La Dolce Vita par Balou_1

J’ai connu Angela un jour en faisant mes courses au supermarché local. Jeune femme brune, peau mate, taille de guêpe, cuisses fines et musclées, bouche très pulpeuse, cheveux mi-longs. Angela est une ancienne gymnaste de haut niveau reconvertie en visiteuse médicale.

Samedi matin c’est la cohue dans ce magasin. Je pousse mon caddie péniblement entre les gens. Bon sang tant de retraités ici alors qu’ils ont toute la semaine pour faire leur course, ça m’énerve !

Je circule de rayon en rayon avec ma liste de produits à acheter. En tant que célibataire je prends un soin méticuleux à noter ce qu’il me faut pour survivre seul dans mon appartement. Généralement je m’attarde au rayon surgelé et conserves. C’est paradoxal mais j’aime cuisiner, cependant le soir faire la popote tout seul pour soi ce n’est pas excitant. Alors j’achète des plats cuisinés.

Soudain au détour d’une gondole mon caddie heurta un autre de ces engins à roulettes. Je m’excusai devant le manteau émeraude se trouvant à proximité, j’avais toujours le nez dans ma liste de courses.

– Je vous en prie Monsieur dit une voix rauque.

Je levais la tête pour répondre au manteau émeraude, et je découvris Angela dans toute sa splendeur. Nous échangeâmes un sourire de courtoisie.
Nous continuâmes notre chemin et je pensais à cette jeune femme que je croisais et recroisais dans les rayons. A chaque passage elle me souriait, j’admirais le dessin de sa bouche pulpeuse, les formes de son visage, et sa chevelure brune.

J’arrivais en caisse et déposais mes provisions sur le tapis roulant. En me relevant je me retrouvais nez à nez avec la belle inconnue.

– Ah bin dites donc on ne se quitte plus dis-je
– Vous avez raison Monsieur, comme c’est drôle

Je remarquais les doigts admirablement fins aux ongles rouges vifs et bien dessinés de ma belle inconnue. Nous devisâmes de choses et d’autres jusqu’au moment où il me fallut payer mes achats. Ensuite un peu à regret je laissais mon joli manteau émeraude tout seul.

J’arrivais à ma voiture et rangeais mes victuailles dans le coffre.
Une voix rauque derrière moi :

– Excusez moi Monsieur mais ….

Je me retournais et découvris Angela face à moi

– J’ai un pneu à plat, pourriez-vous me monter la roue de secours ?
– Oui bien sûr Madame, où êtes-vous garée ?

Etait-ce mon jour de chance ?

Je me retrouvais agenouillé devant la voiture de l’inconnue au manteau émeraude et démontais l’ancienne roue pour remonter la nouvelle. Au bout d’une bonne demi-heure je réussi à dépanner la Belle Dame. Mes mains étaient crasseuses de cette espèce de cambouis qui entoure les crics et les manivelles. Je décidais d’aller aux toilettes pour me décrasser.

Angela me donna rendez-vous à la cafétéria pour prendre un café ensemble et me remercier pour mon geste. Je me dépêchais et d’un pas alerte me dirigeais vers les WC, je me sentais de très bonne humeur.
J’arrivais à la cafete en cherchant désespérément des yeux mon adorable manteau émeraude. Je scrutais chaque table en vain. Il avait disparu. Une pointe de tristesse traversa mon esprit, mais je me dis après tout que l’occasion n’a pas fait le larron.

– Coucou je suis là !

Je me retournais et vis Angela qui me souriait en me jetant un regard moqueur.

– Quelle heureuse surprise, j’ai cru vous avoir perdu

Elle se mis à rire et me dit :

– Comment aurais-je pu m’éclipser c’est vous qui avez gardé les clés de ma voiture

Effectivement j’avais conservé les fameuses clés dans la poche de mon jean, je m’empressais de les lui remettre. Angela me remercia à maintes reprises et me proposa de prendre un verre dans un bar. Je lui fis remarquer que si nous avons acheté des produits périssables il faudrait certainement remettre cette invitation à plus tard. Elle acquiesça et me tendit sa carte de visite professionnelle en me demandant de la rappeler si je souhaitais accepter son invitation.
Je remarquais qu’elle était visiteuse médicale. Nous devisâmes encore quelques minutes sur nos jobs respectifs et je promis de l’appeler dans la journée. Angela semblait ravie et m’encouragea à ne surtout pas l’oublier.
Nous nous quittâmes ainsi.

J’arrivais dans mon appartement de célibataire et rangeais mes provisions. La matinée était déjà bien engagée, et je ne cessais de penser à cette jeune femme brune à qui j’avais rendu service.
Au milieu de l’après midi je me décidais de l’appeler sur son portable. Elle décrocha immédiatement. Nous convînmes de nous retrouver chez elle.
Mon esprit libertin vagabonda jusqu’au moment où la porte de son appartement s’ouvrit.
Quelle déception. Aucune Angela sur la pas de la porte. Un petit (enfin au regard de ma stature) jeune homme rouquin maculé de taches de rousseur m’accueillit. J’étais surpris et déçu à la fois.

– Bonjour dis-je je suis la personne qui a dépanné votre femme ce matin
– Ah oui entrez, nous ne sommes pas mariés mais c’est tout comme.

Angela arriva enfin. Nous nous saluâmes et je m’assis sur le canapé, Angela à mes cotés.
Tous les deux me remercièrent encore chaleureusement pour l’aide que j’avais apporté. La conversation dévia ensuite vers la belle jeune femme brune. J’appris qu’elle était une ancienne gymnaste de haut niveau reconvertie en visiteuse médicale et d’origine sicilienne. Son compagnon lui était directeur informatique. Leur appartement respirait le fric, meublé avec goût certes, mais un peu trop surchargé de bibelots et de gadgets en tous genres

Le début de soirée pointait son nez. Le petit rouquin qui s’appelait Laurent me servit généreusement du bourbon, « boisson d’hommes » me dit-il. A l’apéritif rien de tel pour se mettre en forme. Angela de son coté m’invita à dîner avec eux. J’appréciais ce geste et j’acceptais bien volontiers.

Nous passâmes le reste de la soirée à discuter de moi, de mon job, tout en savourant les petits plats italiens préparés par Angela.
A table je faillis m’étrangler lorsque je sentis un pied aventureux remonter le long de mon mollet. Laurent était assis en face de moi. Je ne comprenais plus rien. Il me souriait. Je mis cette vision et cet attouchement sur le compte de la quantité d’alcool que nous avions bu. Angela assise à coté de son compagnon fit mine de ne rien remarquer. Le pied téméraire continuait sa progression le long de mon mollet. Bientôt je sentis un second pied entourer mon mollet et ma cheville. Là j’étais certain qu’Angela imitait Laurent. Les deux pieds débutèrent un semblant de masturbation de ma jambe.
Je ne savais plus que penser. Je jetais des regards interrogatifs à mes hôtes.
Le jeu de pied cessa d’un coup.

– Tu sais Balou Laurent et moi nous aimons les plaisirs de la vie. Nous on ne se prend pas la tête, nous laissons parler nos envies de l’instant.

Je m’interrogeais sur les propos d’Angela mais compris vite ses allusions.

– Dans ce cas nous sommes sur la même longueur d’ondes. Dis-je.

Je voyais Laurent rougir, ses yeux bleus me dévoraient littéralement. Angela se rapprocha de moi et me susurra de sa voix rauque dans le creux de l’oreille :

– Laurent te trouve craquant, mais comme tu as remarqué il est très timide.

Mon cerveau était en ébullition. Le parfum suave d’Angela m’enivrait, je la désirais. Et elle me parlait de son compagnon, j’étais sidéré. Je n’avais jamais eu de relations avec des garçons.
Je regardais Laurent. L’alcool aidant certainement, je laissais mon regard se poser sur sa bouche aux lèvres pleines et roses, ses cheveux roux taillés en brosse, ses mains fines aux ongles bien coupés, sa peau blanche maculée de taches de rousseur, son petit nez à la Peter Pan. Ce garçon était petit et mince, il portait un jean qui moulait ses fesses rondes de jeune éphèbe.

– Laurent suce divinement bien. Me dit une voix à mon oreille.

Malgré moi je sentais une érection poindre entre mes cuisses. Angela la remarqua. Elle me prit la main en me guidant vers sa chambre. Je me levais dans un état second et la suivis. Elle me poussa sur la couche, se vautra sur moi et me donna un baiser fougueux. Je sentais sa langue s’enfoncer dans ma bouche comme un viol buccal. Je lui répondis à l’identique. Cela entraîna un déchaînement de râles et de caresses. Nous nous retrouvâmes tous les deux nus. Angela me dit :

– Laisse-toi faire, tu verras c’est bon

J’étais couché, Angela entre mes cuisses me prodiguait une fellation que je savourais. Je voyais sa crinière brune aller et venir sur ma hampe, ses lèvres me pompaient allégrement, sa langue jouait avec les veines bleues et le gland. Je frétillais d’aise. Soudain je vis Laurent nu dans l’encadrement de la porte, sa petite verge blanche tendue dans sa main il se masturbait en nous admirant. Cette vision déclenchât un gémissement de ma part.
Je fermais les yeux lorsque je vis Laurent prendre la place de sa compagne. Mon Dieu une bouche masculine me suçait, j’étais paralysé mais en ayant l’impression que ma verge avait subitement doublée de volume.

Cette bouche aux lèvres roses me donna un plaisir inimaginable. Je savais maintenant que les garçons pouvaient prodiguer des caresses beaucoup plus intenses que les femmes. Je me laissais faire et j’admirais la dextérité de Laurent. Sa timidité avait disparu. Il me lançait des regards pleins de tendresse en plongeant ses yeux bleus dans les miens avec mon sexe dans sa bouche. Ses mains fines caressaient mes cuisses velues, sa langue rose et chaude titillait mon gland violacé. Je n’en pouvais plus. Je me redressais sur mes coudes pour caresser la nuque de Laurent et ses petits cheveux roux en brosse. Je gémissais, j’écoutais les bruits de succion et la respiration saccadée de mon petit poil de carotte. Il sentit que j’allais exploser et stoppa net toute caresse.

Angela s’était caressée toute seule devant le tableau que nous formions son compagnon et moi. Elle me dit :

– Viens mon Balou prends moi en levrette pendant que je pompe Laurent.

Je m’agenouillais derrière elle, je caressais le galbe majestueux de ses fesses couleur caramel, je voyais son abricot d’amour s’ouvrir pour accueillir ma hampe gorgée de désir. Laurent se rapprocha de sa compagne et se coucha face à elle cuisses écartées. Angela pris sa verge en bouche et débuta sa fellation.
Moi je m’enfonçais en elle, j’agrippais ses hanches et mon pistonnage commença. Laurent et moi nous nous regardions dans les yeux pendant que lui se faisait aspirer goulûment par sa compagne, alors que je la prenais en levrette.

Exquises sensations, plaisirs des yeux et des sens. La chambre résonnait de nos râles, de nos respirations, et des bruits de succion. Je voyais le visage de Laurent se crisper sous la caresse buccale. Nous avions envie de jouir tous les trois ensemble je le sentais.
Un cri, et Laurent éjacula dans la bouche d’Angela qui hurla à son tour alors que des jets de semence atterrissaient sur ses joues et son menton. Je me lâchais également en jouissant dans le ventre de cette brune incendiaire. Un tourbillon orgasmique nous emporta loin très loin sur le continent du plaisir.

Ce texte constitue le numéro 1 de la la saga « la dolce vita » publié in extenso sur Revebebe et dont la publication ici a été proposé par son auteur.


Note du webmaster : ce texte est l’introduction d’une série, nous l’avons trouvé excellent et tout à fait dans l’esprit de notre site. Il peut d’ailleurs fort bien se suffire à lui seule. La suite est intéressante mais non alternative, elle n’a donc pas trouvé place dans nos pages, mais ceux qui voudraient la lire la trouveront sans problème notamment sur le site de revebebe.

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Une réponse à La Dolce Vita par Balou_1

  1. Harivel dit :

    Pas mal mais :
    – Le passage à l’acte est un peu trop rapide et pas assez détaillé
    – Par ailleurs, l’auteur aurait relu son texte il se serait aperçut qu’il découvre deux fois de suite que la fille est visiteuse médicale !

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