Ton con suave, ton con rose,
Sous une forêt de poils blonds,
Doux, frisés, parfumés et longs,
A l’air d’une lèvre mi-close,
Lèvre excitant les appétits
De ma lèvre très curieuse,
D’où tant de baisers sont partis ;
Une langue mystérieuse
Sort de son con, et vient chercher
La mienne, pour gamahucher.
Car ma chère, les imbéciles
Auront beau dire ; quand on a,
Sur la fille qu’on enconna,
Fait sonner ses couilles dociles,
A moins d’être bourgeois épais
Dont la nuque indécente arbore
Un de ces fameux toupets
Aux crins roses comme l’Aurore
Il faut quand le champ se va clore,
Déposer le baiser de la paix.
(1866)
Albert Glatigny, né en 1839, mort en 1876 est un poète, écrivain, comédien itinérant et dramaturge français. Anatole France lui écrivit une très intéressante préface biographique lors de la réédition de ses œuvres.
Du classique bien poilu et bien torché
Belle poésie magnifiquement illustrée
un poème qui invite au broutage de minou, renforcé par cette image bien pollue comme je les aime
Court mais délicieux moment de poésie lubrique
En voila une belle invitation !
Le poème est bon, mais l’image qui l’illustre… Oh, la la ! J’en ai des frémissement derrière ma braguette !
Un delicieux poème classique dont j’ignorais l’existence
Joliment tourné !
Joli poème, cela aurait été dommage de le laisser dans l’oubli