Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 8 – Partie à quatre au ranch

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 8 – Partie à quatre au ranch

– Qu’est-ce que vous faites ici, vous ? S’étonne et William Buchanan.
– Bob l’a ramassé pendant la dernière attaque de diligence… Précise Peter.
– Et vous avez été assez stupide pour l’emmener jusqu’ici ?
– On va dire que c’est un concours de circonstances. En fait on ne pouvait pas faire autrement…
– Décidemment Bob ne fait que des conneries en ce moment…

Et soudain…

– Ecartez-vous, laissez-moi sortir ! S’écrie Bob, son révolver à la main.

Moment de flottement, Peter, Danny et William Buchanan sont devant lui. Il s’empare du sac contenant l’argent piqué chez McGregor et avance, menaçant.

– Ecartez-vous !

La situation est tendue à l’extrême, ni Peter, ni Danny n’ont leur arme sur eux, et j’ignore comment va réagir William.

– Tu ne vas pas embarquer tout le fric ! Vocifère Danny en s’avançant dangereusement vers Bob.

Ce dernier se recule, Danny continue d’avancer…

Et tout d’un coup c’est le drame ! Bob a tiré, Danny s’écroule, touché en pleine poitrine. Choqués et incrédules, Peter et William s’apprêtent à le laisser sortir.

Alors là je ne sais pas ce qui m’a pris, il y avait une longue pelle à côté de ma couchette, je m’en empare et en assène un coup magistral sur la tête de Bob qui s’écroule de tout son long.

Les deux hommes me félicitent, faut dire que je suis assez fière de moi ! Ils désarment Bob, puis s’enquièrent de l’état de Danny. Mais le pauvre a été touché à mort.

Moment d’inattention. Comme un diable qui surgirait de sa boite, Bob se relève et sort précipitamment de la baraque en se dirigeant vers les chevaux. William tire dans sa direction mais le rate. Le temps que Peter aile chercher son propre flingue, Bob galope déjà. Peter tire quand même et le rate..

– Eh bien pour une visite mouvementée, c’est une visite mouvementée ! Commente bêtement William.
– On doit une fière chandelle à Lilly ! Lui dit Peter.
– Oui, elle a été super !

Ils vont faire quoi, maintenant ? Me libérer ? On verra bien ! Mais en attendant, quelle révélation ! William Buchanan, sous son masque bien propre de neveu de riche éleveur, était donc l’organisateur des récentes attaques de diligences de la région.

Pour l’instant la priorité de ces messieurs, c’est d’enterrer le pauvre Danny. Je ne l’aimais pas ce mec, mais finir comme ça, si jeune…

– Bon, en ce qui concerne la diligence de Jonastown, on attendra le mois prochain ! Se désole William. Peter, tu pourras enrôler deux mecs de confiance d’ici là ?
– Ça doit pouvoir se faire !
– Et dans le sac que voulait embarquer Bob, il y a quoi ?
– Du fric ?
– Beaucoup ?
– Vous pouvez regarder, patron !

Il ne se gêne pas pour le faire et pousse un sifflement admiratif.

– Tu m’expliques mieux ?
– C’est un coup sans moi ! Je vais vous expliquer, je m’étais engueulé avec Bob suite au kidnapping de Lilly, on s’est même battu…
– Quel rapport ?
– J’y viens ! Depuis l’ambiance est devenue exécrable d’autant que Danny soutenait Bob. Et puis un jour Bob m’a dit qu’il avait eu un tuyau pour piquer un paquet de fric à Norton-City. Je l’ai envoyé promener. Mais à ma grande surprise, ils ont réussi le coup et m’ont fait part de leur intention de se ranger rapidement après..

Bravo, Peter pour sa capacité à mentir !

– Et on va en faire quoi du fric ?
– Bin, je ne sais pas ! On pourrait partager, non ?

William Buchanan vide alors le contenu du sac sur la table.

– Putain ! Tout ça ! Je crois qu’on va arrêter d’attaquer les diligences. Avec la moitié de tout ça et ce qu’on a gagné avant, je vais pouvoir acheter de quoi concurrencer le vieux Howard. Et toi tu vas faire quoi ?
– Je ne sais pas, je pourrais m’acheter un ranch, mais pas par ici, on ne sait jamais.

J’aimerais bien qu’on me dise ce que je vais devenir, mais pour l’instant ces messieurs semblent avoir d’autres priorités.

– Bon, reste le problème de Lilly ! Annonce enfin William au bout d’un moment. Elle sait beaucoup de choses.
– Bin quoi, on ne va pas la supprimer, surtout après ce qu’elle a fait ! Et d’ailleurs je m’en porte garant.
– Je ne te savais pas si chevaleresque ! Mais rassure-toi, je n’ai jamais supprimé personne, ce n’est pas le genre de la maison !
– Si je peux me permettre… Commençais-je.
– Attends, tu foutais quoi dans la diligence qui a été attaquée ?
– J’allais tenter ma chance ailleurs !
– Mais les dates ne correspondent pas, tu as quitté le Pretty Saloon bien avant…
– J’étais planquée en attendant la diligence. Mais en ce qui vous concerne je suppose qu’on vous a mis au courant de la machination de votre oncle ?
– Oui ! Il va lui falloir trouver autre chose, mais pour l’instant il ne doit plus savoir où donner de la tête. Davy a disparu de la circulation, mon oncle le fait rechercher. Il sait trop de choses.
– Il va le faire tuer ?
– Sauf que ce n’est pas si simple que ça, Davy a laissé un mot en partant, il explique qu’il a déposé quelque part un document expliquant toute la machination, et que celui-ci sera rendu public s’il lui arrivait quelque chose.
– Du bluff ?
– Pas forcément. Bon, Peter ramasse tes affaires, laisse tomber cette cabane, je vous invite tous les deux dans mon Ranch.

Au Ranch des Packard, racheté par William Buchanan, une semi-surprise m’attendait.

– Kate !
– Lilly.
– Il n’est pas l’heure de manger, si on se faisait une petite party tous les quatre ? Suggère William. J’ai la bite qui me démange !

Qu’est ce qui l’a excité à ce point, le neveu Buchanan ? Peut-être le fric, allez savoir ?

Je ne crois pas avoir mon mot à dire, s’il faut partouzer on va partouzer, d’un côté je ne suis pas mécontent d’avoir l’occasion de partager quelques caresses avec Kate, ce que je n’ai pas encore eu l’occasion de faire. De l’autre il va encore falloir que je me farcisse des bites gratuites…

William commence par se dévêtir. C’est un méticuleux, le genre à bien poser ses fringues dans leurs plis avant de les poser sur le dossier d’une chaise.

– Ben alors vous autres, ne restez pas planter là, déshabillez-vous ! Ah, on va se boire un coup de whisky avant de baiser ! Allez, à poil !

Kate se résigne à quitter ses fringues à son tour, je fais la même chose, Peter aussi.

– Je te prête ma copine ! Indique William à ce dernier. Je te dois bien ça !
– Merci Patron !

La tronche de Kate !

– Des objections ma chérie ? Lui lance William.
– Ah, non, pas du tout !

Que ce serait-il passé si elle avait objecté ? On ne le saura jamais, toujours est-il que Peter s’est collé à Kate et la pelote partout, tandis que cette dernière s’est mise en position « mauvais moment à passer ».

William s’est précipité sur mes tétons qu’il tête comme s’il voulait y trouver du lait. Et tout en me léchant il garde un œil sur sa petite protégée.

– Hé, soit doux avec elle ! Elle n’aime que la tendresse.! Dit-il à son comparse.
– O.K. patron, on va faire dans la tendresse !

Pas contrariant le Peter !

– C’est vrai, ça va, Kate ? Insiste William.
– Mais oui !

Elle a manqué de jugeote sur ce coup-là, la belle Kate, la situation est bizarre, William a « prêté » sa copine à Peter, mais il semble bien qu’il le regrette, ce mec est un jaloux qui n’ose l’avouer. Si Kate s’était plainte, cela aurait pu provoquer une tension entre les deux hommes et peut-être aurions-nous pu, elle et moi, profiter de la situation pour nous enfuir…

William ne sait plus comment gérer la situation, il ne bande plus et me caresse de façon mécanique.

C’est Kate qui pense avoir une bonne idée en proposant.

– Hé, les garçons, ça vous plairait de nous regarder faire des trucs entre filles ? On peut être très salopes !
– Oh, oui, ça c’est une bonne idée ! Répond William saisissant la balle au bond.

Kate quitte brusquement son partenaire et vient vers moi. Je l’accueille comme il se doit ! Elle est trop belle cette fille !

On commence par se rouler une pelle, en principe ce genre de chose débute toujours de cette façon, puis Kate se penche légèrement afin de me lécher le sein droit.

– Laisse-moi faire ! On va leur en foutre plein la vue ! Me chuchote-t-elle.

Je pense avoir compris, Kate est vraie professionnelle. Mais tout comme elle, je sais qu’on ne se gouine pas de la même façon dans l’intimité que devant des voyeurs. Alors on évite les pratiques « difficiles à regarder ». Pas de soixante-neuf (pourtant ma mère semblait savoir gérer…) Pas de broutage de minou. Non beaucoup de choses avec les seins parce que les hommes adorent les seins (du moins presque tous). Et puis à défaut de se sucer l’abricot, on peut faire feuille de rose, Il est toujours charmant le spectacle d’un fessier qu’on écarte pour dégager le trou du cul, enfoncer la langue et même (pourquoi pas ?) quelques doigts inquisiteurs

Les deux hommes se régalent de notre spectacle, ils ont la bite bandée comme des bouts de piquet de hutte.

On fait durer le plaisir, mais il faut bien qu’à un moment nous cessions. .

Kate me demande de ne plus bouger et s’approche des deux hommes. Et hop la bite de William dans la main droite, la bite de Peter dans la main droite. Un peu de branlette, puis elle demande aux deux hommes de se rapprocher (parce que ce sera plus pratique).

Et la voilà qui suce alternativement les deux braquemarts. Puis elle les compare du moins joue-t-elle en faisant semblant de les comparer.

– La tienne est quand même plus belle ! Dit-elle à William.

C’est ce qui s’appelle fayoter honteusement ! Mais c’est de bonne guerre, à sa place j’aurais sans doute dit pareil.

– Oui, mais la sienne n’est pas mal quand même ! Rétorque William à la surprise générale.
– A bon ! Tu t’y connais en bites ? Ne peut s’empêcher de s’étonner Kate.
– Tu sais pendant la guerre de Sécession, on avait pas beaucoup de femmes, on est pas devenus pédés pour autant, mais disons que ça relative les choses

Mais quel rapport avec les bites ? Pour s’y intéresser il faut être passif où alors quelque chose m’échappe.

Peter n’a pas l’air d’apprécier le tour que prend cette conversation insolite.

– T’es pas d’accord avec moi ? Relance William
– Fallait vraiment qu’on manque de femmes, je préfère oublier ça !

Du coup ce qui semblait une tentative de William pour faire quelques fantaisies entre hommes, tombe à l’eau.

– Bon les garçons, si vous nous baisiez ? Intervint Kate.

Elle se retourne est exhibe son joli cul qu’elle tortille comme un truite dans le lit de la rivière… Et elle m’invite à en faire autant.

On est toutes les deux en levrette, on ne voit pas arriver nos partenaires. Je sens des mains caleuses sur les flancs. C’est Peter qui m’encule, Le prêt de Kate n’aura donc pas duré bien longtemps. Je vous dis, quand on est jaloux…

Je ne vois pas bien dans quel trou William est en train de besogner Kate, mais en ce qui me concerne, Peter m’encule sans brutalité excessive mais à la hussarde quand même !

Heureusement l’affaire ne dure pas bien longtemps. Et c’est quasi simultanément que les deux soudards se dégagent, la bite gluante de sperme. Celle de Peter montre quelques pollutions. Croyez-vous que ça va l’empêcher de me la donner à nettoyer ? Pas du tout ! Pas grave, j’en ai vu d’autres et croyez le si vous voulez, mais ça ne me gêne pas tant que ça ! Comme le disais ma maman, « quand on est cochonne, il ne faut pas l’être à moitié ! »

A suivre

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4 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 8 – Partie à quatre au ranch

  1. Lepic dit :

    « quand on est cochonne, il ne faut pas l’être à moitié ! » Toute une philosophie

  2. Voisin dit :

    Voilà de quoi me réconcilier avec le western. Lilly Firefly est quand même plus sexy que John Wayne, non ?

  3. Lemercier dit :

    Ce qui est bien dans cette description de la partie à quatre, c’est que ça se passe entre vrais personnages avec leurs personnalités et leur hésitations, cela ne fait qu’en renforcer l’érotisme

  4. Forestier dit :

    Une partie à quatre, c’est classique, mais c’est si bien raconté !

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