Hector et ses locataires
(fable moderne et érotique)
par Marie-Paule Perez
Il était une fois un homme né sous une bonne étoile et à qui tout lui souriait : Il se prénommait Hector, il était riche, propriétaire de plusieurs immeubles, de trois agences immobilières et de quelques restaurants et même d’un haras. L’argent ne comptait pas pour lui, mais cela ne l’empêchait pas de se montrer intraitable avec ceux qui avaient des difficultés à le payer. Il était beau et la cinquantaine n’avait rien entamé de son charme. Il multipliait les conquêtes féminines, quant à son épouse, toute heureuse de profiter de son argent, elle lui foutait une paix royale. Il était dominateur et préférait nettement les femmes soumises… Mais il ne dédaignait pas de temps à autres, d’aller voir du côté des hommes.
Intéressons nous à présent à un couple de ses locataires : Florence et Laurent. Florence approche de la quarantaine, Laurent l’a désormais dépassé. Florence est une grande brune, légèrement charpenté, coiffée à la Lady Diana et arborant un adorable sourire ainsi qu’une poitrine généreuse. Divorcés chacun de leurs côtés, ils vivent maritalement et se sont connus dans l’entreprise où lui était ingénieur informatique de haut niveau, et elle secrétaire. La vie était belle, grand appartement, résidence secondaire, yacht, grandes tables, voyages, voitures…
Et puis le scénario classique, la boite qui se restructure et qui délocalise : ils refusent tous les deux de suivre, ils ont alors droit au discours devenu convenu sur les français qui ne veulent pas bouger de leurs coins, alors que les américains… Ce que nos ânes d’économistes ne comprendront jamais, c’est que la situation de Florence et de Laurent n’est en rien une exception, enfants uniques chacun de leur côté, ils ont des mères âgées dont la santé n’est pas terrible. Donc pour eux la province, ça veut dire abandonner les mamans aux bons soins de leurs voisins, ou les placer en maisons de retraite. Ils font alors la bêtise de démissionner au lieu de se faire licencier, pensant la solution plus apte à retrouver rapidement un emploi. Ce fut vite la désillusion : le secteur de l’informatique est bouché, les patrons préférant embaucher des jeunes, payés moins cher et plus malléables… quand au secrétariat… arrêtons de rêver. Alors ce fut l’intérim, le hasard des missions sous-payés et tout empira très vite. Ils furent obligés de restreindre leur train de vie. Ils ne purent continuer à honorer les prélèvements pour le remboursement de la résidence secondaire et du yacht et les biens hypothéqués furent vendus. Quelques mois plus tard ils vendirent leurs deux voitures, déménagèrent dans un appartement plus petit, puis rognèrent sur tous les budgets, les loisirs, la bouffe, l’habillement…
La même semaine, la machine à laver et le réfrigérateur rendirent l’âme, les réparateurs ne purent rien faire mais facturèrent un lourd déplacement. Ils firent alors la bêtise que l’on fait dans ces cas là, ils contractèrent un crédit revolving pour renouveler les appareils. Du coup les voilà avec un peu d’argent devant eux, cela faisait longtemps… alors ils s’en vont à Deauville, casino, grand hôtel et restaurant haut de gamme plus quelques fringues et d’autres babioles, et hop le plafond du crédit est déjà atteint… et voilà nos deux tourtereaux déjà bien justes en budget obligés de rembourser tout ça sur 36 mois avec des intérêts monstrueux !
Il arriva donc un jour où il ne purent payer le loyer, ils temporisèrent auprès du propriétaire, se firent prêter de l’argent par des amis qu’ils eurent un mal fou à rembourser et qui déclarèrent forfait à la seconde sollicitation, c’est dans ces situations qu’on perd beaucoup « d’amis » … Bref ce fut de plus en plus difficile et au moment où commence l’histoire, ils en sont à trois mensualités de retard.
Bien sûr, avec le physique qu’elle a, Florence pourrait facilement se trouver un autre compagnon, mais elle n’envisage aucunement cette éventualité. C’est qu’elle l’a dans la peau son Laurent
Ils passent leurs journées comme ils peuvent, évitant le piège de la boisson… dans l’attente d’un éventuel coup de fil d’une boite d’intérim. Souvent Laurent part en promenade, arpentant les rues de la capitale, économisant cigarettes et chewing-gum. Florence reste à la maison, plantée devant la télé ou relisant un bouquin. Heureusement il reste le sexe.
Du temps où tout allait bien, ils s’étaient bien amusés, conquis par l’ambiance du Cap d’Agde, mais déçus par celui des boites échangistes de Paris. Intéressé par le SM, ils sont tous les deux des fantasmes de soumissions, pas facile de se faire des scénarios à deux dans ce cas là, mais ils essaient, ils s’amusent, c’est du SM rigolard, mais après tout pourquoi pas ?
Florence s’est renseignée afin de savoir si elle ne pourrait trouver un débouché dans les métiers du sexe, mais répondant à une annonce qui demandait une strip-teaseuse, elle s’entendit répondre qu’elle était trop vieille. Cela l’a dégoûté, reste la prostitution, mais elle ne sait pas comment se lancer, la rue lui fait peur, et ils n’ont même plus d’ordinateur pour passer des annonces sur le Net !
Allez cette fois l’histoire commence.
Ce jour là, ils regardent un DVD qu’ils ont déjà vu vingt fois, un film hollandais où une superbe fille pisse sur son soumis avant de le sodomiser avec un concombre, puis de le fouetter à tour de bras avec une branche de céleri. Laurent a sorti sa bite et se masturbe mollement. Florence s’évade à moitié, préférant les films où c’est la fille qui est soumise.
Aujourd’hui Hector exécute une visite de routine dans un de ses immeubles où on a réparé une colonne d’eau usée, il va voir si le travail a été fait correctement. Se souvenant qu’il a un couple de mauvais payeurs à cette adresse, il décide d’aller sonner à leur porte sachant que psychologiquement une visite est toujours plus marquante qu’un coup de fil.
Laurent sursaute, range son sexe, et éteint le DVD en catastrophe, puis va ouvrir :
– Bonjour, c’est vrai que nous nous sommes jamais rencontrés, mais figurez-vous que je suis votre propriétaire. Je peux entrer cinq minutes ?
– Oui balbutie Laurent qui devine bien la raison de sa présence ici, et qui cherche déjà ce qui va bien pouvoir lui répondre…
Hector entre, salue madame non sans flasher sur son étrange beauté…
– Vous savez pourquoi je suis là, je suppose ? Déclame Hector, très théâtral.
– Oui, mais comme je vous ai dit au téléphone on a de grosses difficultés…
– Ce n’est pas mon problème ! Je veux que vous m’indiquiez la date précise à laquelle vous allez me payez les loyers en retard.
– Donnez nous encore un mois !
– Et dans un mois, il y aura une échéance de plus !
– Je sais !
– Bon, alors d’accord, si dans un mois, vous ne m’avez pas versé la totalité, je dis bien la totalité de ce que vous me devez, c’est la lettre d’expulsion.
Ça devait bien arriver un jour, mais Florence et Laurent deviennent pâles comme des linges.
– Evidemment, je me suis retourné vers les personnes qui s’étaient portés garantes, continue-t-il, mais ces braves gens se sont empressés de changer de banque, vous devriez mieux choisir vos amis ! Bon je vais me permettre de faire un rapide tour du propriétaire, après tout je suis chez moi, c’est pour voir combien on pourra tirer de vos meubles si on en arrive là un jour.
La télé est vieillotte, récupérée chez la mère de Florence qu’une cécité croissante l’empêche désormais de regarder, le lecteur de DVD est bas de gamme, mais le regard d’Hector est attiré par la jaquette du film qu’ils étaient en train de regarder. Au lieu de se montrer discret, il fait dans la provocation :
– Tiens, je ne le connais pas celui-là, je vous l’achète, 20 euros, ça va ?
Florence est au bord de la syncope mais Laurent trouve la force de répliquer :
– Laissez-nous nos affaires, s’il vous plaît.
Hector, sans rien dire continue sa tournée, puis va pour sortir.
– Bon, je ne me fais aucune illusion, dans un mois, vous ne m’aurez pas payé… Au fait, monsieur, j’aimerais vous parler mais en particulier, il s’agit de tout à fait autre chose.
– Bon, je vais à côté dit alors Florence
– Non, il faut que vous descendiez avec moi, monsieur, rassurez-vous, ce sera l’affaire de cinq minutes. Mes hommages, chère Madame, j’espère que nous aurons l’occasion de nous rencontrer dans des circonstances moins dramatiques.
Florence ne répondit rien et Laurent sans réfléchir, parce qu’assommé par la perspective de ce qui serait sans doute leur vie dans un mois, enfila des chaussures et suivit son propriétaire.
– Je vous emmène au café ! Précisa Hector, une fois dans la rue.
Installé au bar, Hector attaqua en ces termes :
– J’ai une proposition à vous faire, mais je voudrais d’abord mettre les choses au point, j’ai horreur du chantage et je n’en fais jamais. Pour faire un chantage, il faut que le maître chanteur possède quelque chose de compromettant ou de précieux qu’il a en sa possession de façon malhonnête. Je n’ai rien, moi pour vous faire chanter. Ce que je vous propose c’est simplement une alternative ou une solution, appelez ça comme vous voulez !
– Si vous en veniez au fait !
– Si ma proposition vous choque, je vous remercie à l’avance de ne faire aucun scandale, nous en resterons là ! OK ?
– On pourrait peut-être savoir ?
– Promettez-moi d’abord de ne faire aucun scandale !
– Si vous voulez !
– C’est une promesse ?
– On va dire ça comme ça !
– Votre femme est charmante…
– Je vous vois venir !
– Une heure avec elle, et je passe l’éponge sur une mensualité complète !
– Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ?
– Tout à fait, j’ai laissé mon numéro de portable sur votre table basse. Je vous laisse en discuter avec Madame !
– Adieux conard ! Répondit Laurent en quittant les lieux.
– A très bientôt, j’espère, répondit Hector sans se démonter.
– Alors qu’est ce qu’il te voulait ? Demanda Florence.
– Coucher avec toi ! Je l’ai envoyé chier !
– Et en échange de quoi, d’un délai ?
– Non d’une mensualité !
– Une mensualité entière ?
– C’est ce qu’il m’a dit…
– Il est gonflé !
– Je ne te le fais pas dire…
– Ben, oui, ça ne lui coûte rien, il sait très bien qu’on ne pourra pas payer de toute façon !
– Je n’avais même pas pensé à ça…
– Rappelle-le, dis lui que c’est d’accord, s’il repousse le délai d’un mois…
– Hein ?
– C’est la mensualité ET le délai !
– Ah bon, tu serais partante ?
– Il n’est pas si mal, ce mec, qu’est ce qu’on en a à foutre ? Faut mieux ça que de se retrouver SDF dans un mois !
– Tu me surprendras toujours !
– Tu le rappelles, tu lui dis que c’est OK ! Exige simplement qu’il utilise des préservatifs.
– T’es vraiment une petite pute ! Lui fit il, sans aucune agressivité.
– Embrasse-moi !
Dix minutes plus tard, Hector était de retour :
– Voilà, je vous pose la quittance de juin ici, elle est acquittée ! Je me fais une toute petite toilette intime et on y va ?
Intime mais expresse, au bout d’à peine une minute, il était déjà revenu.
– On fait ça dans la chambre ? Proposa Florence
– Mais non, on est très bien là !
– Bon, je vous laisse, je vais à côté ! Intervint Laurent.
– Tss, tss, restez donc, vous profiterez du spectacle ! dit alors Hector.
Laurent se lève sans répondre :
– Je préfère aussi que tu restes, précise Florence qui à ce moment là n’avait aucune intention « perverse » mais ne pensait qu’à sa sécurité.
Laurent compris le message et s’assit donc sur une chaise tandis que sa compagne sur les injonctions de son propriétaire se déshabillait.
– J’enlève tout ?
– Tout !
Une fois à poil, Hector est admiratif !
– Et bien c’est pas mal tout ça !
Il se met à la caresser avec frénésie sous les yeux ébahis de Laurent. Certes il l’a déjà vu se faire prendre par des inconnus, notamment au Cap d’Agde, mais là, la situation est particulière, il se surprend néanmoins à avoir un début d’érection. Le propriétaire approche alors sa bouche des seins de sa victime consentante :
– Je peux ? Lui demande-t-il
Elle est agréablement surprise qu’il ait la délicatesse de lui demander.
– Bien sur, vas-y suce mes gros nichons.
Ce volontarisme imprévu de la part de Florence fait bander encore davantage Laurent :
– Tu devrais te déshabiller, toi, tu serais plus à l’aise ! Lui lance Hector
Il hésite, mais la femme en remet une couche… en lui faisant un petit clin d’œil.
– Allez, Laurent met toi à poil !
Il le fait, et le proprio également, qui une fois nu comme un ver se met à lécher les pointes des seins de Florence en bandant comme un taureau.
– On se calme, on se calme ! Finit-elle par dire.
– T’as raison, mets-toi en levrette que je te mate un peu le cul…
– A vos ordres, cher monsieur ! Ironise-t-elle en prenant la pose.
– Tu te cambres un peu, comme ça oui…
Hector lui fourre carrément le nez sur l’anus et renifle comme une truie.
– Ben dis donc, ça sent pas la rose par ici !
– Fallait me laisser prendre une douche ! Répond-elle… mais je peux toujours en prendre une maintenant si vous le désirez !
– Mais pas du tout, les culs c’est comme ça que je les aime, quand ils ont une odeur, une bonne odeur de merde !
– Vous êtes un poète, Monsieur ! Rigole-t-elle.
Hector ne répond pas et se met à lui lécher le fion avec une gourmandise non dissimulée.
– Hum c’est bon, c’est quand même meilleur que les culs qui sentent la savonnette ! Bon à genoux maintenant !
– Ah ! C’est l’heure de la pipe ?
– Absolument, tu vas bien me sucer ma grosse queue, maintenant… Elle te plait j’espère, comment tu la trouves ma grosse queue ?
– Pas mal, franchement pas mal, voyons voir que je la décalotte, oh, joli gland, je crois que je vais me régaler…
– Suce, salope, au lieu de discuter !
Florence à un mouvement de recul :
– Ecoutez, on a accepté votre proposition, vous pouvez me faire ce que vous voulez ou presque, mais si vous pouviez éviter de m’insulter, ça m’arrangerait.
Hector est surpris de cette réaction mais il ne manque pas de répartie :
– Je n’ai pas l’intention de vous faire ce que je veux sans que vous ne soyez d’accord, je ne suis pas là pour abuser de la situation mais pour en profiter, ce qui n’est pas la même chose… Et puis je ne vous insulte pas, si je vous tutoie et si je dis des gros mots, c’est par jeu… uniquement par jeu… maintenant on peut aussi tout arrêter, vous serez dédommagée mais ça ne fera pas le compte…
– Alors si c’est un jeu, jouons ! Conclue Florence.
– Je peux te traiter de salope alors ?
– Bien sûr, je suis ta salope… et je vais te sucer ta grosse bite, c’est ça que tu veux… mon salaud… finit-elle, avec un joli clin d’œil.
– Je crois qu’on est fait pour s’entendre ! Allez suce !
– On y va !
Florence engloutit la bite de son propriétaire dans sa bouche, avant d’entamer une fellation en règle… Voilà un bout de temps qu’elle n’avait pas sucé d’autre sexe que celui de son compagnon, elle se demande ce qu’elle doit faire, l’exciter à mort pour en terminer au plus vite avec cette « séance imposée » ou le chauffer pour qu’il en ait pour son argent et surtout pour qu’il ai envie de recommencer… En attendant de trouver la réponse elle s’applique serrant ses lèvres contre la couronne, glissant sa langue sur le frein et sur le méat, redescendant en de longues coulées jusqu’à la racine des testicules qu’elle agace de ses mains.
Laurent bande tellement que ça en devient douloureux.
– T’as vu comme elle me suce bien ta putain ! C’est une bonne bouffeuse de bite, et elle aime ça ! Hein que tu aimes ça, ma salope !
– Bien sûr que j’aime ça mais je suis obligée de m’interrompre pour répondre, je ne peux pas parler la bouche pleine.
Florence se repose un peu la mâchoire et branlote un peu le bel engin de son propriétaire… lequel interpelle de nouveau Laurent.
– Alors ça te plait le spectacle ? Tu bandes bien mon cochon, ça t’excite d’être cocu ?
Laurent ne répond pas.
– Et ma bite comment tu la trouves, ma bite ? Elle te plait ? T’aimerais peut-être bien la sucer, toi aussi ?
– Faut peut-être pas exagérer ! Balbutie l’intéressé.
– C’est dommage que ton mari n’aime pas les bites, je lui aurais bien fait goûter la mienne ! Reprend Hector.
– Mais si, il aime ça ! Répond Florence !
Laurent ne comprend pas pourquoi sa compagne entre à fond dans ce jeu… Oui, il lui est arrivé de le faire un peu, un tout petit peu pendant une partouze au Cap… Ça lui a plu et depuis il n’a jamais eu l’occasion… mais il aurait préféré que cette occasion ne soit pas celle que lui donne aujourd’hui son proprio… N’empêche qu’il bande à cette idée et que quand Hector s’avance vers lui la bite tendue, il n’hésite pas une seconde à la prendre en bouche.
– Hummn mais c’est qu’il suce bien ce pédé ! Tu avais raison.
Florence s’est approchée !
– Vas-y suce la bien sa bonne bite ! Attend redonne la moi un peu.
Le propriétaire est surpris de la façon dont Florence participe… Sa bite passe alternativement entre la bouche de Laurent et celle de son épouse. Il sent le plaisir monter et se dégage.
– On va dans la chambre pour le final propose la femme ?
Hector ne répond pas, il semble hésiter, puis demande à Laurent de lui montrer ses fesses qu’il se met à peloter avec avidité.
– Joli cul ! J’y foutrais bien ma bite ! Madame, me permettez-vous d’enculer votre mari ?
– Et si vous demandiez à l’intéressé ! Intervient Florence.
– Lui demander, quoi ? Il en meurt d’envie ! Rétorque le proprio.
– Mais pas du tout ! Proteste Laurent.
– Si, si, il a raison, intervient la femme, dès fois je lui mets un petit gode dans son trou, il adore ça, ça le fait tortiller… Combien de fois, je lui ai dis qu’il faudrait qu’il essaie une vraie bite… Allez Laurent, mets toi bien en levrette, le monsieur va te faire ça gentiment.
– OK, mais si je vous dis d’arrêter, vous arrêtez !
– Mais oui, allez…
Hector après avoir enfilé la protection d’usage, se place derrière Laurent et quémande l’entrée.
– Allez, pousse, ne te contracte pas, fais comme quand ta femme te fous un gode dans ton cul de pédé.
Après deux ou trois essais, ça rentre, et le proprio se met à pratiquer des allers et retours de plus en plus rapides et de plus en plus sauvages à ce point que Laurent à un peu de mal à maintenir sa position.
– C’est bon, Laurent ? Lui demande sa compagne.
– Ça peut aller ! Répond-il, n’osant avouer qu’il trouve la chose plutôt agréable.
Hector finit par jouir. Il se rhabille sans un mot. Florence s’est passée une robe de chambre, Laurent est resté à poil.
– Z’avez pas un verre d’eau ! Finit par demander le proprio.
– Ce sera de l’eau du robinet.
– Pas grave ! Bon j’ai tenu parole, mais il faut que je vous parle de la suite.
– La suite ? Quelle suite ?
– Ben le mois prochain, vous n’aurez pas plus d’argent ?
– Ben…
– Ben non ! Parce que là je vous ai fait une fleur, une petite orgie de trois quart d’heure pour le prix d’un loyer, c’est super généreux de ma part… vous comprenez ?
– Pas bien, non ! Répond Florence.
– On peut continuer à trouver des arrangements… par exemple si je passais toutes les semaines, ça serait pas mal… oui ça serait pas mal, on va faire ça : je vais passer toutes les semaines… on va dire une petite séance ça fait un quart de loyer, d’accord ? Mais faut quand même chercher du travail, parce que je peux aussi me lasser de vous, vous comprenez ?
– Oui, oui, on comprend… passez nous un coup de fil avant de venir qu’on s’organise.
– Pas de problèmes, bonne fin de journée, Messieurs dames, à très bientôt !
Une fois partie, Florence se tourne vers Laurent, un peu inquiète de la façon dont celui-ci risque de gérer « l’après ».
– Bon ce n’était pas si méchant que ça… et puis on n’est pas à la rue… commence-t-elle.
– Tu n’étais peut-être pas obligée de te montrer si participative ! Lui reproche-t-il.
– Je l’ai fait sciemment, pour lui donner l’envie de recommencer.
– Oui, mais ce n’était peut-être pas la peine de m’impliquer comme tu l’as fait…
– Ben si justement, parce que déjà c’est son fantasme au mec et comme je viens de te le dire, il fallait lui donner l’envie de revenir, et puis si je l’ai fais c’est que je savais que pour toi ce ne serait pas une corvée. Et puis c’est aussi une question de principe, je ne vois pas pourquoi j’aurais été la seule à faire la pute !
– T’as réponse à tout !
– J’ai pas raison ?
– Si peut-être, mais là tu vois, j’ai un peu mal au cul ! Répond Laurent.
– Mon pauvre biquet, il t’a fait mal ?
– Non, pas trop, ça m’a fait aussi du bien, mais disons qu’il s’est un peu énervé… et puis je n’ai pas joui, moi !
– Ben moi non plus, allez viens sur le plumard, on va s’arranger ça…
Environ une semaine plus tard… une fin d’après midi vers 18 heures
Le portable de Florence sonne.
– Ah, votre portable n’est pas encore coupé ? Ricane la voix au téléphone.
– A qui ais-je l’honneur ?
– C’est votre propriétaire. Est-ce que vous êtes chez vous tous les deux.
– Euh, oui….
– Bon je passe dans 5 minutes avec ma femme, c’est pour vérifier les canalisations !
– Pourquoi, il faudrait qu’on soit là tous les deux, pour une vérification de canalisations ? S’étonne Hervé.
– Parce que c’est un prétexte, à mon avis, on va encore passer à la casserole… mais bon si on peut gagner un bout de mensualité…
– Tu dis n’importe quoi, il est avec sa femme…
– Qui te dis que c’est sa femme, c’est peut-être une copine, il a peut-être envie d’une partie à quatre.
On sonne.
Anne-Marie a mal vieillie, les liftings, l’esthéticienne et le coiffeur ont sans doute fait ce qu’ils pouvaient, mais que peut-on, faire contre un visage revêche ? Le corps, lui semble convenir.
– Mon épouse, Anne-Marie. Dira simplement Hervé, puis se tournant vers cette dernière :
– C’est la pute et le pédé dont je t’ai parlé…
Le ton est volontairement humiliant, Florence éclate.
– Dis donc connard, ce n’est pas parce que tu nous as baisé comme un porc la dernière fois qu’il faut te croire obligé de nous humilier devant ta rombière. Vous êtes venu regarder les canalisations, alors dépêchez-vous parce que une fois que vous allez êtes parti, il faudra qu’on désinfecte !
Anne-Marie n’en revient pas d’un tel déluge verbal, elle se tourne sans rien dire vers son mari, le visage empreint d’incompréhension.
– Elle est belle quand elle est en colère, non ? Commente simplement ce dernier.
Hervé s’en va alors regarder sous l’évier, puis sous le lavabo, il n’a rien vérifié du tout, ce n’était qu’un prétexte… il revient.
– Tout à l’air correct… bon on vous laisse, au fait vous en êtes où dans le loyer ?
– Vous devez le savoir mieux que nous, c’est vous qui tenez les comptes, non ? Réplique Florence.
– Je peux encore vous faire sauter une part de mensualité, j’ai comme une petite envie… et faire ça avec mon épouse devrait être amusant.
– Si c’est pour nous traiter comme vous l’avez fait tout à l’heure, ce n’est même pas la peine d’y penser.
– Tout à l’heure je plaisantais, mais vous ne comprendrez jamais mon humour… mais bon d’accord je vais m’efforcer de ménager votre susceptibilité. Si vous voulez bien vous déshabillez… tous les deux.
Laurent et Florence se regardent, hésitent. Florence soupire un coup, défait son jean, puis enlève le reste. Laurent l’imite conservant uniquement ses chaussettes.
– Approchez vous tous les deux ! Demande Anne-Marie.
Cette dernière commence par se pencher vers la bite de Laurent et commence à la sucer, pendant que Hervé pelote à qui-mieux-mieux les seins de Florence.
– Hé, doucement ce n’est pas de la pâte à modeler !
– Bon, ce ne doit pas être votre jour, je vous laisse entre les mains de mon épouse, moi je vais m’occuper de votre mari !
Effectivement, Hervé se mit à sodomiser directement Laurent pendant que Florence devait subir les mains baladeuses de sa bourgeoise. Celle-ci tint à prodiguer un cunnilingus à sa locataire qui abrégea la chose en simulant un orgasme aussi bien que l’aurait fait une actrice de film X.
La foi d’après, Hervé revint avec trois hommes qu’il présenta comme étant ses amis. Cette fois là ce fut Florence seule qui paya de sa personne dans une interminable partouze, où Laurent se contenta de regarder sans excitation particulière. Il supposa que son propriétaire n’avait pas eu envie de dévoiler sa bisexualité devant ses amis.
Il y eu encore d’autres séances avec Hervé seul, avec sa femme, avec des copains… à ce point que bientôt le retard de loyer finit par être presque résorbé.
– Ouf ! Soupira Florence.
– Oui, mais on arrive en fin de mois, on s’en sortira jamais.
– Faut voir le bon côté des choses, on pourrait aussi bien être à la rue, en ce moment…
On sonne !
– Merde ! Ce n’est pas encore le propriétaire bougonne Florence.
Ben, non ce n’était pas le propriétaire, c’était le facteur… une lettre recommandée provenant d’un notaire à Lyon.
Fébrile, Laurent ouvre la lettre, il a du mal à comprendre, les notaires n’écrivent jamais comme tout le monde, mais il est question d’une convocation à Lyon au sujet de l’héritage d’une très lointaine cousine qui vient de décéder.
– Tu ne crois pas que je vais aller à Lyon pour aller récupérer une vieille commode et de l’argenterie invendable…
– Fais voir… à mon avis tu devrais y aller… Dit-elle en parcourant en vitesse les annexes au courrier.
– Avec quels sous ?
Il y alla sans billet de train et se chopa une amende dans le TGV. La cousine était propriétaire de trois immeubles de rapport dans le vieux Lyon, elle avait un compte en banque conséquent, quelques actions bien placées, sans compter les bijoux, les tableaux, les meubles de styles et autres fantaisies. Impôts et frais de notaire déduits, Laurent devenait rentier à l’aise… Une chance inespérée.
Quelques semaines plus tard :
Hervé frappe à la porte, on le fait entrer, il a la surprise de voir l’appartement envahi de cartons.
– Ah, je vous trouve enfin, vous aviez disparus ?
– On a pris quelques jours de bon temps !
– Vous avez gagné au Loto ?
– Hé, hé !
– Et là, vous partez, si je comprends bien ? Mais vous allez aller où ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Admettons ! N’empêche que vous me devez encore un loyer.
– Je sais, c’est là dans l’enveloppe.
Incrédule, Hervé compte les billets, il ne comprend plus.
– Je suis sûre que vous êtes déçu de devoir dire adieu à vos pitreries sexuelles. Lui dit Florence.
– Je m’en remettrais !
– On s’en fait une dernière ? Propose Florence !
Alors là, il comprend de moins en moins.
– Je ne vais pas dire non !
– Mais il y a une condition !
– Oui ?
– C’est que cette fois c’est moi et Laurent qui allons décider de la façon dont ça va se passer.
– Je rêve !
– Alors d’accord ou pas ?
– Allons-y je suis très joueur !
– Alors foutez-vous à poil et attendez-moi, je reviens.
Quelques minutes plus tard, Florence entièrement nue réapparaissait harnachée d’un magnifique gode ceinture très réaliste.
– Et voilà, conard, met toi en levrette ! Depuis le temps que je rêvais d’enculer mon propriétaire…
– Bien joué ! Répondit ce dernier en adoptant la position demandée.
FIN
© Marie Paule Perez – Octobre 2009
Marie_paule_perez@hotmail.fr
Ce récit à eu l’honneur d’être élu Prix spécial bisex pour 2009
Le genre de récit qui me fait du bien, d’une part parce que c’est excitant et puis ça bouscule si bien le prêt à penser…
cette lecture m’a régalé
« Tu n’enculeras pas tes locataires », il a dit Moïse
Délicieusement pervers, délicieusement politiquement incorrect, intelligent, bandant et bien écrit, tout ça, tout ça !
Fabuleux récit, à la fois décontracté et grave, réaliste et politiquement incorrect et surtout bien écrit et super excitant. Un grand bravo, j’ai adoré
Une excellente histoire abordant de multiples thèmes de façon originale et particulièrement excitante
Fantastique ! Moi aussi j’aimerai bien me faire enculer devant ma femme !