Le grand jeu par Bien.Mal.Aki

Le grand jeu par Bien.Mal.Aki

Sur Meetic mon pseudo c’est  » jeep  » le sien c’est  » Goliat « .

Tout a commencé voilà bientôt un mois. Curiosité, désir inconscient de tenter quelque chose d’excitant ou tout bêtement pouvoir fantasmer devant mon écran ? Visiter un site de rencontres gays n’implique pas forcément la recherche du passage à l’acte. Moi, j’en conviens, j’y vais surtout pour me donner les frissons de l’interdit sans prise de risques avec pour finalité de partager par écrans interposés une bonne branlette avec des mecs qui pratiquent le même sport que moi. Je précise, s’il en est besoin, que je ne suis pas homo confirmé. J’entends par là que je suis en couple, avec une femme, que le corps des hommes ne m’attire pas plus que ça mais que j’ai toujours eu le fantasme de me faire enculer. Malgré l’achat d’un gode ceinture ma chérie n’a jamais été très motivée et ne m’a jamais apporté les sensations recherchées. Alors, autant se faire enculer par un homme. Au moins, là, il n’y a pas d’ambiguïté. Jusqu’à maintenant l’occasion ne s’est pas montrée.

J’ai dialogué un temps avec des membres sans réel intérêt, avant de m’accrocher avec le dit Goliat. Du dialogue soft nous sommes passés rapidement à des conversations très orientées sexe. Il m’a dit ce qu’il aimait faire et moi ce que j’aimerais bien que l’on me fît. Sous le couvert d’un anonymat relatif nos discussions sont sans tabou et sans retenue. On parle de choses et d’autres mais les sujets principaux sont, avec force détails, le cul et la bite. Nous partageons notre avis et nos conseils. Comment sucer, avaler ou recracher, enculer ou se faire enculer. Rapport câlin ou amour vache. Des banalités quoi.

Mais malgré ce déballage de lubricité tout ça ce n’est que de la fiction, que de la branlette de cerveau et de l’imaginaire. Pour lui, je n’en sais rien mais pour mon cas personnel je rappelle que je suis vierge de toute relation homosexuelle. Je n’ai baiser et sucer des hommes que dans mes séances d’auto-cinoche. Mais, croyez-moi, ce n’est pas l’envie qui me manque.

Nos dernières conversations font état d’un éventuel contact en réel. Après moulte réflexion je lui dis ne pas y être opposé. Faisant fi des risques encourus je nous fais une confiance mutuelle. Rendez-vous est pris pour cette après-midi quinze heures. Trop tard pour reculer.

– Je n’ai pas envie que ce soit ordinaire me dit mon compagnon de ligne.
– C’est-à-dire ?
– Je te propose par exemple un rendez-vous dans une chambre d’hôtel de ton choix.
– Ça marche. Et après ?
– Tu m’attends et j’arrive.
– C’est tout ? C’est ce que tu appelles, pas ordinaire ?
– Ah oui ! Je n’ai pas précisé. Tu viens m’ouvrir la porte, complètement nu et la bite dressée.
– Donc il faut que je me branle en attendant ton arrivée ?
– C’est ça. Le reste c’est mon affaire.

Ça a le mérite d’être clair. Tout bien réfléchi, non sans méfiance, j’accepte le deal. Depuis le début de nos discussions l’idée d’une relation homosexuelle avec lui s’est, petit à petit, imposée. Je suis décidé à réaliser mon fantasme et lui en baiseur confirmé, comme il se plait à plaisanter, est prêt me rendre ce service. Il accepte de me faire découvrir les plaisirs de la sodomie. Quelle générosité, quelle abnégation, quel abandon de soi. Il apprécie mon humour.

Ce n’est pas le désir de baiser un homme qui m’inspire, quoique, mais plutôt celui de me faire enfiler. L’Age avançant, je pense qu’il est grand temps de d’abandonner le gode plastique au profit de la chair humaine. J’ai tout à y gagner. Alors pour cette après-midi je dis banco.

Selon son profil, il est Malien et a quarante et un ans. Signe particulier : Noir de chez noir. Rien de plus. Il va me falloir attendre notre rencard pour découvrir à quoi il ressemble. J’espère ne pas être déçu.

-*-

La chambre est simple et fonctionnelle. On s’est mis d’accord sur le choix de l’hôtel. On a donc dit, quinze heures et il est quatorze heure trente. Largement suffisant pour une douche puis s’en suit la mise en conditions, c’est-à-dire une douce branlette afin de préparer ma bite aux festivités à venir. Excité comme je suis, cela ne pose aucun problème. Rien qu’à imaginer ce qui doit arriver ma bite se dresse comme un étendard. Je suis impatient de découvrir à quoi ressemble le bonhomme. Petit, grand, gros, mince.

Ça gratte à la porte. Je vais enfin savoir.

Nu comme un ver, la bite tête haute comme le sieur Goliat l’a suggéré, je m’empresse de lui ouvrir.

– Hello Jeep, me fait-il de toute ses dents, je vois que tu as respecté mes consignes. C’est très excitant de te découvrir ainsi. Une belle bite circoncise, j’apprécie. Ma queue se dresse déjà dans mon pantalon.
– Hello Goliat, J’ai fait au mieux ,dis-je un peu intimidé.

Intimidé, le mot est faible car le Goliat en question est réellement un beau black. Malgré mon mètre quatre-vingt-dix le gaillard me dépasse d’une bonne tête et doit faire, au moins, dans les cent trente kilos. Genre vigile de chez Auchan si vous voyez ce que je veux dire. Des épaules larges et des pectoraux saillants. Je l’imagine très musclé. Mais, une question me traverse soudainement l’esprit. Si la taille de sa queue est proportionnée à son envergure ou même simplement fidèle à la légende que l’on véhicule sur les noirs, j’ai des inquiétudes à me faire pour ma rondelle.

Il ferme la porte derrière lui et tout d’un coup ça va très vie. Sans prendre le temps de se déshabiller, il me plaque contre le mur de la chambre et colle ses lèvres charnues sur les miennes. Il profane vigoureusement ma bouche de sa langue puissante. Ces pas trop mon truc mais comment m’y opposer. Ses immenses mains parcourent mon buste, s’attarde sur ma poitrine et sans ménagement pince un téton. C’est rapide, violent, sans préliminaires superflues. Je me laisse aller à des soupirs de délectation. Il faufile ces deux mains entre le mur et mes fesses, s’empare de mes globes, les écarte à m’en déchirer l’anus et m’attire contre lui pour se frotter contre mon sexe bandé à l’extrême.

Effectivement, à travers le tissu fin de son pantalon je peux vérifier qu’il bande aussi.
Il abandonne sa fulgurante embrassade et après s’être partiellement déshabillé, il s’agenouille à mes pieds. Sans plus attendre il encercle mon prépuce de ses lèvres épaisses et, c’était inévitable, ma queue disparait entièrement dans sa bouche. Il me pompe comme je ne l’ai jamais été. On dirait un petit veau qui tête sa mère. On a raison de dire que les hommes sucent bien mieux que la plupart des femmes. En tout cas, pour lui, c’est sans appel. Mes coquilles deviennent aussi son terrain de jeu. Il les palpe, les étire, les roule entre ses doigts. C’est un peu douloureusement à mon gout mais supportable tout de même. Son autre main c’est faufilé au-delà du périnée et un doigt fureteur trouve vite le chemin de mon petit trou. Juste une phalange, il me semble, mais il a de gros doigt le bougre. Cela me donne un avant-gout de la sodomie. Calmos tout de même. Il va me faire, prématurément, jouir s’il continu à ce rythme. Eh bien, c’est trop tard. Je n’ai pas le temps de le prévenir sur la montée imminente de ma jouissance et je lui balance mon jus contre la glotte. Cela n’a pas l’air de l’émouvoir plus que ça. Il me suce de plus bel et malgré cela aucune goutte ne s’échappe de sa bouche. Plié en deux par la jouissance, je l’implore de faire une petite pause salvatrice mais ma supplique n’a aucun effet sur lui. Son doigt a quitté mon fondement mais sa bouche s’active toujours sur ma bite partiellement ramollie. Grand bien lui fasse car la chose a déjà retrouvé de la vigueur.

Fin de la fellation. M’accorderait-il la pose souhaitée ? Que nenni. Le voilà qui me pousse de façon autoritaire vers le lit. Il termine de se déshabiller et s’apprête à me sauter dessus tel un fauve en rut. Mais, là, je n’en crois pas mes yeux. Je reste un moment bouche bée devant le spectacle de sexe prêt à faire son office. Ce n’est pas possible un membre pareil. Il est croisé avec un pachyderme ou quoi ? Je crains brusquement pour mon cul. Ce n’est pas un peu beaucoup pour une première expérience homosexuelle ? Non, je ne pense pas être de taille à encaisser l’attaque de ce monstrueux pilon. Aussi, avant que le gars ne se déchaîne sur mon anatomie, je m’empresse de l’alerter sur mon inquiétude.

– Attend Goliat. Je ne crois pas que je vais aller plus loin pour aujourd’hui.
– C’est quoi le problème ? Tu ne veux plus baiser ?
– Si, mais non ! Enfin, j’ai peur de ne pas supporter l’introduction de ton braquemard. Je te rappelle que c’est la première fois que je vais me fais sodomiser.
– Je vais faire doucement.
– Si tu crois que ça me rassure. Il va tout de même falloir que mon anus se dilate un max pour accueillir un morceau pareil.
– Tu t’es pourtant déjà godé, d’après ce que tu m’as dit, et avec des godes assez gros. Non ? De toute les façons ma bite s’adaptera à ton orifice. J’irais progressivement et j’arrêterai si tu ne supportes pas. Ça te va ?
– Bon. D’accord. Mais vas-y doucement.
– Promis. Mais arrête de pétocher. Fais-moi, plutôt, voir ton gros cul que j’y passe une bonne langue, ça va te détendre.

Je m’abandonne à sa supplique et lui présente, sans pudeur ce qu’il convoite. Mon cul. Il y enfoui son visage et glisse aussitôt la pointe de sa langue dans mon orifice. Non ! Non, ça ne me détend pas du tout, bien au contraire. Je suis excité comme une chienne en chaleur surtout quand, pour comble de plaisir, il introduit un doigt. Je suis moi-même surpris que cela rentre si facilement, surement l’abondance de salive. Vu le peu de résistance de mon anus, il s’y aventure avec un deuxième doigt. L’ensemble y pénètre, moins facilement mais plus profondément. La sueur perle au creux de mes reins. Au comble du bonheur, je sens ses doigts bouger dans mon intérieur à la recherche de la prostate. Son autre main s’active sur ma queue et ce n’est rien de dire que je bande comme un diable. Il pratique ce petit jeu pendant quelques minutes, extrait délicatement ses doigts et me repénètre à nouveau. Ouille ! Ne serait-il pas aventuré à tenter un troisième doigt ? J’invoque un grognement de volupté.

– Ça va ? Se rassure-t-il. Ce n’est pas douloureux ?
– Pas le moins du monde au contraire. Dans l’échelle du bon c’est un plus, plus. Continue, j’aime beaucoup. Tu peux aller plus loin si tu le veux.
– Plus loin ? Mais, mes doigts sont entièrement à l’intérieur mon coco. Tu vois, ton cul est bien plus accueillant que tu ne l’imaginais. Si j’ajoute le petit doigt, je pourrais presque te fister. Mais j’ai d’autres projet pour toi. Je pense même qu’il est grand temps que tu te mettes à genoux sur le bord du lit afin que ma queue puisse fourrager ton gros cul hospitalier. Allez, exécution.

L’ordre est sans appel. Il s’est tellement appliqué à préparer ma rondelle que je ne peux pas lui reprocher d’avoir envie de passer à l’étape suivante. J’en ai d’ailleurs très envie moi aussi. Je pense avoir la pastille suffisamment élargie pour endurer le passage de sa bite. D’autant plus aisément qu’il me tartine, maintenant et copieusement la raie de lubrifiant. Je constate aussi et avec satisfaction qu’il enfile un préservatif. Il a devancé ma demande.

J’exécuté son ordre sans rechigner. Agenouillé sur le bord du lit, l’arrière-train offert à ça convoitise, j’attends avec impatience mais non sans appréhension, la saillie promise. J’en suis demandeur. Mieux, je l’exige. Peu importe la douleur, si douleur il doit y avoir, ce que je veux c’est qu’il me sodomise sans plus attendre.

Mon vœu ne va pas tarder à être exaucé car je sens déjà sa queue qui pointe l’entrée de mon cul. Quelques frottements le long de la raie puis immobilisation devant l’entrée. Il pousse un peu sa bite dans mon antre, s’arrête, puis avance à nouveau. Mon anneau lâche progressivement prise et son prépuce s’introduit lentement. Ça y est, il est en moi. Ça ne sait pas trop mal passé après tout. Je le sais, ce n’est que le début mais c’est déjà très bon. L’assaut reprend de plus bel et là, lorsque le morceau, en un seul mouvement s’introduit entièrement en moi, le souffle me manque.

– Ça va toujours ?
– Mmmm !
– Tu aimes ?
– Oh ! Oui ! C’est impressionnant comme sensation, j’ai l’impression de te ressentir jusque dans mon ventre. Je suis, étonné d’avoir supporté si facilement ton intrusion.
– On n’en est qu’au début de l’histoire mon chéri.

Sur ces paroles présageant une jouissance extrême, il commence à me forniquer lentement pendant quelques minutes. Oh ! Mon dieu, que c’est bon. Je lui en redemande et en bon samaritain il m’en redonne. Le rythme s’accélère. A chaque poussée je geins. A chaque marche arrière et bien je geins également. Je ne sais plus comment manifester mon plaisir. Je suis à court d’argument tellement c’est merveilleux. Heureusement qu’il se cramponne à mes hanches pour me pilonner, sinon sous ses coups de butoirs je finirais hors du lit. Je sens la jouissance qui arrive au galop.


Soudainement, il s’extrait de mon fondement et sans ménagement me retourne sur le lit. Me voilà sur le dos, les jambes en l’air, cul et bite exposés à tout un chacun. La position un peu humiliante me donne comme une impression de renoncement. Il me domine, m’impose sa volonté, m’ordonne. C’est lui et pas moi qui mène le jeu, ça c’est clair mais ça me va tout à fait. Il se positionne entre mes cuisses et son énorme bite disparaît sans ménagement au fin fond de mes entrailles. Là, je ne soupire plus, je ne grognement plus, je ne proteste pas, non, je hurle mon plaisir. Il malmène mon cul à grands coups de son énorme bite et je n’ai surtout pas envie qu’il s’arrête. Il mène un train d’enfer et je me dis qu’il va bientôt jouir. Contre toute attente, c’est moi qui arrive le premier. Sans même avoir eu à me masturber un jet puissant jailli de ma queue. La position aidant, de grandes giclées de sperme s’écrasent sur mon front, sur mes joues. D’un doigt il nettoie mon visage de son onguent et me le fait déguster.

– Mets-toi debout. M’ordonne-t-il et dépêche-toi j’ai envie de te finir à l’horizontale. Je te préviens tu vas prendre grave.

Tout à sa servitude j’obéis sans chercher, ni à résister ni à comprendre. Ça serait inutile. C’est lui le maitre et moi je suis sa chose.

Je me suis à peine mis debout au milieu de la chambre qu’il passe derrière moi me ceinture de ses bras musclés et me baise à nouveau. C’est puissant, profond, rapide et ça le mène, enfin, à la jouissance. Une jouissance sonore et violente, très violente. Un déferlement de grognements, de coups de reins, de coups de bite rageuse. A chaque intrusion je sens ces couilles taper sur mon périnée. Je m’abandonne à sa jouissance.

Finalement la tension retombe et sa queue abandonne mon cul. Serrais-ce la fin des hostilités ? Je suis complètement vanné et j’aspire à un repos bien mérité. Mais mon compagnon ne semble pas être disposé à la trêve. Il a prévu de me faire subir un ultime outrage.

Après ce dernier assaut mon anus est resté grand ouvert, suffisamment ouvert pour que quelques doigts s’y introduisent facilement. Je sens la fraicheur du lubrifiant qu’il fait couler entre mes fesses. Tout d’un coup, sa main glisse complètement à l’intérieur de mon cul. Une dilatation extrême que j’apprécie à sa juste valeur érotique en ponctuant l’action d’un généreux  » Oh ! Oui « . C’est rentré sans problème et sans douleur excessive. Sa main avance. Je la sens m’investir, prendre pocession de mon intérieur. Bon dieu, j’ai l’impression qu’il ne va jamais s’arrêter de remonter. Il est en moi. Il est dans mon ventre. Je sens son point se fermer puis s’ouvrir. Je le sens bouger. Je le sens avancer, encore et encore. Comment est-ce possible qu’il puisse me fister jusqu’au milieu de son avant-bras ? Comment est-ce possible que je jouisse autant ? J’ai atteint mes limites. J’ai de plus en plus de mal à rester debout. De plus en plus de difficulté à rester conscient. Je l’exhorte à en rester là. Il est temps que ça s’arrête.

Finalement, il libère mon cul non sans m’arracher un dernier cri de délivrance.

Epuisé, lessivé, vidé de toute substance, je m’écroule sur le lit.

Un passage rapide à la salle d’eau et il se rhabille.

– Allez, salut Jeep, on se retrouve sur Meetic ?
– Ok, Goliat et bravo pour ta performance.
– Pas de quoi. Ça m’a bien plu aussi.

Sur ce, il quitte la chambre comme il est venu. Sans parlottes inutiles, sans chichi.

fin

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *