Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 5 – Les secrets du pasteur

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 5 – Les secrets du pasteur

Le pasteur échange un regard avec sa femme.

– Montez donc dans la chambre ! Lui dit-elle.

Sur place je lui demande s’il a des attentes particulières.

– J’aimerais bien vous lécher les pieds
– Ça peut se faire, mais attention je suis un peu chatouilleuse.
– Je ferais attention… on se déshabille ?
– Vous voulez que j’enlève tout ?
– Oui, s’il vous plait ! Répond Randolph.

Bien poli, cet homme !

– Sans doute trouvez-vous mon attitude comme celle d’un goujat…
– Mais je ne suis pas là pour vous juger, cher monsieur !
– J’entends bien, mais permettez-moi de m’expliquer. J’ai la chance de vivre avec une femme qui me comble sur tous les plans. Mais je suis un homme et parfois l’envie d’aller voir ailleurs me tenaille. Sarah le comprend parfaitement et ne m’en porte pas rigueur. Elle même parfois… enfin bref, je voulais que les choses soient claires.
– Elles le sont et sont toutes à votre honneur !

Randolph finit de se déshabiller, je lui porte ma main sur sa bite déjà semi bandée. Des bites, j’en ai vu des centaines, des petites, des fluettes, des grosses, des courbées et des champignonnesques. La sienne est moyenne, quelconque, désespérément quelconque, mais avec un petit quelque chose d’attachant.

Quelques mouvements de branlette pour rendre la chose droite et dure. Un coup d’œil en même temps afin de me rendre compte de son état de propreté… Ça va, ça peut aller… Du coup, hop dans la bouche.

C’est juste une mise en bouche (c’est la cas de le dire) afin de l’exciter au maximum. Mais il veut mes pieds, je vais les lui offrir.

Je m’assois sur le rebord du lit et lance ma jambe droite en avant.

– Alors ils te plaisent, mes gentils pied-pieds ?
– Oh ! Ils sont très jolis !
– Ben oui, ils plaisent bien ! Viens les lécher !

Pour se faire, il est obligé de se mettre à genoux, j’aurais pu choisir une autre position, mais il fait avec, il commence par me caresser mon panard très délicatement avant de sortir sa langue et de me faire un balayage en règle.

– Pas en dessous, d’accord !
– Les orteils, je peux ?
– Bien sûr, régale-toi !

Le voilà en train de me suçailler les doigts de pieds Il commence par le petit. Je comprends, il se garde le gros pour la fin, comme les gosses qui se gardent le meilleur de dessert pour la fin.

Et ça y est, il a mon pouce de pied dans la bouche, il le suce comme s’il s’agissait d’une petite bite trapue.

– Tiens, suce mon pied gauche, sinon il va être jaloux !

Une astuce que j’utilise d’ordinaire quand on me lèche les tétons Et ça marche toujours ! Ne me demandez pas pourquoi, A croire que le côté gauche aurait un goût différent que le côté droit ?

Toujours est-il qu’il embouche avec avidité mon gros orteil gauche et qu’en même temps un goutte de pré-jouissance perle sur son gland

– Tu veux jouir comment, mon grand ?
– Je peux me branler sur vos pieds !
– Mais bien sûr, mon grand !

Du coup je lance mes deux pieds en avant Monsieur le pasteur s’agite le zigouigoui à la vitesse grand V, le visage congestionné et la bave aux lèvres Attention ça gicle, j’en ai plein sur le dessus des pieds, il y en a aussi à sur le plancher, je m’en fous, je ne suis pas chez moi

Je n’ai pas eu le temps de chercher de quoi m’essuyer les ripatons, Randolph s’en est chargé tout seul comme un grand en se servant de sa langue et en léchant son propre sperme !

– J’ai oublié de vous payer ! Bredouille-t-il.
– Le paiement c’est avant la chose, et si je ne vous l’ai pas demandé, c’est que c’est gratuit. Vus avez la bonté de m’héberger, je me vois mal vous demander de l’argent.
– Mais toute peine mérite salaire…
– Laissez tomber ! Vous êtes un pasteur assez spécial ! Ne puis-je m’empêcher de lui dire.
– Confidence pour confidence, je ne suis pas pasteur, je n’ai reçu aucune formation. En fait c’est un poste que j’ai usurpé. Je vais vous raconter :

Le récit de Randolph Jackson

J’étais représentant en lingerie féminine, j’allais de ville en ville pour proposer mes fanfreluches aux dames des saloons. J’avais pour ça une petite cariole. Le boulot ne m’amusait plus beaucoup, il fallait faire avec les impayés, ceux qui voulaient sans arrêt baisser les prix, et puis les derniers temps, comble de l’horreur, j’avais un conçurent. Bref j’aurais bien fait autre chose.

Un jour, je me rendais à Colsontown, patelin que je ne connaissais pas quand j’aperçu sur le côté de la route, une diligence qui avait été attaqué, les chevaux avaient disparu. Je m’approchais et constatais que tous les passagers avait été tués par balle sauf une femme qui avait été battue et sans doute violée. Elle était sous le choc, j’ai tenté de la réconforter. Elle m’a expliqué qu’elle se rendait au saloon de Colsontown.

Eh oui, le monde est petit. !

Elle voulait que l’on enterre les corps, je lui ai répondu qu’il valait mieux auparavant prévenir le shérif. Elle a tenu à me montrer les victimes, c’était morbide, mais je ne voulais pas la brusquer.

– Celui-là, il venait prendre un poste de pasteur à Colsontown, et elle c’était sa femme, ils n’avaient pas l’air marrants mais ils ne méritaient pas qu’on les tue.

Et c’est là que j’ai eu l’idée, personne ne me connaissait à Colsontown, je pouvais très bien jouer au pasteur.

J’en parlais à Farah, parce que c’est bien d’elle qu’il s’agissait. Elle trouva l’idée amusante.

– Pasteur dans une ville de l’Ouest, c’est à peu près le seul poste où nous fiche la paix, on vit avec les dons des paroissiens, on est peinard. Lui expliquais-je.
– Il y a quand même un inconvénient ! Me dit Farah.
– Ah ?
– Vous n’êtes pas marié, vous avez l’intention de vivre dans l’abstinence ?
– Je me débrouillerais, un coup de cariole dans une ville voisine de temps en temps…
– Il y a peut-être plus simple !
– Dites-moi !
– Je pourrais très bien jouer le rôle d’une femme de pasteur, si toutefois vous voulez bien de moi !
– Ah ? Qu’est-ce que vous faites en ce moment…
– Je vieillis, monsieur, les patrons de saloon préfèrent les jeunettes, j’avais une offre au « Pretty Saloon », je venais voir, mais je ne sais même pas s’ils m’auraient engagé.

Alors on a échangé nos habits et nos affaires avec ceux du couple de pasteur, on s’est pointé a Colsontown, on a été accueilli par le maire, on a prévenu le shérif et on s’est installé. Personne n’a soupçonné la supercherie.

Et d’ailleurs comment pourrait-on soupçonner quelque chose, je fais mon boulot de pasteur, j’assure les mariages, les enterrements. Pour les prêches, je raconte aux gens ce qu’ils veulent entendre. Quand on a besoin de moi, je suis toujours là, je me déplace pour soulager les malades et pour apporter un peu de réconfort aux pauvres gens. Farah a appris à jouer de l’harmonium et s’occupe de la chorale.

Alors bien sûr, il y a des bonnes femmes qui trouvent que je suis trop gentil, mais elles ne me le disent jamais ouvertement, je ne vais quand même pas me joindre à elles quand elle réclame la fermeture du saloon et l’expulsion des danseuses. Faut pas exagérer non plus !

Fin du récit de Randolph Jackson

Le pasteur est en pleines « confidences sur l’oreiller ». Je meurs d’envie de le cuisiner, j’aimerais bien savoir ce qu’il sait de la famille Buchanan.

– Et vos rapports avec les édiles de la ville, c’est comment ?
– On me fout une paix royale, en fait je suis bien avec tout le monde.
– J’ai pas bien compris qui c’est qui commande ici ? On m’a parlé de Buchanan…
– Howard Buchanan, il n’est rien du tout, je veux dire : il n’a aucune fonction officielle, mais c’est lui qui tire les ficelles, tout le monde est à sa botte, le shérif, le maire, le juge.
– Il n’y a pas d’opposition ?
– Non, mais ce sont tous des hypocrites, si un jour Buchanan se fait descendre, tous les types qu’il a fait nommer applaudiront.
– Il est si terrible que ça !
– C’est un assassin, mais je n’en dirais pas plus.
– Il parait qu’il a un neveu.
– Oui c’est celui qui voyageait avec nous dans votre diligence, je ne sais pas d’où il sort, mais je n’ai pas cherché à savoir non plus.

A suivre

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3 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 5 – Les secrets du pasteur

  1. Maud Anne Amaro dit :

    Un pasteur qui aime les jolis pieds, c’est forcement un gentil pasteur : LoL

    • Evian dit :

      Et puis il faut mieux qu’il prennent leur pied avec des jolis pieds plutôt que d’emmerder les petits garçons

  2. Forestier dit :

    Après la femme du pasteur, le pasteur himself, on la sentait venir, celle-là

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