Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max par Chanette

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max par Chanette

Marie-Odile se tait brusquement réalisant qu’elle est en train de raconter sa vie à ce parfait inconnu qui se fait appeler Alphonse

– Si ça vous choque, tant pis, on en reste là ! lâche-t-elle.
– Mais non, ça ne me choque pas ! Et vous n’êtes pas restée chez cet avocat ?
– Je me suis mariée avec l’un de ses clients, un mec plein de fric, je n’ai rien foutu pendant dix ans, on a eu deux enfants, et puis on a divorcé. On aurait pu partager les torts, mais il m’a enfoncé et il a obtenu la garde des gosses, quand on a du fric on peut tout se permettre.

Et voilà qu’elle se met à pleurer. Max est gêné et tente de la consoler.

– Bon écoute, si tu veux, on peut aller au restaurant…
– Pas faim. J’ai pas mal galéré après, j’avais un amant, mais il n’était pas libre, il m’a un peu aidé financièrement, puis il est parti en province, c’est lui qui m’a fait entrer chez Torelli. Après j’ai rencontré mon mari, j’aspirait à un peu de vie « normale ». Tu parles d’une vie normale, quand Torelli a appris où j’avais travaillé, il a compris qu’elles étaient mes véritables fonctions, il m’a demandé de faire pareil, j’ai accepté, mais c’était glauque.
– Glauque !
– Oui, genre j’apportais le café pour un client, s’il me regardait avec un peu de convoitise, Torelli enfonçait le clou : « Elle n’est pas farouche ma secrétaire, si vous voulez une gâterie… » Ou bien le client prenait ça pour une plaisanterie, ou bien je me retrouvais entre ses cuisses. Alors dès fois c’était sympa, mais il y a certains mecs je vous dis pas, ils portent des costards à 3.000 euros et des pompes Cerutti, mais ils ne savent pas se laver la bite !
– Rassure-toi, la mienne est propre ! Répondit Max désireux de ramener la conversation sur des rails un peu plus coquins
– J’avais remarqué, vous êtes un gentleman.
– Tu parles !
– Alors que moi, je ne suis qu’une morue !
– C’est pas un peu fini de te dévaloriser ?
– Je…
– Chut, tais-toi Marie-Odile, tu sais ce qui me ferais plaisir, maintenant, c’est de te voir à poil !
– Vous voulez voir mon corps de rêve ? Répondit-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Tu ne veux pas ?
– Si, si…

Manifestement elle a envie de dire quelque chose mais ne sait pas trop comment si prendre. C’est alors qu’elle commence à se déshabiller qu’elle aura cette étrange réflexion.

– Je n’aime pas trop l’amour romantique.
– Il ne s’agit pas de romance, il s’agit juste de passer un bon moment ensemble.
– Oui, mais je veux dire pendant qu’on fait ça, vous pouvez vous lâcher, je veux dire au niveau des mots, ça ne me déplait pas de me faire traiter de tous les noms.

Max comprit mieux et entra tout de suite dans ce jeu.

– Tu te dépêches de te mettre à poil, salope !
– Oh, oui, je suis une salope, je suis la reine des salopes.

Elle n’était pas mal à poil, les seins de taille normale avaient conservé fière allure et leurs tétons bien développés dardaient effrontément, la peau était belle et sa grande taille ajoutait à son charme.

Les doigts de Max s’égarèrent sur la poitrine de Marie-Odile. Elle frémit quand il lui toucha le téton.

– Je peux ?
– Bien sûr, j’aime qu’on me les pinces !
– Comme ça ?
– Plus fort !
– Un peu maso, hein ?
– Un petit peu, oui

Il augmenta sa pression.

– T’aime ça qu’on te les torde, hein, morue ?
– Ah, oui, Oh, Aïe, ça fait mal !

D’instinct Max retira ses doigts.

– J’ai dit que ça faisait mal, mais vous pouviez continuer.
– Plus tard ! Tourne-toi que je vois ton cul de pétasse. Hum pas mal !

Il approcha sa main pour le caresser, puis se disant qu’elle ne pouvait qu’aimer ça, lui balança une énorme claque du plat de la main sur sa fesse droite.

– Oh ! Salaud !

Ça lui avait échappé !

– Pardon !
– C’est que je ne m’y attendais pas, mais continuez, j’adore qu’on me fesse le cul.
– Bon O.K. je vais t’en flanquer une bonne, mais avant je me déshabille…

Quand ce fut fait, il s’assit sur une chaise et lui demanda de venir s’allonger sur ses cuisses. Puis il commença à taper, une fois sur la fesse droite, une fois sur la fesse gauche, s’amusant à casser le rythme de façon à ce qu’elle ne puisse anticiper les coups. Ainsi il tapait très vite trois fois de suite, puis attendait vingt secondes avant de continuer. Marie-Odile criait mais ne se débattait pas, et Max lui proférait un tombereau d’insanités verbales qui semblait la combler d’aise. Bientôt nos deux tourtereaux se trouvèrent dans un drôle d’état : Marie-Odile le cul tout rouge et Max bandé comme un arc.

– Je vais te prendre, je n’en peux plus ! Déclara ce dernier.
– Prenez-moi, prenez-moi ! Comme une chienne.
– Hum, voyons, va sur le lit et met toi en levrette, je me mets une capote et je t’encule.
– Oh ! Oui, je veux votre bite dans mon trou ! Dans mon trou de salope.
Cette persistance dans le vouvoiement de la part de Marie-Odile commençait à l’intriguer, mais il remit la question a plus tard, il y avait pour le moment plus urgent à accomplir.

Max était dans un tel état d’excitation qu’il ne pensait qu’à conclure, quitte à recommencer éventuellement plus tard, mais quand il vit ce cul obscène attendant l’assaut, il ne put faire autrement que d’y passer la langue et de s’en régaler.

Quelques instants plus tard, la bite de Max pilonnait le trou du cul de Marie-Odile qui braillait comme une malade. Ce fut bref, mais intense.

– Monsieur vous m’avez enculé divinement !
– T’aime ça, hein chienne ?

La capote est ressortie légèrement merdeuse du cul de Marie-Odile. D’instinct il cherche un kleenex pour s’en débarrasser.

– Non, s’il vous plaît !
– Pardon ?
– Ne la retirez pas ! Je voudrais vous demander quelque chose, j’espère que vous ne prendrez pas pour une folle.
– Mais non, faite ce que vous avez envie, lâchez-vous ! Répond Max qui vient de comprendre.

Alors Marie-Odile prend dans sa bouche la bite recouverte de la capote souillée et entreprend de la nettoyer méticuleusement de sa langue agile. Manifestement elle se régale.
– Merci de m’avoir permis de me livrer à cette fantaisie.
– T’aimes, ça lécher de la merde, hein pétasse !
– Euh, Monsieur Alphonse, le jeu est fini, reprenons les bonnes manières. Et pour votre information, oui j’ai aimé ce que je viens de faire, je me livre parfois à quelques jeux scatos, je suis comme ça, il faut me prendre comme je suis, ou alors ne pas me prendre.
– Excuse-moi, je suis un rustre. Tu veux qu’on sorte ? Un restau ça te dit ? Proposa Max.
– Oui, ça creuse tout ça ! Je connais un excellent chinois…

Le temps de se doucher, de se rhabiller, d’y aller, de s’installer…

– Ça vous plaît ce boulot chez l’avocat ?
– Bof ! Il est exécrable, Torelli. Je vous ai entendu l’engueuler, c’est bien fait pour lui, j’étais bien contente.
– Ça l’a mis de mauvais poil pour la journée ?
– M’en parlez pas, il m’a pris la tête, il m’a fait déplacer deux, non trois, rendez-vous.
– Ah, bon, il a eu un imprévu alors ?
– J’en sais rien, il m’a fait rechercher un vieux dossier de 2012, tout ça pour convoquer un mec, il n’avait pas son numéro…
– C’est la conséquence de ma visite, le type en question, c’est Serge Valmaison, je suppose ? Bluffa-t-il
– Non, Robert Fouchère.

« Putain, c’est trop facile ! »

– Et si je vous demandais ses coordonnées à ce monsieur.
– Je vous répondrais que le secret professionnel m’interdit de le faire.
– Marie-Odile, ce n’est qu’une adresse.
– Alphonse, je suis d’un naturel discret, je ne vous ai pas demandé ce que vous veniez faire chez Torelli, ça ne me regarde pas et je ne veux pas le savoir. J’ai déjà été très indiscrète en lâchant le nom de Fouchère dans la conversation. Je ne vous en dirais pas davantage. De plus je serais très contrarié si j’arrivais à penser que vous m’aviez dragué uniquement afin d’obtenir des renseignements.

Et toc !

Max est piqué au vif, ce qui ne lui arrive pas souvent, ce renseignement, il l’aurait de toute façon, par son patron, mais ça pourrait mettre un certain temps, alors que Marie-Odile lui aurait permis de l’avoir dès lundi matin. Or dans ce genre d’affaire, il convenait d’aller vite…

« Bon, tant pis, j’ai déjà eu le nom de façon inespérée, c’est déjà pas si mal ! »

– Ce n’est pas grave, je demandais ça comme ça, je m’en voudrais de vous pousser à une faute professionnelle. N’en parlons plus !
– Voilà qui confirme que vous êtes gentleman ! Santé !
– Santé ! Répondit Max en trinquant.

« Bon, de quoi on va causer ? » se lamenta Max. « Maintenant, elle va être sur ses gardes »

« N’empêche que j’aimerai bien savoir ce qu’il fabrique », se désolait Marie-Odile.

Mais elle n’osa pas diriger la conversation dans ce sens. Alors ils firent comme le font tous les gens qui ne se connaissent qu’à peine, ils parlèrent voyages, cinéma et littérature. Max tenta bien de l’intéresser à sa passion pour les arbres et les petits oiseaux, mais manifestement le sujet ne passionnait pas son interlocutrice.

Bobby Fouchère

Bobby s’est à rendu à 20 heures à l’adresse de Valmaison, celle située rue Lamarck, comme le lui a communiqué maître Torelli. Il a ouvert le porche de l’immeuble avec « la clé du facteur », mais a trouvé porte close à l’étage. Il ignore évidemment que celui-ci se cache et que sa petite amie, peu rassurée après la visite de Max a décidé de se faire héberger quelques jours chez sa sœur.

« Merde, il est sorti ! Je fais quoi ? J’attends ? Il est où : restau, cinéma, copains… Tout est possible ! A moins qu’il se planque ! »

N’ayant aucune envie de perdre son temps, Bobby emploie un procédé classique : il plie en huit un bout de papier qui traînait dans ses poches et le glisse dans l’encoignure de la porte à quelques centimètres du sol. La personne ne peut le voir en arrivant, en ouvrant la porte, elle verra peut-être le papier tomber mais sera incapable de dire où il l’était. Dans l’hypothèse d’une brève visite « aller-retour », remettre le papier à sa place pour tromper son monde est impossible.

Samedi 14 Février

9 heures du matin, Bobby revient à l’appartement de Valmaison. Le petit papier n’est plus là. Il frappe sans obtenir de réponse. Il suppose que Valmaison dort encore ou qu’il prend sa douche. Il pose un nouveau petit papier au cas où, redescend et se plante sur le trottoir en fumant cigarette sur cigarette.

10 heures et quart : un couple, la quarantaine, sort de l’immeuble.

– Monsieur Valmaison ? Demande Bobby.
– Ah, non vous faites erreur !
– Valmaison, ce n’est pas le Monsieur qui habite juste au-dessus de chez nous avec Estelle ?
– J’en sais rien ! Ajoute l’homme.
– Merci excusez-moi.

« Si ces deux-là m’ont bluffé, ils auront un Oscar ! »

Il remonte, le petit papier n’a pas bougé, il frappe, ça ne répond pas.

Il décide de revenir à midi.

La veille au soir, Max et Marie-Odile ont bu au restaurant un peu plus que raison. Ils sont rentrés de coucher chez elle dans le même lit mais fort sagement.

Le réveil le fut moins, Max bandait comme un taureau et fit quelques mouvements d’approche, Marie-Odile fut réceptive. Le lit ne tarda pas à être défait tellement ils se pelotaient en tous sens.

– On fait un break, il faut que je pisse ! Finit par dire Max
– Moi aussi !

Et les voilà tous les deux dans la salle de bain, nus comme des vers.

– Ça vous amuserait de me pisser dessus ? Demande alors Marie-Odile comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde.

Max trouve l’idée amusante, excitante même.

– Je vais me mettre dans la baignoire. Précise-t-elle.
– Moi aussi, alors ?
– Non, restez au bord…

Max se concentre, il a envie, mais il bloque.

– Je ne vais pas y arriver ! Se lamente-t-il.

Marie-Odile ouvre alors le robinet de la baignoire. L’effet est magique le bruit de l’eau qui s’écoule libère le pipi de Max.

Il lui vise les seins, les tétons dardent sous le jet doré.

– T’aimes ça qu’on te pisse dessus, salope ! Commente Max reprenant le registre de la veille.
– J’adore, il y a longtemps qu’on m’avait pas fait ça… dans la bouche, visez ma bouche, je veux boire.

Elle boit de grandes gorgées, qu’elle s’efforce d’avaler, mais ça devient vite impossible, ça dégouline de partout, elle rigole…

– Et bien toi quand tu pisses, tu ne fais semblant !

Marie-Odile s’essuie sommairement et se met à tripoter la bite de Max.

– Cette charmante chose ne demande qu’à rebander, dirait-on ?
– Vas-y suce ! Elle doit bien sentir la pisse, puisque t’adore ça, pourquoi te gêner.

Elle est déchainée, Marie-Odile et bientôt la bite de Max redevient droite comme un piquet. Elle se recule de quelques centimètres pour constater le résultat.

– Que c’est beau une belle bite ! S’exclame-t-elle.
– C’est vrai ! Lâche Max un peu machinalement.
– Comme c’est curieux ! Commente Marie-Odile, je disais ça, mais je ne vous demandais pas d’aller dans mon sens.
– Comment ça ?
– Vous venez de me dire que vous aimez les bites. Seriez-vous à voile et à vapeur ? Vous pouvez me répondre franchement, je n’ai rien contre.
– Non seulement tu n’as rien contre, mais je crois deviner que si je t’avoue que j’ai commis quelques bêtises avec des messieurs, ça va t’exciter un maximum.
– Bien sûr que ça va m’exciter, et alors ?
– Tu veux que je te raconte !
– Oui, bien sûr !
– Un jour, j’étais bloqué avec un beau jeune homme dans un appart, on attendait quelqu’un qui ne devait pas arriver tout de suite, le mec était très beau (voir Chanette 16 – la partouze de Monsieur le Ministre)
– Mais vous avez fait quoi ?
– Une seconde, je raconte ! Par jeu je lui ai dit que s’il arrivait à me faire bander en se foutant à poil, je lui filerais de l’argent. Je ne pensais pas qu’il accepterait.
– Et vous avez perdu votre pari ?
– Il a tout fait pour que je le perde, fallait voir le cul qu’il se payait.

A cette évocation, Max devient de plus en plus excité.

– Et alors ?
– Ben, l’engrenage, il a vu ma bite, il m’a touché la bite…
– Laissez-moi deviner : Il a pris votre bite dans la bouche et il l’a sucé ? C’est ça ?
– Oui !
– Et il suçait bien ?
– Un artiste, un véritable artiste.
– Vous l’avez sucé aussi ?
– Non pas cette fois, mais je l’ai enculé.
– Oh, vous lui avez enfoncé votre grosse bite dans son trou du cul !

Tout en faisant ces commentaires, Marie-Odile se tripote la chatte de façon de plus en plus ostensible.

– Ben oui, en principe, c’est comme cela qu’on fait ! Répondit Max.
– J’aimerais bien assister à ce genre de choses.
– Tu sais, je n’ai pas fait ça très souvent, d’ailleurs je ne cherche pas, comme on dit, c’est l’occasion qui fait le larron !
– Vous en faites un beau larron ! Mais dites-moi, ça ne vous gêne pas que je me tripote ? Vous pourriez vous occuper de moi.
– Je ne peux pas à la fois te raconter mes souvenirs et te baiser, ma chère.
– Enculez-moi !
– On y va, on y va… Si la petite dame veut bien se mettre en levrette…
– Je ne suis pas une « petite dame », je vous prie de bien vouloir ne pas vous moquer de ma taille ! Plaisante-t-elle.
– Alors si la grande dame veut bien se mettre en position…
– La grande dame aimerait bien vous sucer encore un tout petit peu avant que vous m’enculassiez !
– Non ça c’est l’imparfait du subjonctif, on doit dire « avant que vous m’enculiez »
– Seriez-vous prof de français, Alphonse ?
– Oui, mais faut pas le dire, je suis ici incognito et d’ailleurs je m’appelle pas Alphonse !
– Bon alors, elle vient cette bite ?
– Elle arrive.

Et Marie-Odile fit derechef une démonstration de ses talents de suceuse de queues, faisant tournoyer sa langue en tous sens et se servant de ses lèvres comme une sangsue lubrique.

– Arrête, ou il ne restera plus rien pour ton cul !
– Chepawa !
– Hein ? demanda Max qui ne connaissait pas cette langue.

Refusant de lâcher sa proie, Marie-Odile se mit à faire un geste que l’homme ne comprit pas plus que ses paroles.

– Arrête, je vais venir !
– Fafi !

Et ce qui devait arriver arriva, Max éjacula dans la bouche de la grande secrétaire de Maître Torelli.

– J’ai tout avalé, votre sperme est délicieux, monsieur le professeur de français.
– Mais ce sera tant pis pour ton cul, j’ai passé l’âge de jouir comme une mitraillette.
– On ne peut pas tout avoir, mais faites-moi donc minette !
– Pas mal la rime ! En position ma belle !

La belle était bien mouillée, mais ce n’était pas pour déplaire à notre vaillant baroudeur qui après c’être régalé de ce genre de chose mit un point d’honneur à envoyer sa partenaire au septième ciel.

Ils s’embrassèrent ensuite comme de vieux amants et se rhabillèrent en silence.

– Nous ne nous reverrons sans doute pas, mais si je repasse à Paris, un de ces jours… On ne sait jamais… Je peux avoir ton numéro de portable.
– Mais bien sûr, mon biquet !

« Voilà que je suis son biquet maintenant ! Elle me plaît bien, cette grande bringue, faudrait pas que je devienne amoureux ! »

En la quittant, il téléphona à Jean-Luc Gautier-Normand, son patron.

– Robert Fouchère, tu me dis, tu n’as pas d’autres renseignements.
– Non.
– Ça ne va pas être évident, surtout qu’on est samedi, je vais voir, je te rappelle.

A midi, Bobby se désespère, toujours personne chez Valmaison.

« Sont partis en week-end ? Non ça ne colle pas, quelqu’un est passé entre hier soir et ce matin 9 heures !

Et à 16 heures, quand il revint, il n’y avait toujours personne.

C’est à cette même heure que Gautier-Normand, rappela Max :

– J’ai trouvé un Robert Fouchère, 53 ans, casier judiciaire pour des petits trafics. A priori, il fait toujours dans la drogue mais c’est devenu un caïd, tout le temps soupçonné, mais jamais inquiété, Monsieur semble bénéficier de bonnes couvertures. Je t’envoie la photo sur ton portable. Jette un coup d’œil mais si tu vois que c’est un trop gros poisson, tu n’insistes pas. Je veux bien rendre service mais pas prendre des risques qui peuvent me retomber sur la gueule.
– O.K. Patron, faites-moi confiance ! Vous avez l’adresse.
– Si elle est encore bonne, c’est à Chaville…

A 17 heures, Max est devant l’adresse indiquée, il s’agit d’un coquet pavillon de banlieue. Il gare sa moto et passe nonchalamment devant le lourd portail faisant aboyer un énorme et redoutable dogue argentin. Il n’y a aucune indication du nom de l’occupant des lieux.

« Voyons voir, comment rentrer là-dedans ? »

Max connait toutes les combines pour s’infiltrer chez les gens et ça marche dans 90 % des cas. Seulement voilà, on n’entre pas chez un caïd de la drogue comme chez « la ménagère de moins de cinquante ans ». Ruser n’étant pas évident, reste l’option d’entrer en force…

« Bien compliqué, en fait tout repose sur la grille, une fois franchie, je me débarrasse du clébard, je casse une vitre et je lance une grenade fumigène dans la baraque, j’entre avec un masque à gaz, je neutralise le type et ses éventuels complices. Difficile mais possible. Si seulement il n’y avait pas cette grille ! Putain de grille ! Bon d’abord un peu de matériel…  »

A 18 heures et des bananes, Max est à l’autre bout de Paris chez Jean-jean de Montreuil.

– Voilà, je t’ai fait une petite liste !
– Voyons voir : Un police-python avec silencieux, j’ai pas mais j’ai l’équivalent, deux paires de menottes, trois grenades fumigènes, un masque à gaz, c’est tout ?
– Non c’est pas tout, j’ai une grille à ouvrir.
– Ben tu tires dans la gâche…
– La grille est probablement sous alarme !
– Je peux t’avoir un bulldozer, tu fais comme si tu faisais une fausse manœuvre et tu fonces sur la grille !
– C’est malin ! Ça n’empêchera pas les alarmes ?
– Ils croiront que c’est un accident, le temps qu’ils réalisent, ça te laisse le temps d’agir.
– N’importe quoi ! On n’est pas chez Bruce Willis !
– Tu t’arranges pour couper le jus dans la maison…
– C’est pas toujours évident.
– Alors tu coupes tout le quartier !
– Et je fais ça où et comment ?
– Avec l’adresse je peux t’arranger pour te dire où c’est, et tu plastiques le machin. Evidemment le renseignement ne sera pas gratuit.
– Laisse tomber ! J’improviserais ! Répondit Max n’ayant aucune envie de laisser l’adresse de son futur forfait chez un mec qui est peut-être un indic.

Il paye ses achats à Jeanjean de Montreuil et se dirige vers son hôtel.

Pendant ce temps Bobby retourne Rue Lamarck où le petit papier est toujours en place.

« Bon, toutes ces cavalcades m’ont épuisé, après l’effort, le réconfort. » se dit Max qui s’arrête le long d’un trottoir pour téléphoner.

– Allô, Marie-Odile, finalement, je suis encore à Paris aujourd’hui, ça vous dirait, un petit câlin ?

Et comme elle répondit par l’affirmative, il passa avant de la rejoindre, faire quelques emplettes dans une sex-shop.

Ils s’embrassèrent fort goulument, après quoi elle ouvrit en grand la robe de chambre avec laquelle elle était simplement vêtue en se faisant provocante.

– On baise tout de suite, où on se prend un petit verre ?
– Allons-y pour le petit verre.
– Du vin blanc, ça ira ?
– Mais bien sûr, ma poule !

Et pendant qu’elle servait, il déballa ses achats.

– Mais c’est quoi cette quincaillerie ?
– Ça c’est une cravache pour t’apprendre à être sage, ça se sont des pinces pour décorer tes tétons, et ça c’est un plug anal pour…
– Pour mon cul !
– C’est la bonne réponse, bravo !
– On va se servir de tout ça ?
– Ben oui, maintenant que je les ai achetés, il faut les amortir.
– Vous allez me punir, alors ?
– Absolument, mais trinquons d’abord !

Max vida son verre et se déshabilla.

– Hum, une petite pipe avant de commencer ?
– Ha, ha ! T’aimerais ça, hein, avoir ma grosse bite dans ta bouche, hein grosse salope ?
– Oh, oui, parlez-moi encore comme ça, ça m’excite !
– Ben justement c’est ce que je fais, Rapproche-toi que je te pince les seins.
– Ça va faire mal…
– T’en sais rien, on n’a même pas essayé !
– Mais si ça fait mal ?
– Mais c’est que tu n’es pas sage, ce soir, pas sage du tout, même !
– C’est vrai je ne suis pas sage ! Punissez-moi.
– Tourne-toi salope, montre-moi ton gros cul, tu vas morfler.
– Oh oui ! Morflez-moi !
– « Morflez-moi » ? C’est du français, ça ?

Mais Max ne creusa pas cette insolite énigme grammaticale, La belle mature offrait son cul et serrait les dents en attendant les coups.

Le premier la fit trembler et elle ânonna un étrange « Ahaha ! »

– Tiens, c’est tout ce que tu mérites, salope ! Tiens ! Tiens et encore tiens ! Dis-le que tu es une salope !
– Je suis une salope ! Une grosse salope, une morue !

Tout cela restait un jeu et il n’était nullement dans les intentions de Max de la meurtrir.

– Bon maintenant debout on va mettre les pinces.

Marie-Odile se redresse mais recula quand Max voulu accrocher l’objet.

– Tu vas rester tranquille, oui ou non, espèce de chienne lubrique.

Enfin il accrocha la première pince sur le téton gauche. Elle ânonna un peu mais supporta.

– Alors ça fait mal ?
– Un peu mais ça va !

Il accrocha la seconde, puis se mit à jouer avec, provoquant grimaces, jappements, halètements chez la victime consentante.

– Tu me fais mouiller, salaud ! Finit-elle par dire.
– On va changer de jeu !
– Pourquoi ?
– Parce que j’ai envie !

La base du plug anal pouvait faire fonction de ventouse. Max recueillit un peu de la mouille qui dégoulinait des cuisses de Marie-Odile, en humecta l’objet et le fixa sur une chaise.

– Maintenant empale-toi dessus.
– Hum, je sens que ça va me plaire ce truc !
– Vicieuse, trainée, pute, salope !
– Tout ça ?

Et tandis que le plug s’enfonçait doucement dans le trou du cul de la belle mature, Max continuait de lui exciter les nichons. Quand le plug fut complétement entré, Marie-Odile se mit à faire des petits mouvements de haut en bas. En poussant des gémissements de plus en plus significatifs.

Max compris qu’elle était sur le point de jouir, il lui retira ses pinces, puis ne se contrôlant plus se mit à se masturber de façon frénétique et aspergea de son sperme les seins de la belle qui de son côté était partie au septième ciel.

Elle attendit de reprendre ses esprits pour s’étaler vicieusement le sperme sur les seins comme s’il s’était agi d’une crème revitalisante. Pour la peau.

– T’es vraiment une belle salope ! Commenta Max.
– N’est-ce pas ? Bon votre truc dans le cul, ce n’était pas trop mal, mais je préfère votre bite quand même !
– Faut bien varier les plaisirs !
– Passez-moi donc ce plug je vais le nettoyer !
– Marie-Odile t’es une cochonne !
– La cochonne n’a pourtant pas l’air de vous déplaire puisque vous y revenez !
– Certes !

Et sous le regard fasciné de Max, Marie-Odile se mit à lécher le plug anal souillé de matières.

– T’es un cas, toi !
– J’ai envie de faire pipi, vous voulez regarder ?
– Bien sûr
– Peut-être caca aussi !
– Pas aujourd’hui !
– Quand alors ?
– Bon, on parle d’autre chose ?
– Vous couchez là ?
– Je veux bien, mais j’ai un peu la dalle.
– Vous voulez qu’on descende grignoter un petit truc, sinon je peux vous faire une bonne omelette…

Dimanche 15 Février

Max s’est levé de bonne heure, il a une trique d’enfer, mais la journée va être chargé, il lui fait être raisonnable…

– Je me dépêche ! Dit-il en allant prendre sa douche tandis que Marie-Odile prépare le petit déjeuner.

– On ne se reverra plus ? Demande Marie-Odile alors qu’il est sur le point de partir.
– Je ne sais pas, je suis sur une affaire, quand elle sera terminée je te le dirais et je viendrais te faire un bisou.
– Ça marche ! Euh, et les joujoux ?
– C’est pour toi ! Cadeau !

Et dès 8 heures, Max est à Chaville devant le domicile supposé de Robert Fouchère. Il est venu en moto, l’arsenal de Jeanjean de Montreuil dans le porte bagage, sauf le révolver niché dans un holster sous son blouson, mais l’inspiration de vient pas, il se demande ce qu’il peut bien pouvoir faire, peut-être revenir à la nuit tombée ? Où abandonner carrément l’affaire. Mais Max est pugnace et n’aime pas échouer. Il reste à cogiter quelques minutes quand il se rend compte qu’une voiture s’apprête à quitter la villa. Il n’aperçoit le conducteur que quelques brèves secondes

« Fouchère ou pas Fouchère ? Allez, je prendre le risque ! »

Max enfourche sa moto et entreprend de suivre le véhicule. L’automobile rejoint Paris, prend le périphérique, sort porte de Champerret et s’engouffre dans les rues du XVIIIème arrondissement.

« Ma parole, il va rue Lamarck ! »

Effectivement, il s’y arrête, rejoint à pied le numéro 108, et pénètre dans l’immeuble.

Fouchére est un grand gaillard au visage torturé, peut-être un ancien boxeur, il est affublé de lunettes à grosse monture, et habillé en costard cravate…

« La panoplie du voyou « à l’ancienne !’ C’est donc bien Robert Fouchère, c’est déjà ça ! Il monte voir Valmaison, il va tomber sur sa copine ! Trop la chance, je vais le coincer là-haut ! Dans cinq minutes cette affaire sera terminée ! »

Il met les menottes dans sa poche, laisse passer trois minutes chrono, puis se décide à monter à son tour, revolver prêt à l’emploi. Mais à l’instant où il s’apprête à pénétrer dans l’immeuble, voilà que Fouchère en sort.

« Déjà ! Qu’est-ce qu’il a foutu ? Personne ? Ou alors il a descendu la fille, ce genre d’individu en est parfaitement capable. Dans un cas comme dans l’autre, inutile de monter, on verra ça plus tard ».

Max remonte en selle, il attend que la voiture du gangster redémarre ce qu’elle ne fait pas.

« Qu’est-ce qu’il fout ? »

Qu’est-ce qu’il fout ? Il téléphone !

A suivre

 

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5 réponses à Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max par Chanette

  1. Cassandra dit :

    Oh ! Marie Odile !

  2. Sapristi dit :

    Un chapitre aussi fabuleux qu’étonnant et qui m’a fait bien bander

  3. Sorenza dit :

    Quand c’est bien écrit avec légèreté et humour, tout passe !

  4. Claire dit :

    Alors Chanette, on se lâche ! Mais cela n’a rien pour me déplaire, bien au contraire d’autant que cette prose est toujours aussi talentueuse

  5. Muller dit :

    Un chapitre qui nous gâte ! trois scènes entre Max et Marie Odile et dans la dernière Chainette se lâche un petit peu, ça ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais moi j’ai trouvé ça bien amené

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