Le sot l’y laisse par Verdon

Le sot l’y laisse par Verdon

Le sot l’y laisse

J’adore brouter le cul divin d’une coquine
Lui titiller les berges de sa rondelle fine
En écartant ses miches afin de pourlécher
De ma langue pointue, son tout petit guichet
Ouvert à l’impatience et la vive insolence
Des bavardages pointus de ma bonne éminence.

 

L’effrontée Péronnelle se plaît à ce langage
Qui procure à son cul de si bons verbiages.
C’est que, en cet endroit, la Belle amadouée
Par de nombreux amants superbement doués,
A le goulet docile tant il fut élargi
Par de bien grosses bites et j’en fais mon profit.
Pour ma part je déguste le bienfait des délits :
La souplesse des lieux, l’ouverture du conduit,
Le fumet délicieux de sauvages luxures
Et les fragrances aussi de femelles matures.

Je lape, je titille, je grignote l’œillet
Sorti pas toujours net de la dernière feuillée.
Ça fait je me l’avoue, un petit peu bohème
Mais après tout c’est bien la nature que j’aime.
Certes voilà de quoi pimenter les papilles
De qui sait profiter des moiteurs d’une fille
Petite indélicate, sans doute pas fâchée
D’offrir à ses amants, son p’tit cul à torcher.

Profitant de l’adresse de ma langue intrépide
Le cul de la coquine joliment se ravit.
Grand ouvert à l’intruse il n’est jamais timide
Il ne pose questions, simplement il jouit.
C’est l’endroit qui se serre, ou qui s’épanouit
C’est la crainte et l’envie du plaisir interdit.

La Belle qui gémit sous ma langue insolente
N’en ouvre pour autant, pas moins sa petite fente.
Et prend un grand plaisir à rendre prisonnière
Ma fringante insolence qui lui troue le derrière.
Elle serre, la chipie, la langue qui l’encule.
Et ma bouche collée à son p’tit opercule
Je m’étouffe, je meurs, embaumé du parfum
De saveurs aigres-douces et de chaudes humeurs.

Toute salope qu’elle est, elle est attentionnée.
Je l’adore la coquine, car en ouvrant ses fesses
Pour que je m’y enfourne, elle a la gentillesse
En se glissant sur moi, de s’en aller fureter
Là où j’ai – tout comme elle – un petit trou d’amour
Tout à fait convenable pour qu’elle y fasse un tour.

Je crains que la coquine soit un peu cannibale
Comme mante religieuse qui dévore son mâle.
Elle y va de bon cœur et rien ne lui fait peur
Elle me croque le cul, elle aime sa saveur
Et s’il sent le bouc il n’en est que meilleur.
Car diable si l’endroit fut – tout comme elle d’ailleurs –
Enculé proprement par quelque tirailleur,
Il en a parait-il conservé le fumet
Qu’apprécie goulûment la Belle affamée.

Et qui verrait ce soir notre bel exercice,
En resterait ravi par la beauté du vice.
Deux têtes entre deux fesses et langues au trou du cul
Ça offre à mon avis un joli point de vue.
D’aussi belle expérience, chacun peut profiter
De plaisirs identiques en toute complicité
Entre sexes différents ou sexe de même genre
Car langues distendues rivalisant d’ardeur
Ce n’est me semble-t-il que source de bonheur
D’autant qu’à la pratique, on ne perd rien au change.

01.01.2020

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