Le nombril et le godemichet par Théophile Gautier

Le nombril et le godemichet par Théophile Gautier
(1811-1872)

Le Nombril

Nombril, je t’aime, astre du ventre.
Œil blanc dans le marbre sculpté,
Et que l’Amour a mis au centre
Du sanctuaire où seul il entre,
Comme un cachet de volupté.

Le Godemichet de la Gloire

Un vit sur la place Vendôme,
Gamahuché par l’aquilon,
Décalotte son large dôme
Ayant pour gland Napoléon.
Veuve de son foufeur, la Gloire,
La nuit dans son con souverain,
Enfonce — tirage illusoire ! —
Ce grand godemichet d’airain…

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3 réponses à Le nombril et le godemichet par Théophile Gautier

  1. Marly dit :

    je ne verrais plus jamais la place vendome de la même façon

  2. Blinis dit :

    Parfois peu de mots suffisent.

  3. Rinoul dit :

    Sacré Théo !

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