Clotilde 15 – Le concours par Fafalecureuil

Clotilde
15 – Le concours
par Fafalecureuil


Nous n’en pouvions plus, nous étions laminées, exténuées et Ronan nous emmena vers la cave et nous ouvrit la porte du jaccuzi pour que nous puissions nous délasser. Après nous avoir apporté des cocktails, il nous rejoignit et nous passâmes un long moment à rêvasser et à nous reposer. La sonnette nous tira de notre torpeur. Ronan paraissait surpris, il sortit de l’eau et enfila un pegnoir en grommelant.

– Je reviens tout de suite.
– A tout de suite, on ne bouge pas…
– Je crois que j’en serai incapable.

Je me rapprochais d’Angélique qui me prit dans ses bras.

– Clotilde, c’est fabuleux tout ce que tu me fais découvrir, je n’en reviens pas, j’ai toujours aimé le sexe, mais je ne soupçonnais pas que j’aimais autant ça.
– Méfie-toi, j’ai l’impression que tu suis le même chemin que moi, tu risques de devenir accro et pas qu’un peu.
– Est-ce que ça te dérange d’être accro ?
– Honnêtement, non, surtout que j’ai trouvé un mari, enfin, non, un compagnon qui l’accepte et ça m’aide.
– En fait tu n’as plus aucun tabou, finalement puisque tu peux vivre tes fantasmes sans crainte.
– En quelque sorte tu as raison…
– Tu vas donc logiquement devoir aller de plus en plus loin…
– …
– Qu’en penses-tu ?
– Je ne sais pas, dans un sens tu as certainement raison, j’ai assouvi mes fantasmes à une vitesse assez ahurissante ces derniers temps.
– … Moi aussi…
– Alors qu’allons-nous faire ?
– En profiter, je pense…
– Ca veut dire quoi ?
– Concrètement, nous ne savons pas de quoi demain sera fait, alors pourquoi ne pas en profiter ?
– Oui, mais tu dois avouer que tu ne peux pas passer ta vie à baiser.
– Ok, c’est vrai, mais tu sais, je passe aussi des journées sans baiser
– C’est vrai ça ?
– Parfaitement ! Et je peux bien passer quelques jours sans baiser !
– Chiche ?
– Comment ça chiche ?
– Je te propose un pari, tenir 48 heures sans sexe…
– 48 heures ?
– C’est trop long ?
– Non, bien sûr…
– Et pour pimenter le tout, tu seras seule pour ce pari.
– Toi tu ne le fais pas ?
– Non, ce serait trop facile pour toi d’avoir mon soutien.
– Donc j’imagine que tu vas tout faire pour me faire craquer ?
– Bien sûr…
– Et que vais-je gagner ?
– ?
– Si je gagne, ce sera ton tour alors, abstinence pendant 48 heures, et je te garantis que je te ferai craquer…
– Ok tenu ?
– Tenu !
– A partir de quand ?
– Oh je te dirai quand nous commencerons… ok ?
– Ok.

Nous sortimes du jaccuzi et nous nous séchames. Je commençais à me dire qu’Angélique m’avait bien eue et que j’allais peut-être craquer. Elle se trémoussait devant moi, agitant sa croupe…

Simplement drapées dans nos serviettes, nous remontâmes vers nos chambres pour nous habiller. Arrivées dans le couloir, nous tombâmes sur Ronan et une femme blonde en pleine discussion. Elle nous jeta un regard assassin qui me fit comprendre immédiatement la situation. Elle se présenta néanmoins avec un sourire pincé et me serra la main ainsi qu’à Angélique.

– Karine
– Bonjour, Clotilde et voici Angélique…

Sans un autre mot elle se retourna vers Ronan, visiblement excédé.

– On pourrait faire le point en mangeant ensemble non ?
– Ce soir ?
– A moins que tu aies à faire avec Mesdemoiselles ?

Elle nous regarda de ses yeux de braise, on voyait qu’elle contenait sa rage… Ronan soupira, et me regarda. Je vis dans son regard qu’il était à deux doigt de foutre son ex’ dehors à grands coups de pieds au cul. Mais elle méritait une bonne leçon…

– Qu’en penses-tu ? Mon amour ?
– Oh, je pense que nous pourrions passer une excellente soirée.
– Euh, ok, tu veux bien te charger du repas ?
– Bien sûr, je vais m’habiller et je m’en occupe.
– Merci ma chérie.

Angélique avait déjà fait demi-tour et je ne tardais pas à la rejoindre.

– Quelle pétasse !
– Tu l’as dit, j’ai cru que Ronan allait la mettre à la porte.
– Il aurait peut-être du…
– Non, elle mérite une bonne leçon, et elle ne va pas être déçue !
– Celle là, tu n’arriveras pas à la mettre dans ton lit par contre…
– On ne sait jamais Angélique, elle est plutôt mignonne si tu regardes de près
– Peut-être, et en attendant, elle m’a l’air de beaucoup aimer mes seins, tu as vu comme elle les matait ?
– C’est vrai, il faut dire que ta serviette ne cachait pas grand chose..
– Je me demande si je ne vais pas tenter ma chance…
– Bah, habillons-nous en attendant.

Je passais une robe blanche et des haut-talons, pour la circonstance, je mis même une culotte. Puis, je mis la bague que Ronan m’avait offerte. Angélique de son côté passa une jupe et un débardeur rouge. Ses seins étaient mis en valeur par un soutien gorge dont j’apercevais la dentelle rouge. Elle mit des mules à talons et me suivit. Ronan avait quitté le hall. Nous allâmes à la cuisine et Angélique m’aida à préparer un repas. Elle ne ratait pas une occasion de glisser sa main entre les pans de ma robe… Puis je mis la table dans le salon et appelais Ronan pour lui dire que le repas était prêt. Il arriva rapidement et passa à la cuisine.

– Ma chérie, je suis désolé…
– Pas grave, mais pourquoi t’en veut-elle autant ?
– Oh, je crois qu’elle n’a qu’une envie, mais elle sait qu’elle ne peut pas lutter, c’est pour ça qu’elle est aigrie.
– Je vois…

L’apéritif commença, Karine s’était un peu calmée, elle discutait avec Angélique qui jouait le jeu. Je voyais bien qu’à certains moments, elle me dévisageait. Son regard s’arrêtait également souvent sur les jambes croisées d’Angélique et sur son top qui mettait sa poitrine en valeur. Soudain, sans raison, elle lança l’offensive.

– Vous vous connaissez depuis longtemps ? Où vous êtes-vous rencontrés ? Que faites-vous dans la vie ?

Après lui avoir souri, je lui répondis intégralement, racontant les circonstances de notre rencontre, notre voyage… M’arrêtant aux détails intimes bien sûr…

Ronan assis à côté de moi, passa son bras autour de mes épaules, amoureusement. Karin était verte de rage, elle bouillonnait. Angélique s’assit plus près d’elle et lui resservit à boire, détournant un peu la conversation.

Nous passâmes à table, le repas était plutôt réussi et je constatais qu’Angélique veillait à servir du vin à Karine assez souvent, si bien qu’avant le fromage, elle semblait un peu plus disposée. Après le fromage et quelques verres de plus, elle se montra presque amicale et avoua que c’était dans son caractère d’être aussi possessive et jalouse. Elle parlait un peu moins et semblait un peu ailleurs.

Angélique me jeta un regard et commença à débarrasser la table. Je me levais pour l’aider et la retrouvais dans la cuisine.

– Je te parie qu’elle a flashé sur moi
– Tu es sûre ?
– Je lui ai fait du pied sous la table…
– Quoi ?
– Depuis le fromage… Et je te garantis qu’elle n’a pas fait l’effarouchée.
– Je ne te crois pas…
– On parie ?
– On parie quoi ?
– Si je gagne, et qu’elle passe la nuit dans mon lit, tu me devras un fantasme.
– Ok, parfait. Je pense que tu as tes chances mais pas aussi vite…
– Tu vas voir…

Elle se retourna et pris des tasses, et brusquement se retourna et plaqua sa bouche sur la mienne, je répondis à son délicieux baiser un peu surprise tout de même…

Elle se sauva dans le salon et lorsque j’apportais le café, Angélique et Karine étaient assises côte à côte sur le canapé. Les jambes des deux femmes se touchaient presque.

Angélique n’avait pas tort, elle allait sûrement gagner son pari… Au fil de la conversation, Karine avoua qu’elle était venue pour faire enrager Ronan et qu’elle savait que c’était vain, elle avoua aussi que son mari actuel la délaissait et qu’elle regrettait le temps où elle était avec Ronan. Lui, se sentait un peu gêné et je le rassurait en passant ma main dans ses cheveux. Angélique ne perdait pas son temps et « consola » Karine en passant son bras autour de ses épaules.

Le téléphone de Ronan sonna, il s’excusa et se leva avant de sortir et de se diriger vers son bureau. Après quelques minutes, il ressortit et vint nous dire qu’il devait s’absenter d’urgence. Je montais avec lui dans la chambre.

– Je suis désolé, Clotilde, mais je dois y aller, ils m’attendent déjà à l’aéroport…
– Tu as bien 10 petites minutes ?

Je m’agenouillais devant lui et sans un mot, ouvrit sa braguette et embouchais son sexe qui se tendit rapidement. Après quelques instants, je remontais ma robe et m’empalais sur lui jusqu’à ce qu’il jouisse en moi. Ensuite, je le repris en bouche pour le nettoyer et refermais son pantalon, à regret.

Je l’embrassais longuement et le laissais partir. Puis, je redescendis, sur le canapé, Angélique et Karine discutaient et semblaient très absorbées. J’arrivais et leur proposais de sortir pour profiter de la douceur de la nuit. Dans le jardin, nous nous installâmes dans le canapé en rotin. Karine était toujours un peu éméchée mais en possession de ses moyens. Je remarquais sa main sur la cuisse d’Angélique. Soudain, elle se leva et me fit face.

– Clotilde, je… je vous demande pardon, je me suis comportée comme une idiote, je ne sais pas ce qui m’a pris, vous et Ronan, je …
– ….
– Pardonnez-moi, s’il vous plaît… Angélique m’a convaincue, elle a raison, c’est vain, ça ne m’apportera rien de me conduire comme ça…

Elle était au bord des larmes, je ne sais pas ce qui m’a pris à ce moment, mais je lui caressais la joue doucement. Elle ferma les yeux, sa bouche s’entrouvrit et j’y posais mes lèvres. Elle ne broncha pas pendant que j’appuyais doucement mes lèvres contre les siennes. J’arrêtai mon baiser et elle se rassit à côté d’Angélique qui l’embrassa à son tour. Cette fois-ci Karine répondit à son baiser et s’enhardit, ses mains caressant Angélique, libérant ses seins voluptueux. Ses baisers de plus en plus avides son souffle haletant. Karine était déjà presque au bord de la jouissance.

Je me levais et m’agenouillais devant Karine, puis doucement j’écartais ses jambes musclées et sans attendre plongeais mon visage entre ses cuisses, ma langue contourna facilement sa toison fournie et sa culotte de dentelle et s’enfonça aussitôt dans son sexe poisseux de désir. Karine gémit sous mes coups de langue et s’abandonna totalement serrant ma tête contre son bas-ventre. Elle jouit en poussant de petits cris et en caressant mes cheveux. En me relevant, je constatais que Angélique avait libéré ses seins lourds aux aréoles imposantes que Karine serrait l’un contre l’autre, les yeux fermés. Je retirais sa culotte de dentelle doucement et repris mes caresses. Elle en voulait encore et écarta volontiers les jambes pour m’offrir son intimité. Lorsque ma langue glissa un peu plus bas, elle se crispa mais le plaisir que je ne tardai pas à lui procurer balaya ses dernières pudeurs. Elle se cambra bien vite pour me permettre de goûter à son petit trésor plissé. Encore une fois, elle jouit en quelques minutes en poussant de petits couinements alors que ma langue se tournait en elle. Elle se releva et cette fois-ci Angélique se plaça sur la table en écartant les jambes, invitation sans équivoque pour Karine, que je guidais un peu. Elle hésita quelques instants, alors que son visage était à quelques centimètres du sexe d’Angélique. Je n’eus pas besoin de l’encourager… Elle embrassa le sexe de mon amie comme si c’était une bouche, un peu maladroite au début mais montrant des talents impressionnants à en juger l’état d’Angélique…. Quant à moi, je les quittais quelques instants pour revenir avec des accessoires : godes, ceintures, vibros.

Je mis aussitôt une ceinture et un gode et après avoir fait un petit signe à Karine, je pénétrais Angélique d’un seul mouvement, Karine s’allongea sur elle et me fit comprendre qu’elle aimerait subir le même traitement. Elle n’eut pas à attendre longtemps et je pris beaucoup de plaisir à forcer (un peu) son intimité. J’alternais mes coups de boutoir entre mes deux amantes qui s’embrassaient à pleine bouche. Je pris ensuite deux godes et je les enfonçais l’un après l’autre dans les petits trous offerts d’Angélique et Karine. Elles gémissaient de plaisir et jouirent presque en même temps. Après un moment de répit, Angélique se redressa, m’embrassa et annonça que c’était à mon tour de prendre du plaisir. Elle me déshabilla totalement, ne me laissant que mes chaussures et mon collier et me retira le gode ceinture qu’elle passa à Karine, puis elle en prit un autre et le passa à la taille. Quelques secondes plus tard j’étais à genoux et je les suçais en alternance. Après quelques instants, je m’empalais sur celui d’Angélique et Karine me prit par derrière. Je les encourageais à me défoncer et c’est ce qu’elles firent. Karine montra quelque signes d’étonnement en voyant que je ne demandais à être prise aussi violemment. Mais elle n’hésita pas à reprendre de plus belle ses assauts. Je ne tardais pas à jouir à mon tour inondant le corps d’Angélique de ma jouissance. Karine surprise, prit l’initiative de goûter en léchant doucement puis avec assurance mon entrejambe trempée. Sa langue était très longue et agile et je compris rapidement pourquoi Angélique avait pris autant de plaisir.

Nous nous reposâmes, nues, affalées sur l’herbe, enlacées. Je pris l’initiative d’emmener mes amantes à l’intérieur lorsque le vent se leva. Toujours entièrement nues, nous allâmes au jacuzzi pour nous délasser un peu.

Karine était songeuse mais n’hésitait pas à nous caresser, à nous embrasser. Très entreprenante, j’eus du mal à croire que c’était sa première expérience lesbienne. Elle était placée entre nous et je sentis sa main gagner mon entrejambe ses doigts se glissèrent en moi, et elle fit de même à Angélique, nous masturbant doucement. Comme il m’en fallait davantage, je leur fis comprendre que nous pourrions continuer dans la chambre et elles me suivirent. Une fois en haut, nous fîmes l’amour sur le lit encore longtemps avant de nous endormir toutes les trois, enlacées. Décidément ces vacances promettaient d’être mouvementées…

Au réveil, je me retrouvais blottie contre le ventre de Karine, sa main caressait mes cheveux. Angélique n’était pas là. Je me levais et pris la main de Karine encore un peu ensommeillée. Elle fit mine de prendre un peignoir mais je lui demandais de rester nue. Je lui désignais juste une paire de mules à talons. Elle les passa et je chaussais moi aussi une paire de talons hauts. Nous descendîmes et dans le couloir des cris de plaisir attirèrent notre attention. Angélique était certainement en train de se donner du bon temps. Nous nous approchâmes, main dans la main sans un bruit. Elle était dans la cour, nue, à genoux, jambes écartées, devant quatre hommes qui l’admiraient en train de se masturber. Karine se raidit, personne ne nous avait vues. Je mis un doigt sur sa bouche, elle l’ouvrit et le suça… Dehors, quatre sexes tendus sortirent des pantalons, Angélique s’approcha et sa langue gourmande les happa. Karine se blottit contre moi, sa main se plaqua sur mon sexe humide. Pendant de longs moments elle me branla en regardant Angélique sucer ces sexes de plus en plus violement. Je n’en pouvais plus je m’allongeais sur le sol, j’écartais les jambes et prit sa main dans la mienne.

– Viens avec ta main Karine, je t’en supplie…

Elle comprit ce que je voulais et s’enfonça en moi, me faisant hurler de plaisir. Sans que je lui demande quoi que ce soit, elle se mit à califourchon sur moi et je retrouvais son sexe contre ma bouche. Aussitôt, je la léchais alors que sa main entrait totalement entre mes cuisses. Je mordillais doucement ses lèvres et son bouton et aussitôt ses mouvements se faisaient plus violents, alors mes dents reprirent de plus belle et Karine se lâcha totalement me pilonnant de plus belle. Je jouis intensément, suppliant Karine de stopper ses mouvements. Pour toute réponse, elle recroquevilla ses doigts et serra son petit poing. La douleur n’était pas importante, mais la surprise me laissa hagarde, comblée, pleine, remplie comme jamais. Elle se redressa un peu au dessus de mon visage et me présenta son petit anneau palpitant. Je la léchais longuement alors que son poing entrait et sortait doucement en moi, tournait en moi, me remplissait.

La jouissance montait à nouveau mais brusquement Karine retira son poing et se leva. J’avais beaucoup de mal à me redresser, mais lorsque je la vis sortir, je me levais et titubais jusqu’à l’extérieur. Angélique était prise en sandwich par deux hommes alors que deux autres s’approchaient de Karine et la forcèrent (un peu) à s’agenouiller. Elle les prit en bouche l’un après l’autre avec fougue alors que je reprenais mes caresses.

à suivre…

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Une réponse à Clotilde 15 – Le concours par Fafalecureuil

  1. Claire dit :

    Beaucoup de potentiel, mais aussi beaucoup de confision

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