Fathia de surprise en surprises
par Eddy
Ce récit est très long, je l’ai voulu, mais il y a différents chapitres et le lecteur peut le lire à son rythme. J’espère qu’il vous plaira, car c’est le récit que j’ai le plus travaillé, c’est aussi celui qui m’a donné le plus de plaisir en l’écrivant
1 – Les coquins du magasin
Prologue
Quelle idée, il avait eu là, Hector, de me donner rendez-vous dans ce restaurant perdu du 18ème arrondissement m’obligeant à faire un impossible détour. Et puis à 13 heures 30 en plus, moi qui adore déjeuner à midi pile ! Quand je trouve enfin l’endroit, il est déjà là, attablé, devant un whisky, et il en a commandé un autre pour moi.
– Alors ?
– Ça y est, c’est prêt !
Je sors de ma sacoche une vingtaine de feuilles !
– Tout ça ?
– Hé, oui, c’est qu’on en a fait des choses !
– Oui mais tu pouvais résumer ?
– En fait, il y a longtemps que je voulais écrire une histoire purement porno, des actes, des actes, avec des saynètes qui me permettent de décrire tous mes fantasmes. Alors ce qui s’est passé l’autre jour m’en a donné l’occasion.
– Que du porno, alors, mais le lecteur risque de se lasser ?
– Non justement, en cours d’écriture, j’ai complètement changé d’optique, il y a sept personnages, j’ai voulu leur donner une vie, un caractère, un comportement propre, et puis je voulais montrer aussi qu’une partouze entre êtres humains ce n’est pas simplement que des corps qui s’emboîtent ! Tiens, lis !
Je lui tends les feuilles.
– Non, je préférerais que tu me les lises, je n’ai pas mes lunettes.
– Comme tu veux, mais pour l’instant, à la tienne !
– A la tienne !
C’est alors qu’apparut la serveuse ! Le terme « apparut » me paraît vraiment très approprié, on pouvait véritablement parler d’apparition : une déesse : Une magnifique asiatique aux cheveux de jais, au sourire enjôleur, et aux yeux malicieux, avec un visage sans défaut reflétant une douceur totale ! Sa tenue à mi-chemin entre la serveuse de restaurant et la soubrette d’opérette était un ravissement, la petite jupe était ultra courte, laissant découvrir des jolies jambes nerveuses et des cuisses accueillantes. Quant au haut, je vous l’ai gardé pour la fin, un décolleté carré très suggestif à la limite des aréoles :
Elle nous tend les menus :
– Nous avons un excellent steak tartare aujourd’hui, c’est une spécialité maison, et je vous propose un petit pâté de canard en entrée !
– Ça me convient très bien ! Répond Hector.
– Avec un petit Brouilly ?
– C’est cela avec un petit Brouilly.
– Et pour Monsieur ?
– La même chose ! Bredouillais-je incapable de détourner mes yeux de cette inattendue et troublante beauté.
– Voilà, je te présente Johan, c’est un ami ! Dit Hector s’adressant à la serveuse, elle s’appelle Cheng Wing Chee
– Alors vous êtes mon ami, les amis de mes amis sont mes amis !
Je n’en demandais pas tant mais j’étais profondément troublé !
– Vous faites toujours le dessert spécial ? S’enquit soudain Hector.
– Oui, bien sûr ! Alors deux desserts spécials ?
– Spéciaux !
– Oui, spéciaux ! Heu ! Tous les deux avec moi ?
– Oui !
– L’un après l’autre ?
– Non, ensemble !
– Pas de problème, mais ce ne sera pas avant 14 heures 30 !
Elle nous quitta l’air toute joyeuse en ondulant légèrement des fesses.
– Euh, je voudrais être sûr de bien comprendre !
– Cherche pas, c’est moi qui offre !
– Bon !
– Allez lis-moi ton truc !
Un matin d’astreinte
Deux doigts de présentation avant de commencer cet étrange récit. Et d’abord autant savoir qui je suis. Je me prénomme Johan ! Ben quoi ? Ce n’est pas de ma faute, c’est mes parents. A l’époque de ma naissance, ils étaient m’ont-ils dit, fascinés par le Moyen-âge ! Il y a effectivement de quoi être fasciné par cette charmante époque, sa misère, ses famines, ses épidémies, ses guerres incessantes, ses injustices criantes et son obscurantisme outré (même si l’inquisition n’était pas encore là) ! Enfin, bref ! Je suis divorcé, j’ai bientôt la quarantaine, je n’ai plus beaucoup de cheveux, il paraît comme on dit, que j’ai un certain charme. Reste le boulot et le sexe, on va commencer par le sexe ! Cette bonne blague !
J’ai en la matière, essayé vraiment beaucoup de choses, » pervers polymorphe » diront ceux qui veulent absolument classer tout le monde ! J’ai donc goûté le SM avec intérêt, l’uro avec perversité, la bisexualité avec curiosité, d’autres trucs aussi assez rigolos, et j’aurais l’occasion d’en reparler. Il n’y a guère que la zoo auquel je n’ai pas touché personnellement, bien que regarder une jolie fille se faire lécher la minette par un gros toutou ne m’a pas laissé insensible…. passons !
Héritant d’une petite fortune personnelle, et emporté par l’enthousiasme de la jeunesse, je crus faire œuvre de salubrité publique en donnant à mes goûts sexuels les moyens de leur popularisation. C’est ainsi que je fondais l’éphémère radio « France Nympho », laquelle connut des imbroglios judiciaires qui me firent dire que la révolution sexuelle n’était vraiment pas pour demain. Quelques procès en cours, et pas mal d’argent en moins, je revoyais mes ambitions à la baisse et lançait un journal. Ce fut un très beau fiasco qui acheva complètement de me ruiner.
Alors j’ai lancé un site Internet, ça ça ne coûte pas cher, mais il fallait aussi vivre, j’ai donc proposé mes services et mes diplômes d’informatiques à qui en voulait. J’ai obtenu un poste complètement sous payé, où il s’agit d’assurer la maintenance informatique d’une moyenne entreprise. C’est assez peu intéressant, et en plus il y a des astreintes.
Autrement dit, un week-end sur trois, je dois m’assurer à distance toutes les 8 heures que les serveurs tournent. Si ce n’est pas le cas, il faut que je me déplace pour relancer les bestioles, et c’est exactement ce que je m’apprête à faire lorsque commence (enfin) ce récit.
Entraîné par la curiosité
Pour me rendre sur le lieu de mon travail, je traverse un grand centre commercial, j’aime bien, il y a quelques vitrines intéressantes, et puis c’est vivant. Sauf qu’un beau jour, tout cela a été restructuré, et que les magasins ont été remplacés par des palissades, le chemin devint aussi triste qu’énigmatique, personne n’étant capable de dire le pourquoi et le devenir de cette situation.
Et ce matin, surprise ! A l’emplacement de l’une des palissades, il y a une belle vitrine fraîchement posée. Par contre il n’y a rien à voir, des bonnes âmes ayant peinturluré en blanc, l’ensemble de la chose. Je ne pourrais donc pas savoir ce que va contenir cette mystérieuse échoppe. Moi qui suis curieux comme une vielle chatte, me voici frustré, je regarde mieux, il serait quand même étrange que la peinture ait opacifié la totalité de cette paroi dont la vocation première est d’être transparente.
Je regarde bien, je regarde mieux, et là je découvre une toute petite surface mal recouverte, c’est un peu haut, il faut que je me mette sur la pointe des pieds, ce n’est pas très discret ce truc là, mais ce n’est pas bien grave, il ne passe pratiquement plus personne dans cette galerie.
Pas grand-chose à voir, des caisses, des cartons, certains sont ouverts mais non déballés, ce sont des vêtements, je crois bien.
Trois personnages discutent au milieu de la salle, une femme et deux hommes. Cette dernière vient probablement d’arriver puisqu’elle n’a pas enlevé son manteau en cuir noir. Elle est très brune, la peau mate, de beaux cheveux noirs, le visage plutôt long et le nez droit, un joli minois, bien régulier et surtout éclairé par un magnifique sourire, c’est sans doute une beurette. L’un des deux hommes est un barbu d’allure assez distingué, la cinquantaine, l’autre un antillais ou un africain de taille plutôt moyenne. La femme parle à ce dernier, on a l’impression qu’elle l’interpelle sur le ton de la plaisanterie, elle fait de grands gestes, s’agite beaucoup, rigole, elle est très expressive. L’autre en face répond de façon fort brève, écartant parfois les bras d’un geste fataliste ! Tout cela devant le barbu qui n’intervient pas et observe tout cela d’un œil goguenard.
Et voilà, c’est tout ce qu’il y avait à voir à ce moment-là et je serais certainement parti et n’aurait pas tardé à oublier cette scène, si à un moment, la fille n’avait pas d’un geste plus ou moins provocateur, tripoté la braguette du petit noir.
Du coup, je regarde un peu, un peu fatigué par cette position qui m’oblige à rester sur la pointe de mes pieds. Je scrute autour de moi, il n’y a toujours personne dans la galerie. Je continue mon observation espérant qu’il se passera quelque chose. Non, pourtant ça devrait, je vois la fille qui du doigt pointe l’entre jambe de son interlocuteur. Le barbu intervient, se rapproche. Le black rigole, la fille lui remet la main à la braguette mais plus longtemps, puis l’enlève, nouvelle discussion… Et c’est alors que je vois ce dernier défaire la ceinture de son pantalon, se déboutonner, laisser chuter au sol ses vêtements du bas, et exhiber comme ça sa quéquette. Un bel objet d’une longueur intéressante, et d’une belle couleur chocolatée. La fille s’en empare de la main et le branlotte un petit peu.
Du coup je ne sais plus où me foutre, et je me surprends à bander comme un ours polaire devant madame grizzly !
J’attrape des crampes, non pas au sexe mais aux pieds, et les repose un instant sur terre. Je me relève ! Et devant mes yeux incrédules j’aperçois maintenant notre petite beurette qui agenouillée devant l’antillais lui suce carrément la bite. Voici un bien joli et intéressant spectacle. Quel dommage que le poste d’observation soit si nul ! Si seulement il pouvait y en avoir un autre !
C’est alors qu’un coup d’œil circulaire me permet de discerner au fond de la salle, une porte entrouverte ! En voilà un endroit qui serait idéal pour mater, d’autant que le lieu est en plus envahi par des cartons empilés. Mais s’agit-il d’une porte par laquelle on peut entrer ou tout simplement de l’accès à je ne sais quelle remise ? Je ne sais que faire, aller vérifier risque de me faire perdre la vue de scènes bien intéressantes, mais d’un autre côté si je pouvais y accéder…
Allez, je tente le coup, je calcule, le magasin est à 15 mètres de la première intersection des galeries. J’y vais, je tourne à droite, pas de galeries parallèles ! Tant pis, je vais pour retourner à mon poste, et soudain j’aperçois un accès dans l’allée perpendiculaire. Si seulement ! J’approche, il y a un digicode. Pas de bol, je m’approche mieux. Miracle, la porte n’est pas poussée à fond, je rentre, me voici dans un couloir non éclairé mais où émerge la lumière d’une ouverture entrebâillé. Si je ne me suis pas trompé, il doit s’agir de la porte que j’ai entrevue. Oui c’est bien ça, je m’approche a pas de loup. Ils sont toujours là tous les trois. La beurette suce toujours le petit black, mais le barbu a sorti son sexe de son pantalon et s’est approché, comme attendant son tour. Effectivement, la fille sans lâcher de sa bouche la quéquette qu’elle est goulûment en train de sucer, tend sa main vers ce deuxième sexe offert et entreprend de le masturber. Puis elle se met à alterner les deux bites dans sa bouche, elle semble, et c’est un ravissement de la voir, prendre un plaisir inouï à réaliser cet acte, son visage rayonne. Mais je n’avais encore rien vu ! Voici que notre barbu s’accroupit ! Que va-t-il faire ? Il approche son visage du sexe de l’antillais. Il ne va tout de même pas… Et bien si ! La fille qui semble avoir compris le but de la manœuvre lui tend la bite noire et la dirige vers sa bouche. Il la suce à son tour. Alors là, l’insolite de la situation est trop excitant, mon propre sexe va éclater, et contre toute raison, je le sors et me masturbe en continuant à profiter du spectacle. La fellatrice et le fellateur s’en donnent à cœur joie se refilant le beau sexe bien raidi du mignon petit black. En ce qui me concerne, j’en suis à rechercher un kleenex dans mes poches pour éponger l’inéluctable et proche conclusion de cet acte voyeuriste improvisé…
Quand soudain…
Je sens une poussée dans mon dos, deux mains appuyées à plat qui me projette en avant. Je trébuche, parviens à amortir ma chute de mes mains, je me reçois de travers, je me fais horriblement mal, je pousse un hurlement, le trio est stoppé net dans son action, et tout en me regardant, hébété se réajuste comme il peut, tandis qu’une voix féminine hurle derrière moi :
– C’est quoi ce bordel ?
Personne ne répond ! La douleur au poignet est la limite du supportable, j’ai l’impression que ça commence à enfler. Pourtant de l’autre main par un incroyable réflexe de pudeur instinctive, je parviens à ranger ma biroute dans mon pantalon. Il faut maintenant que je rassemble mes forces pour fuir d’ici. Un coup d’œil sur mon agresseur : C’est une femme, assez grande, blonde, plus toute jeune, sûrement plus proche des cinquante que des quarante, et habillé d’un élégant ciré blanc. Elle a dû être très belle et l’est encore pas mal ! Mais pour l’instant ma grosse préoccupation, c’est qu’elle s’est adossée à la porte qu’elle a refermée, je ne peux donc pas m’échapper sans la virer. Pourvu qu’elle bouge, mais qu’elle bouge, bon dieu !
– C’est qui lui ? Demande cette dernière à l’assemblée, en me désignant !
– Je n’en sais rien ! Répond le barbu, je suppose que c’est Devrieux qui l’envoi !
Oh ! là là ! Si l’affaire tourne en quiproquo, je ne sais pas ce que ça peut donner, mais comme un con, quand il me demande de confirmer que c’est effectivement le susnommé Devrieux qui m’envoi, je le confirme. J’avais espéré que ce mensonge inciterait la blonde à dégager de la porte, mais non, elle reste là, on se demande pourquoi. Me viens alors un plan, je vais dire que j’ai mal et que j’ai besoin d’eau, mais je n’arrive pas à en placer une ! La grande blonde a encore des questions à poser et s’adressant au barbu lui demande qui est le petit black :
– C’est Denis, le frère de Julien, le vendeur de Devrieux. J’avais demandé trois gars à Devrieux pour la matinée, mais il s’est gouré dans les dates, alors il m’a dit qu’il m’enverrait du monde au fur et à mesure qu’il trouvait, et comme Julien était là, il a téléphoné à son frère !
Oh ! Lala ! C’est quoi cette salade ? Je n’y comprends rien !
– Et vous faisiez quoi au juste ? C’est en taillant des pipes que le magasin va être prêt pour mardi peut-être ? Mais vous n’en n’avez jamais assez ? Ça ne vous a pas suffi ce qu’on a fait hier soir ? Non ?
– Ne te fâche pas, Gisèle, répond le barbu ! C’est moi qui ai incité Fathia à provoquer notre ami, et puis voilà ! Remarque, je te le conseille, il a une super bite !
– J’en ai marre de vivre avec un obsédé sexuel qui ne s’entoure que d’obsédés sexuels !
– Pourquoi tu n’aimes plus ça ce matin ?
– Ce matin, j’ai un magasin à ranger et à préparer, moi ! Et l’autre qu’était en train de se branler en vous regardant ! T’as précisé aussi à Devrieux que tu voulais des obsédés pour nous aider ?
– Non mais il connaît mes goûts ! Rigole le barbu.
Je me suis relevé, j’attends toujours que la porte se libère pour fuir comme un lapin ! Le barbu, m’apostrophe jovialement !
– Il vous a dit quelque chose de spécial, Devrieux ?
L’occasion, enfin !
– Non, mais je souffre le martyre, si je pouvais faire couler de l’eau, ça devrait me faire du bien !
– C’est au fond du couloir, mais faut une clé ! Où j’ai foutu la clé ?
Je m’en fous de la clé ! Je veux juste qu’on me dégage cette putain de porte !
Alors il cherche la clé, ne la trouve pas !
– Faite voir ça, faut peut-être pas mettre d’eau !
Le voilà qui m’ausculte le poignet, il n’y connaît évidemment rien du tout, et pas plus que moi, Mais ça a encore enflé !
– Vous devriez plutôt voir le pharmacien !
– Oui, c’est ça le pharmacien, ça c’est une bonne idée !
– Mais quelle idée tu as eu de le foutre par terre ?
– Il était en train de se branler en vous matant, je ne savais pas que c’était Devrieux qui l’envoyait !
– Se branler ! Tu as dit ?
– Ben, oui ! Se branler ! C’est comme je te le dis !
– Humm ! C’est rare les hommes qui sont excités par un spectacle aussi… aussi… disons… inhabituel ! Vous aimez bien ça, vous ? Me demande-t-il !
– Ecoutez, je répondrais à toutes vos questions, mais il faut absolument que j’aille chez le pharmacien.
– Remarque que c’est peut-être pas la peine, on peut téléphoner à la pharmacienne et lui dire qu’elle vienne avec de la pommade ! Reprend le barbu en s’adressant à la grande blonde.
– Pourquoi faire ? De toute façon, il ne pourra pas travailler !
– Ah ! Ben oui, elle a raison. Donc on va vous laisser. Et je vais dire à Devrieux qu’il me faut une personne de plus, mais ne vous inquiétez pas pour le reste, je lui dirais que vous vous êtes blessé avec un carton, comme ça fera un accident de travail !
Et le voilà parti à rigoler à sa propre plaisanterie !
Ouf !
Il interprète mal mon soulagement, mais qu’importe, je vais pouvoir partir, et la blonde Gisèle s’est enfin écartée de la porte afin de me laisser sortir.
– Juste une question !
J’aurais pu ne pas écouter, et prendre mes jambes à mon cou. Mais non, je m’arrête stupidement.
– La question de tout à l’heure, comme on ne se reverra peut-être jamais, ça vous embêterait de me répondre, comme ça juste par curiosité ?
Je ne sais pas trop quoi dire, je reste planté là comme un con tandis que le barbu s’approche de moi, s’approche, s’approche, s’approche encore, et d’un geste brusque me fout la main à la braguette, avant de me demander, tout sourire :
– T’es quoi, toi sexuellement ?
Je suis paralysé, ce contact me cloue sur place.
– Alors tu me réponds ? insiste-t-il.
Mais est-ce la peine que je réponde, mon sexe répond à ma place en grossissant sous la main de ce troublant monsieur.
– T’es homo, hétéro, un peu les deux ?
– Plutôt hétéro, mais…
– Mais tu es ouvert à la discussion on dirait ?
Je me contente de répondre d’un sourire approbateur, incapable de proférer un son. Fathia et Gisèle se sont légèrement approchées, les curieuses !
– Tu veux que je te suce ! Finit par me demander le barbu en me regardant dans les yeux !
Je ne réponds pas ! Dans quel truc j’ai été mettre les pieds (enfin quand je parle des pieds…)
– Allez les filles, dégrafez-lui son pantalon, il ne peut pas le faire tout seul, il a mal à la main !
C’est Fathia qui se charge de l’affaire, je me laisse faire toujours sans mots dire et j’en profite pour la regarder de plus près, une petite merveille. Je préférerais cent fois que ce soit elle qui me suce plutôt que ce vieux vicelard, mais soyons francs, la situation m’excite quand même pas mal !
– Ouais, évidemment, à côté de celle de Denis, il n’y a pas photos ! remarque Fathia
C’est intelligent comme réflexion, comme si je ne le savais pas ? Hector (il s’appelle Hector, le vieux beau !) m’a sorti mon sexe de mon slip et s’est accroupi devant moi. Il commence par me masturber un petit peu, puis sa main devient caresse, il frôle la hampe du bout des doigts, se balade sur le gland, redescend sur les couilles, une véritable et très excitante inspection digitale ! A ce point que quelques gouttes de liqueur séminale viennent perler mon gland, il s’en empare et les étale, approche son visage, hume littéralement mon sexe, sort sa langue, l’approche de l’extrémité de mon sexe, puis me donne une première lapée. Une deuxième, une troisième, il se prend pour un chat de gouttière, il ne suce pas il lèche, chaque contact de sa langue me provoque des soubresauts. A ce rythme-là je ne vais pas tenir longtemps. Il en a conscience ! Il se redresse m’abandonnant pour l’instant. C’est malin !
Il est là devant moi, à quelques centimètres de mon visage, et je réalise soudain ce qu’il va m’arriver. Il se rapproche, entrouvre la bouche ! Non, je ne peux pas faire ça ! Je ne l’ai d’ailleurs jamais fait. Je veux bien sucer un mec, me faire sucer, je peux même éventuellement aller jusqu’à me faire sodomiser, mais embrasser un mec, j’ai un blocage je ne peux pas !
– Non, pas ça, je suis désolé !
– Tu devrais pourtant !
– Je ne peux pas !
– C’est bien dommage, parce que maintenant qu’on est cinq, on t’aurait bien emmené faire une petite partie !
– Hector ! Je te signale qu’on a un magasin à préparer !
– Mais Gisèle, il faut profiter de la vie, c’est le destin qui nous envoie ce mec !
– Ah bon ? Je croyais que c’était Devrieux, rigole-t-elle !
– Des mecs bisexuels avec une aussi jolie quéquette, ça ne court pas les rues !
– Il n’est pas bisexuel, il a peur de te rouler une pelle !
J’ai l’air un peu con au milieu de cette discussion, debout la bite à l’air toujours tendue ! C’est quoi le deal : embrasser Hector contre une promesse de partouze ! Ça veut dire pouvoir caresser Fathia, la belle Fathia et son charme fou, et puis Gisèle, elle n’a pas l’air mal non plus ! Tout cela me tombe du ciel ! Et je me passerais de tels plaisirs simplement parce que je refuse de bécoter ce barbu ! Je suis vraiment le roi des cons !
– Embrasse-moi, je viens de changer d’avis !
– Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !
Je ne sais pas ce que j’allais répliquer, mais de toute façon, me voici en état de ne pouvoir en placer une, il me plaque sa bouche contre la mienne, et me voici pour la première fois de ma vie en train de rouler une pelle à un mec, ça manquait à ma panoplie. Je mentirais en disant que ça m’excite, mais c’est loin d’être désagréable, je me laisse faire. L’autre insiste lourdement et en profite pour balader ses mains un peu partout, par-dessus les vêtements et surtout par-dessous, il me débraille complètement, si ça continue je vais me retrouver à poil, il a des mains partout ce mec, à ce point que mon pantalon finit par dégringoler, il termine du coup son étreinte, et finit de faire tomber mon slip, il me contourne et me tâte les fesses !
– Oh ! Quel joli petit cul ! Venez voir ça !
Les voilà tous en train de m’examiner le cul ! C’est un peu gênant tout de même, des mains se baladent, pas toutes d’ailleurs mais parmi celles qui le font, il y a celles de Fathia, et ça, ça m’excite un max ! Elle me triture les fesses, cherche à les écarter.
– Un vrai petit cul de gonzesse ! Dit Fathia ! Humm, j’aimerais bien voir une bite lui rentrer dedans ! Ça te dirait Denis !
– Non ! Répond ce dernier !
Ouf ! Je ne me voyais pas me faire sodomiser par cet engin certes ravissant mais bien trop gros pour mon petit cul qui n’a pas fait ça très souvent, et en tous les cas pas récemment.
– Tant mieux ! Lui rétorque Fathia, je t’obligerais à le faire !
– Mais elle est complètement déchaînée, celle-ci ! Intervient la blonde Gisèle !
– Bon on fait quoi ? Dit Fathia en guise de réponse !
– On file à la maison, je suis trop excité, on va s’amuser un peu, et puis après, je ne sais pas, on ira bouffer, et puis on viendra bosser après, on mettra les bouchées doubles ! Propose Hector.
– Tu parles qu’on va mettre les bouchées doubles, on va foutre en l’air la journée, et on ne sera jamais prêt pour l’ouverture ! Proteste Gisèle
– Eh bien on bossera dimanche, et si on n’est pas prêt mardi, on ouvrira mercredi, après tout on ne vit qu’une fois !
– Bon allez-y sans moi, vous êtes peut-être excités comme des lapins, mais pas moi !
– Oh ! Gisèle ! Tu ne vas pas nous faire ça ?
– Mais si, allez vous amuser, moi je reste là, ça ne me gêne pas, j’ai les idées larges, j’en ai vu d’autres !
– Bon ben, tous les autres veulent venir ?
– Oui ! réponds Fathia
– Denis aussi ?
– Mais bien sûr qu’il va venir, il ne va pas me faire le coup de ne pas venir, hein Denis ?
– Heu !
– Bon on y va, mais avant je vais dire au revoir à Gisèle.
Et ce disant, Fathia s’approche alors très doucement, très lascivement de Gisèle :
– Tu joues à quoi, toi ? Demande la blonde.
– A rien ! Je viens te dire au revoir !
– Ne t’approche pas ! Sorcière !
– Sorcière ! C’est méchant ça les sorcières, je ne suis pas une sorcière, je serais plutôt une gentille fée, une gentille fée avec des doigts de fée !
– Tu arrêtes ton cinéma, s’il te plait !
– Tu veux que je me serve de mes doigts de fée ? Hein dis-le que tu voudrais bien !
– Laisse-moi travailler Fathia !
– Et si je m’en servais de mes doigts de fée pour te pincer tes jolis bouts de seins, pour les serrer les tirer, les tortiller.
– Fathia, arrête, s’il te plait !
– Dis-le que tu ne veux pas de mes mains sur tes seins, sur tes jolis seins !
– Je vais t’en retourner une !
– Ah ! Oui ! Essaye donc pour voir !
Elle s’approche encore, les deux femmes se font face !
– Interdit-moi de te toucher, si tu en es capable !
– Tu présumes de tes capacités, Fathia ! Oui, je te l’interdis !
– Tu me l’interdis, mais je le fais quand même !
Et elle joint alors le geste à la parole, Fathia lui a plaqué sa main gauche sur le sein droit, quant à sa main droite, elle va encore plus loin, recherchant le téton gauche sous le tissu, elle le déniche et passe ostensiblement ses doigts dessus pour l’exciter.
– T’es vraiment une salope !
– C’est pour ça que tu m’aimes ! Hein Gisèle ?
– Qu’est ce qui te fait croire ça ?
– Embrase-moi, que je te dise aurevoir comme il faut !
Gisèle est en sueur, elle semble subjuguée par le numéro de la jeune beurette, leurs visages se collent sans qu’il ne m’ait été possible de dire qui a fait le premier pas. Fathia continue de peloter sa complice, puis soudain se recule de cinquante centimètres :
– Dis-moi d’arrêter si tu veux !
Gisèle fait un geste de dénégation de la tête !
– Continue, tu as gagné !
– On t’emmène alors ?
– Ben oui, tu es vraiment une sorcière, une salope !
– Oui, mais j’ai la peau si douce !
– Une pute !
– Oui, mais je fais si bien l’amour !
Fin de matinée chez Monsieur Hector
Nous montons tous dans la voiture, Hector est au volant, Gisèle à ses côtés. Sur la banquette arrière, Fathia est coincée entre Denis et moi-même. On ne met pas impunément cinq obsédés sexuels dans la même caisse, me disais-je et j’attendais, persuadé qu’il allait se passer quelque chose. En fait il ne se passera rien, à ce point que je finis par me demander si Fathia n’avait pas reçu l’instruction formelle de Monsieur Hector de ne pas faire le zouave en voiture. Un peu déçu malgré tout ! M’emmènerait-on vers une partouze triste ? Vous savez le genre de machin à peine éclairé où tout se passe en catimini. Bof, pas grave, si ça ne me plait pas leur truc, je ne resterais pas. Je réalise à ce moment-là que j’aurais déjà dû depuis longtemps faire l’intervention nécessaire à ma boite. Il faudra que je me débrouille pour inventer un truc qui tienne la route. Ma rêverie s’interrompt soudain, une main s’est posée sur ma braguette et me procure un délicieux frisson. Je m’aperçois également que nous sommes sur le point de franchir le portail d’un parking d’immeuble. Nous sommes donc d’ores et déjà arrivé, le parcours aura été bien court.
Nous prenons l’ascenseur très sagement et nous voici arrivé dans un grand appartement décoré avec goût. Ces messieurs dames posent leur sac et leur manteau.
– Bon, on va se boire un petit coup ! Propose Hector.
Je constate alors avec amusement qu’Hector et Gisèle apportant sur la table quelques amuse-gueules traditionnels y déposèrent aussi dans une petite coupelle en osier une vingtaine de préservatifs ! C’est quand même un peu tôt pour boire l’apéritif, mais à circonstances exceptionnelles… Je mettrais donc que très peu de whisky dans mon coca-cola ! On discute, ou plutôt ils discutent autour des verres en grignotant des cacahuètes, me sentant un peu largué par la conversation.
– Bien, bien, bien, bien ! Dit soudain Fathia en posant son verre qu’elle vient de vider, puis en se frottant les mains tout en regardant l’assistance d’un air coquin !
– C’est à quel sujet ? Répond Hector en se moquant gentiment !
– On improvise ? Ou alors vous me laisser diriger un peu tout ça au début ?
– Hum… si tu dis ça c’est que tu dois avoir une idée derrière la tête !
– Ouais, on pourrait commencer par un petit spectacle !
On ne dit rien, on attend tous, essayant de deviner quel peut bien être le spectacle en question. Fathia pointe alors son index vers Denis !
– Toi !
– Moi ? Répond l’antillais tout étonné de se voir apostrophé ainsi.
– Oui, toi ! Ton frère m’a dit que tu savais faire un show un peu spécial !
– De quoi ? Il parle de trop mon frère ! Je ne fais pas de show !
– Il m’a pourtant donné des précisions !
– Quelles précisions ?
– Ça se passe sous la douche !
– Ah ! C’est de ça qu’il t’a parlé !
– Allez en piste !
– Vous savez ce n’est pas terrible, il faut pas vous attendre à des miracles !
– En piste j’te dis ! On est tous impatients de voir ça !
– Bon, ben alors faut que je me déshabille ?
– Ben oui, cette bonne blague !
Le Denis se débarrasse rapidement de ces vêtements. La situation doit l’exciter car sa bite est déjà à moitié raide.
– Bon elle est où la salle de bain ?
On lui montre, on le suit.
– Ah ! C’est ici ! Il va y avoir un problème, si je ferme le rideau de douche, vous n’allez rien voir, et si je le laisse ouvert ça va éclabousser !
– Bon, c’est pas un problème intervient Hector, on va tous se mettre à poil !
Et ce disant, il joint le geste à la parole, nous voilà tous en train, de nous déshabiller. Curieux, j’aurais préféré que les choses se passent autrement, plus progressivement. Tout cela est trop direct pour moi. Et puis il y a autre chose, je ne suis pas si bisexuel que ça, je veux dire que quand une belle femme est devant moi, je ne regarde plus les hommes ! Alors si en plus la femme en question est toute nue, je ne vous dis pas ! C’est dans ce contexte que je regardais nos deux gazelles ôter leurs vêtements. Elles sont vraiment très différentes, Fathia et sa peau velouté couleur de caramel est adorable, elle a des seins très moyens, mais fort mignons et terminés par des pointes très noires et très développées. Son minou est complètement glabre et elle possède une impressionnante cambrure de fesses. Le genre de truc qui attire la main de façon quasi magnétique, et d’ailleurs je ne sais ce qui me retient de le faire. Un coup d’œil sur Gisèle ! Ah ! Ce n’est pas le même genre, les deux femmes ont au moins 20 ans de différences. C’est une vraie blonde, les chattes ne savent pas mentir, sa peau est très blanche, presque laiteuse, sans aucune trace de bronzage, elle doit sans doute craindre le soleil. Sa poitrine un peu lourde à un fort bel aspect et sa vision me provoque d’intéressants frétillements au niveau de ma verge ! Par contre les fesses, ce n’est pas terrible, on ne peut pas tout avoir, en la matière celles de Fathia c’est véritablement la division supérieure ! Et ce qui devait arriver arriva, mettez-vous à ma place ! Et ma main se mit à caresser le joli postérieur de la petite beurette !
– Surtout ne te gêne pas, toi !
Elle dit ça histoire de dire quelque chose, le geste ne l’importune pas, elle se tourne néanmoins vers moi, à l’impression de me découvrir, et au moment où je l’attendais le moins, elle me pince un téton. Elle le serre entre le pouce et l’index, le tortille, le tire. J’adore cette caresse ! Comment l’a-t-elle devinée ? Et ma bite est cette fois toute raide !
– Tu vas voir tout à l’heure, tu ne perds rien pour attendre, ça va être ta fête ! Me dit-elle.
– Chic alors !
– Profites-en ! Continue à me peloter les fesses, de toute façon j’adore ça… et puis tout à l’heure tu n’en aurais peut-être plus l’occasion.
Voilà qui était bien énigmatique, mais je ne me faisais pas trop de soucis, et tout en en continuant négligemment de lui caresser le cul, je jetais plus par curiosité qu’autre chose un coup d’œil au carré de douche.
Le Denis était en train de se savonner, il ne lésinait pas sur la mousse, il y en avait partout ! Pas grand intérêt ! Je me demandais quel était ce fameux numéro ! Soudain l’antillais se retourna, nous présentant ses fesses, deux jolies petites fesses bien reluisantes du produit à douche, bien dodues, bien galbées, bien… Oh là ! Voilà que je fantasme en regardant les fesses d’un mec ! Ça ne va pas mieux, moi ce matin. Il passe ses mains dessus d’une façon très suggestive, les fait s’agiter avec ses reins, puis écarte les jambes, met les deux mains dans sa raie, sépare les globes, nous montre son trou du cul ! Ça devient très troublant, cette affaire-là ! Il enlève ses mains, puis les remets recommençant le mouvement, il se penche, écarte au maximum ses fesses, fait passer un doigt au-dessus et en dessous de son œillet, plusieurs fois de suite, puis se pénètre carrément, il s’encule avec l’index le faisant aller et venir dans son anus. De l’autre main il a attrapé son sexe et le fait basculer entre ses jambes. Il recommence plusieurs fois son manège, caresses, écartement, doigtage…
Encore une nouvelle fois il s’écarte ses globes, son anus s’ouvre entre ses fesses, sa bite dépasse entre ses jambes écartées, la pose est délicieusement obscène. Que peut-il bien inventer d’autres à présent ? Rien, il n’invente rien, il ne bouge plus, il reste comme çà, s’offrant, attendant qu’on le pénètre !
Les choses se précipitèrent alors, Hector dont le sexe était comme le mien aussi raide qu’un pylône en béton, se saisit d’un préservatif et interpelle Fathia :
– Je peux y aller ! Ou tu as prévu autre chose ?
– Non, tu vas pouvoir y aller, mais il y a juste une condition !
– Qu’est-ce que tu as encore inventé ?
– Rien ! Mais tu ne vas quand même pas l’enculer sans qu’il te le demande !
– Mais bien sûr qu’il est d’accord, hein Denis, que tu veux bien que je t’encule ?
– Pas de problème ! Répond ce dernier
– Non pas comme ça ! On veut t’entendre lui demander !
– Qu’est-ce qu’il faut que je dise, alors ? Demande Denis
– D’après toi ?
– Bon, allez, je voudrais bien que tu viennes m’enculer, Hector !
Ce dernier ne se le fait pas dire deux fois, se saisit d’un préservatif et se précipite vers le cul offert de notre antillais allumeur. Mais il se précipite à une telle vitesse que ne prenant pas garde à la mousse glissante répandue sur le sol, le voici qui perd l’équilibre, et qui se retrouve par terre, il essaye de contrôler sa chute et accomplit alors l’exploit de se ramasser sans le moindre bobo !
Du coup l’assistance est pliée en deux et applaudit sa performance ! Mais très vite il reprend ses esprits et se consacre à la tâche qu’il la fait accourir si vite, il pelote un peu les fesses du petit black toujours retourné, il se colle derrière lui, parcourt des mains tout son corps, fait coulisser sa verge le long de la raie de ses fesses, puis il se recule un petit peu, présente son sexe à l’entrée de l’anus, pousse, pénètre, pousse encore, pénètre mieux puis se met à coulisser. Notre antillais est aux anges et pousse des petits cris de plaisirs. Puis Hector se retire. Il n’a pas joui, et n’a manifestement pas envie de le faire de suite, sans doute, se réserve-t-il pour la suite ! Il est content Hector, il nous sourit :
– Putain, quelle trouille j’ai eu ! Mais bon, vous avez vu, je n’ai rien de cassé !
– T’as eu du bol ! Lui répond Gisèle !
– Non, je sais me recevoir, moi, je ne suis pas comme Johan ! Réplique Hector, taquin.
– Oui, mais moi, c’est différent, on m’a lâchement poussé dans le dos !
– Oh ! Mais ce n’est pas bien du tout de faire des choses pareilles ! C’est dommage que l’on ne sache pas qui sait, parce que des actes comme ça, ça mérite une bonne fessée !
– Bon, alors c’est moi, je me dénonce ! Intervient Gisèle !
– C’est très bien de se dénoncer, reprend le mari, mais ça n’enlève pas la punition, Johan tu vas pouvoir lui foutre une bonne correction, mais on va d’abord sortir de là-dedans, c’est une véritable étuve !
On se sèche un peu, du moins ceux qui sont mouillés ou éclaboussés, on retourne dans le salon, on se ressert à boire, je constate avec satisfaction que personne ne force à outrance sur l’alcool. Cela m’aurait déplu que l’affaire tourne en beuverie.
Je m’assois sur le canapé, Gisèle vient se poser debout près de moi. Je croyais que cette histoire de fessée était une plaisanterie ! Pas du tout.
– Allez, tu m’en files 20 et bien fortes, et si je te dis d’arrêter, tu n’en tiens pas compte, tu continues ! Je veux que tu me fasses un cul tout rouge !
– Non pas 20 ! 30 intervient Fathia
– Non arrête ! Trente je ne pourrais pas !
– Alors 25 !
– Admettons ! Dit alors Gisèle en se couchant carrément sur mes cuisses, ses fesses à portée de mes mains.
En matière de S.M. je suis beaucoup plus soumis que dominateur, mais il ne me déplait pas de temps à autre d’inverser les rôles. Ses fesses ne sont pas les plus belles de la terre (oh que j’aurais voulu que ce soit Fathia qui soit à sa place en ce moment, les choses ne se passent décidément jamais comme on le souhaite) mais la position les mettent en valeur, et d’instinct je lui flanque la première fessée !
– Plus fort !
Je fais ce que je veux, l’objectif n’est pas de l’abîmer quand même ! Je tape alternativement sur les deux fesses, de temps en temps je fais une pause et lui en caresse la peau, une vraie peau de blonde, légèrement granuleuse, mais loin d’être désagréable, j’alterne les deux fesses pour que le rougissement soit équilibré, au fur et mesure de ma frappe, je m’enhardis et ose aller plus fort.
– Aie !
– Tais-toi ! Répondis-je, me prenant au jeu !
– Moins fort !
– Je t’ai dit de te taire !
– Aie !
– Tu voulais un cul tout rouge, tu ne vas pas être déçue !
– Aie !
A ce stade, elle a réellement mal, les larmes qu’elle a au coin des yeux ne sont pas venues toutes seules ! J’hésite à continuer, mais elle ne me dit pas d’arrêter, et d’ailleurs elle m’a précisé de ne pas en tenir compte si elle le disait. Je suppose alors qu’elle prend un profond plaisir masochiste à cette situation. C’est elle-même qui en a indiqué les limites. Je continue. Encore trois coups.
– Aie, non ça suffit arrête !
– Vingt-quatre !
– Arrête, arrête, ça chauffe de trop !
– Vingt-cinq !
Je stoppe !
– Tu t’es trompé, il en manque un !
Elle se fout de moi ! Je rassemble toutes mes forces et lui en flanque une dernière, une double et magistrale ! Cette fois elle a eu son compte, elle se relève, me fait un petit bisou sur les lèvres :
– Hum tu es un amour !
Voilà qui me rend tout chose, que voulez-vous, je suis un sentimental !
On se refait une petite pause. Ça donne chaud, toutes ces conneries ! Et puis voici que Fathia vient se poser juste derrière moi ses mains m’entourent le torse et viennent à la hauteur de mes seins, elle en prend chaque pointe entre son pouce et son index et comme tout à l’heure les serre. Ce doit être un réflexe, Moi, on me fait ça, je bande !
– Vous avez vu ces tétons, au mec, dit-elle à la cantonade !
– Ils sont aussi gros que les miens ! Remarque Gisèle !
– C’est à force de me les faire tripoter, crois-je opportun de préciser.
– Faut être un peu maso pour se les faire tripoter comme ça, non ? Demande Fathia !
– T’as tout deviné ! Que je lui réponds.
– Hum… et si on lui faisait une petite domination à ma façon au Johan ! Hein !
Evidement tout le monde approuve et on ne me demande pas mon avis :
– A genoux, esclave ! Me dit-elle ! Et attend-moi, je reviens, je vais chercher quelques bricoles !
J’ai l’air fin à genoux comme ça au milieu de la pièce. Et en attendant que Fathia revienne, ces gens vaquent à des occupations variées et diverses, c’est ainsi qu’Hector s’amuse à faire une pipe à Denis tandis que Gisèle s’est emparée de deux glaçons et se les passe sur les fesses sans doute pour tenter d’apaiser la cuisson de la fessée que je lui ai administrée.
Fathia revient, elle s’est harnachée d’un gode ceinture. Je suis assez mitigé devant ce genre de trucs. Tout va dépendre ce qu’elle veut en faire et comment elle le fait !
– Allez suce !
J’obtempère ! C’est bien pour lui faire plaisir, sucer du plastique ne m’émeut guère :
– T’aime ça sucer des bites, hein ?
– Tant qu’à faire, je préférerais une vraie !
– Non, mais vous l’entendez, celui-là, il veut en sucer des vraies ! On s’est dégoté une vraie pédale ma parole !
– Hein, que tu es une vraie pédale ?
Comme jeu stupide c’est pas mal, mais la domination c’est comme le Monopoly, ça a ses règles !
– Oui, oui !
– Oui qui ?
Tiens qu’est-ce que je vous disais ?
– Oui, maîtresse !
– Bon, parle un peu moins et suce mieux que ça
Elle m’enfourne le truc en plastique au fond de la bouche, ça n’a rien de vraiment agréable, finalement au bout d’un moment je trouve le truc, il ne faut pas l’absorber par le milieu mais sur le côté, il finit ainsi par se bloquer au fond des joues et ne peut aller plus loin. Le cirque dure encore plusieurs minutes, avant qu’elle ne me le retire.
– Alors c’était bon ?
– C’était très bon, maîtresse !
– T’es un brave esclave ! Tu sais où je vais te le mettre maintenant ?
Ben, oui je le sais, c’est tellement évident, la bonne question aurait été de savoir si j’en ai envie, mais celle-ci elle ne se risquera pas à me la poser !
– Oui !
– Où ça !
– Dans le cul !
– Dans ton trou du cul de pédale ! Tu en jouis d’avance, hein esclave !
– Oui, maîtresse !
– Ben tu as tout faux, pour l’instant le programme ce n’est pas ça du tout !
Qu’est-ce que cette diablesse vient encore d’inventer ?
– Viens Hector, viens ma puce ! Dit-elle à ce dernier.
– Tu parles d’une puce ! Pouffe Gisèle qui n’a l’air de goûter que modérément cette interpellation familière.
Hector m’a écouté jusqu’ici avec intérêt et ne m’as pas interrompu :
– C’est curieux ce que tu dis » la domination c’est comme le Monopoly, ça a ses règles ! »
– Ben, oui la domination est un jeu, un jeu cela a des règles ! On peut les accepter ou les modifier, mais l’avantage des règles c’est qu’elles sont connues, on les applique tout de suite même si on ne se connaît pas très bien ! Vue comme ça, les expressions » oui, maîtresse ! « , ou » esclave » en sont que des conventions codées. Ce sont des mots de jeux comme » Echec et mat « , comme » Dix de der » !
– Mais elles ne sont pas obligatoires ?
– Bien sûr que non, un jeu est une convention entre individus, mais quand les règles sont connues d’avance c’est autant de temps de gagné… et ça n’empêche pas par la suite d’élaborer ses propres règles !
– O.K.
– Bon, je continue à lire !
Je crois alors à ce moment-là que Fathia va me donner la pine d’Hector à sucer, mais non, elle le fait se retourner, lui demande d’écarter ses fesses, de se pencher légèrement :
– Allez, suce-lui son cul !
Voilà une pratique qui ne me plait que modérément, comme je l’ai dit, je suis un peu bisexuel, mais pas au point de faire ce genre de choses.
– Non !
– Comment, non !
– Je ne fais pas cela !
– Essaie !
J’hésite, essayer n’engage à rien, mais comme ils ont l’air d’admettre que je puise refuser, pourquoi me forcerais-je ?
– Non, pas ça, désolé !
– Ok ! On n’insiste pas ! Me dit Fathia, mais je te parie que dans un quart d’heure tu vas le faire quand même !
– Je ne souhaite pas que l’on m’oblige à faire ça !
– On ne t’obligera pas !
Alors ça va, elle peut toujours courir !
– On va faire autre chose, assieds-toi sur la chaise, là, on va t’attacher ! Allez me dégotter de la ficelle !
Je suis là à poil sur une chaise, attendant que ces messieurs dames trouvent de quoi me ligoter. Ni Hector, ni Gisèle ne sont foutus de trouver de la ficelle dans leur baraque. Fathia fait semblant de s’énerver :
– Mais bon dieu, vous êtes nuls, allez me chercher, je ne sais pas moi, des écharpes, des foulards, de torchons, des collants.
Du coup les voici qui reviennent avec de quoi attacher au moins dix personnes. On me ligote les jambes aux pieds de la chaise et les poignets dans le dos. C’est une fois entravé que me reviennent en mémoire les articles que j’écrivais dans mon journal :
« N’acceptez jamais de vous faire attacher par des gens que vous ne connaissez à peine, personne n’est à l’abri d’un coup de folie ! »
J’ai soudain un frisson dans le dos. Je pourrais demander qu’on me détache ! A quoi bon, si leurs intentions sont vraiment malveillantes, ça ne servira à rien ! J’ose simplement espérer que puisqu’ils sont quatre, la probabilité de tomber sur quatre frappadingues reste malgré tout assez faible !
– C’est pas très pratique pour le fouetter, remarque Gisèle !
– Mais pour l’instant je n’ai aucune intention de le fouetter ! Regardez bien tous, je vais vous faire un tour de magie ! Môssieur ne veut pas sucer le trou du cul d’Hector ! Bon ben dans dix minutes il aura changé d’avis !
– C’est un pari ?
– Si vous voulez, si je le perds, les hommes pourront me sodomiser !
– Et moi ? Demande alors Gisèle ?
– Toi, tu pourras me faire tout ce que tu veux !
Cinglée, elle est cinglée ! Je vérifie mes liens, mes poignets ne sont pas attachés trop fort, quelques contorsions devraient suffirent à desserrer le nœud. Si ça tourne mal, je tire ma révérence… mais je n’ai même pas l’impression que ça va mal tourner.
Ça y est Fathia est face à moi, elle se caresse langoureusement :
– Alors, comment tu me trouves ?
– Superbe !
– Superbe, n’exagérons rien, mais c’est pas mal, tout ça, hein ?
– C’est même très bien !
Elle se colle devant moi et se penche de façon à me coller son téton à hauteur de mes lèvres. Ce doit être un réflexe, j’ouvre la bouche et me met à le téter.
– C’est bon, hein ?
– Délicieux !
– Un peu l’autre, il ne faut pas faire de jaloux !
Je suçote l’autre, tandis que ma bite pointe vers le ciel, raide comme une fusée Ariane prête au décollage. Elle se recule brusquement, c’est frustrant, j’étais pourtant occupé fort sainement !
– Voyons voir ces petits tétons de mec ! Me dit-elle.
Et joignant le geste à la parole, elle me les asticote du bout des doigts ! Oh là là, si elle se met à tripoter ma zone érogène, je ne vais plus me contrôler longtemps ! Elle me les prend entre le pouce et l’index du bout des ongles et de façon imperceptible elle augmente sa pression. Je soupire fortement, je frissonne, je suis bien, ça me plait, elle change ensuite la position de ses doigts, et cette fois elle met la pression immédiatement. Je crie !
– Ça fait mal ?
– Oui, mais c’est bon !
– Tu veux plus fort ?
– Oui !
– Comme ça ?
– Oui, encore !
– Tu as déjà essayé avec des pinces à linges ?
– Oui !
– Je te le ferai bien, mais ça va te faire très mal !
– Non, vas-y !
Elle cavale en chercher, revient avec deux belles pinces rouges et sans aucun préliminaires elle me les fixe sur le bout du téton. Aussi curieux que cela puisse paraître, la douleur est inférieure à celle de la pression manuelle ! Mais mes illusions sont de courtes durées, la diablesse sait parfaitement ce qu’elle fait ! Elle m’enlève quelques instants les pinces pour les refixer encore plus près de l’extrémité, là où sont rassemblées toutes les terminaisons nerveuses. Ça commence à faire sérieusement mal, mais c’est une douleur que je sais transcender, ça me plait, c’est bon et j’en redemande. Alors Fathia met ses doigts sur les pinces et augmente ainsi le serrement. Je hurle !
– J’arrête ou je continue ?
– Vas-y continue, c’est trop bon !
– Comme ça ?
– Aie ! Oui comme ça ! C’est un peu fort, mais ça va !
– Je continue alors ?
– Oui !
– Tu en as de la chance que je m’occupe de toi ! Tu vois, j’ai des vraies mains de fées !
– C’est vrai !
Et c’est à ce moment-là qu’elle retira ses mains se les planquant derrières ses fesses.
– Oh ! Elles ont disparues mes mains de fées, j’ai dû les perdre !
– C’est un nouveau jeu ?
– Non, non, je t’assure, elles sont perdues !
– Je suppose qu’il faut que je t’aide à les retrouver ?
– Ça c’est une bonne idée ! Parce que ça m’embête, je les aime bien mes petites mimines ! Surtout que ça te plaisait bien ce que je te faisais !
J’ignore où elle veut en venir ! Elle demande à Gisèle de me retirer les pinces, me fait un incroyable sourire de chatte, et puis continue son délire !
– Oh ! Je les ai retrouvées ! Je vais pouvoir continuer à te faire des petits trucs !
Elle attrape de nouveau mes seins, les tortille, me faisant pousser un nouveau cri de plaisir. Mais cela ne dure que quelques secondes, et elle remet à nouveau ses mains derrière elle !
– Ah zut, ça recommence ! C’est dommage hein ? Remarque, il suffit que tu dises le mot magique et on va continuer !
Ah ! Je crois comprendre !
– Continue maîtresse !
– Ah ! Tu m’appelles maîtresse, tu es un bon esclave alors !
– Oui maîtresse !
– Et un bon esclave, ça obéit à sa maîtresse !
– Oui maîtresse !
– Alors pourquoi tu m’as désobéi tout à l’heure ?
Putain, ça y est j’ai compris ! Fathia me remet les mains sur la pointe de mes seins mais sans serrer, juste une caresse d’une extrême sensualité ! Elle les laisse, ne les retire pas, les frôle, les pinces un tout petit peu, desserre. Je suis bandé comme un arc ! Elle appelle Hector et Denis !
– Venez les gars amenez vos bites !
Les deux hommes se mettent chacun d’un côté, tenant leur pine tendue à la main à quelques centimètre de mon visage. Ces deux petites choses si différentes ont en commun d’être mignonnes comme tout. Mignonnes à croquer ? Je ne sais pas ! A sucer, j’en suis sûr, car me voici en train de saliver littéralement
– Allez, admet que tu as désobéi à ta maîtresse !
– Je crois, oui !
– Dis-le !
– J’ai désobéi maîtresse !
– Tu vas lui lécher le cul, alors, à Hector ?
– Je crois bien que je suis obligé !
Je sais être bon joueur. D’autant que ces gens malgré le fait qu’ils soient complètement allumés m’ont l’air tout à fait corrects. Sans doute est-ce ma nature profondément masochiste qui me fait prendre un plaisir trouble à avouer avoir perdu et à en réaliser le gage ? Mais attention, je n’ai pas dit non plus que j’aurais accepté n’importe quoi ! Si quelque chose ne va pas, je peux toujours hurler et faire un scandale, je suis persuadé qu’on ne me retiendra pas et qu’on ne m’en tiendra pas une extrême rigueur. Je sais aussi que faire ce geste définitif me priverais d’une suite qui s’annonce de plus en plus chaude. Revenons à la pratique, j’ai en ce moment le cul d’Hector à sucer. Je me dis qu’il vaut mieux faire rapide, et précipite ma langue sur son œillet. Dieu merci, l’endroit est propre et l’affaire ne sera pas une corvée. Je le suce et surtout le lèche quelques minutes, puis pensant ma tâche accomplie, je me redresse avec la satisfaction du labeur accompli !
– Encore ! Je veux que ce soit mieux humecté ! m’ordonne Fathia !
Mille fois sur métier, etc… etc.. Qui a dit cela ? Pénélope, non ? Sacrée Pénélope ! Je remets ça, j’humecte du mieux que je peux, je lui fais carrément un trou du cul complètement baveux.
– C’est bon comme, ça, tu es un bon lèche cul !
Ben voyons !
– Allez casse-toi en deux, je vais t’enculer ! Dit alors Fathia à Hector !
– Tu ne vas tout de même pas enculer mon homme devant moi ! Proteste alors Gisèle.
– Qu’est-ce t’as toi ? T’es jalouse ? Je t’enculerais tout à l’heure !
– Tu ne l’encules pas, c’est tout !
– Mais qu’est ce qui t’arrive, hier tu n’as rien dit !
– Hier on était entre nous !
– On était trois !
– Oui, ben aujourd’hui on est cinq, et on ne connaît pas bien ces deux messieurs, c’est ce qui fait toute la différence !
– Bon, ben je ne vais pas non plus créer une scène de ménage ! Tu vas devoir attendre Hector, je vais devoir ressortir mes talents de dompteuse !
Alors Fathia s’avance vers Gisèle !
– Retire ton gode, Fathia !
– Je n’en ai pas la moindre intention !
– Fathia je veux bien jouer, mais retire ton gode, sinon je me rhabille et je retourne au magasin !
Fathia semble hésiter, elle jette un coup d’œil à Hector, guettant un signe d’encouragement ou de désapprobation, mais l’homme reste de marbre ! Elle retire finalement son harnachement, mais on sent bien que ce n’est pas de gaieté de cœur.
Elle se dirige lentement vers Gisèle, puis saisie d’une idée soudaine, elle bifurque vers la cédéthéque, farfouille un instant, sort un CD, le place dans le lecteur et la salle s’envahit de la musique lancinante et suave de Natacha Atlas ! Fathia se met alors à danser. Ce n’est pas à proprement parler une danse du ventre, c’est d’ailleurs carrément n’importe quoi, c’est une invention à elle, mais c’est saisissant. Tout y passe, les fesses qui frétillent, les seins qui ondulent, le corps qui chavire et qui tourne, les jambes qui rythment la mesure, et les bras qui s’agitent, elle se déchaîne à une cadence effrénée, bientôt son corps se recouvre de gouttelettes de transpiration, puis ça commence à dégouliner carrément, sa peau brille de mille feux. J’ai rarement vu un truc aussi excitant. Hector et Denis se masturbent chacun de leur côté. Gisèle semble lutter pour ne pas en faire autant. Et moi, pauvre de moi, je suis toujours sur ma chaise, où personne n’aurait eu l’idée de venir me détacher !
On sent un moment qu’elle fatigue, à moins que ce soit de l’étourdissement, elle trébuche, se rattrape, le petit groupe se rapproche d’elle, un instant inquiet. Mais Fathia se reprend, les deux mains et les genoux posés au sol, elle continue à agiter ses seins qui ballottent de droite à gauche, puis elle pivote afin que son fessier soit bien dans l’axe de vision de Gisèle et se met à effectuer des mouvements de fesses s’ouvrant sa chatte de façon obscène. Obscène ais-je dis ? Non je le retire, une aussi belle chose ne saurait être obscène ! J’ai alors l’étrange vision de Gisèle qui porte un doigt à sa bouche, le mouille de sa salive, puis s’apercevant que je l’avais vu, stoppe malheureusement son geste ! Les étranges réserves de Gisèle la rendent encore plus désirable à mes yeux. Gisèle et Fathia se complètent, l’une érotise ses retenues tandis que l’autre déchaîne un cyclone de sensualité naturelle qui aurait été trop longtemps bridée.
– Viens ! Dit soudain Fathia à l’adresse de Gisèle et après avoir cessé tout mouvement
– Sorcière !
– Je sais ! Viens !
– Petite pute !
– Je sais, je suis tout ce que tu voudras, mais viens donc !
– Tu n’emploies pas des armes loyales, Fathia !
– Ce sont mes armes Gisèle ! Avance un petit peu plus s’il te plait !
– Tu dois avoir des illusions d’optique, pour l’instant je n’ai pas encore démarré !
– Si ! Dans ton esprit tu es déjà en route !
Alors Gisèle nous regarde, écarte et fait revenir ses bras sur ses hanches dans un signe d’impuissance absolue, et tout en avançant vers sa tentatrice, lâche avec fatalisme :
– Qu’est-ce que vous voulez que je lui réponde ?
Personne ne fait de commentaire. Gisèle s’est précipitée entre les fesses de Fathia et lape à grands coups de langue le mélange de sueur et de liqueur intime qui s’écoule sur ses globes. Puis elle se positionne au centre et lèche tout ce qui est à sa portée, un peu l’anus, c’est d’ailleurs curieusement par-là qu’elle commence, avant de plonger vers sa chatte humide qu’elle gobe littéralement. Et puis nous assistons à ce spectacle étonnant : Gisèle abandonne son étreinte un moment provoquant l’étonnement de sa partenaire qui conserve néanmoins sa position. La blonde se met alors sur le dos, ses pieds sous les fesses de Fathia, puis elle commence à ramper, son corps passe ainsi sous celui de la beurette. J’ai compris ce qui va maintenant se passer. Les chattes s’ajustent sur les bouches, les langues se synchronisent, le soixante-neuf a démarré. Il durera un certain temps. Les filles ne changeront pas de position, mais outre l’excitation que cette vision nous procure quelques mini scènes virent ponctuer l’acte de façon savoureuse. C’est d’abord Gisèle qui interrompant son travail l’espace d’une seconde se met à crier à tue-tête :
– Putain qu’est-ce que ça peut être bon !
C’est Fathia qui ramasse sur la cuisse de Gisèle un surplus de cyprine avec le plat de la main, qui le ramène à sa source et qui le lape.
Mais c’est aussi Denis qui n’en pouvant plus et perdant toute retenue s’approche bite bandée du cul de Fathia, prêt à la pénétrer en s’excitant de ses propres mots :
– Je vais t’enculer, petite pute !
Et qui l’aurait sans doute fait si la petite beurette interrompant l’espace d’une seconde son labeur ne lui avait pas glissé de façon assassine :
– Tu me parles autrement ! S’il te plait !
Dépité, il ira se finir dans un kleenex.
Je demande à Hector de me détacher, il le fait. Ça fait du bien de se dégourdir les jambes. J’avoue que je jouirais bien, mais je n’ai pas trop envie de prendre des initiatives. Du côté de nos deux filoutes, ça commence à s’agiter de plus en plus frénétiquement, les râles de plaisir se font de plus en plus rapprochés et de plus en plus rauques. C’est Gisèle qui jouira la première atteinte d’étranges soubresauts, mais s’efforçant néanmoins de ne pas lâcher sa partenaire qui la suivra quelques brefs instants plus tard. Les deux femmes sont épuisées, elles sont collées l’une contre l’autre, ne bougent plus. Si ça continue, elles sont capables de s’endormir comme ça ! Finalement c’est Fathia qui sort de sa torpeur, quitte sa position mais reste à quatre pattes et vient embrasser Gisèle sur ses lèvres. Elle lui chuchote on ne sait trop quoi dans le creux de l’oreille. L’autre rigole comme une folle…
à suivre
© Edvard Stokien. Paris Décembre 2001
Quelle coquine cette Fathia ! Elle m’a fait bander
Très belle écriture pour un récit passionnant et très excitant