Chanette 21 – L’alibi de Frédo – 2 – Anna Gaëlle, folle de son corps par Chanette

Chanette 21 – L’alibi de Frédo
2 – Anna Gaëlle, folle de son corps
par Chanette

Mercredi 24 septembre

J’ai dormi jusqu’à midi. Une bonne douche, un petit déjeuner appétissant.

Je dois donc rencontrer Frédo très brièvement à 19 heures devant la FNAC des Champs-Elysées. Ensuite je dois être au Charly bar de 22 heures jusqu’à 2 heures du mat. Quatre heures à m’emmerder ! La corvée quoi ! J’aurais pu travailler cet après-midi mais j’ai déplacé tous mes rendez-vous. J’irais bien me balader mais la météo a prévu de la pluie toute la journée.

Et voilà que mon téléphone sonne ! Anna-Gaëlle ! Serait-elle rentrée ?

– Coucou, je viens de rentrer, je te dis pas l’avion, trois heures de retard ! Je ne te dérange pas au moins ?
– Non, je suis à la maison, je ne travaille pas aujourd’hui.
– Tu fais quoi ce soir ?
– Je bosse !
– Le soir ? C’est nouveau ?
– C’est pas nouveau, c’est exceptionnel, je te raconterai. Tu veux que je passe te faire un bisou ?
– Bien sûr, comme ça tu m’aideras à défaire mes valises.
– Ben voyons !

Anna-Gaëlle est mon amie et ma complice depuis plus de dix ans. Cette jolie blonde aux éternels cheveux courts travaillait jadis comme journaliste chez « Globo », un torchon people. Un jour elle m’avait joué un tour de cochon, j’ai voulu me venger et nous sommes tombées amoureuses l’une de l’autre. (voir « Chanette et la journaliste ») Ce sont des choses qui arrivent ! Deux ou trois ans plus tard, suite à une aventure rocambolesque, elle hérita de la fortune d’un richissime « vieux beau » de la côte d’Azur (voir « Mariage d’argent : tourments ») et se lançait dans le marché de l’art en ouvrant une galerie rue de Seine et en sillonnant la planète.

On est content de se revoir, on se regarde, on s’observe, on se rapproche, on s’embrasse, on s’embrasse encore mieux, on se pelote.

– Je regarde si j’ai bien fermé la porte ! Me dit-elle avant de m’entraîner dans sa chambre.

Il y a longtemps qu’Anna et moi ne faisons plus de « cérémonie », nous nous connaissons de trop, néanmoins c’est toujours avec un même plaisir renouvelé que j’aime la regarder se pavaner nue devant moi.

– J’ai pas un peu grossi ? Demande-t-elle en se dandinant devant son grand miroir.
– Meu non, tu me dis ça à chaque fois !
– Je radote alors ?
– A fond !
– Bon, ben puisque je radote…

Et la voilà qui après avoir tiré le couvre-lit et écarté les couvertures, elle se pose sur le lit, en levrette, les jambes très légèrement écartées et le cul relevé, ses orifices en évidence. C’est obscène et c’est beau.

– Alors on ne donne pas la fessée à sa vilaine copine qui radote ?
– Et si justement, la punition c’était de ne pas te punir ?
– Hé ! Déconne pas !
– Je vais encore me faire mal aux mains.
– Prend un truc !

Je regarde autour de moi en quête d’un objet contondant, je ne vois pas grand-chose.

– Mes mules ! Me souffle Anna.

OK ! J’en ramasse une et la tiens par la semelle ! Et bing, un coup sec sur son petit cul.

– Ça fait mal, j’espère ?
– Continue !
– Ça ne répond pas à la question ! Répliquais-je en tapant beaucoup plus fort.
– Aïe, continue !
– Si tu veux un cul tout rouge tu vas être servie !
– Aïe, c’est bon !
– Ça te fait mouiller, hein, ma salope ?
– Oui, oui, je suis une salope qui mouille.

J’ai beau l’avoir vu des centaines de fois, la petite Anna, n’empêche que devant le spectacle de sa chatte semi béante et dégoulinante, je suis toute excitée et que je ne peux m’empêcher d’y approcher mon visage, de commencer à lécher tout ça. Et de m’en régaler.

– Et après on dira que c’est moi la salope ! Se moque-t-elle gentiment.

Pour la faire taire, j’imprègne mon index de sa mouille et je le lui introduis dans le cul. Comme ça direct !

– Oh ! Ben v’la aut’ chose !
– T’aimes ça, hein ?
– Ouiii ! Mais tu ne perds rien pour attendre, tu vas voir quand c’est moi qui vais m’occuper de toi.
– Des promesses, des promesses…
– Attends, je vais me retourner !
– T’aimes plus mon doigt ?
– Tu me le remettras !

Pas compliqué de deviner que mademoiselle veut prendre son pied. Je lui ai remis le même doigt dans le cul et en même temps de lui lèche la foufoune, je la fais lanterner un peu avant de lui titiller le clitoris.

Dans l’état où elle est je sais qu’elle va nous pousser un cri à la Tarzan au moment de jouir. Ça ne rate pas !

– C’était bien ?
– Super !
– Toujours aussi discrète !
– J’ai du double vitrage !
– A toi de jouer !

Je me mets sur le dos, les jambes écartées, j’attends qu’elle vienne. Elle arrive, à quatre pattes en se dandinant comme une panthère en chasse.

– Tu me donnes une goutte de ton pipi ? Me demande-t-elle.
– J’ai pas envie !
– Tu ne veux pas me faire plaisir ? Force-toi un peu !
– Là sur le lit ?
– Au point où il en est ! J’oublie toujours de mettre une serviette !

Changement de position, Anna prend ma place et je me califourchonne au-dessus de son visage. Je « pousse ». En vain ! Quand ça ne vient pas, ça ne vient pas ! Et voilà Anna qui se met à me caresser les cuisses.

– Bas les pattes, ça me déconcentre !
– Méchante !

Je me lève !

– Ben alors ? Même pas une petite goutte ?
– Bouge pas, je reviens.

Je vais dans sa cuisine, ouvre le frigo et m’envoie une longue rasade d’eau très fraiche, puis j’ouvre le robinet d’eau froide et le laisse couler une bonne minute. Tout cela n’est que psychologique mais ça fonctionne assez souvent.

Retour dans la chambre. Reprise de la position. Je ferme les yeux, pense aux chutes du Niagara que je n’ai jamais vu. Je sens que ça peut venir, ça vient.

– Ouvre ta bouche !

Y’a pas grand-chose mais elle se régale ! Bien sûr qu’elle se régale ! Qu’est-ce que vous croyez ? Il est excellent mon pipi !

– Elle est bonne ma pisse, hein, ma cochonne !
– Hummm ! C’est un délice !
– Nettoie ma chatte !
– Demande le moi plus gentiment !
– Nettoie ma chatte, ma petite salope adorée !

Et on change encore de position, je suis allongée, Anna et entre mes cuisses, je m’amuserais bien à lui refaire une goutte ou deux de pipi pendant qu’elle me lèche, mais je n’y parviens pas, alors je m’abandonne, elle me farfouille la minette de sa langue agile, en profite pour me doigter le trou du cul, elle ne se presse pas, elle a raison, on a le temps. Tout cela commence à m’exciter pas mal, je sens des frétillements partout. La langue d’Anna attaque mon clito pendant que le doigt dans mon fondement passe la quatrième. Je sens que je vais venir ! Je hurle, tandis que mon corps semble se décoller du lit pendant quelques instants.

Quand je pense qu’ils y en a qui ne savent même pas ce que c’est que le plaisir !

– Alors sinon qu’est-ce que tu racontes ?
– J’ai ramené trois projets d’expos d’Australie. Ces gens-là sont capables du meilleur comme du pire, il y a autant de fumistes qu’ailleurs, mais aussi des choses étonnantes et très belles. J’ai quelques exemplaires sur mon portable, je te montrerai ! Et toi ?

Je lui raconte ce que je suis en train de faire avec Frédo.

– A mon avis, tu viens encore de te fourrer dans un drôle de truc.
– Ouais, c’est un peu bizarre mais je m’inquiète pas trop.
– Et, il est comment ce mec ?
– Physiquement, pas trop mal sinon il en tient une de ces couches. Ça te dirait de m’accompagner ce soir ?
– On va se faire chier, non ?
– Ça, ce n’est pas impossible, mais disons que j’aimerais bien que tu viennes.
– Tu sais bien que je ne peux rien te refuser.

On est resté ensemble tout l’après-midi, on a grignoté un petit truc…

– Avant d’y aller, il faut qu’on passe chez moi, faut que je me change !
– Pourquoi, faut une tenue spéciale ?
– Je m’en passerais bien, mais ça fait partie du deal.
– Et moi, faut que je l’habille comment ?
– Un truc qui fait boîte, du décolleté, du moulant, du sexy.
– J’ai un machin bleu qu’est pas trop mal, je vais te montrer… Elle est très légèrement transparente, en fait tout dépend de la lumière, je ne vais rien mettre en dessous, ça ne ferait pas beau !

Chez moi, Anna fut prise d’un franc fou rire en me voyant passer la robe rouge que m’avait achetée Frédo.

– Mais pourquoi il veut que tu t’attifes avec ça ?
– Hier c’était pour me faire remarquer, aujourd’hui c’est pour qu’il y ait confusion entre les deux soirées dans le souvenir des témoins.
– Je te dis, c’est bizarre !

Un peu avant 19 heures je demande à Anna de s’éloigner. Il n’est en effet pas nécessaire que Frédo nous voit ensemble !

A 19 heures précises Frédo se pointe et me donne un petit paquet. Un petit truc dans un carton plat scotché dans du papier kraft

– Vous donnerez ça au barman, à Pascal, pas à un autre, il est courant. Ne lui donnez pas de la main à la main, laissez-le sur la table et dites-lui de le prendre ! Il vous demandera votre numéro de vestiaire, vous lui donnerez discrétement.

Que de mystère !

– Bon voilà le programme, faites ce que vous voulez jusqu’à 21 h 30, mais restez sur les Champs. A 21 h 30 entrez à la FNAC, restez-y au moins un quart d’heure, repérez bien l’endroit où sont les variétés françaises, mémorisez la tronche du vendeur mais n’achetez rien, ne demandez rien, ensuite allez directement au Charly-bar

Et le voilà parti.

Une fois dans la boite, je précise de nouveau à Anna, l’objectif de la soirée.

– En fait, on va relever tous les petits détails de la soirée, le genre de trucs que Frédo pourra raconter : « Si, si, j’étais bien au Charly-Bar et même que ce soir-là, j’ai vu ça et ça… »
– Mwais, qu’est-ce qu’on boit ?
– Du champagne ? Hier, je l’ai à peine goûté avec toutes les conneries que Frédo m’a fait faire.

On commande, comme convenu je paye en liquide et indique discrètement au barman mon numéro de vestiaire suivant les instructions de Frédo. Il prend le paquet déposé sur ma table.

– Mwais, on va dire que c’est buvable !
– C’est du champagne de boîte ! Rétorque Anna qui s’y connaît mieux que moi !

La musique est assourdissante, mais j’ai pris la précaution d’emporter des cachets qui fondent tous seuls dans la bouche, ça m’évitera de sortir avec le crane comme une citrouille.

– Tu viens sur la piste ? Me demande la copine.
– Non, ça me prend le chou ! Vas-y, toi si tu veux !

Elle y va. Et la voilà partie se déhancher au son d’une musique soûlante. Elle a l’air de s’amuser comme une folle, elle envoie promener plusieurs mecs qui veulent se la brancher, mais se laisse draguer par une grande rousse à frisettes qui pourrait être sa mère. Elle gesticule tellement que les fines bretelles de sa robe dégringolent, si elle continue de la sorte elle va se retrouver avec les nichons à l’air d’un moment à l’autre.

Et ça ne loupe pas, sa partenaire éclate de rire, elle aussi, ainsi que d’autres personnes autour. L’incident n’a duré que quelques secondes, elle se réajuste et la rousse la prenant par la main, l’entraîne vers les toilettes.

Vu ce que j’y ai aperçu, hier, j’ai l’impression qu’elle aura des choses à me raconter en revenant.

A ma table, c’est le défilé, je ne compte plus (à partir de combien ne compte-t-on plus ?) les propositions diverses et variées : un petit verre, une petite danse, un petit tour dans un coin tranquille. Je réponds à chaque fois que je ne suis pas seule et que je regrette, Ils n’ont pas la lourdeur d’insister sauf un :

– Qu’est-ce que ça peut faire, on est ici pour s’amuser, c’est un endroit libertin.
– Je veux bien m’amuser, mais je choisis avec qui ! Bonne soirée Monsieur.

Anna finit par revenir, je n’ai pas chronométré te temps qu’elle a passé aux toilettes, mais ça doit faire une bonne demi-heure. Son maquillage est complétement destroyé, ses cheveux sont trempés. Pas trop sexy en ce moment, la copine !

Elle récupère sa trousse de maquillage et repart pour revenir dix minutes plus tard après s’être refait une beauté. Enfin elle s’assoit :

– Alors tu t’es éclatée ?
– Pas mal, pas mal, tu veux que je te raconte ?
– T’en meurs d’envie, non ?
– Alors voilà :

Le récit d’Anna

Donc la nana, je ne sais même pas son nom, m’entraîne vers les chiottes, sitôt arrivées, elle me plaque contre un mur, me serre contre elle, me roule un patin baveux qui m’étouffe à moitié, me pelote, une vraie sangsue…

Elle se recule un peu, et d’une voix assez autoritaire me demande de lui lécher la chatte.

Aucune hésitation ! Flexion des genoux tandis que la rousse retrousse sa robe. Surprise je m’attendais à une chatte épilée, en fait c’est une broussaille, et je te dis pas l’odeur, une chatte de rousse c’est quelque chose ! Mais bon faut que je m’y retrouve dans tout ce fouillis. Je la lèche, ça a dû durer moins de trois minutes, elle a joui très vite et très fort, je continuais à lécher, il est délicieux son jus.

– Debout !

Par réflexe, j’obéis sans réfléchir. Cela à l’air de lui plaire.

– T’es un peu soumise, toi ?
– Un peu, oui !
– Tu veux jouer ?
– Oui !
– Enlève ta robe !

Un coup d’œil aux alentours, vu l’ambiance débraillée, je ne déparerais pas, la rousse prend ma robe sous le bras et me voilà à poil.

– Viens !
– Attends, je ne vais pas aller dans la salle à poil ?
– Ça c’est déjà fait, ça s’est déjà vu, mais on ne va pas dans la salle, on va dans les chiottes des hommes.
– Attends…
– Tu ne risques rien, je sais comment pratiquer, fais-moi confiance, on va s’éclater !

Puisqu’elle le dit !

On entre chez les mecs, il y a un groupe contact au fond, ce n’est pas une mêlée de rugby mais un gang bang probablement avec un mec ou une nana, impossible de voir ce qui se passe au centre. Un peu plus loin, devant un lavabo, un type pas tout jeune et bien grassouillet se fait enculer par un métis mignon comme tout, il avait une sacrée queue qui rentrait et qui sortait comme un piston de locomotive. C’était impressionnant !

– Le premier qui vient pisser, on se le suce à deux, d’accord ? Me propose la rouquine.

Le jeu m’amuse, et je me dis que de toute façon si le type ne me plait pas, rien ne m’obligera à le faire.

En voilà un qui se pointe, il fait semblant de ne pas voir tout ce qui se passe dans cet endroit et se dirige direct vers un urinoir.

On se coordonne, moi à gauche, la rousse à droite.

– Bon, vous me foutez la paix les pétasses !

Pas aimable, la rousse fait comme si elle n’avait rien entendu, c’est alors que le type la gifle.

– Tu comprends mieux comme ça ? Vous n’avez rien à foutre ici, je vais le signaler à la direction.

On m’a expliqué par la suite que la direction s’en foutait complétement, mais toujours est-il que ma jolie rouquine est à la fois choquée et humiliée et qu’elle se met à chialer comme une madeleine.

Je la prends dans mes bras pour la consoler.

Un type sorti de nulle part qui avait vu la scène s’approche.

– Il n’est pas bien ce mec ! Commente-t-il.

Je rigole, le gus arrive avec ses gros sabots genre « Vous m’auriez fait ça, moi je me serais laissé faire. »

Je pourrais l’envoyer sur les roses, mais après tout, c’est de bonne guerre, le gars tente sa chance, en le faisant il ne fait de mal à personne.

– Le but du jeu, ce n’était pas de choisir un volontaire ! Précise la rouquine en s’essayant les yeux.
– Bon ben, je vous laisse.
– Quoi que… On pourrait peut-être… Reprend la fille en tâtant ostensiblement la braguette du type.

Pensez bien qu’il se laissa faire, et le voilà avec sa queue sortie qui bandouille, la rousse se baisse et commence à le sucer. Du coup j’ai envie de participer à son trip et je m’accroupis à mon tour, pensant qu’on va le gâter à deux.

Mais voilà qu’un grand échalas se méprenant sur mes intentions vient me présenter sa queue. Quelques instants d’hésitations, et voilà que ma complice abandonne la bite dont elle s’occupait pour jeter son dévolu sur celle-ci. Le premier approche alors sa queue de la mienne comme s’il s’agissait là de la chose la plus naturelle du monde.

Et nous voilà donc en train de sucer chacun la nôtre. Je ne me suis pas rendue compte de suite que très rapidement nous sommes retrouvées au milieu d’un cercle de six ou sept bonhommes de tout âge et de toute corpulence, bites sorties et bandées qui ne demandaient qu’à être sucées chacune leur tour.

La suite est difficile à raconter car la confusion régna, une pine par ici, une queue par-là, et comme les bites revenaient et repartaient, allez donc savoir combien j’en ai eu en bouche ?

J’attrape une dernière queue qui traîne.

– Non faut que je pisse ! Me dit le gaillard.

O.K. j’ai compris, Monsieur a joui, mais veut continuer à mater.

– Ben pisse ! Qu’est ce qui t’en empêche. Lui dis-je en faisant un geste pour qu’il comprenne bien que cela m’amusait d’être ainsi arrosée.
– Ça ne vous dérange pas ?

C’est cool, non : le mec qui te vouvoie avant de te pisser dessus ?

Je me suis quand même reculée parce qu’il avait une grosse envie, mais j’en ai reçu quand même plein sur la tronche.

Fin du récit d’Anna.

– Alors ça t’a plu ? Je parie que tu es toute mouillée. Me demande-t-elle.
– Tu parie quoi ?
– Rien du tout mais j’ai envie de vérifier.
– Fais comme chez toi !
– Je vais me gêner, tiens !

Et voilà que sa main arrive sous ma robe.

– Tu mets une culotte sous une robe pareille, toi ?
– Et alors ? Ce n’est pas parce que je fais la pute que je me balade la chatte à l’air.
– Retire là !
– Quoi ? Ma culotte ?
– Ben oui ta culotte, pas ta robe !
– Sérieux ?
– Vas-y !
– Chiche !

Je me contorsionne un peu, n’ayant aucune envie de me lever carrément et je fini par faire glisser le string jusqu’à mes chevilles, je le ramasse et l’offre à Anna.

– C’est pas vraiment sec, cette affaire-là ! constate-t-elle.
– T’avais qu’à pas me raconter des cochonneries.

La tenant dans le creux de la main, elle porte le string près de ses lèvres et se met à le lécher de quelques petits coups de langue.

– Humm, c’est bon, je te boufferais bien la chatte.
– T’es pas encore rassasiée ?
– Je ne suis jamais rassasiée !
– Je ne dirais pas non, mais j’ai pas envie d’aller faire ça dans les chiottes, et comme je ne peux pas partir maintenant.
– J’ai compris ma puce, business is business. Je vais essayer de retrouver ma rouquine. Bisous.

En fait de bisous, elle me roule une pelle d’enfer qui me laisse dans un drôle d’état.

Je n’ai pas revue Anna de la soirée, enfin j’exagère un peu, je l’ai quand même aperçu un peu avant qu’elle ne disparaisse complétement, je suppose qu’elle est partie finir sa nuit avec la rousse ou avec une autre. Elle me racontera tout ça quand je la reverrai.

Et à 2 heures du mat, je m’en allais.

Jeudi 25 septembre

Il est 9 heures ! Le facteur apporte un colis, il sonne au domicile de Justin Liansky sans avoir de réponse, sonne une nouvelle fois (le facteur sonne toujours deux fois !), et machinalement actionne la poignée de la porte qui n’est pas fermée. Et là : l’horreur ! Il prévient aussitôt les pompiers et la police qui se rendent immédiatement sur les lieux. Ceux-ci constatent la mort de Mina. Justin qui est inconscient et qui a perdu beaucoup de sang est dirigé vers l’hôpital le plus proche.

L’affaire est immédiatement confiée au S.R.P.J. d’Orléans. Le commissaire Salvadori n’est pas mécontent. Il adore ce genre d’affaire et se tourne vers Erika Keller, son adjointe assise en face de son bureau.

– On récapitule ?
– Pour l’instant l’état de Justin Liansky est stationnaire. D’après les toubibs, il a de bonnes chances de s’en sortir, mais pour l’instant il est incapable de parler.
– On attendra !
– On a l’heure du crime ?
– Entre 21 et 22 heures, d’après le médecin légiste, l’autopsie le confirmera.
– Et sinon ?
– Vu que le cadavre était dans l’entrée, le mec a tiré aussitôt qu’on lui a ouvert, on n’a pas encore l’analyse balistique…
– Je sais.
– Traces de lutte dans la salle à manger, le meurtrier a blessé Liansky au bras par balle et a tenté de l’achever avec un objet contondant en bronze.
– Des empreintes ?
– Aucune empreinte digitale, par contre il a laissé les traces de ses godasses un peu partout.
– Super on aura au moins sa pointure !
– Le meurtrier a fouillé un peu les meubles, mais juste un peu.
– Il cherchait donc quelque chose, donc deux possibilités : ou bien il a trouvé tout de suite, ou alors il a été dérangé. Comme il ne semble pas qu’il se soit assuré que Liansky était bien mort, la seconde hypothèse me parait intéressante.
– A moins qu’il n’ait pas voulu le tuer ?
– Et laisser un témoin vivant, tu déconnes, mon vieux ! Se moqua Erika Keller.
– Et sinon ?
– C’est tout !
– O.K. Donc ou bien Liansky s’en sort et nous dira des choses intéressantes, sinon, ben ce sera le travail de fourmi : les antécédents, les voisins, les amis, la famille, le téléphone, l’ordi, le compte en banque… Mais je trouverai !

Vendredi 26 septembre

L’état de santé de Justin Liansky étant resté stationnaire, la police ne put l’interroger. On commença donc par questionner les proches. On ne trouva aucun ennemi potentiel du côté de Justin, qui travaillait comme photographe pour le compte d’une agence et menait une vie apparemment sans histoire. Pour Mina, la famille ne fut d’aucune utilité, cette dernière ayant rompue tout lien depuis trois ans. Dans son environnement professionnel, on lui connaissait bien une femme avec laquelle la haine était réciproque, mais cette dernière fut très vite mise hors de cause. Bref l’enquête piétinait

– Normal ! Affirma doctement Salvadori, au début ça piétine toujours. Mais on n’a pas encore vu tout le monde.

Frédo s’est levé de bon matin, il s’est rendu dans un quartier de Paris où personne ne le connait et après avoir acheté tous les quotidiens du matin se met à les éplucher en buvant un petit café. Il ne trouve aucun article décrivant son forfait.

« Trop tôt ! Ou alors ça ne les intéresse pas ! »

Il décida de revenir près de la Bastille où il avait sa voiture à récupérer. La veille du crime, il en avait volontairement froissé la tôle contre un poteau et l’avait conduite au garage. Cela participait aussi à son alibi.

En se dirigeant vers le métro, il aperçut un cyber-café. Cela lui donna une idée. Il entra et fit une recherche sur le site de la « République du Centre ».

« Crime crapuleux mercredi soir rue xxx à Orléans. A la nuit tombée un individu s’est introduit dans le pavillon de Justin Liansky, photographe professionnel, le blessant grièvement et abattant sa compagne Mona Lacaze, actrice de télévision, qui avait joué notamment dans la série : « les chemins de l’amour ». Le pronostic vital de Justin Liansky reste réservé. La police privilégie la thèse d’une vengeance et l’enquête se dirige vers les proches des victimes.

Frédo quitta l’établissement de fort méchante humeur. Deux erreurs, il avait commis deux erreurs impardonnables.

Le fait qu’il ait renoncé au dernier moment à faire une razzia sur les bijoux orientait de suite la police vers les « proches ». Il serait donc interrogé et ses alibis vérifiés, alors que dans son plan initial, une telle éventualité lui paraissait plutôt faible.

Mais le pire, c’est qu’il avait raté Liansky !

– « Pronostic vital réservé ». Ça veut dire quoi ? Qu’il y a une chance sur deux de crever ! Autrement dit c’est pile ou face ! Et comment vais-je le savoir ? Sauf dans le cas de certaines affaires surmédiatisées, tout le monde se fout du sort des gens qui ne sont pas morts sur le coup ! Et que faire ? »

Il pensa un moment commettre la folie d’aller le visiter à l’hôpital et le débrancher. Mais la police devait surveiller sa chambre.

« Il va parler, et je vais être foutu ! » se désespéra-t-il ».

Et puis, il retrouva la confiance, après tout il avait un alibi en béton, il récapitula.

Il avait volontairement immobilisé sa voiture, les flics seraient donc obligés d’admettre qu’il lui aurait fallu prendre le train pour aller à Orléans. Or pendant ce laps de temps, Pascal, le barman muni de sa carte bancaire et de son code avait d’abord acheté un C.D. à la FNAC un peu avant 22 heures (ce qui était approximativement l’heure du crime), puis avait facturé deux consommations fictives (en fait commandées la veille). Deux témoins : Pascal, le barman et Chanette affirmeraient qu’il était bien présent dans la boite à l’heure du crime, cela serait confirmé par la géolocalisation de son téléphone confié à Pascal jusqu’à ce qui le rende à Chanette avec l’enveloppe contenant sa carte bleu et le C.D. Il pourrait aussi en cas de besoin citer quelques anecdotes ayant eu lieu cette nuit-là. Quant aux chaussures et autres accessoires vestimentaires qu’il portait à Orléans, ils étaient à présent engloutis dans la Seine. Bref, il était bordé… Théoriquement…

Lundi 29 septembre

Le médecin de l’hôpital rend visite à Justin Liansky.

– Bon, plus de peur que de mal, vous vous rétablissez bien, on va encore vous garder en observation aujourd’hui pour le traumatisme crânien, et si tout va bien, vous sortirez demain. Ces messieurs-dames de la police semblent pressés de vous interroger. J’avais un peu noirci le tableau afin qu’ils vous laissent tranquille. Mais maintenant vous n’allez plus y couper. Ils attendent dans le couloir, je vais les faire entrer.

– Vous avez eu une sacrée chance ! Commence Salvadori.
– Vous parlez d’une chance ! Ma copine a été assassinée. J’aurais préféré crever à sa place. De la chance ! N’importe quoi ! Comme pouvez-vous dire des choses pareilles ?
– Pardonnez ma maladresse ! Bredouilla Salvatori. Avez-vous reconnu la personne qui vous a tiré dessus ?
– Bien sûr, c’est Frédéric Constant.
– Et c’est…
– L’ex de Mina.
– Vous êtes formel !
– Complètement
– OK, on va vérifier son emploi du temps. Il était qu’elle heure approximativement quand l’assassin a pénétré chez vous ?
– J’en sais rien, mais j’étais au téléphone avec mon frère, je venais juste de raccrocher, l’heure doit être sur mon portable, il est resté à la maison, je vous dirais ça quand je serais sorti…
– Non, non donnez-nous simplement le nom et le numéro de votre frère. Bon le gars est entré chez vous, et ensuite ?
– Il m’a tiré dessus, je suis tombé, il a tiré une sonde fois et il a tué… le salaud

Il sanglote quelques instants puis se reprend.

Après il m’a visé, j’ai cru que j’allais crever mais il a eu un problème avec son flingue, par réflexe je lui ai attrapé la jambe et je l’ai déséquilibré, il est tombé, mais après je ne sais plus trop, il m’a assommé avec je ne sais pas quoi.

Justin fournit ensuite une description détaillé de son agresseur.

A 14 heures Salvadori et Erika Keller venant d’Orléans se dirigent vers le domicile de Frédo :

– Ce n’est pas lui ! Dit Salvadori. Le crime a eu lieu vers 21 h 45, ce qui correspond au rapport d’autopsie. Constant a fait une facture carte bleue à cette heure-là à Paris. On a aussi tracé son téléphone, il n’a pas quitté Paris.
– Et le témoignage de Liansky ?
– Soit il a rêvé, soit il fait exprès de charger Constant. On va quand même aller causer cinq minutes avec ce gars-là, on apprendra peut-être quelque chose !

– Police judiciaire ! On voudrait vous poser deux ou trois questions.

« Déjà ! » se dit Frédo qui ne les attendait pas si tôt.

– Je dois vous annoncer une nouvelle pas très gaie, commença Salvadori.
– Oui ! Répondit Frédo sachant pertinemment ce que l’autre allait lui dire.
– Je dois donc vous annoncer le décès de Mona Lacaze.
– C’est pas vrai ! Fit semblant de s’apitoyer Frédo. C’était une salope, mais je ne souhaitais pas sa mort.

Il tenta de se forcer à pleurer, mais n’y parvint pas.

– Je suppose que vous désirez connaître les circonstances…
– Accident, je suppose ?
– Non ! Assassinat !
– Ça devait arriver, avec les gens qu’elle fréquentait ! Rétorqua-t-il, juste histoire de dire quelque chose.
– C’est aussi pour cela qu’on est passé vous voir, vous lui connaissiez des ennemis ?
– Pas nommément !
– C’est quoi ces gens qu’elles fréquentaient auxquels vous venez de faire allusion ?
– Des gens du show-biz, ou plutôt leurs copains, elle prenait de la coke.
– Ah ! Intéressant ! Vous pouvez me dire où vous étiez hier vers 21 h 45 ?
– Qui moi ?
– Ben oui, vous !
– Et pourquoi vous me demandez ça ?
– Parce que c’est notre métier de poser des questions.
– J’étais sur les Champs avec une amie !
– On peut avoir ses coordonnées ?
– Euh, j’ai juste son téléphone !

Il leur communiqua.

– C’est donc une amie dont vous ne connaissez pas l’adresse ?
– C’était une amie d’un soir !
– Une pute ?
– On peut dire ça comme ça !
– Et je suppose que vous avez passé la nuit avec elle ?
– Ben, oui !
– Quelques détails m’intéresseraient !
– M’enfin !
– Je ne vous demande pas dans quelles positions vous avez niqué, je veux juste savoir ce que vous avez fait avant.
– On a été en boite, au Charly bar.
– Jusqu’à quelle heure ?
– Pas trop fait attention, vers 2 heures du matin.
– Pourquoi vous transpirez ?
– Je suis obligé de répondre à cette question ?
– Non, mais je ne vois pas pourquoi vous paniquez, nous avons vérifié votre emploi du temps de ce soir-là. Ce que vous nous dites correspond à ce que nous savions. On ne fait pas un métier facile, vous savez !

Ces propos rassurèrent un peu Frédo.

– Euh, j’oubliais, vous pourriez citer des gens qui étaient présents dans la boite et qui pourraient témoigner en votre faveur ?
– Pascal, c’est l’un des serveurs ! Je ne connais pas son nom de famille.
– O.K. Et sinon, vous pourriez citer des événements qui sortent de l’ordinaire qui se sont passés ce soir-là ?
– Que je réfléchisse… Juste des bricoles : un mec complètement torché que les videurs ont été obligé de virer, une nana qui s’est retrouvé les seins à l’air…
– Vous voulez un kleenex pour vous éponger le front ?
– Est-ce que vous pouvez comprendre que je suis en ce moment sous le choc de la mort de mon ex, et que vos questions me prennent la tête ! S’emporta Frédo.
– Nous le comprenons parfaitement, on vous laisse. Si vous pouviez passer à la P.J. demain matin pour signer votre déposition. Ah au fait vous chaussez du combien ?

Frédo compris pourquoi on lui posait cette question et feignit la surprise :

– 42, pourquoi ?
– Toujours 42 ?
– Ça m’est arrivé de devoir prendre du 43, mais…
– Allez, on vous laisse !

– Pas clair ce mec ! Commenta Erika Keller en sortant. C’était du combien sur le tapis ?
– 44 ! T’as raison c’est pas clair du tout, mais elle commence à bien m’intéresser cette histoire ! Convoque-moi la pute à la P.J….

A suivre

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10 réponses à Chanette 21 – L’alibi de Frédo – 2 – Anna Gaëlle, folle de son corps par Chanette

  1. Autouillet dit :

    Moi, j’aime bien les femmes qui sont folles de leur corps.

  2. Dominguez dit :

    Jolie partouze avec tout ce qu’on aime trouver dans les histoires de ce site

  3. Dumigron dit :

    Elle ne serait pas un peu salope, Anna-Gaëlle ?

  4. Verala dit :

    Un très belle page de littérature érotique

  5. Werber dit :

    Quel régal de lire ça ! J’adore le personage d’Anna-Gaëlle, elle me fait bander

  6. Harlequin dit :

    La scène dans les chiottes est géniale

  7. chandernagor dit :

    Chattes à sucer, bites à sucer et moi je bande

  8. sapristi dit :

    Toujours de bonne suprises, un bon moment de lecture porno

  9. Darrigade dit :

    L’épisode de l’escapade d’Anna dans les toilettes du Charly-Bar est un délice

  10. Muller dit :

    ça baise partout, mais ça baise bien avec décontraction que c’en est un véritable plaisir de lire tout ça (comment je cause aujourd’hui ?)

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