! Où il est d’abord ? »

Et puis, ce fut comme un coup de folie, une envie d’essayer, comme ça juste pour voir comment ça faisait !

« Drôle d’impression ! En tous cas mon cul est d’accord avec moi, il ne veut pas le garder ! Et si je le fais bouger ? Hi, hi, c’est rigolo ! Bon, j’arrête, voilà ce que c’est d’avoir des mauvaises fréquentations. »

– Il y a un petit local avec des chiottes et un petit lavabo, mais l’eau est coupée, et je ne trouve pas le robinet d’arrêt.
– T’es pas bricoleur, toi, il suffit de suivre le tuyau.
– Mais qu’est-ce que tu fais la bite à l’air ? Se moqua Constantin, tu as oublié de te reculotter ?
– Je suis bien comme ça, si on recommence, je serais prêt. Bon alors ce tuyau…

Pacheco toujours sans vêtements en bas, suivi Constantin jusqu’au local qu’il avait déniché.

– Ben il est là, ton robinet, faut regarder en l’air parfois ! Oh, il est un peu haut, il faudrait que je monte sur quelque chose.

Pacheco avisa une petite caissette en plastique et grimpa dessus.

– Et je t’interdis de me peloter le cul pendant que je suis là-dessus.
– Et si je le fais quand même ?
– Veut-tu être sage !
– Je ne peux pas être sage avec un si beau cul juste sous mon nez !
– Tu y mettrais bien ton doigt, hein ?
– Hé !
– Fais-le !
– Pardon ?

C’est qu’il n’en revient pas Constantin !

– C’est nouveau ? Demande-t-il.
– Non, mais ça a l’air de te faire tellement plaisir !
– Ben on fera ça quand tu seras descendu, on sera plus à l’aise !
– Tu ne vas pas me dire que tu te dégonfles, non ?
– Non, non !
– Bon je pivote le robinet. Regarde, on devrait avoir de l’eau !
– Ça marche ! Mais je ne comprends pas, l’eau n’a jamais été branchée ici ? C’est impossible ? Ou quelqu’un l’aurait coupé, mais dans quel but ?
– T’es décidemment plus doué pour le cul que pour le bricolage, il y a une sécurité quand l’eau n’est pas utilisée pendant un certain temps, le robinet d’arrivé se ferme automatiquement. Ça limite les risques de dégâts des eaux.
– T’en sais des choses ! On va pouvoir se rafraîchir.
– Tu te rafraichiras tout à l’heure, pour l’instant mets-moi un doigt.

Constantin se mouilla l’index et l’introduisit dans l’orifice nasal de Juan Pacheco. Ce fut donc son premier doigtage. Le jeune homme fit donc aller et venir le doigt pendant plusieurs minutes avant qu’il ne pose la question fatidique :

– Ça te plait ?
– Ce n’est pas désagréable, mais il n’y a pas de quoi en faire un plat. Tu peux peut-être arrêter.
– Au moins tu auras essayé !
– Et toi qu’est-ce que tu en penses, un doigt ou une bite c’est pareil ?
– Non, une bite c’est bien mieux !
– Faudra que j’essaie un jour !
– Quand tu veux !
– Remarque on pourrait essayer maintenant, puisque je suis motivé, profitons-en.
– Alors fais-moi bien bander !

Pacheco n’hésita pas et pris la bite de Constantin dans sa bouche, ne s’embarrassant pas de fioriture et agissant les lèvres serrées et par de grands coups de langues. A défaut d’être raffinée la pipe fut efficace puisqu’en quelques minutes le jeune éphèbe bandait comme un beau diable.

– Je crois qu’on va pouvoir y aller ! Mets-toi en levrette.
– C’est dingue, ça je ne me suis jamais mis en levrette.
– Il y a toujours une première fois ! Bon alors voilà… tu sais que tu as un beau cul ?
– Je sais tu n’arrêtes pas de me le dire, je vais finir par y croire !
– Ça peut faire un peu mal au début, mais il faut supporter et après, je ne te dis pas… le paradis !
– Bon, tu te lances ou tu me fais une causerie ?
– On y va ! Ecarte bien tes fesses, ouvre-toi bien !

Constantin badigeonne le cul de Pacheco de salive.

– Tu fais quoi, là ?
– Je lubrifie !

Je jeune homme tente de pousser son gland à l’intérieur de l’orifice, mais ça ripe.

– Ouvre-toi mieux, je recommence ! Ah ! On y était presque ! Attention, ça y est, ne bouge pas, je vais m’enfoncer doucement.
– Arrête ça me fait mal, tes conneries.
– Ça va passer !
– Non, non, je savais bien que ça ne me plairait pas.
– Je suis au fond ! Je vais me retirer doucement.
– C’est ça !

Mais Constantin ne se retire que de quelques centimètres, puis s’enfonce à nouveau, se retire, s’enfonce.

– Mais tu fais quoi ?
– Ben je t’encule ! J’arrête ?
– Continue encore un petit peu.

Constantin attendit une bonne minute, peut-être plus avant de changer de rythme.

– Oh ! Oooooh !
– Alors ça te plait, d’avoir une bite dans le cul ?
– Continue. Aaaaah

Excité de voir Pacheco apprécier cette première sodomie, Constantin sentit monter son plaisir et finit par éjaculer dans les entrailles du vieux briscard.

– Après ça on est obligé de se faire la bise ! Conclut Pacheco en joignant le geste à la parole.

Constantin n’en demandait pas tant, d’ailleurs il ne demandait plus rien, mais accepta néanmoins la bise car sa maman lui avait enseigné la politesse.

A l’étage du dessus

– Maintenant, l’une de vous deux va rester quelques instants avec moi pour me raconter ce que vous savez de ces nanas. Qui ?

Uguett resta, effectivement elle ne savait pas grand-chose mais suffisamment pour que Fédora y visse plus clair.

Du coup, cette dernière se résolut à descendre afin de rendre compte aux deux hommes.

– C’est une catastrophe ! Commença-t-elle.

Elle résuma la situation.

– Mais il suffit de les neutraliser ! Répondit Pacheco.
– Oui et après ?
– On a le temps d’y penser !
– Pas du tout, la situation a changé, ces nanas veulent s’installer ici, j’ignore pour combien de temps, mais je suppose qu’il va y avoir des échanges de messages avec Novassa. On ne pourra pas tricher très longtemps.
– Alors ! Il faut qu’on s’en aille ?
– J’en ai bien peur ! De toute façon tu t’en fous, fallait bien que ça arrive un jour, t’as du fric, non ?
– Pas tant que ça, en fait je vivais aux crochets du budget de la concession.
– Et l’argent des passes ?
– C’est mon petit pécule. On ne peut vraiment pas trouver un moyen pour rester ?
– Je ne vois pas trop comment, Répondit Fédora. Et en ce qui me concerne, rien ne m’attache ici, j’étais restée dans l’espoir que tu me racontes tes secrets sur les précurseurs, mais il faut que je me rende à l’évidence, tu n’as pas de secrets.
– Je t’ai pourtant raconté des trucs…
– Tu ne sais pas mentir.

C’est qu’il faisait la gueule, Pacheco.

– Et on partirait quand ? Intervint Constantin en tirant une tronche impossible.
– Y’a pas le feu ! Mais tu ne vas pas de mettre à faire la gueule non plus, toi !
– Qu’est-ce que je vais devenir ? Je suis considéré comme déserteur. Parce que je suppose qu’on va se séparer ?
– Tu te feras embaucher sur un vaisseau indépendant.
– Mwais !
– Ben quoi, tu voulais rester ici jusqu’à perpète ?
– Non, mais je ne sais plus, tout cela arrive trop vite.

Ce que Constantin refusait de dire, c’est qu’il s’était attaché à Pacheco, et puis cela l’avait terriblement excité de vivre comme une femme. Dans quelles circonstances pourrait-il renouveler cette expérience ?

– Et ben les mecs, quand vous aurez fini de tirer la tronche, vous me préviendrez, en attendant, ne remontez pas de suite, on ne va pas partir aujourd’hui mais il va falloir y songer. A moins que je trouve une astuce, mais je ne vois pas bien….

En remontant, Fédora croisa Uguett.

– Ces dames veulent manger, je fais comment ? Je leur prépare un truc ?
– Tu cuisine bien ?
– Je me débrouille
– Fais-toi aider par ta copine et prépare un truc pour sept personnes. Les mecs, tu les serviras en bas.
– Euh, dites-moi, ce n’est pas dangereux ici ?
– Mais non ! Tu vas dire à Artémise qu’elle est mon invitée et que j’aimerais que nous dînions en tête à tête toutes les deux.

Fédora s’était dite qu’un tel dîner ne pourrait que les rapprocher, peut-être alors trouverait-elle une solution permettant à Pacheco et à Constantin de rester. Elle n’y croyait pas une seconde mais au moins aurait-elle essayé.

Au fil du temps, elle s’était attachée au personnage de Pacheco, un horrible voyou, mais pas si méchant.

– Je vous remercie d’avoir accepté cette invitation…
– Avouez que la situation ne manque pas de sel ! Vous vous rendez compte au moins que vous êtes en train de m’inviter chez moi ?
– C’est effectivement une façon de voir les choses. Vous pouviez refuser en m’envoyant promener, vous ne l’avez pas fait et c’est pour cela que je tenais à vous remercier.
– Trêve de politesse, nous avions à discuter, j’avais faim, autant faire d’une pierre deux coups, et de plus ce petit tête à tête me permet de ne pas avoir Asseb dans mes pattes.
– O.K.
– Sinon, il est fort possible que vous me trouviez maladroite, mais il se trouve que je n’ai aucune expérience des dîners mondains hors de notre propre culture.
– Au moins les choses sont claires ! Admit Fédora.
– N’est-ce pas ? Donc autant être directe, quand comptez-vous débarrasser le plancher ?

Voilà qui s’appelle : ne pas s’embarrasser de circonvolutions diplomatiques. Fédora encaissa le coup et répondit très calmement.

– Il faut qu’on fasse nos valises, ensuite ça se complique un peu, soit on part très vite et on attendra dans un hôtel de l’astroport qu’un vaisseau accepte de nous embarquer, soit on reste ici en demandant aux autorités portuaires de nous avertir dès qu’un vaisseau…
– J’ai compris, les hommes pourront donc partir dès demain, et en ce qui vous concerne, je n’ai encore rien décidé.
– Croyez-vous qu’il existe un rapport de force vous permettant de nous dicter des ordres ?
– Actuellement, non, mais nous serons bientôt rejointes par une compagnie armée, alors pourquoi chercher des ennuis ?

Artémise n’aurait pas dû dire cela ! Son mensonge était complètement contre-productif.

« La dignitaire en avant-garde, le bataillon musclé après, c’est le monde à l’envers, ça ne tient pas debout. Cela dit d’autres filles les rejoindront sans doute, mais quand et combien seront-elles ? »

Mais Fédora ne releva pas, elle décida de se garder l’argument en réserve, en attendant d’en savoir plus.

– Nous partirons sans opposer aucune résistance quand vos compagnes arriveront, d’ici là on reste ici.
– Les hommes aussi ?
– Les hommes aussi !

Artémise réfléchit quelques instants, quelque peu déstabilisée.

– Comme vous voudrez ! J’espère que vous n’aurez pas à regretter cette position absurde. Mais dites-moi, à quoi cela vous sert de rester ici, vous espérez quoi ?
– Je me sens très bien ici, un peu comme chez moi.
– La position du coucou !
– Si vous voulez !
– Je vous propose un compromis, fixons une date butoir, par exemple dans quatre semaines, à cette date vous partirez.
– Non ! Répondit très fermement Fédora.
– Il va donc falloir que nous réglions les détails de notre cohabitation.
– Si vous faites preuve de bonne volonté nous cohabiterons.
– Une menace ?
– Non, je veux simplement vous ramener à la réalité. Vous neutraliser nous serait très facile.
– Et quand nos amies arriveront ?
– Nous aurons embauché quelques mercenaires qui les recevront à leur manière et comme je pense que votre gouvernement n’a pas les moyens de se payer une guerre galactique on en restera là.
– Sauf que les crédits alloués à la concession seront coupés et que vous ne pourrez plus en profiter.
– C’est bien pour cela que nous sommes condamnées à nous entendre, chère Artémise !
– Vous êtes très forte !

Artémise ne comprenait plus rien, parvenue au pouvoir sur Novassa à l’occasion d’intrigues de palais assez compliquées, puis ayant gouverné avec habilité la planète malgré les tensions, les rivalités, elle s’était persuadée d’être une véritable orfèvre de la chose politique. La façon dont elle avait géré la dernière crise, ne pouvant éviter d’être renversée, mais offrant sur un plateau le pouvoir à une fille ambitieuse qui ne révolutionnerait rien du tout lui paraissait un coup de maître… son dernier…

….Mais voici qu’ici elle perdait pied, cette Fédora la dominait et pouvait même se permettre de la manipuler. Du coup, elle regrettait d’être venue seule à ce dîner, Asseb aurait sans doute pu l’aider à ne pas tomber dans les griffes de cette femme.

– Désirez-vous autre chose ? Demanda Uguett.
– Oui du thé ! Aux agrumes vous avez ça ?
– Nous avons ! Répondit Fédora.
– Mais vous me le servirez dans ma chambre, Reprit Artémise, je vous invite à le boire avec moi, Fédora. Mais pas immédiatement. Retrouvez-moi dans un quart d’heure !

La terrienne fut étonnée de cet étrange retour d’invitation mais ne sut la refuser.

– Uguett, vous allez pouvoir aller vous coucher, prenez vos instructions auprès d’Asseb pour le petit déjeuner de ces dames demain matin.

Mais Uguett n’alla pas se coucher, elle frappa à la porte de Fanny et cette dernière n’y étant pas, elle laissa un mot accroché : « passe me voir si t’es pas trop crevée ».

Quand Fanny frappa, Uguett s’endormait.

– Entre, c’est ouvert !
– Un problème ? S’inquiéta Fanny.
– Non, je voulais juste qu’on fasse un peu le point, mais ça peut attendre demain.

Fanny s’assit sur le bord du lit, montrant par-là qu’elle n’était pas trop pressée.

– J’ai servi Asseb dans sa chambre, je lui ai refilé un plateau, je n’avais pas envie de me compliquer la vie. Sinon avec les deux mecs, ça a été une autre histoire !
– Ils sont comment ?
– Pas méchants mais barjos ! Y’en a un, c’est un travelo et l’autre c’est un vieux cochon en rut. Même qu’ils m’ont fait des propositions dégoûtantes.
– Que t’as refusé, bien entendu ? Répond Uguett avec malice.
– Non, ils avaient quelques arguments qui m’ont fait accepter.
– Je me disais aussi… Tu me racontes un peu ?
– Bien sûr, ma chérie ! Mais donne-moi d’abord ton petit bout de langue que j’y goûte un peu.
– C’est tout, tu ne veux pas ma chatte non plus ?
– Si mais après !

Les deux femmes s’embrassèrent d’abord tendrement, puis de façon beaucoup plus nette et baveuse.

– Quelle fougue ! Commenta Uguett.
– Faut me comprendre, je suis excitée comme une puce !
– Ce sont les deux mecs qui t’ont rendue dans cet état.
– Je crois bien, oui !
– Je croyais qu’ils étaient barjos ?
– Oui, mais bon… Parfois faut pas trop chercher à comprendre. Ça te dirait si on se mettait à poil toutes les deux ?
– Tu veux me sauter ?
– Avec ta permission ! Répondit Fanny.
– C’est que j’ai un peu sommeil !
– Tu n’en dormira que mieux après.
– Evidemment, c’est une façon de voir les choses ! Mais si tu me racontais d’abord !
– Je préfère après ! Là je ne tiens plus !
– Bon, allons-y, mais je te préviens je n’ai pas pris de douche…
– On s’en fout !

Les deux jeunes femmes se déshabillèrent prestement et ne tardèrent pas à se retrouver sur le lit à s’enlacer et se caresser.

Fanny se régalait de la peau couleur caramel de sa complice de jeu.

– Pourquoi, elle est sucrée, ta peau !
– Ha, ah ! c’est mon secret.

Fanny s’acharnait à présent sur les tétons proéminents de la belle indienne et les gobait telle une friandise.

– Bon, on va descendre en bas ! Finit par dire la blonde en allant fouiner du côté.de la chatte de sa camarade de jeu.
– Vas-y explose moi la foufoune !
– Qu’est-ce que tu mouilles !
– C’est de ta faute, tu m’as tellement titillé les nichons…

La langue de Fanny commença son travail au milieu des chairs intimes d’Uguett dont les sucs leur donnaient un goût de miel.

– Humm ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ta chatte !
– Je n’en doute pas un seul instant, mais ça ne va pas marcher !
– Et pourquoi donc ?
– Parce que j’ai envie de pisser.
– Eh bien, pisse !
– Tu veux me boire ?
– Avec plaisir.
– On va en foutre partout.

Mais la solution fut vite trouvée, c’est au pied du lit, sur le plancher qu’elles s’installèrent. Fanny allongée de tout son long, Uguett accroupie au-dessus de sa bouche.

La blonde avala ce qu’elle put, le reste coula un peu partout sur son corps mais aussi à côté en une insolite flaque jaunâtre. Elle en récupéra une partie et se badigeonna avec.

– Attends tu ne vas pas retourner sur le plumard, trempée comme ça.
– Non, je vais rester comme ça, on se met en 69 ?

Fanny put ainsi replonger sa langue dans la chatte trompée d’urine d’Uguett tandis que celte dernière lui rendait la politesse.

Elles finirent par jouir l’une après l’autre et assez bruyamment.

– Alors, tu me la racontes, ta partouze ?
– Un bisou, ensuite on éponge le sol, ensuite on se douche, et après je raconte !

A suivre

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6 réponses à L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 18 – Pacheco et Constantin par Nicolas Solovionni

  1. Sapristi dit :

    Et quand on a goûté une bite, on a envie d’en sucer d’autres… et d’essayer la sodo

  2. Sorenza dit :

    Ce qui prouve bien que la bisexualité ce n’est jamais qu’une affaire de circonstances…

  3. Baruchel dit :

    C’est très bon tout ça ! Le passage où Pacheco encule Constantin est particulièrement jouissif

  4. Riri dit :

    Wha, le gros macho qui se met à gouter de la bite !

  5. mignard dit :

    Fabuleux épisode bisexuel

  6. Forestier dit :

    Un épisode dominé par les ralations entre deux protagonistes qui ont pas mal évolué depusi le début de la saga, une évolution par petites touches, tout en douceur et c’est ce qui la rend si réaliste. Lire cete saga est toujours un plaisr, mais il fait s’y tenir sinon on est un vite un pue perdu.

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