À vous décoiffer…: La découverte de l’amour par Mido

À vous décoiffer…:
La découverte de l’amour
par Mido


Je ne sais ce qui avait guidé mes pas dans ce salon de coiffure à une heure si tardive. Je le regrettais presque aussitôt la porte franchie. Il n’y avait plus que le patron en train de faire la caisse. Il aurait pu me faire comprendre que c’était trop tard. Il ne le fit pas. Bien au contraire, il me montra le siège en face de lui et m’invita à m’y asseoir. Le destin était en route…

Tout le temps que dura la coupe, l’homme le passa à me draguer. Hétéro jusqu’à présent, je m’amusais de ses manières. D’autant qu’une grande différence d’âge existait entre nous. Mais l’homme était encore beau et sympathique. Je lui donnais la cinquantaine. Je venais de fêter mes vingt ans. C’est durant le shampoing que je pris ma décision de le laisser faire afin de voir jusqu’où il irait. J’avais été plaqué par ma copine deux jours avant et je me dis que l’expérience valait d’être tentée. Pour voir…

Ses mains douces massaient mon cuir chevelu avec une grande volupté. Je fus à deux doigts d’avoir une réaction épidermique. L’homme me parlait de ses goûts, de sa vie. Il avait été coiffeur de plateau dans le cinéma. Il avait aussi assuré le maquillage d’acteurs de renom. Ce qui lui avait permis de s’acheter le salon où je me trouvais. De fait, je vis des photos de l’homme en compagnie d’acteurs et d’actrices accrochées aux murs. Je l’en félicitais. Et, pour rester dans son jeu, je lui dis qu’il avait eu «une vie ô combien passionnante, comme j’aimerais en avoir une». Il se rengorgea et joua les modestes. Vite, il me dit de l’appeler par son prénom, Paul. Je lui confiais en retour le mien, Dominique.

À la fin de la coupe de cheveux, nous étions devenus les meilleurs amis du monde. Comme il avait fermé le salon avant de me coiffer, Paul m’invita à monter prendre un verre dans son appartement, au-dessus du salon. Je le voyais de plus en plus venir. Mais je ne sus lui dire non. L’idée de cette expérience homo me tentait de plus en plus. Par l’escalier intérieur, nous fûmes vite rendus. L’appartement était classe, meublé moderne avec beaucoup de goût, et parfaitement entretenu. Paul me montra le canapé et s’occupa du service. Il vint ensuite s’asseoir à côté de moi, assez près pour que nos jambes se touchent. Il venait de passer un cran supplémentaire dans la drague. Je le laissais faire.

Les sujets de conversation furent variés : le temps, la politique, les amis… Il en arriva ainsi à me demander si j’avais des proches, mes goûts pour les sorties, etc.… Rassuré par mon célibat, l’absence de famille à proximité, il s’enhardit. Une main se posa sur ma cuisse. Je restais impassible. Visiblement, mon inertie le confortait dans l’idée qu’il avait trouvé son affaire pour la soirée. D’autant que, répondant à ses avances, je pris sa main dans la mienne et commençais à la caresser. Je jouais le jeu à fond et me plaçais dans le rôle des nanas que j’avais draguées. Je répondais aux avances de Paul comme les filles l’auraient fait avec moi. Heureux, il se pencha alors et m’embrassa à pleine bouche. J’acceptais cette pelle, d’abord rebuté, puis surpris, et enfin conquis. Paul savait embrasser. En même temps, sa main était passée de ma cuisse à ma braguette. Sans l’ouvrir, il malaxait mon sexe à travers le tissu. Provoquant une érection inévitable. Celle-ci sembla le charmer.

– Petit coquin, je vous plais !

Ma main sur sa cuisse eut valeur d’acceptation. Il reprit alors son baiser. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Une main sur l’épaule, l’autre finit dans le slip où elle se mit à caresser doucement ma verge. L’impression était bizarre, indéfinissable. Paul était un artiste car j’appréciais le toucher de ses doigts proprement soyeux.

– Allons dans la chambre, nous y serons plus à l’aise, me souffla-t-il à l’oreille, me prenant par la main.

Je le suivis sans broncher. Le pas ultime était en train d’être franchi. Dans un instant, je ne serais plus en mesure de reculer. La chambre était comme le salon, moderne et spacieuse. Le lit vaste. Il se débarrassa de ses chaussures en franchissant le seuil, je l’imitais. Il commença alors à me déshabiller. Mon tee-shirt, puis mon pantalon. Il laissa mon slip et m’embrassa en me faisant chuter sur le lit. La couette en soie me donna des frissons dans le dos. Dans le même moment, je vis son sexe superbement dressé. Il était mieux membré que moi. Je le pris par la hampe et commençais à le branler. Il fit alors un tour sur lui-même pour arriver en position de 69. Je n’avais pas imaginé cela. Mais, contre mauvaise fortune bon cœur, je me lançais dans une pipe comme il se mit à le faire avec mon sexe. Je m’étais déjà fait sucer par les filles, mais il ne m’était encore jamais arrivé de sucer un autre gars. Un moment d’aversion passé, je me pris au jeu. Je léchais la hampe, l’enduisant de salive, je suçotais le gland. J’enfournais quasi totalement son sexe dans ma bouche. Une de ses mains caressait ma tête. Tendrement. Bientôt, il interrompit ma fellation.

– Espèce de coquin, tu me ferais jouir avant l’heure. Tu suces vraiment bien. Je vais tomber amoureux de toi !

Paul était aux anges. Il me demanda alors si je faisais souvent l’amour avec des hommes. Force me fut de lui avouer que je ne l’avais jamais fait qu’avec des femmes et qu’il était le premier homme avec qui je me retrouvais au lit. Il sembla honoré par la seule idée qu’il allait me dépuceler. Un fougueux baiser marqua l’annonce de cette nouvelle. Les caresses de Paul se firent encore plus sensuelles. Une de ses mains commença à caresser mes fesses et à les écarter afin d’atteindre l’anus. De l’ongle, il le titilla jusqu’à ce qu’un doigt s’aventure plus loin. Tout en douceur. Quand le chemin fut bien fait, un second doigt vint rejoindre le premier. Paul semblait tout émoustillé par cette exploration qui constituait une première. Il me demanda si je préférais la position du missionnaire ou la levrette. Comme je ne savais que répondre, il me fit comprendre que la seconde serait plus agréable pour un dépucelage. Il me fit donc mettre à genoux. Prenant une bombe aérosol dans la table de nuit, il m’en vaporisa la raie des fesses et l’anus.

– Rassures-toi, Mino, c’est un lubrifiant qui te permettra de mieux apprécier.

Ce disant, il évasa la porte de mon anus afin de vaporiser un peu de lubrifiant à l’intérieur. Une dernière vaporisation sur son propre sexe et il se mit en position. Son sexe contre mes fesses. Mais, avant de le faire pénétrer plus avant, il procéda à une sorte de parade amoureuse. Toute de douceur. En bout de course, son gland commença à forcer l’entrée de mon œillet. Lentement, en un mouvement de piston domestiqué. Paul était expert. Finalement, la petite douleur ressentie au départ se mua vite en plaisir. Des copains qui en étaient passés par là avaient vanté la saveur de cette pénétration. Ils n’avaient pas menti. Les mouvements du gland de Paul m’amenèrent vite dans un état proche de la jouissance. Je n’avais encore jamais été comme cela. Ma gorge se contractait pour laisser passer de petits grognements. Des râles de plaisir. Paul me fit me redresser et me donna des baisers dans le cou, tout en caressant ma poitrine. Puis une main descendit vers mon sexe qu’il se mit à branler. Je sentais sa queue toucher ma prostate, la frôler amoureusement.

Finalement, je me mis à jouir dans un grand cri libérateur. Mon sexe éjacula en même temps dans la main de Paul. Il tendit celle-ci vers ma bouche et me demanda de la nettoyer. J’absorbais pour la première fois du sperme. Le mien ! Cela m’aurait horrifié deux heures plus tôt. À ce moment, je m’exécutais sans honte. Puis je tournais la tête pour un baiser qu’il me donna tout en continuant son mouvement dans mes reins. Je sentis brutalement son sexe exploser. Son éjaculation réchauffa mes intestins en les balayant de sperme gluant et tiède. J’eus une bouffée de chaleur en pensant brutalement que nous avions eu un rapport non protégé. Maintenant, il était trop tard. J’attendis que Paul en ait fini pour lui poser la question. Son sexe se dégonflait petit à petit, mais il resta ainsi en moi de longues minutes, haletant. En se retirant, il embrassa mes fesses comme pour les remercier de leur accueil. Puis il s’effondra sur le lit. Je fis de même. Le temps de récupérer, puis ses lèvres se posèrent sur les miennes pour un tendre baiser.

– Gamin, je n’ai jamais été aussi heureux que ce soir, grâce à toi !

Je lui rendis le compliment en avouant que moi aussi j’avais été heureux et qu‘il avait été un bon initiateur. Paul sembla fier de ces aveux et redoubla de baisers. Puis il proposa que nous allions manger un morceau à la cuisine après avoir pris une douche. Comme nous passions devant un grand placard, il ouvrit celui-ci et en tira des sous-vêtements féminins qu’il me tendit.

– Tiens, passes cela, fais-toi belle pour le dîner.

Il ne me laissait pas le choix. Je m’exécutais donc sans rien dire. Il y avait un string en dentelle, une paire de bas autogrip, un top en soie noire très transparent et une minijupe en satin blanc brillant. Je me regardais dans la glace et me plut. Les copines et les copains auraient bien ri de me voir ainsi accoutré, mais Paul coupa court à toute réflexion en me disant qu’il en faudrait peu pour que je sois un beau travesti.

– Une perruque, un peu de maquillage et tu serais parfaite !

En souriant, je lui dis chiche. Il me dit que la démonstration serait faite après avoir avalé un morceau. Nous commençâmes donc par grignoter en buvant du champagne. « Pour arroser notre rencontre ! » précisa-t-il. Il m’entraîna ensuite au rez-de-chaussée dans les arrières du salon de coiffure.

– Nous avons une cabine de maquillage et de soins esthétiques pour les femmes. Je vais te sortir le grand jeu pour te montrer combien tu peux être féminine.

Il me fit déshabiller totalement et allonger sur une table comme celles des médecins. Il m’enduisit alors d’une crème malodorante qu’il m’annonça être épilatoire. Heureusement, je n’étais pas d’un naturel velu. Pendant que la crème agissait, il me rasa le pubis, les fesses et les dessous-de-bras. En une heure, je me retrouvais totalement imberbe. Une drôle d’impression. L’air semblait glisser sur mon corps comme une douce caresse. Avant de me faire rhabiller, il me passa un baume apaisant et délicatement parfumé sur tout le corps. Je me sentais bien, reposé et surpris de la délicatesse de Paul à mon égard. Aucune fille n’avait été aussi tendre que lui. Il m’invita ensuite à m’asseoir à la table de maquillage. Il m’ajusta d’abord une perruque blonde cheveux longs. On sentait le grand pro. En dix minutes, je vis la personne assise en face de moi changer d’aspect. J’avais un garçon dans la glace à l’origine. Je me retrouvais avec une fille en face de moi. J’étais sidéré. Paul jouissait de me voir ainsi ébahi.

– Quand je te disais que tu ferais une belle fille ! Ce n’est pas à Paul qu’on la fait. J’ai trop l’habitude des visages.

Je le félicitais de cette transformation que je pensais encore impossible avant de m’asseoir à la table. Tout heureux du résultat, Paul me proposa alors de but en blanc d’aller prendre un verre dans un club gay du quartier. Je le regardais, surpris par cette proposition. Je ne m’imaginais pas sortant dans la rue ainsi. Mais Paul se fit rassurant, dit qu’on ne risquait rien et que j’allais être surpris du résultat. Il me fila une paire de chaussures à talons et alla chercher des affaires à l’étage.

– En attendant, entraînes-toi à marcher avec les chaussures, cela risque d’être le plus difficile.

En revenant, il me tendit un soutien-gorge, dans lequel il glissa deux prothèses en silicone, et un top en soie couleur prune, moins transparent que le noir. Il me passa aussi un blouson -pour le cas où la nuit serait fraîche- et un sac à main. J’étais devenu une nana ! Avant de sortir, il plaça un étui pénien sur mon sexe et le cala avec le string.

– Cela évitera des réactions trop intempestives, précisa-t-il en m’invitant à sortir. La première chose que je notais, une fois dans la rue, c’est l’air frais et coquin qui s’engouffrait sous ma minijupe et caressait le haut de mes cuisses entre bas et string. Une sensation agréable. Paul me donnait la main. Il était fier de moi et me le dit.

La boîte de nuit gay, dont il avait parlé, était en effet proche de son salon. En cinq minutes à pied, nous y fûmes. Paul y était très connu. Il fit la bise à une douzaine de mecs et autant de travestis avant d’arriver à une table où il y avait de la place. Les premiers occupants étaient aussi des amis à lui. Il fit les présentations. Je devins dans sa bouche, « Mino, mon nouveau copain ».

J’eus alors droit à une série de bises. Paul s’assit près de moi et me serra suffisamment pour montrer que j’étais sa possession. En attendant d’être servis, il m’embrassa à pleine bouche. J’étais un peu mal à l’aise de recevoir ses baisers ainsi en public. Et puis, au bout du compte, je me laissais faire. Nous étions bien libre de nous aimer. Surtout dans ce bar « réservé ». Je me prenais vraiment au jeu proposé par Paul. Après avoir bu un verre avec ses copains, il me convia à descendre danser au sous-sol. Je le suivis. Là encore, il était connu et nous eûmes droit à une nouvelle série de bises. Un de ses amis me dit que j’avais de la chance que Paul soit connu, sinon j’aurais été virée de la boîte car j’étais trop féminine. Mais tout le monde savait son horreur des femmes et ne pouvait qu’en tirer les conclusions qui s’imposaient. Il déposa ma veste et son blouson à une table d’amis et m’invita aussi vite à danser. Je n’avais pas l’habitude de me faire mener, mais Paul était bon danseur et il compensa mes hésitations.

C’était amusant de faire la femme du couple sans aucune répétition. La danse suivante était un slow et nous restâmes en piste. Paul se collait contre moi et me couvrait de baisers torrides. Je sentais son sexe reprendre vigueur dans son pantalon. Je n’échapperais pas à un nouvel assaut à notre retour à l’appartement. À la table, Paul dut me prendre sur ses genoux car il n’y avait qu’une chaise de libre. Il en profita pour me peloter éhontément. Ses amis souriaient de le voir ainsi épris. Ils nous chambrèrent un peu. Deux ou trois mecs m’invitèrent à danser. Paul les surveillait, prêt à me voler au secours. Finalement, il proposa de rentrer juste après ces danses, car il devait se lever de bonne heure pour ouvrir le salon. Sur le chemin du retour, il me demanda si j’avais des obligations. Comme je disais non, il me dit que je pourrais rester au lit tant que je voudrais. J’en profitais pour lui poser la question qui me taraudait l’esprit après avoir fait l’amour non protégé. Il me rassura vite, précisant qu’il faudrait être le roi des salauds pour agir ainsi en se sachant contaminé.

– De plus, j’ai beaucoup d’amis, mais je ne couche plus vraiment depuis quelques années. Je vieillis.

Il me demanda alors comment un jeune comme moi avait pu tomber amoureux d’un vieux con comme lui. Je récusais le terme de vieux et l’assurais que c’était la jeunesse d’esprit dont il avait fait preuve dans sa conversation en s’occupant de mes cheveux qui avait fait pencher la balance.

– Il fallait un homme mûr et passionné pour m’aider à franchir le pas. Un jeune aurait pu tout gâcher !

Il était ému en m’écoutant et ses doigts serrèrent fort les miens.

À l’appartement, il servit le reste de champagne dans les flûtes et emmena le tout vers la chambre. Comme parure de nuit, il me donna une nuisette, noire et rose, hautement transparente. Je me déshabillais en posant avec soin les affaires de la soirée sur une chaise au pied du lit. Nous nous glissâmes en même temps sous la couette. J’avais vu son sexe bandé comme un arc. Je l’attrapais d’une main et me laissais glisser afin de le sucer. Je le mouillais intégralement de salive et pris position accroupi sur son ventre. Il sembla apprécier cette initiative. Un coup de sa bombe lubrifiante sur mon derrière et je me plantais sur son dard. En faisant attention. Ce fut à moi d’imprimer la cadence, tout en lui roulant des pelles torrides. Il aimait visiblement. Cette fois, ce fut ensemble que nous atteignîmes l’extase. Je le sentis se déverser en moi à l’instant même où les frottements sur mon point G me faisaient râler de bonheur. J’éjaculais sur son ventre et sa poitrine dans un grand jet. Je me penchais pour avaler toute cette semence. J’en profitais pour nettoyer les dernières gouttes perlant de son dard. Nous pûmes alors dormir d’un sommeil réparateur. Avant de fermer les yeux, je souris à cette soirée décoiffante qui m’avait vu quitter le droit chemin tracé par mes parents pour aller vers un amour plus libre et plus créatif. Car, à proprement réfléchir, je ne pouvais imaginer un retour en arrière. J’avais plus pris mon pied avec Paul qu’avec toutes les nanas rencontrées ces dernières années…

*
 

* *
Je restais trois mois avec Paul. Nous nous amusâmes beaucoup. Il fut heureux et amoureux. Certains jours, je reprenais ma vie masculine, d’autres je restais femme, toujours avec l’aide de Paul pour le maquillage et l’habillage. Trois ou quatre fois, je me rendis à la fac ainsi travestie. Je poussais la plaisanterie jusqu’à allumer de bons copains qui ne se doutèrent de rien. J’allais même jusqu’à tailler des pipes à trois d’entre eux que j’avais attirés dans les toilettes. Ils apprécièrent le « traitement », mais celui-ci fut sans lendemain…

Et puis, une nuit, en boîte, je fis la connaissance d’un copain de Paul. Ils avaient le même âge, mais lui était plus sportif, plus beau. Il me fit craquer à la troisième danse. Paul comprit et discrètement se retira sans un mot.

Nous nous revoyons régulièrement, notamment quand j’ai besoin d’un coiffeur…

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Une réponse à À vous décoiffer…: La découverte de l’amour par Mido

  1. Transmonique dit :

    Très bon récit, très respectueux, très doux et très bandant même si la mise en situation paraît improbable, tout comme le coup de foudre… mais bon, on ne va pas cracher dans la soupe

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