Elle était là, dans ce grand magasin spécialisé dans les produits « culturels », un compact-disque dans chaque main, et n’arrivait manifestement pas à se décider ! Grande, la quarantaine, bronzée, des cheveux bruns coiffés en fines boucles, un visage ravissant et une expression dans les lèvres qui me faisaient dire, je ne sais pourquoi, qu’elle devait se régaler des viandes rouges et des sexes bien raides ! Elle était vêtue d’une robe bleue relativement moulante et qui lui dénudait l’épaule droite de façon charmante ! Mon dieu, qu’une épaule peut être belle parfois ? Il me vient l’idée incongrue qu’y déposer un chaste bisou devait être un plaisir raffiné ! Je jette un regard oblique sur les titres qu’elle a en main. La quatrième de Gustave Malher !
– N’hésitez pas ! Prenez celui-ci, il est génial !
– Ah ! Vous trouvez ? J’hésitais un peu !
Quelle voix ! Elle pourrait sans nulle doute travailler sans modulophone dans une aérogare ! Je reformule mon choix. On cause un peu, elle à l’air super sympa et puis soudan elle interpelle quelqu’un :
– Tu vois, Lucien, le monsieur, aussi il dit que cette version est mieux…
L’olibrius me fixe dans les yeux :
– Car bien sûr, Monsieur à fait des études qui lui permettent de juger de ce genre de choses de façon infaillible !
Quel con ! Le genre d’abruti qui ne doit pas supporter que l’on adresse la parole à sa femme ! Que répondre ? Rien ! J’aurais tort quoi que je dise. Je m’éloigne en haussant les épaules ! Un peu interloqué, quand même, c’est la première fois qu’une chose pareille m’arrive…
Je vais pour quitter le rayon, mais un CD en écoute m’intéresse. Je décide de m’y arrêter, mais voici la dame en bleu qui est là devant moi, tout sourire :
– Excusez mon mari, il est grognon cet après-midi, je lui ai parlé, il ne vous importunera plus… Mais vous avez l’air de bien connaître… Je voudrais vous demander….
Et la voici qui me pose des tas de questions, je réponds et on se met à discuter musique, comme ça de façon très décontractée ! Cela a bien duré cinq minutes avant que le mari ne se repointe ! Il se contente d’écouter. Je crains un nouvel incident, mais la dame prend les devants :
– Tu pourrais peut-être offrir un verre à Monsieur, pour te faire pardonner tes humeurs de tout à l’heure ?
– Mais bien volontiers !
On se dirige vers un café tout proche. La dame se met sur la banquette, son mari devant elle et je m’apprête à m’asseoir à côté de lui, mais elle m’invite à m’installer près d’elle.
– Vous seriez mieux à côté de moi !
Je commence à me demander si je ne suis pas en train de m’embarquer dans une drôle d’aventure, mais je suis pas mufle au point de refuser ce genre d’invitation ! On se présente, par nos prénoms, la dame s’appelle donc Betty et l’olibrius Lucien. On cause, on cause, et je dois dire que la conversation est passionnante. A aucun moment je n’ai eu l’impression que cette discussion pouvait être un prétexte à quoique ce soit. Non, Betty aime parler, elle parle bien, s’enthousiasme pour ce qu’elle aime, en parle avec intelligence, un vrai plaisir ! Monsieur, lui serait plus discret, mais gagne à être connu, non ce n’est pas l’ours mal léché que j’avais cru deviner, mais un personnage cultivé quoique avare de ses paroles. C’est après une bonne demi-heure que les bizarreries commencèrent. Sous la forme d’une main qui s’aventurait sur mes genoux. Dans un premier temps je mis cela sous le compte de l’égarement, et me gardait de toutes réactions. Sauf que quand cette main devint caresse, il fallut bien que je me mette à intégrer cette donnée insolite !
Qu’auriez-vous fait à ma place ? Retirer cette main ? Je n’y ai même pas pensé ! Me laisser faire ? Certes, mais étais-ce suffisant ? Répondre de la même manière ? Mais le souhaitait-elle vraiment ? Et le mari dans tout cela ? Deux hypothèses : ou bien c’était le pauvre cocu qu’elle s’amusait à ridiculiser, une idée qui ne me plaisait guère ! Ou alors il était complice ? Ce genre de fantasme et d’attitude existe !
Je me dis que la réponse ne devrait pas trop tarder et ne voulant pas paraître trop coincé, me résolut à porter ma propre main sur le genou de la dame. Quelle douceur extrême que cette peau soudain caressée ! Betty me répondit d’une part d’un petit sourire d’encouragement et d’autre part en remontant sa main d’une dizaine de centimètre, la plaçant ainsi à mi-cuisse. Le jeu étant lancé, je fis bien sûr la même chose ! La situation devenait aussi torride que mon sexe devenait tendu. ! Et tandis que Lucien me narrait doctement je ne sais plus quelle anecdote sur Guiseppe Verdi, Betty souhaitant sans doute avoir une longueur d’avance sur moi dans ses initiatives me mit carrément la main sur la braguette. Je trouvais malgré tout cette attitude particulièrement « gonflée », j’hésitais à lui rendre la pareille, n’étant toujours pas fixé sur le degré de complicité du mari.
C’est à ce moment-là que Betty interrompit le cours de mes interrogations en approchant ses lèvres des miennes. Incapable à cet instant de raison, j’acceptais ce baiser brûlant, et nos bouches s’uninrent ! Mais la chose fut brève, trop brève ! Betty se leva soudain, m’interpella :
– Je vais aux toilettes, tu viens ?
Un bref regard vers l’époux, qui m’adresse une sorte d’opinement du chef approbateur, et me voici en train de suivre cette bouillante personne. Nous descendons un petit escalier en colimaçon. L’endroit est fort étroit, un urinoir, deux cabines et un mini lavabo occupé par un monsieur qui s’y lave les mains. Je n’ai malheureusement pas vu la tête de ce dernier quand Betty m’entraîna dans la cabine des dames.
Elle soulève sa robe, baisse sa culotte ! Je suis rouge de confusion !
– J’ai une de ces envies ! Tu aimes-ça voir une femme uriner devant toi ? Comme ça sans aucune vulgarité, de façon très mignonne ?
– Oui ! J’adore !
– Oh toi ! Tu es un petit cochon, tu dois aimer plein de choses ?
Je ne réponds que par un sourire.
– Regarde !
Effectivement, je regarde, sa chatte est intégralement rasée, et j’aperçois, et c’est la première fois que je voyais cela des anneaux sur ses lèvres. Son joli jet doré fuse de son sexe et s’en va mourir dans l’eau dormante en un clapotis troublant !
Moi aussi je suis troublé, j’hésite sur la conduite à tenir, sans doute souhaite-t-elle calmer mon excitation en me faisant cadeau d’une pipe ? Je suis à deux doigts de défaire ma braguette :
– Il te plait mon pipi ?
– Oui, bien sûr ?
– Tu voudrais peut-être faire autre chose que de le regarder ?
Je ne réponds pas de suite, je suis en pleine confusion, et j’ai l’impression qu’elle va m’emmener trop loin. Elle me relance !
– Tu es super excité, hein ?
Voilà une bonne question, et en guise de réponse faisant fi de toutes mes hésitations, je trouve judicieux de sortir carrément mon sexe.
– Je crois que tu es tellement excité que tu ferais n’importe quoi, hein ?
– Presque ?
– Alors viens, on t’emmène chez-nous ! Tu n’es pas pressé au moins ?
– Non, ça va !
Elle se lève, s’essuie la chatte, réajuste ses vêtements, j’ai l’air con maintenant avec ma bite à l’air. Elle l’effleure du bout de doigts !
– Allez range-moi tout ça, elle va bien s’amuser tout à l’heure !
Et nous sortons de la cabine sous l’œil goguenard du type de tout à l’heure qui est toujours là en train de faire semblant de se laver les mains ! Betty le tance du regard, lui faisant comprendre qu’il serait peut-être temps qu’il laisse la place. L’individu devient alors rouge de confusion et s’enfuit de l’endroit. Et pendant que madame fait couler de l’eau elle me demande innocemment.
– Euh ! On a les idées très larges, vraiment très larges, en matière de sexe. Je suis sûr que toi aussi ou je me trompe ?
Oh ! la la ! Qu’entend-elle par-là ? Je cherche une réponse qui tout en ne me faisant pas passer pour le dernier des coincés aurait l’avantage de me laisser une porte de sortie…
– Oui, j’ai les idées larges, mais peut-être pas autant que toi (je me rends compte à ce moment là que je ne l’avais pas encore tutoyé)
– Oui, bon, je comprends mais t’es un peu bisexuel comme tout le monde ?
Comme tout le monde ? Comment ça comme tout le monde ? C’est quoi cette rhétorique globalisante ? Il faut que je m’en sorte, je me doutais bien que quelque chose aller clocher. Pour l’énième fois je me sens embarqué beaucoup trop loin, et la mort dans l’âme je déclare forfait !
– Non ! Je ne sais pas si tout le monde est bisexuel, mais moi, je ne crois pas ! Je laisse tomber, merci de votre… de votre…
– De votre quoi…
J’ai le sentiment de paraître un peu con sur cette affaire.
– De votre spectacle… et de votre gentillesse
– C’est sympa ! Mais je ne t’en veux pas du tout, c’est dommage, c’est tout ! Dommage pour nous, et puis dommage pour toi, je crois que tu va rater quelque chose. Tiens regarde !
Et l’espace d’un instant elle écarte l’échancrure de sa robe me laissant entrevoir la naissance de ses seins. Après cela, nous remontons. Elle ne se rassoit pas, elle allume une cigarette, récupère son sac et interpelle son mari !
– Allez; on va laisser ce charmant monsieur tranquille, et elle jette un billet sur la table ! Tu te reprendras un verre avec la monnaie, tu le boiras à notre santé. Allez Cao ! Et peut-être à une autre fois ?
Je bafouille un vague au-revoir. Et les voilà qui s’en vont ! Quelle aventure, encore un truc qui ne m’était pas encore arrivé, je sirote paresseusement ma bière ! Quelle superbe femme quand j’y repense, dommage que tout çà ait été gâché par ses propos bizarres sur la bisexualité, bien que je doive avouer qu’il était honnête de m’en prévenir d’emblée, mais bon, je n’ai pas envie de coucher avec son mari, la chose ne doit de toute façon pas être si courante ! Et puis d’abord, ça veut dire quoi bisexuel comme tout le monde ? Elle à lu ça où ? Dans Union ? Dommage, décidément dommage ! Je me prends une cigarette, je suis encore tout excité par tout cela, il va falloir que j’aille me calmer en regardant une petite vidéo coquine ! Après tout pourquoi pas ? Voilà un plan de secours qui me convient assez bien. Je cherche de quoi allumer ma cigarette, machinalement je regarde sur la table. Son briquet ! Elle a oublié son briquet ! Ce truc ne vaut sûrement pas une fortune, mais ce n’est tout de même pas un jetable ! Je le regarde, il est assez joli, je vais le garder, ça me fera un souvenir ! Un souvenir de quoi d’ailleurs ? J’aurais quand même du lui faire préciser ce qu’elle souhaitait que je fasse ! Si ça se trouve, je viens de rater un super truc alors qu’il fallait juste faire une petite branlette au mari ? Ben oui, ça devait être ça ! Une femme aussi intelligente ne pouvait pas quand même exiger que je me fasse sodomiser à la première occasion. Finalement j’ai été idiot !
– Je n’aurais pas laisse mon briquet ?
Betty ! Je rêve ?
– Euh ! Si !
Je fouille dans ma poche, je n’aurais même pas mon petit souvenir. Mais bon dieu, elle est là ! Quelle est belle ! Si je pouvais en profiter pour lui dire que finalement… mais comment dire ça sans avoir l’air trop con ? Je cherche mes mots…
– Euh !
– Tu regrette hein ?
– Oui !
– Tu regrette ou tu as changé d’avis ?
– J’ai peut-être changé d’avis ?
– Allez viens, je t’embarque !
– Euh, quand même pour les trucs bisexuels, je n’ai pas trop l’habitude !
– T’inquiètes pas ! Ca vient vite !
– Je ne souhaite pas me faire sodomiser ! Lâchais-je dans un souffle !
– Mais, non, je te dis, ne t’inquiètes pas on te demandera juste une petite pipe !
Je reste coi ! Je ne m’attendais pas du tout à celle-là ! Je vais à nouveau déclarer forfait et passer sans doute à ses yeux pour le roi des cons. Mais qu’importe, je ne ferais pas ce que je n’ai pas envie de faire !
– Bon alors tu viens ? Je ne vais pas faire semblant d’oublier mon briquet une seconde fois ?
Ce n’était donc pas un oubli, et je me surpris alors à lui emboîter le pas ! Il y a des décisions que l’on prend comme ça, parce que c’est tellement 50/50 que quel que soit ce que l’on décide, on se dit qu’on aurait dû choisir l’autre ! C’est exactement ce qui m’arrive ! Sauf qu’ici en cas de nouveau forfait, je n’aurais aucun recours, la solution est donc sans doute la bonne !
Nous rejoignons son mari et nous prenons le métro, on prend une ligne interminable, nous sommes debout dans la rame bondée. Arrivé à une importante correspondance ça se dégage, du coup il y même des places assises, mais mes deux tourtereaux préfèrent manifestement rester debout ! Etrange, mais sans doute sommes-nous sur le point d’arriver, puisqu’il est vrai que j’ignore notre destination.
C’est à ce moment là que Betty enlacera fougueusement Lucien dans un baiser passionné. Non seulement ils s’embrassent comme des jeunes amants mais ils se pelotent les fesses à qui mieux mieux, Lucien parvenant même à retrousser la robe de son épouse jusqu’à mi-cuisse. Interloqué par ce nouveau délire, je me dis que finalement, la prudence et la raison doivent m’inciter à quitter ces deux allumés dès la prochaine station.
Enfin ils se décollent, tout le monde les regarde, je ne sais pas trop ou me foutre, j’ai envie d’être tout petit, tout petit, minuscule. Et voilà que Betty se jette à mon cou, nos lèvres se collent. Je me prends au jeu, je ferme les yeux, me foutant subitement du quand dira-t-on et je m’enivre de ce contact, nos corps se collent, j’ai son ventre contre mon sexe qui à nouveau bande joliment. Ne sachant que faire de mes mains restées bêtement dans son dos, je m’accorde la permission de lui peloter les fesses, mais je ne retrousse pas sa robe, je sais me tenir, moi !
Et à nouveau, Betty change de partenaire, il y a de moins en moins de monde dans la rame, mais nous sommes l’attraction. Des yeux gênés, d’autres courroucés, d’autres incrédules. C’est alors que je la vis :
Elle était à un mètre de nous, sur un strapontin, une femme d’origine asiatique, des traits très purs, une jolie silhouette ceinte d’un petit tailleur crème qu’on devinait imposé par une fonction et coiffée d’un assez ridicule chapeau plat. Elle aussi regardait, mais son regard était très différent. Elle paraissait sinon excité, du moins extrêmement troublée, les yeux écarquillés, la bouche sèche. Alors que Betty continuant son numéro allait de nouveau m’enlacer, elle l’aperçut à son tour. Se désintéressant alors soudainement de ma personne, elle alla le plus simplement du monde s’asseoir sur le strapontin resté libre à côté d’elle.
Mais qu’est ce qu’elle va nous faire la Betty ? Avec quelles sortes de farfelus ais-je accepter d’embarquer ? Betty parle très doucement à la petite asiate, j’en entends donc rien, mais l’inconnue approuve de petits mouvements secs du visage, plusieurs fois, à un autre propos, c’est par une dénégation qu’elle répond cette fois, puis encore une autre et aux dernières paroles de Betty, son visage s’éclaire d’un magnifique sourire. Les deux femmes se lèvent. Betty nous dit :
– On change de plan, on va peut-être avoir une seconde invitée ! Allez, on va négocier cela !
J’ignorais quelle était cette fameuse négociation, toujours est-il que nous sortons du métro. Manifestement personne ne connaît ce quartier qui à l’air bien calme. Nos deux acolytes dégottent quand même un petit bistro et on s’y installe tous les quatre, Betty se place aux côtés de la charmante asiatique, je l’aurais parié. Elle ne dit pas grand chose, mais semble ravie d’être parmi nous, elle répond par mono syllabe ou en faisant des signes de têtes. Elle nous dit se prénommer Florence et travailler dans « le commerce ».
Betty attendit que nos consommations soit servies pour commencer à attaquer. Ce fut très rapide, Florence réagissait tout de suite aux caresses de sa partenaire, les yeux se fermaient, les soupirs devenaient saccadés et peu discrets, à tel point que Betty abrégea la chose et lui proposa de venir avec elle aux toilettes, ce qu’elle s’empressa d’accepter.
Me voici seul avec l’autre zouave ! Celui à qui il faudra peut-être que je fasse une pipe tout à l’heure. Tiens, je pourrais partir à l’instant ! Qui m’en empêcherait ? Et j’aurais moins honte de le faire alors que Betty n’est pas présente. Mais non, une force indéfinissable mais sans doute fort perverse, me fait rester. Je me dis aussi que la présence de cette asiatique va peut-être modifier le scénario d’origine. Je ne dis rien, que dire ? Mais c’est Lucien qui rompra le silence :
– Elle est vraiment mignonne, cette petite chinoise ! Non ?
– C’est vrai, super mignonne !
– Malheureusement elle semble plus attirée par les charmes de Betty que par les nôtres ?
– On verra bien !
– Comme vous dites, et puis ce n’est pas grave, on pourra toujours se consoler tous les deux !
Ben voyons ! Il fait quoi le type, de la provoc ou quoi ? Je réponds d’un impénétrable sourire.
– J’adore sucer des bites, ça ne m’arrive pas si souvent, alors quand j’ai l’occasion je me régale !
Oups ! Ah, bon c’est lui qui va… Dans ce sens là, c’est moins préoccupant, voilà qui me rassure un tantinet. Mais il continue à déblatérer :
– Mais j’aime bien aussi me faire sucer, souvent les mecs sucent mieux que les femmes ? Qu’est ce que tu en penses-toi ?
Aie Aie Aie ! Dans quel guêpier me suis-je empétré ?
– Euh, moi tu sais, je manque un peu d’expérience !
– A oui ? Ton truc c’est de fantasmer à fond ?
– Oui, plutôt ?
– Donc ce soir tu vas un peu franchir le pas, quoi ?
J’aime bien le » un peu » !
– Oui, mais comme c’est la première fois, je vais peut-être être un peu con !
– Mais c’est super excitant ce que tu me raconte, t’inquiètes pas, on n’est pas des sauvages ?
– Mais je ne m’inquiète pas !
Ce n’est pas de l’inquiétude, c’est de l’angoisse !
Il faut absolument que je recentre la conversation, mais sur quoi ?
– Euh ! Vous habitez dans le quartier !
– Non pas vraiment, on a un petit truc à Neuilly !
Mais qu’est ce qu’il me raconte ? Pourquoi avons-nous alors pris le métro dans une autre direction ? Et puis tout d’un coup, je comprends, le métro ce n’était pas pour rentrer chez eux, mais pour s’amuser à cette curieuse exhibition ! Ils sont vraiment graves, et une nouvelle fois je songe sérieusement à déguerpir. Mais voilà Betty et Florence qui reviennent, tout sourire. Mon dieu ! Que j’aurais aimé être une petite souris pour les voir se câliner ! Patience, je les verrais sans doute dans peu de temps. Mais pour cela, il faut bien sûr que je reste. Ca devient compliqué cette affaire !
Lucien ne bluffait pas, ils habitaient effectivement à Neuilly où nous nous rendîmes en taxi. Nous fûmes accueillis par une soubrette blonde. Il faut absolument que je vous la décrive celle-ci et puis on va abandonner le passé simple, le passé simple c’est comme les Léonidas, un peu c’est exquis, trop c’est gavant !
Elle s’appelait Jane (prononcez Djaine en traînant un peu). D’impossibles bouclettes d’un blond très jaune (une perruque ?) Des yeux bleus magnifiques. Un maquillage hélas outrancier ! Sinon un corps bien fait moulé dans une tenue de soubrette de bal masqué, une petite coiffe, un petit haut laissant les épaules dénudées, la mini jupe en haut de la cuisse, le petit tablier blanc, les bas résilles noirs, et j’aurais à ce moment là parié qu’elle n’avait pas de culotte. Un déguisement ! Un déguisement demandé sans doute par ce couple d’allumés afin d’accueillir ses invités. Je la regarde une nouvelle fois. Elle me fait plus rire qu’elle ne m’excite. Une poupée Barbie travestie en soubrette à laquelle il ne manque qu’un plumeau dans la main !
– Jane, installez Monsieur et Madame dans le petit salon, et servez-leur à boire, nous les rejoignons dans un moment !
– Bien madame !
La voix est nasillarde à souhait. Où ont-ils été déniché une caricature pareille ?
Me voilà seul, assis sur ce canapé, dans le salon avec Florence, elle est certes charmante, mais elle n’est pas venue jusqu’ici pour mes beaux yeux, et nous n’avons pas grand chose à nous dire. J’essaie néanmoins de lancer quelques banalités, mais non, ce n’est pas une bavarde. Je sirote donc l’excellent whisky que nous a apporté la soubrette. Elle a pris soin de nous servir en se penchant de telle façon que nous apercevions sa culotte. (Elle en avait donc une !) Voici sans doute une louable intention, mais cette jeune personne ne m’excite pas du tout. Les goûts et les couleurs, mon pauvre monsieur…
L’attente se prolonge, dix minutes, un quart d’heure, j’ai fini mon whisky et Laurence son jus d’ananas. On a bouffé toutes les cacahuètes. Je commence à me demander ce que je fais là ! Une horrible hypothèse s’échafaude dans mon pauvre cerveau malade. » Ils » sont peut-être en train de nous mater derrière un écran de contrôle, espérant que l’attente aidant nous allions la tromper en nous faisant des coquineries ! Et pourquoi pas ? Et si je me laissais prendre au jeu ! Cette asiatique est certes charmante, mais ce n’est pas pour elle que j’ai accepté avec quelques réticences de venir ici mais pour Betty !
– Qu’est ce qu’ils fabriquent ?
– Ne vous inquiétez pas, ils ne doivent pas être bien loin !
Optimiste notre extrême-orientale ! Mais voici Jane qui se repointe avec d’autres amuse-gueules. Elle en dépose dans une petite assiette, la ramasse, s’approche de moi, m’en propose, se retourne et la tend vers Florence en se pliant en deux. C’est plus fort que moi, cette fille est à cent lieux de mon genre de femme, mais que voulez-vous la chair est si faible, il faut que je touche, oh, juste un peu, me contentant de frôler son mollet de deux doigts retournés. Elle tourne alors son visage vers moi, me fait un sourire ! C’est donc un encouragement ! Ma main s’aventure alors sur sa cuisse, elle ne dit rien ! Je caresse, j’ai connu des peaux plus douces, mais bon, on ne va pas faire la gueule ! Je remonte encore, caresse le bas de la fesse, je me surprends à bander, pourtant il s’agit d’une réaction normale et naturelle. Je passe un doigt sous la culotte, toujours pas de réaction. Malgré tout elle pivote un petit peu, mais je comprends que c’est uniquement pour que Florence puisse sinon participer, du moins regarder. Je tire un petit peu sur le tissu de la culotte, elle descend, je tire encore, elle descend toujours, puis un mouvement sec, je la fais carrément glisser au niveau des genoux. J’ai maintenant ma main sur les fesses. Une envie folle d’embrasser tout cela me tenaille. Je ne résiste pas longtemps, et lui vole quelques baisers sur son petit arrière train tout rond. Où cela va-t-il nous mener ? Déjà j’échafaude une tactique, ma foi fort simpliste, qui me mènera jusqu’à son petit trou ! Je lui écarte les globes, mais mademoiselle se dégage !
– Ne soyez pas trop gourmand !
Frustrant ! Elle s’écarte d’un mètre ou deux, finit d’enlever sa culotte, et me la jette :
– Ca vous fera un souvenir !
– Alors, on fait des bêtises avec la bonne ?
C’est Betty qui réapparaît enfin, son mari la suit. Ils ne se sont pas changés. Qu’est ce qu’ils ont donc fabriqué ? Je remarque quand même que Betty s’est remaquillée, et qu’elle a été cherchée un insolite boa bleu fluo (Mais pourquoi faire ? Pourquoi faire ?) Elle a toujours cette magnifique robe bleue avec son épaule dénudée. Ah ! Cette épaule ! La soubrette disparaît ! Lucien lui, s’approche de la chaîne stéréo et tripote les appareils, apparemment il introduit un compact-disc dans le lecteur, mais ne fait rien démarrer, et embarque la télécommande. Ils sont bien mystérieux ces gens-là !
– On va se faire une séance d’excitation maximum, reprend Betty ! Je vais vous faire un petit numéro et puis ensuite on improvisera, mais je vois que vous êtes déjà bien excité… c’est normal, c’était le but de l’opération. Donc on est entre nous, on n’a aucun complexe, et s’il y en a qui veulent se mettre à l’aise, ce sera très bien !
A ces mots, Lucien, sans demander son reste, se débarrasse en quelques instants de ses vêtements, puis une fois nu comme un ver viens s’installer sur le canapé à côté de Florence qui du coup se trouve entouré de deux hommes. Je me demande ce que je dois faire. Je ne suis pas le seul. Florence à l’impression de se demander si elle ne s’est pas embarquée un peu à la légère dans cette aventure, son regard va de Betty, qui lui fait de larges sourires, à moi, qui ne fait rien, puis à Lucien dont il serait faut de dire qu’elle détaille le corps nu, mais manifestement cette bite à l’air de l’interpeller. Elle hésite, ça devient chaud tout cela, elle finit par interroger Betty des yeux !
– Tu fais comme tu veux, mais pourquoi pas tout de suite ?
Et hop, la voici qui se lance ! Du coup, pour ne pas avoir l’air idiot, je me déshabille à mon tour, les yeux rivés sur celui de la petite asiatique. Elle est marrante, elle enlève d’abord tout le haut, et elle apparaît un moment les seins nus alors qu’elle est encore en jupe. Spectacle insolite, mais oh, combien charmant ! Ils sont mignons ses petits seins, et d’ailleurs ils ne sont pas si petits que ça, encore des idées toutes faites sur les filles d’extrême-orient ! Ils tiennent très bien, et la pointe en est extrêmement brune, presque noire, constellée d’amusantes petites protubérances. J’en ai l’eau à la bouche, et la sève à la bite (oh !). Elle retire sa jupe, la plie bien comme il faut sur le dossier d’une chaise, et retourne s’asseoir. Elle n’a pas enlevé sa culotte ! Ah ben zut alors ! Je me rassois aussi ! Moi et Lucien sommes à nouveau de part et d’autre de Florence. Voici une position qui me rassure un peu. Lucien lui pose une main sur la cuisse et la caresse paresseusement. Elle ne dit rien hormis un sourire de franc acquiescement. Je fais de même, il n’y a pas de raison ! Elle ne sait pas quoi faire de ses mains. Fait-il lui souffler ? Non elle finit par se les croiser sur son ventre !
Lucien actionne la télécommande, la musique envahit la pièce. Il s’agit de » l’évocation du matin » tirée du Peer Gynt de Grieg, musique envoûtante, sorte d’offrande dansante et lancinante au soleil levant. Cette fort belle pièce d’un romantisme tardif a toujours suscité des chorégraphies particulièrement lascives. J’ose espérer que Betty ne va pas la rendre vulgaire. Non, pas du tout ! Elle se met à onduler au rythme de cette musique. Je crois comprendre qu’elle veut nous faire un strip-tease, après tout pourquoi pas ? Mais ce n’est pas le genre à s’effeuiller au bout de trois minutes, Madame fait durer le plaisir, elle tournoie, elle virevolte, elle toupille, elle est d’une agilité remarquable, et d’une grâce ensorcelante. Tout n’est que suggestion, pas un centimètre carré de peau supplémentaire n’est dévoilé. Mais les bouts des ses doigts viennent frôler son épaule dénudée, accompagnés du plus charmeur des sourires, voici qui est autrement craquant que de l’effeuillage de chez rapido et presto. Et tandis qu’elle continue à onduler au rythme des notes du maître de la musique norvégienne, ses doigts se posent en longues corolles, sur le tissu de sa robe à l’extrémité de ses seins, elle se les frotte. La corolle se resserre sur le téton. Le geste est répété plusieurs fois de suite. Je vous laisse imaginez l’état de mon pauvre zizi qui raide comme la justice réclame secours et assistance. Un coup d’œil sur Lucien, juste un coup d’œil car je ne veux rien rater du spectacle de notre danseuse de charme. Il bande aussi magnifiquement (j’ai dis magnifiquement ? Voilà que je porte un jugement de valeur sur la bandaison d’un mec, à présent ? M’aurais t-on fait boire un aphrodisiaque à propriétés bisexuelles ?) Ce type doit pourtant avoir l’habitude de voir son épouse sous toutes les coutures, mais sans doute est-il plus excité par l’insolite de la situation que par le reste. Allez donc savoir ? Et puis ce n’est peut-être pas son mari, ils sont peut-être ensemble que depuis quinze jours ? Et elle continue ses mouvements de doigts, c’est qu’il est long le morceau, près de 5 minutes, ils vont partout ses doigts, non pas partout, aux endroits stratégiques, après les seins c’est les fesses, puis le pubis ! L’ambiance provoquée par sa danse est électrique. Cette fille a sans doute été danseuse professionnelle ! C’est un vrai bonheur de la voir se trémousser. Et puis la musique s’arrête. Le silence nous agresse. Que va-t-il se passer ?
– Ça vous plait ?
Pourquoi parle-t-elle ? Voilà qui rompt le charme. D’autant qu’elle demande à son mari de changer le disque. Et le voici qui se lève, la bite à l’air pour le faire. Je me surprends à regarder ses fesses, depuis que je sais que j’aurais peut-être à » faire des choses » avec lui, je ne le vois plus pareil, mais à cet instant précis j’étais dans un tel état d’excitation et de ravissement que je m’en foutais complètement. Monsieur revient, s’assoit, reprend la télécommande, ce n’est pas un violent Lucien, il a tout son temps. Et hop re-musique !
Et voilà que nous changeons carrément de répertoire ! De la techno de chez techno ! Le son a été augmenté, les basses ressortis, l’effet boum-boum est saisissant ! J’ignore si les voisins sont habitués à leurs petites parties, ou si les murs sont insonorisés mais tout cela n’est guère calme. Mais le morceau n’est pas mauvais, je me surprends à voir mes jambes fourmiller au rythme infernal de cette musique. Betty swingue en cadence, sa danse se diabolise et à cette vitesse là elle ne va pas tenir longtemps. Des gouttes de sueur perlent déjà sur son visage. Tout en évoluant, elle a attrapé le pan inférieur de sa robe et commence à la remonter. Elle est maintenant à mi-cuisses, on distingue alors la peau nue au-dessus du bas ! Au-dessus du bas ? Mais elle n’en avait pas tout à l’heure ? C’est donc cela qu’elle est partie faire pendant son absence, se mettre des sous-vêtements ! N’empêche qu’elle en a mis du temps ! Sans doute hésitait-elle à choisir ?
Et ça remonte, ça remonte toujours, la culotte est dévoilée, une belle petite culotte mauve, la suite de la remontée sera beaucoup plus brève, elle enlève la robe par le haut. Le soutien gorge est évidemment assorti, la fine dentelle et les motifs entrelacés n’ont pas pour but de dissimuler complètement ses gros tétons ! Je sens que je vais craquer !
Il me vient alors une idée folle, j’attrape la main de Florence et l’entraîne vers moi, elle se laisse faire, je m’enhardis, après tout qu’est ce que je risque ? Et je lui place la main sur mon sexe. Elle me fait un petit sourire de connivence et commence à me masturber doucement, puis voulant montrer qu’elle aussi peut faire preuve d’initiative, elle s’occupe de la bite de Lucien de son autre main.
Betty, toujours à fond dans sa danse expédie assez vite le retrait des bas et du porte-jarretelles. Mais elle en reste-là pour l’instant. La musique s’est tut à nouveau. Cette fois c’est elle qui s’en va changer le disque, je peux donc tranquillement mater ses fesses que la culotte ne cache pas vraiment ! Des fesses superbes ! Qu’est ce que c’est beau des fesses de femmes ! Qu’est ce qui m’a pris tout à l’heure de mater les fesses de son mec, on n’est pas bien dès fois !
Le morceau suivant est encore un truc très moderne, mais moins violent, et elle baisse le volume, elle s’empare de son boa et commence à faire des figures avec, c’est joli c’est mignon, mais je trouve ça moins torride que ce à quoi nous avons eu droit jusqu’à présent. Quant à notre » chinoise » elle continue sa double branlette, elle fait ça extrêmement lentement, mais l’érection tient le coup, c’est l’essentiel. Et voici que de façon complètement inattendue Betty m’invite à danser. Il y a des invitations qui ne se refuse pas, et pour la première fois de ma vie je vais donc danser la bite à l’air avec une femme en sous-vêtements ! Le problème c’est que je danse comme une patate ! A part le slow, mes spécialités sont plutôt de faire les pas à contre temps et de marcher sur les pieds de mes partenaires. Mais je suis prêt à me surpasser ce soir ! On danse ça collés l’un contre l’autre, ça m’arrange c’est plus facile. De son coté Lucien a invité Florence. On serait dans une ambiance classique de partouse hétéro ! Classique ? Pas si sûr ! Hétéro ? Jusqu’à quand ? Mais pour l’instant je suis sous le charme de ma cavalière, imaginez un peu, on est scotché l’un contre l’autre, et je suis en érection, ma queue frotte donc contre son ventre ! Comment voulez-vous qu’un honnête homme supporte cette situation trop longtemps sans réagir ? Je lui caresse le dos, les épaules ! Enfin caresser ses épaules, depuis le temps que j’attendais ce moment, je m’enhardis à y déposer un bisou, ça l’a fait rigoler ! C’est une chouette fille. Je me demande si je peux m’enhardir encore davantage et mes mains se font baladeuses jusqu’à l’agrafe du soutien gorge.
– Tsse tsse ! Pas tout de suite ! Intervient-elle.
Pas de bol, changement de tactique, je descends les mimines carrément en bas du dos, je gagne quelques centimètres dans la descente, et comme elle conserve son sourire, je descends directement vers les fesses. Victoire elle me laisse faire ! J’ai compris, je peux peloter, mais pas retirer.
Et une nouvelle fois, la musique s’arrête ! Elle n’en passera pas d’autres ! Lucien regagne sa place, nous faisons de même avec Florence, mais celle-ci est à peine assise que Betty vient la » récupérer « . Les deux femmes sont à présent debout face à face. Florence est passive, elle attend, mais ces yeux pétillent d’excitation. Betty lui caresse tendrement les cheveux, puis les bras, avant de venir lui taquiner les nichons qu’elle pelote à pleines mains avant d’en attaquer le téton. L’autre à a ce moment là un frémissement, je crains un instant qu’elle se rebiffe, mais non ce frémissement était une manifestation de plaisir. Leur visage se rapproche et elles se roulent maintenant un patin entre femmes digne d’une scène d’anthologie. Parce qu’il vient de se passer un petit quelque chose de très particulier. Notre asiatique, volontaire mais réservée, semblait malgré tout attendre comme un déclic avant de se lancer à corps perdu dans l’enfer de la luxure. Et ce qu’elle attendait c’est le contact des ces deux bouches. Sans doute l’avaient-elle déjà faite au bistrot, mais simplement sous forme de promesse ? Maintenant tout était permis, et c’est Florence qui déchaînée retenait le visage de sa partenaire l’obligeant à prolonger ce long baiser, lui imposant sa langue, ses lèvres, son corps et sa volonté. Cela devenait insolite car j’ai senti plusieurs fois Betty vouloir essayer de se dégager, mais sans insister outre mesure, jusqu’au moment où de guerre lasse et se sachant dominé dans ce combat insolite elle s’abandonna ! Florence dégrafe alors le soutien gorge de Betty et l’envoi valser à l’autre bout de la pièce avec une énergie que je n’aurais jamais soupçonné chez elle. Je peux enfin admirer cette magnifique poitrine, un joli 95 bien galbé, des tétons érigés avec insolence au milieu de belles aréoles brunes. Peut-être un doigt, juste un doigt de chirurgie esthétique ? Et alors ? Qu’est ce que ça peut bien faire ? La chinoise est en train de les déguster, elle se pourlèche les babines de ces fruits magnifiquement offerts. J’enrage de ne pas être à sa place, mais me console en me disant que la soirée n’est sans doute pas finie. Petit coup d’œil sur Lucien ! Oh ! La la ! Je le trouve bien près de moi, l’animal !
…je sens une main sur mon sexe ! Il est évident que je ne vais pas m’enfuir maintenant. Il y aura peut-être une suite, quelque chose ? Cela ne me coûte pas trop de faire bonne figure, et sans que j’aie à me forcer outre mesure, j’encourage Lucien à continuer. Je ne me reconnais plus ! Il ne me branle pas longtemps, préférant assez vite placer mon engin dans sa bouche. Il faut être objectif, il suce très bien ! Je me laisse faire, ma seule crainte est pour la suite, on ne sait jamais ! Et le voici qui se relève, qu’il me prend par la main (quel romantisme) et qu’il m’entraîne sur la moquette à quelques pas de ces demoiselles qui n’en peuvent plus de se gouiner à qui mieux mieux ! Je m’allonge donc, il en fait de même mais tête-bêche, nous allons donc nous livrer à un soixante neuf masculin juste à cote du soixante neuf féminin. On a découvert une nouvelle position, le 138 (69 x 2) ! Et me voici comme le colimaçon, au pied du mur (je sais !) Courage Niko ! Il n’y a rien qui te dégoûte la-dedans ! Quand je vois une belle bite dans un film porno je ne me voile pas la face ! J’y vais ? J’y vais ? Il faut y aller ! Il faudra bien que je finisse par y aller ! Je compte jusqu’à trois ! 1… 2… 3 et gloup ! Trop facile ! Je suis en train de sucer une bite ! Ben je n’en reviens pas ! La situation est troublante, excitante même ! Curieux ? Non l’état de ma propre queue en est la preuve, je ne pense pas que seule l’efficacité technique évidente de sa fellation suffise. La texture en est douce, L’odeur quasi absente, je pense qu’il a du se laver avant, quant au goût je reconnais celui de la liqueur de pré jouissance, un goût expérimenté sur moi-même bien sûr et que je n’ai jamais trouvé désagréable loin de là !
J’ai pense à lui dire de ne pas me jouir dans la bouche, mais j’y ai renoncé, je n’ai pas envie d’avoir l’air d’une cloche, je me débrouillerais, je ferai » avec » comme on dit ! Mais mes craintes étaient infondées, cet homme avec qui le premier contact avait été si détestable est en fait un type extrêmement prévenant et respectueux. Sentant sa jouissance venir, il m’en prévient et me dit qu’il suppose que je préfère le « finir à la main ». Je lui confirme que c’est bien le cas, le regrettant d’ailleurs aussitôt, il faut toujours faire plaisir aux gens qui sont corrects. Mais la réponse était donnée, je le branle un tout petit peu et sa semence éclabousse, la mienne suivra quelques instants plus tard ! Puis à quelques secondes d’intervalles nos deux tourterelles se mettront à pousser d’incroyables cris de jouissance, dans des soubresauts diaboliques avant de se calmer sur la moquette, pantelantes et dégoulinante de sueur et de sécrétions féminines.
N’en déplaise à certains, quel beau tableau de partouze que nos quatre corps nus épuisés, affalés sur la moquette !
C’est à ce moment-là que Jane la soubrette apparut complètement nue, ayant simplement conservé sa petite coiffe insigne de sa fonction et nous dit d’un ton qui se voulait indigné !
– Ben alors ? Vous deviez m’appeler ?
Ce qui provoqua un éclat de rire général ! Mais Jane n’avait aucune raison de s’inquiéter, la soirée ne faisait que commencer…
Niko (avril 2001)
Première publication sur Vassilia, le 08/04/2001
Il est dommage que cet auteur n’ai pas continuer dans cette veine. Attention, j’aime ce qu’il fait maintenant, sa saga « Vargala »est fabuleuse, mais un genre n’empêche pas l’autre
J’adore, c’est doux, c’est coquin, c’est bien
Quel beau texte, vraiment, j’en suis tout chose
Bien mais comme un goût d’inachevé, le mot FIN arrive alors qu’on aurait voulu en savoir plus
Et dire que je n’avais jamais lu ce chef-d’œuvre ! Belle écriture, tact et sensualité, un grand moment de lecture érotique, Bravo l’artiste
très mignon, très tendre, trsè respectueux… et très hot