Epigrammes 127 et 128 par Marcus Argentarius

Epigrammes 127 et 128 par Marcus Argentarius

 

J’étais très amoureux d’une jeune fille, Alcippe. Et un jour, je l’ai séduite et je la possédais en cachette sur son lit. Nos poitrines à tous deux palpitaient : que personne n’entre, que personne ne surprenne en indiscret les secrets de nos étreintes. Mais ses bavardages n’échappèrent pas à sa mère qui tout soudain entra et nous vit : « Part à deux, ma fille », s’écria-t-elle.

*

Poitrine collée contre poitrine et sein contre sein, mes lèvres pressant les douces lèvres
d’Antigone et ma peau touchant sa peau…
le reste, je le tais, il n’y a eu qu’un témoin officiel : la lampe.

Marcus Argentarius

Livre IX de l’Anthologie Palatine traduite par Philippe Renault

Marcus Argentarius était un poète grec antique ayant vraisemblablement vécu au 1er siècle après JC. Son nom est évoqué plusieurs fois par Sénèque l’ancien

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Une réponse à Epigrammes 127 et 128 par Marcus Argentarius

  1. Marylu dit :

    Comme quoi ce genre de relation ne date pas d’hier !

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