Changement de cap 5 – Dilemme par onclevania

Changement de cap
5 – Dilemme
par onclevania

Avec Maxime ce ne fut pas très simple pour moi. Quand je lui racontai ma rencontre avec Steevie, qu’il avait encouragée, il me dit tout le bien d’avoir réussi à renouer sans problème avec Stève et avec sa mère, mais sur un ton un peu froid.

Ce fut encore moins facile de lui dire la suite : non seulement Stève m’avait provoqué, ce qui apparaissait normal dans son comportement, et non seulement j’y avais répondu de manière positive, ce que Maxime avait souhaité que je fasse, mais j’y avais pris un énorme plaisir – bien plus que Steevie- et quand j’avouais, non sans hésitation, que mon petit amoureux prenait un pas important dans mes relations amoureuses, Maxime marqua un temps de quasi mutité auquel je ne savais faire face et j’eus un moment une vraie peur qu’il ne me jette comme on le fait d’un objet qui n’a pas répondu à vos attentes.

J’osai un geste câlin, tout doucement vers son corps qui me faisait tant envie. J’osai encore descendre lentement la main vers ce sexe qui était presqu’une adoration pour moi… L’attente fut longue, je crois que je me mis à trembler d’anxiété de penser qu’il puisse me rejeter, mes réflexions instantanées me disaient que la seule relation avec Steevie ne pouvaient me contenter et que si j’avais éprouvé un plaisir d’une grande force au coït qu’il avait moyennement apprécié, j’attendais beaucoup plus de jouissance avec ceux que Maxime pouvait me prodiguer.

Moi, je presque ronronnais pour l’attendrir, lui restait de glace à mes caresses et gémissements. Maxime prit son temps, puis :

– « Cela va avec ce que l’on avait prévu, sauf que tu as l’air d’être amouraché de ta Steevie et je ne vois pas très bien comment nous allons progresser là-dessus… Mais moi je t’aime comme tu es, plutôt femelle que bel homme avec un giton »

Et, un peu contre ce que je croyais, il me prit la tête et nous entraîna dans un baiser tout ce qu’il y a de plus fougueux, sa langue fouillant ma bouche et jouant avec la mienne, exactement ce que j’aimais dans ma relation avec les hommes, bien plus que la langueur des baisers féminins. Puis sa main droite vint sur ma fesse, caressante et pressante, quand moi j’osai ouvrir son pantalon et toucher, quel bonheur, cette verge à la fois si douce et dure qui m’annonçait de grands moments de plaisir.

Maxime me déboutonna et sa main alla directement fouir mon anus qui n’attendait que cela et n’offrit pas de résistance à ce qui se transforma rapidement de caresse en pénétration et masturbation de mon œillet ; j’avais même l’impression qu’en me laissant ainsi aller mon anus mouillait comme pour dire oui à l’intromission.

Nous restâmes ainsi enlacés, bouches collées et langues folles, nos mains jouant avec son sexe et mon trou d’amour, certainement dix minutes avant que Maxime ne change de position et, comme je m’y attendais alors, m’entraîna vers son lit, lieu du plaisir le plus grand que je puisse savourer.

Très vite nous fûmes nus et nos corps étroitement serrés, bouches de nouveau enfiévrées, jambes mêlées et, pendant que mes mains ne pouvaient plus que caresser cette peau si particulière, lui continuait à m’ouvrir l’anus. Je ne compris pas de suite qu’il avait l’envie de me prendre sans autre lubrifiant que ce mon rectum dispensait. Il en fut ainsi cependant : Maxime desserra son étreinte pour me mettre sur le dos, jambes écartées et doucement son gland vint remplacer ses doigts et, vite, brusquer l’entrée de mon conduit pour s’y introduire et se bloquer à hauteur de ma prostate. La petite douleur ressentie fut rapidement submergée par le résultat de ses petits bougés qui me firent rapidement aller vers un début d’orgasme. Déjà, ma verge ramollie laissait échapper entre nos deux ventres un précum abondant, prélude à une jouissance plus forte encore, je le savais. Mon amant le sentit et accéléra ses va et vient tout en pénétrant aussi plus profondément : là j’explosai rapidement, plaisir et douleur mêlés, mon bassin pris de tremblements et ma verge expulsant sans interruption mon sperme. Avait-il donc un tel besoin de me faire sentir sa domination sexuelle, de se l’assurer ? Tout alla très vite quand sa verge tendue plongea au plus loin de mon rectum et qu’alors ses spasmes, en rythme avec les miens me remplirent de sa semence. Mon baiser fut plus violent et je faillis lui mordre la lèvre tant était intense le plaisir que je ressentais ; lui avait fini quand mon rectum continuait ses contractions désordonnées et je retins autant que je pus sa verge en moi ; elle ne mollissait pas vite et quand elle sortit mon orgasme était terminé, j’étais apaisé et épuisé autant que mon amant qui se laissa aller de tout son poids sur moi.

Maxime me dit alors ce que je redoutais :

– « J te veux pour moi tout seul, ton expérience avec Stève – je notai bien le masculin – ne peut durer. Claude tu es avec moi et je ne peux m’imaginer que tu sois l’homme de ce môme en même temps que mon bel amour. Nous allons trouver une solution. »

Puis il s’endormit brusquement.

Moi j’étais épuisé par cette jouissance inouïe mais je ne pus m’empêcher de faire mouliner ma pensée : comment pourrais-je briser ma relation avec Steevie, non seulement parce que les conséquences sociales risquaient d’être importantes mais aussi parce que, en même temps que le reste de plaisir du coït d’où je sortais, j’avais en plein le souvenir de ce corps qui avait su me remettre dans ma masculinité

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2 réponses à Changement de cap 5 – Dilemme par onclevania

  1. Kiroukou dit :

    J’avais bien aimé le chapitre 4, celui-ci est décevant
    Ce pourrait être une Fable de la Fontaine
    « Le voyageur hâbleur et la redresseuse de tort »
    Ces deux défauts chez les gens m’insupportent au plus haut point
    Mais dans cette affaire si la connerie du voyageur est probablement morbide (la mythomanie et ses dérivées sont une névrose), l’attitude de la voyageuse est socialement dégueulasse (en plus de manquer totalement d’intelligence)

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