Chanette 22- Soirées Bunga-bunga -3 – Max à la rescousse par Chanette

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
3 – Max à la rescousse par Chanette

Jeudi 29 janvier

Il est 14 heures, mon rendez-vous, un certain Gilbert, ne devrait pas tarder. Effectivement, ça sonne, je vais ouvrir et me retrouve nez à nez avec Alexis !

– Qu’est-ce tu fous là, toi ! Dégage, j’attends quelqu’un !
– C’est avec moi que tu as rendez-vous, Gilbert, c’est moi !
– Même pas le courage de prendre rendez-vous sous ton vrai nom !
– Tu ne le connais pas mon vrai nom, je peux entrer ?

Malgré une envie folle de foutre cet imbécile à la porte, je me dis que l’explication que nous devons avoir est inéluctable. Alors quand faut y aller, faut y aller.

Surréaliste ! C’est complètement surréaliste, Alexis, après avoir déposé une enveloppe sur un coin de table commence à se déshabiller.

– Tu fais quoi ? Tu crois que c’est la fête ?

Il est tellement con qu’il ne comprend pas ma vanne. Il me regarde avec des yeux tous ronds.

– Tu remets tes pompes et tu reprends ton enveloppe. Je n’ai absolument pas envie de faire des trucs avec toi !
– Tu ne vas pas me dire que tu es toujours en colère ?
– Je n’aime pas qu’on me manque de respect, et je n’aime pas non plus qu’on se foute de ma gueule.
– Tout de suite les grands mots !
– Si tu as quelque chose à me dire avant de partir, c’est le moment, sinon, tu dégages !
– Voilà une drôle de façon de parler à quelqu’un qui t’as peut-être sauvé la vie !

Lui dire carrément que je ne crois plus à cette mise en scène est de nature à mettre Georgia en difficulté. Il me faut donc biaiser.

– Sauvé la vie, je n’en sais rien, je crois bien qu’en fait que tu m’as tiré d’une situation embarrassante, mais j’estime que je t’ai largement et suffisamment remercié. La sortie c’est par là !
– Tu ne me crois pas quand je te dis que je t’ai sauvé la vie ?
– Je viens de te répondre.
– Oui, mais j’ai pas bien compris.
– Et bien tant pis, on va en rester là, et t’avises pas à revenir, il se trouve que je connais du monde… Bluffais-je.
– Ben oui c’est ça, le mec qui te pique tout ton fric en ne foutant rien de la journée…

Incroyable, ça le type est persuadé que je suis maquée.

– Faut bien que quelqu’un me protège ! Répliquais-je en en rajoutant une couche.
– Oui, bon, j’ai fait une erreur, je n’aurais jamais dû te proposer de participer à cette partie.
– Bon, tu me laisses, là ?
– Mais ne crains rien, je ne vais pas t’en proposer d’autres, de toute façon tu ne faisais pas l’affaire !

Oh ! La méchante vanne, mais la satisfaction de constater qu’il est sans doute prêt à me foutre la paix définitivement m’empêche de relever.

– Mais tu aurais pu me garder comme client ! Je ne vois pas pourquoi tu craches sur mon fric.
– Avec tout le ressentiment que j’ai accumulé contre toi, une séance de domination risquerait d’être dangereuse.
– C’est peut-être ça que je recherche !
– Et bien tu le chercheras ailleurs. Maintenant tu dégages.
– Pétasse !

Je n’y crois pas, il est parti !

Putain que je suis contente et soulagée, cette affaire s’est donc conclue de façon inespérée…

Et voilà que tout d’un coup je pense à Georgia !

Dans la foulée, j’aurais dû dire à Alexis que Georgia et moi on avait maintenant le même mac et qu’il fallait donc qu’il la laisse tranquille. Je n’y ai pas pensé, on ne peut pas penser à tout.

– Allô Georgia, ça y est, Alexis est passé, je m’en suis débarrassée, il s’imagine que je suis maquée.
– T’as un de ces bols ! Je suppose qu’il va me contacter dans la journée. Je ne pourrais pas me défiler… A moins que tu ais une idée ?
– Une idée ? Je crois qu’il faut d’abord savoir à qui on a affaire, je vais essayer de me renseigner, je te tiens au courant.

Elle n’a pas l’air trop convaincue de ma collaboration.

Je téléphone à Jean-Luc Gautier-Normand (voir l’épisode Pho). Il est enchanté, ravi de m’avoir au téléphone.

– Avez-vous ces nouvelles de votre amie Anne-Gaëlle.
– Elle va bien, actuellement elle est en voyage, toujours pour sa galerie d’art.
– Oui, au Brésil ?
– Je vois que vous savez tout !
– Anna est passé me voir avant les fêtes, nous avons passé un moment fabuleux, je suppose qu’elle vous en a parlé.
– Oui bien sûr ! Mentais-je avec aplomb.

Je sais qu’Anna se rend de temps en temps aux parties privées de Jean-Luc Gautier-Normand où elle joue assez durement les esclaves soumises, je sais aussi qu’elle aime ça et qu’elle en est rétribuée royalement. Mais nous n’abordons toutes deux que très rarement le sujet.

– Il faudra qu’un jour vous veniez avec elle ! Reprend-il.
– Je serais ravi de venir vous saluer, il est dommage que nous ne soyons pas trop compatible, sexuellement parlant.
– Mais ma chère, le sexe n’est pas tout, la vision de votre sourire suffira à me combler de bonheur !

Quel faux cul !

– Bon, trêve de ces digressions, je suppute que vous avez besoin de mes services.
– Vous supputez fort bien, en fait c’est juste un mini-service, j’ai un numéro de téléphone…
– …et vous souhaitez identifier le propriétaire, vous aurez ça d’ici une heure…

Une heure après j’avais le renseignement.

– A Bordeaux ?
– Oui pourquoi, vous savez les gens changent d’adresse mais ne modifient pas leur carte d’identité.
– Oui bien sûr !
– Dites-moi, vous n’avez pas d’ennuis au moins ?
– Non, c’est juste une petite embrouille…
– Quoi qu’il en soit si vous avez besoin des services de Max, n’hésitez pas à me demander de le mettre à votre disposition.
– Je vous en remercie, mais j’espère que ce ne sera pas nécessaire.

Pourquoi lorsque l’on croit que les choses sont simples, deviennent-elles compliquées ?

Il faut maintenant que quelqu’un de l’entourage d’Alexis soit au courant de sa nouvelle adresse parisienne, sinon ça va être compliqué.

J’ai une vague copine à Bordeaux, une connaissance plutôt. Je l’appelle, je tombe sur un vrai moulin à paroles. C’est fou comme les gens qui n’ont rien à dire ont tant de choses à raconter. Au bout d’un quart d’heure elle doit être en panne sèche de salive, car elle met fin à sa logorrhée verbale avec un simple :

– Et toi ça va ?

Je lui explique donc ce qui m’amène, elle accepte de me rendre ce service mais ne me rappellera que ce soir.

Et le soir :

– Il est en maison de retraite à Mérignac…

Ça va j’ai compris. Le téléphone d’Alexis a été acheté à l’appui d’une carte d’identité volé. La piste se termine en cul de sac.

Puisque ça ne marche pas avec le téléphone, on peut essayer la bagnole, en théorie c’est simpliste, il suffit de se mettre en planque à l’endroit du rendez-vous, dans le meilleur des cas on le file à la sortie, dans le pire, on fait une recherche à partir du numéro minéralogique. Ça c’est la théorie, la pratique est autrement compliquée, le lieu de rassemblement peut posséder son parking privé, Alexis peut aussi abandonner son véhicule dans un parking public souterrain et finir le chemin à pied. Bref tout dépend de la configuration.

J’en parle par téléphone à Georgia, elle a eu la visite d’Alexis. Non, elle ne sait pas où ça se passera, elle ne le saura que la veille.

Jeudi 5 Février

Georgia m’a informé que la partouze aura lieu le lendemain soir. L’adresse est à Marne la Coquette, une banlieue huppée où résident beaucoup d’artistes.

A 19 heures je prends ma voiture et m’en vais reconnaître les lieux. L’adresse est une sorte de « Moulinsart » au fond d’une voie en impasse. En venant en mobylette et en me postant à l’entrée de l’impasse je devrais pouvoir surveiller les allées et venues et repérer la voiture d’Alexis.

Vendredi 6 Février

Les filles sont convoquées à 21 h 30. Je me pointe donc à l’angle de l’entrée de l’impasse, je fais comme si je m’affairais autour de ma mobylette et j’attends. Il fait un froid de canard.

Première voiture, j’ouvre grands les yeux, mais ne distingue pas le visage du conducteur. Deuxième voiture, là je vois mieux mais ce n’est pas Alexis. Troisième voiture, je ne vois pas grand-chose, quatrième non plus. Je reste une bonne demi-heure. Le ballet des voitures semble terminé et je n’ai pas repéré Alexis. Soit il est venu avant moi, soit je n’ai pas été capable de le reconnaître.

Je fais quoi ? J’avais envisagé cette éventualité et prévu de refaire le repérage à la sortie. Seulement voilà, je suis énervée, découragée, j’ai froid et surtout je me demande si ça va servir à grand-chose.

Je laisse donc tomber, il va falloir faire autrement.

Samedi 7 Février

C’est bien connu, les grandes idées naissent le matin. L’immeuble ou j’officie est équipé de caméra de vidéosurveillance. A moins qu’Alexis soit venu en métro, son numéro de plaque, je vais le retrouver.

Je me précipite à mon studio de la rue des Saulniers, où je ne me rends jamais le week-end et téléphone de suite au gardien.

– Si vous pouviez jeter un coup d’œil, j’ai un petit problème de joint.
– Je ne m’occupe pas de ça ! Je peux juste vous donner le numéro d’un plombier.

Pas trop aimable le gardien. Je me souviens maintenant qu’il est nouveau et que nous ne nous connaissons pas.

– Ecoutez, c’est juste un joint à resserrer, je l’aurais bien fait moi-même, mais j’ai pas les outils, je ne vais pas attendre un plombier toute la journée pour ça. Soyez sympa, vous serez payé largement.
– Bon j’arrive.

Et dix minutes plus tard, pépère était là avec sa caisse à outils, il me déshabille carrément du regard. Pas gêné le mec.

– Tenez, c’est pour le déplacement ! Lui annonçais-je en lui tendant un billet de 50 euros.

La tronche qu’il fait !

– On verra ça après ! C’est où la fuite ?
– Je cherchais un prétexte pour vous faire monter, j’ai besoin d’un tout autre service.
– Y’a pas de fuite alors ?
– Non ! C’est bien vous qui gérez les enregistrements de la caméra de surveillance.
– C’est moi qui m’en occupe !
– J’aimerais bien les voir, ceux des 8 et 29 janvier, vous pouvez m’arrangez ça ?
– Je ne sais pas comment on fait, ça s’enregistre sur un ordinateur portable, c’est automatique, j’ai juste à vérifier que ça fonctionne bien.
– Vous pourriez monter avec le portable en question ?
– Non, faut tout débrancher, ça m’embête, mais vous pourriez descendre quand ma femme n’est pas là.
– C’est-à-dire ?
– Cet après-midi, elle ne sera pas là.
– Et bien d’accord, à quelle heure je peux venir.
– A 2 heures et demi, mais normalement je n’ai pas le droit de faire ça.
– Vous pouvez me rendre service, je veux juste noter le numéro de la voiture d’un mec qui m’a escroqué.
– Oui mais j’ai pas le droit.
– Vous me dites de venir à 2 heures et demi et après vous me dites que vous n’avez pas le droit, j’ai du mal à suivre.
– Je veux bien le faire à une condition.
– C’est pas assez, 50 euros ?
– C’est vrai qu’en fait vous n’êtes pas voyante ?

Oh, là là : Je le sens venir le mec !

– Faut pas écouter les ragots.
– Remarquez, moi, ça ne me choque pas, je ne juge pas les gens ! Reprend-il.

Bon, ce n’est pas la peine de tourner autour du pot, je ne verrais les enregistrements que si je passe à la casserole. Inutile de lui expliquer que je ne fais que de la domination, il ne va pas vouloir comprendre.

– Bon admettons, vous voudriez que je vous fasse une pipe, c’est ça ! Mais je reprends mes 50 euros, on ne peut pas tout avoir !

Du coup ma franchise a l’air de le gêner, le voilà rouge comme une tomate.

– En fait, je… non rien… d’accord pour une pipe.
– Remarquez, il y a une autre solution, je vous laisse 100 euros et vous pourrez faire ça avec n’importe quelle fille.
– Je préfère que ce soit vous…
– Maintenant ?
– Ben…
– Bon, on y va ! Mais t’as pas intérêt à me dire cet après-midi que ton truc est en panne.

Une lueur d’inquiétude lui fait scintiller les yeux. Ça veut dire quoi ? Je prends malgré tout le risque.

– Je vous préviens : la pipe c’est avec capote !
– Ben non !
– Ben si ! Et ma langue est si agile que je vous assure que vous ne verrez pas la différence.
– Ah, ben si vous le dites… Je baisse mon froc, alors !
– Ben, oui, parce qu’à travers la braguette, c’est pas facile.

Le voilà la bite à l’air, il a l’air un peu perdu.

– Vous n’enlevez pas votre pull-over ? Demandais-je.
– Il faut ?
– Non, je disais ça comme ça !
– Alors je vais peut-être le garder. Je peux vous demander quelque chose ?

Je m’attends au pire !

– Oui ?
– Je pourrais voir vos pieds ?
– Mes pieds ?

O.K., j’ai compris, monsieur est un fétichiste du pied. Comme Alexis… Décidément. Mais bon, en principe ce n’est pas trop compliqué à gérer.

– Juste pour les voir ?
– Ben s’il y avait moyen de…

Le voilà rouge comme une écrevisse. Faut que je reste gentille avec lui, mais il ne faut pas non plus qu’il se croit tout permis.

– Vous voudriez jouir sur mes pieds ?
– Ce serait possible ?
– On peut faire comme ça : vous me les caressez pendant cinq bonnes minutes, vous pouvez même les lécher un peu et après, d’accord.

Il n’en revient pas, pépère !

Mes pieds pourraient être mieux manucurés mais, il s’en fiche, il les tripote, les caresse, les bisouille. Il bande comme un âne

Et le voilà qui commence à se branler.

– Attendez, je retire mon pantalon.

Je n’ai pas envie d’avoir des tâches de sperme sur mon jeans.

Il s’arrête.

– Vous pouvez continuer mais ne jouissez pas avant que je l’aie retiré.

Il est tout content, je lui offre le spectacle de mes cuisses et de ma petite culotte. Il en peut plus. Et le voilà qui jute ! J’en ai plein les orteils. J’enlève ça avec un kleenex, je me rincerais après avec la douchette.

– Bon alors aucune allusion, ce sera notre petit secret à tous les deux d’accord ?

14 h 30. Il a fallu que je comprenne comment fonctionnait le bazar, les ordinateurs et moi c’est pas trop mon truc, mais j’ai vite compris que les vidéos étaient stockées dans de très gros fichiers classés par date. Après il suffisait de charger le ficher et de trouver l’heure qui m’intéressait.

Sur la vidéo du 29 janvier, je finis par dénicher Alexis, mais pas moyen de savoir d’où il sort. Je repère aussi sa sortie d’immeuble, il tourne à droite et disparaît du champ. Merde !

Je passe au 8 janvier, j’aperçois l’un des deux blacks qui sort d’une voiture. Il redescend quelques minutes après et un second en descend pour entrer dans l’immeuble. Quand il en ressort il remonte dans la voiture qui démarre. J’attends l’arrivée d’Alexis mais comme pour le 29, il vient de nulle part, puis repart de même.

C’est donc loupé ! Sauf que je peux avoir la plaque de la voiture des blacks. Je reviens sur la séquence, il me semble qu’on peut zoomer sur ces images, mais je mets un quart d’heure à comprendre comment on fait. J’agrandis l’image. Le numéro devient visible, Je le note en sachant que la piste est pauvre, mais c’est toujours mieux que rien.

Gautier-Normand m’a identifié le propriétaire du véhicule. C’est à Aulnay dans une cité HLM.

– Vous avez l’air déçu de cette information ! Croit-il pouvoir commenter.
– Non, non !
– Mais si ! Vous vouliez effectuer une petite enquête et là vous vous sentez coincée.
– C’est un peu ça, mais ce n’est pas bien grave.
– Racontez-moi toute l’histoire et je verrais si je peux mettre Max à votre disposition.
– Ça me gêne…
– Vous avez bien tort, vous rendre service m’amuse et amusera probablement Max également.
– Je ne saurais quoi vous offrir en échange !
– Votre visite, votre présence, votre sourire…

Et probablement mon cul par la même occasion, mais le marché me convient.

– Dans ce cas…

Et je lui raconte tout.

Le soir Max dit « Max le dur » était chez moi. Il est en costard et cravate, chaussure de grande classe, très élégant.

On s’embrasse chastement

– Ah ! Chanette, quel plaisir de vous revoir !
– Le plaisir est partagé, même si j’aurais préféré qu’on se rencontre en d’autres circonstances.

Max ne peut s’empêcher de me déshabiller du regard.

– Mais Monsieur Max, vous me paressez avoir l’œil bien polisson.
– Pardonnez-moi, je ne peux m’empêcher de me remémorer quelques bons moments… Mais rassurez-vous, je suis un gentleman et je vous respecte.
– Je sais, Max, je sais. Mais qu’il n’y a pas d’ambiguïté entre nous, vous ne m’êtes pas indifférent, et si vous avez vraiment envie d’un gros câlin, ce ne sera pas une corvée, bien au contraire.
– Vous me tentez !
– Non, c’est comme vous voulez. Je vous sers à boire ?

Il ne répond pas, son esprit est ailleurs

– Euh, puisque vous n’êtes pas contre… Mais vous allez me prendre pour un obsédé sexuel.
– Je ne vous prends que pour un homme charmant et compétent, quant au sexe, ça fait partie des plaisirs de la vie, non ?
– Au moins vous êtes très directe.
– On va dans la chambre ?

Ses hésitations sont bien loin et en deux temps trois mouvements le Max se retrouve à poil, la bite demi-molle.

– Votre amie Anne ne va pas être jalouse ? Me demande-t-il.
– Mais non ! Quelle drôle d’idée ?
– Je dis n’importe quoi, ne faites pas attention.

Max s’assoit sur le bord du lit et attend que je vienne. Je me déshabille mais je garde mon soutien-gorge, un vieux truc de « pute » que je pratique désormais assez rarement.

Je le rejoins.

– Vous n’enlevez pas votre soutien-gorge ?

Tous les mêmes, toujours la même question et toujours le même protocole. Les hommes ne changeront jamais.

– Bien sûr, puisque c’est demandé si gentiment ! Retire-le-moi !
– Je ne suis pas trop doué pour ça !

Mais il fait quand-même et sans trop de difficultés (pas du premier coup malgré tout)

Il est tout content de son exploit, Max ! Et il se retrouve avec mon néné droit juste devant son nez.

– Je peux l’embrasser ?

Il est marrant, Max, il me le demande à chaque fois. C’est d’abord un baiser très discret du bout des lèvres, mais bientôt Max s’enhardit, et le voilà qui lèche, qui suce, qui aspire, qui bave. Une vraie sangsue !

– Et si tu t’occupais de l’autre ! Il va être jaloux.

Encore un truc qui ne coûte rien mais qui fait plaisir aux hommes parce qu’ils ont la faiblesse de prendre ça comme une faveur.

Max se régale de mon sein un bon moment, puis on change, je le fais s’allonger, puis m’occupe de sa bite. Je l’aime bien sa bite, ni trop grosse, ni trop petite, bien droite, bien dessinée et le gland appétissant. Elle sent un peu fort à cette heure-ci, un léger arrière-goût d’urine, mais ce n’est pas pour me déplaire, je n’aime pas les bites parfumées à la savonnette. Je suce et je lèche m’attardant sur les points sensibles, je joue aussi avec ses couilles qu’il a grosses. Ça m’amuse de sentir ses boules bouger dans ma bouche.

En fait j’aime bien sucer des bites, mais je ne le fais pas souvent. Le métier que j’exerce a partiellement annihilé ma libido vis à vis des hommes, mais toute situation possède ses exceptions.

Je connais les fantasmes de Max, je ne veux pas le bâcler, par contre lui en parler peut l’exciter.

– Tu voudras m’enculer ? Lui demandais-je
– Te sodomiser, dirais-je.
– Non « enculer », j’aime bien ce mot.
– Si tu n’y vois pas d’inconvénient !
– Mais, on n’est pas pressé, t’aimerais un petit truc en particulier ?
– T’as un petit gode ?
– Je crois justement qu’Anna en a laissé un la dernière fois.
– Tu fais quoi avec Anna ?
– Chut, c’est confidentiel.
– Je n’insisterai pas.

Je feuille dans le tiroir du chevet et en extrait un machin assez réaliste.

– J’ai ça, c’est peut-être un peu gros ?
– Non, ça devrait aller !

Je le mets de côté pour l’instant, m’encapote l’index et entreprends de lui ramoner le trou de balle. Monsieur se pâme d’aise et soupire comme une jeunette en chaleur, c’en est attendrissant.

Au bout d’un moment je retire mon doigt et m’empare du gode.

– Fais le moi sucer ! Demande-t-il.
– Ah ah ! Tu as envie de sucer de la bite, tu es de plus en plus cochon, mon petit Max !
– Bah, c’est un fantasme !
– Pas seulement un fantasme, je sais que tu aimes bien sucer de la bite !
– Oh ! A l’occasion, mais juste à l’occasion, mais j’avoue que ça ne me déplait pas !
– T’as raison, faut toujours faire ce qu’on a envie, du moment que ça ne fait du tort à personne, je ne vois pas pourquoi on ne se ferait pas du bien !
– Toute une philosophie !

Je m’amuse à le voir travailler la fausse bite de sa langue, tournicoter à la base du gland, agacer le méat, tenter de faire gorge profonde mais comme il n’y arrive pas, le gode termine sa course au fond des joues, je me marre.

– Allez ! Finis les sucettes, maintenant je t’encule !
– Vas-y sodomise-moi !
– Pardon ?
– Encule-moi, Chanette !

Le souci c’est que malgré mon doigtage intensif, l’endroit reste très serré. Qu’à cela ne tienne, je lui lèche le troufignon, je préfère lécher les culs des femmes que celui des hommes, mais ça reste agréablement pervers, je parviens à faire bailler l’anus de Max, ma langue entre un peu, l’homme apprécie, mais je ne me fais pas d’illusions ça ne s’ouvrira pas davantage.

Alors opération gel : je tartine, sur le bords extérieurs et intérieurs, je garnis le gode d’une capote et première tentative…

– Allez, pousse bien, j’essaie !

Ça ripe ! Nouvelle tentative !

– Pousse mieux, on y était presque !

Miracle ! Le faux gland entre un peu, je force un peu, c’est entré.

– Aïe !
– Mai non, ça ne fait pas mal !

J’attends juste un petit peu et fait pénétrer tout le machin d’un coup dans son conduit anal. J’attends encore un peu et je fais ensuite coulisser en cadence.

– C’est bon ! C’est bon psalmodie-t-il
– Bien sûr que c’est bon !

Après quelques minutes de ce traitement il me vient une idée.

– Coince le gode avec ta main pour ne pas qu’il sorte, on va faire un truc.

Je fais assoir Max sur le bord du lit toujours avec son gode dans le cul. Je le branle un peu pour qu’il bande comme il faut, je l’encapote et m’empale le cul sur sa bite.

Jolie figure de style, dans laquelle l’enculé encule à son tour. Je suis vraiment perverse à mes heures.

Et c’est parti pour une séance infernale ! A ce régime, la bite dans mon cul me provoque des frissons jusqu’au clitoris. Mystère insondable de l’anatomie féminine, je me mets à jouir du cul sans me retenir, mais pourquoi me retiendrais-je ?

Mon excitation doit être communicative car Max ne tarde pas à éjaculer.

On s’écroule l’un sur l’autre. Petit bisou. Max m’aurait bien pris la bouche, mais il n’ose pas et je ne l’encourage pas non plus. Il aurait insisté, je me serais peut-être laissé faire, mais c’est aussi bien comme ça ! Il est enchanté et ravi, c’est le principal.

On va pouvoir boire un verre !

A suivre

 

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2 réponses à Chanette 22- Soirées Bunga-bunga -3 – Max à la rescousse par Chanette

  1. gaston dit :

    Encore un bon épisode. Max semble le seul homme avec lequel Chaînette accepte la sodomie

  2. Muller dit :

    Ah ! La Chanette touch ! Max a droit au repos du guerrier ! Un repos de grande classe que Chanette nous fait partager avec sa verve habituelle.

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