Stoffer 7 – La structure diabolique – 3 – Le pâtissier et son accorte vendeuse par Nicolas Solovionni

Hans Krugger est pâtissier… Vous allez me dire que vient faire un pâtissier dans une nouvelle de science-fiction érotique ?
En fait voilà : Krugger, aujourd’hui quinquagénaire, a publié il y a quelques années une étude en podcast sur les « précurseurs » qui connut son heure de notoriété. Listant les sites où on avait trouvé leurs vestiges, il concluait en émettant l’hypothèse hardie qu’en fait les précurseurs appartenaient à deux civilisations différentes.
Voulant élargir le champ de ses investigations, quelqu’un eut l’idée de lui indiquer que sur Vargala station, il serait susceptible de trouver des informations complémentaires, genre découvertes non divulguées. Il fit donc le voyage et dû déchanter, les gens sur Vargala ne parlent pas au premier venu. Il se rendit compte que ce serait un travail de longue haleine qui nécessiterait une lente mise en confiance…
Oui mais pour cela il lui fallait trouver un moyen de subsister. Bon pâtissier il proposa ses services à une officine locale. Choix judicieux d’autant que le gérant aspirait à une retraite bien méritée.
Donc depuis plusieurs années, Krugger mitonne des petits gâteaux et attend vainement de nouvelles informations sur les précurseurs.
Je décide donc de rendre visite à ce citoyen
– Bonjour Capitaine, qu’est-ce que je vous sers ? J’ai des mokas tous frais dont on m’a dit le plus grand bien.
– Je vous en prendrai un tout à l’heure mais avez-vous un endroit où on pourrait causer en tête à tête sans être dérangé ?
– Causer de quoi ?
– Des précurseurs ! Chuchotais-je.
Du coup il n’a pas hésité et nous voilà dans l’arrière-boutique où je lui montre la photo que m’a transféré Fernandez.
– Hum ! Ça ressemble à un canular !
– Un canular qui aurait fait une victime ? Etonnant, non ?
– Ce sont malheureusement des choses qui arrivent.
– Vous n’y croyez donc pas ?
– Il ne faut jamais jurer de rien ! dites m’en davantage !
Alors je lui raconte ce que je sais de l’histoire.
– Je vois… Formulons une hypothèse, Fernandez crée un fake uniquement pour se faire du fric. L’un des gars de son équipage se dit alors qu’il pourrait le doubler, il propose ses services à Woldum qui tombe dans le panneau et élimine le type.
– Oui, bien sûr…
– D’autant que je vais vous dire, j’ai compilé pas mal de choses sur les précurseurs, des constructions bizarres, des tours, mais jamais, au grand jamais nous n’avons trouvé des moyens de transports.
– Fernandez me disait qu’il pourrait s’agir d’une sorte de bombe.
– Allons donc, une bombe qui n’aurait pas explosé et qui se tiendrait là toute seule comme un grande en plein milieu d’un désert ?
– Donc vous n’y croyez pas ? me répétais-je
– Disons que je suis sceptique !
– J’ai plus ou moins l’intention de me rendre sur place, ça vous dirait de venir avec nous ?
– Vous me payeriez le voyage ?
– Cela va de soi !
– Vous avez les coordonnées de cette planète ?
– Oui, les voilà !
– Mais c’est vachement loin !
– Certes !
– Et si ça se trouve, il n’y a rien du tout à cet endroit.
– C’est un risque à prendre !
– Je vais réfléchir ! Je vous donnerai une réponse définitive demain matin. Je vais demander à Ester de vous emballer un moka, je vous l’offre, vous allez vous régaler ! Au fait c’est bien vous le gérant du « Diable rose » ?
– En fait je suis le patron…
– Hi ! Hi ! Vous m’avez l’air d’un sacré coquin, vous !
– J’assume !
– Il m’arrive aussi d’être un peu coquin. Que voulez-vous ? il faut bien profiter de la vie ! Voulez-vous qu’Ester vous gratifie d’un moka spécial ?
– Et c’est quoi ça ?
– Oh ! C’est très coquin ! Mais c’est un peu payant.
Sur un appel de Krugger, Ester arrive, tenant dans ses mains un bol rempli de crème à moka.
– Je suppose que je dois mettre un panneau lumineux pour prévenir les clients qu’on sera fermé une petite demi-heure.
– Tu supposes fort bien. Et tu auras ton petit pourboire tout à l’heure.
. Ester m’informe qu’il serait pertinent que je retire mes vêtements afin que le moka spécial ne les tache pas.
Ester est un jolie rousse aux yeux bleus, la peau constellée de taches de rousseur et dotée d’une poitrine avantageuse
Je m’exécute donc, croyant deviner ce que ce moka va avoir de spécial.
Ester s’empare de ma bite, la branlotte de ses petites mains agiles afin qu’elle devienne bien raide.
Et la voilà qu’elle m’enduit la bite de crème à moka. Curieux spectacle de voir mon organe masculin décoré de la sorte à la manière qu’un petit gâteau. Je dois avouer que la chose a des allures appétissantes, mais je ne suis pas assez souple pour aller me la sucer moi-même.
Alors j’attends qu’Ester le fasse. Mais il faut croire que ce n’est pas dans ses intentions immédiates car la voici qui se recule d’un mètre en me gratifiant d’un sourire bien coquin.
Et la voilà qui retire sa blouse de vendeuse, elle n’a rien en-dessous hormis un ensemble de sous-vêtement vert amande.
Elle retire d’abord le soutien-gorge, fait bouger ses nénés afin que j’en prenne plein la vue, se pince les tétons et finit par les enduire de la crème à moka ! Qui c’est qui va se régaler ? C’est moi ! Du moins, j’espère…
C’est au tour de la petite culotte d’être retirée, dévoilant une chatte charnu et légèrement poilue comme je les adore. Comme je m’y attendais, elle se l’enduit de crème… et comme je m’y attendais moins, elle se retourne pour cette fois s’enduire le trou du cul !
Si elle me donne tout cela à lécher, je risque la crise de foie !
Quant à Krugger, il ne perd pas une miette du spectacle. Pourtant il doit la connaitre par cœur, sa vendeuse. N’empêche qu’il a sorti sa biroute et se la branle mollement. Une bien jolie bite, ma foi !
Je ne peux m’empêcher de la reluquer ! Que voulez-vous, c’est plus fort que moi, j’aime bien les bites… ce qui ne m’empêche pas d’aimer les femmes et leur jolies formes.
Je dois être hétéro bitophile comme disait le professeur Papillon. Mais qu’importe les étiquettes pourvu qu’on ait le plaisir !
Evidemment je suis tellement discret que Krugger s’est aperçu de mon trouble aussi m’interpelle-t-il.
– Elle vous plait, ma bite, on dirait ?
– Ma foi, elle est jolie !
– Vous aimez les bites ?
– A l’occasion…
– Vous sucez !
– Ça m’arrive !
– Ester, tartine-moi la bite d’un peu de moka, le capitaine va me sucer !
La situation devient cornélienne (si, si !) J’aimerais profiter des charmes de la belle Ester, mais d’un autre côté je ne peux refuser l’offre de mon hôte. Vais-je vraiment être capable d’assumer tout ça ?
Alors faisons les choses dans l’ordre, et je m’en vais lécher la bite de Krugger (quand même je n’étais pas vraiment venu pour ça… mais bon)
La crème est légère, pas du tout écœurante, je me régale, je le suce en lui caressant les couilles. Il devait être super excité parce que cinq minutes plus tard il éjaculait comme un cochon. Sperme et moka, en voilà un mélange ! Il faut aimer le sucré-salé !
Ester me fait signe de m’approcher ! Bien sûr que je vais m’approcher ! Et mon choix est déjà fait, ce sont les tétons que je lèche jusqu’à ce qu’il ne reste plus la moindre trace de la crème à moka !
De son index, elle m’indique qu’il y a aussi de la crème un peu plus bas ! Merci je le savais, je lui lèche donc la foufoune. Mais c’est qu’elle mouille la coquine. Là aussi je fais dans le sucré-salé. Je vais finir par m’y habituer.
Je n’aurais pas cru, mais je l’ai fait jouir la coquine et j’ai bien vu qu’elle n’avait pas simulé.
Je la laisse souffler quelques instants pendant que Krugger nous quitte pour, je pense, aller servir un client dans la boutique. Ester me présente son cul que je m’empresse de lécher comme il se doit. Plus de crème ? Non ? Comme c’est dommage !
Sauf sur ma bite… La coquine me demande de m’assoir et vient entre mes cuisses pour s’emparer de la ma bite. D’ordinaire je sais me retenir de jouir, mais le trop plein d’excitation étant là… Je jouis dans sa bouche remplie de crème à moka.
Elle me roule une pelle, je vous dis : le sucré-salé, on s’y habitue !
Fin du délire…
Mais pourquoi donc Krugger au lieu de refuser carrément l’offre, persuadé qu’il est qu’il s’agit d’un canular s’est-il efforcé de me mettre en de bonnes dispositions en mettant à contribution cette charmante Ester ??
« Ce capitaine Stoffer est un grand voyageur, il a visité des planètes où les précurseurs avaient laissé des vestiges (voir les épisodes 2, 3, et 5) Un long voyage avec lui et je me fait fort de lui délier la langue… » Se dit le pâtissier.
Et c’est pour cette raison que Krugger accepta de faire partie du voyage.
Ce matin Roger Montesinos, bourgmestre de Vargala Station, et parrain de la mafia locale a devant lui Brent Quinto, l’un de ses fidèles lieutenants.
– On en est où ?
– On patine ! La mère Jiker soupçonne Woldum, la taupe terrienne. Effectivement des témoins l’on vu discuter avec la victime et depuis il a disparu de la circulation. Tous nos réseaux sont activés depuis hier. Aucun résultat.
– Il aurait quitté la planète ?
– Négatif ! Et aucune panne dans les enregistrements du portique d’entrée du cosmodrome.
– Allons, allons, Quinto, on peut pénétrer sur le tarmac par d’autres moyens.
– Pour aller où ? Depuis sa disparition seuls trois vaisseaux ont quitté la planète, comment aurait-il fait pour monter à bord. Je ne le vois pas prendre en otage tout un équipage.
– Hum, et du côté de la presqu’ile des exclus ?
(Note : Comme son nom l’indique plus ou moins la presqu’ile des exclus recueille tous les criminels qui ont été bannis de la ville. On peut y accéder à pied en utilisant un sas situé au « bar des adieux »)
– Personne ne l’a vu au bar des adieux !
– Il a pu piquer une barge.
– On est en train de vérifier ça, mais apparemment il n’y a aucune remontée.
– Et je suppose que son spacephone ne le localise pas ! Ça va mal, il en va de notre réputation. Recontacte nos réseaux et promets une prime substantielle à qui nous fournira des renseignements, même des trucs insignifiants.
Et le soir..
– Toujours rien ? Se désole Roger Montesinos, ,
– Oui et non ! Notre contact à la police m’a soufflé le nom de la victime, un dénommé Aldo Salvadori, il faisait partie de l’équipage de l’Albatros commandé par le capitaine Fernandez…
– Peut-être un règlement de compte entre membres d’équipage, ça arrive parfois !
– Et que viendrais faire Woldum là-dedans ?
– C’est peut-être une fausse piste ?
– Il faut qu’on trouve le moyen de faire parler ce Fernandez.
– Ça va être difficile, chef, je me suis renseigné, il a redécollé.
Montesinos laisse éclater sa colère en tapant du poing sur sa table.
– Mais merde ! On passe pour des cons !
– On n’a qu’à trouver un bouc émissaire ? Suggère Quinto.
– C’est ce qu’on fera en dernier ressort, mais c’est frustrant quand même.
– J’ai une idée, chef, peut-être que certains membres de son équipage n’ont pas réembarqué ?
– Quinto, tu es un génie ! Renseigne-toi auprès de la capitainerie et fait un pointage.
Et une demi-heure plus tard…
– Deux personnes n’ont pas réembarqué. Un mec et une nana !
– Une nana ? On peut la trouver ?
– La capitainerie m’a envoyé sa photo… elle n’est pas mal foutue…
– On s’en fout, on n’est pas là pour draguer. Fait suivre la photo à tous nos contacts et précise qu’il y a urgence.
Le réseau des indics de la mafia prouve alors son efficacité. Jackie Sagna est repérée à l’hôtel des cailles.
– Je m’en charge ! Propose Quinto.
– Et pas de connerie, je te fais confiance !
– Vous pouvez chef !
C’est le réceptionniste de l’hôtel qui a dénoncé la présence de Jackie Sagna. Mais Quinto ne se présente pas devant lui. La mafia et tout particulièrement ses responsables doivent rester clandestins.
Aux commandes d’une barge, il attend patiemment que la femme quitte l’hôtel… ce qu’elle finit par faire en milieu d’après-midi.
Jackie Sagna est une belle métisse, la peau chocolatée, corps bien fait et visage ovale. Quinto y va au flan, et l’aborde en exhibant un badge de police.
– Police ! Nous avons juste quelques questions à vous poser au sujet de « l’albatros ». Si vous voulez prendre place dans cette barge, on va faire ça dans les règles, au poste…
– Là, maintenant ?
– Ce sera fait, ce n’est qu’une formalité !
– Bon, allons-y.
La barge ne tarde pas à franchir les limites de la ville.
– Oh ! Vous m’emmenez où ?
– Au poste de police !
– En pleine cambrousse ?
– C’est une annexe sécurisée, rassurez-vous, vous allez comprendre.
Et quelques minutes plus tard, Quinto et Jackie étaient devant Montesinos, grimé pour la circonstance.
– Bonjour madame ! Asseyez-vous. Nous voudrions simplement savoir pourquoi vous n’avez pas réembarqué sur l’Albatros ?
– Pourquoi cette question ? Je suis encore libre d’embarquer ou de ne pas embarquer comme j’en ai envie !
– Ne vous énervez pas ! Bien sûr que c’est votre droit, mais les circonstances m’obligent à vous poser cette question.
– Quelles circonstances ?
– L’assassinat d’Aldo Salvadori par exemple.
– Salvadori a été assassiné ?
– Vous ne saviez pas ?
– Ben non !
– Voyez-vous un mobile à cet assassinat ?
– Non !
– Imaginez que Salvadori ait été mis au courant de choses qui ne le regardaient pas ?
– Je ne vois pas trop…
Et soudain, ça fait tilt dans le cerveau de Jackie… mais comment leur dire ça ?
– Je vous sens perplexe ! Parlez, on ne va pas vous manger !
– Le problème c’est que je peux pas parler. Nous sommes tombés par hasard sur une planète lointaine et avons découvert un truc qui relève du secret militaire.
– Essayez de préciser un peu tout ça, sans trahir ce qui serait de l’ordre du secret militaire.
– Disons qu’on a tous filmé ce truc. Puis au voyage du retour Fernandez, notre capitaine, nous a réuni et nous a expliqué qu’il était dangereux de conserver des informations ou des images de ce truc. Il nous a demandé expressément d’effacer tout ça de nos spacephones…
– C’est ce que vous avez fait ?
– Oui !
– Le capitaine Fernandez a-t-il vérifié les spacephones de son équipage après cette recommandation ?
– Non !
– Alors nous y voilà ! Enfin presque… Salvadori n’a rien effacé du tout et a voulu monnayer ces informations… et ça lui est retombé sur la gueule. Pouvez-vous me montrer votre spacephone ?
– Pourquoi faire ? Puisque j’ai tout effacé ?
– S’il vous plait !
– Il y a là-dedans des choses concernant ma vie privée et qui ne vous regardent pas.
– Rassurez-vous, votre vie privée ne nous intéresse pas ! Votre spacephone, s’il vous plait !
Montesinos se saisit de son propre appareil et copie les données de celui de Jackie… puis…
– Allo, Cheng, je t’envoie le contenu d’un spacephone, je voudrais que tu regardes si tu peux régénérer les fichiers effacés
– Pas de souci, je t’envoie le résultat dans un quart d’heure.
Montesinos déshabille Jackie du regard, elle en est gênée, pas lui !
– Est-ce que votre décision de ne pas réembarquer sur l’Albatros a un rapport avec les évènements que vous venez de nous raconter ?
– Pas du tout !
– C’est quoi alors ?
– Peu importe !
– Une histoire de cul ?
– Non, mais c’est fini, oui ?
– Gaulée comme vous êtes-vous devez être super bonasse ?
Jackie s’apprête à lancer une pique à son interlocuteur, quand elle réalise que celui-ci use de provocation pour la déstabiliser. Du coup inutile de continuer à faire la bravache mais en profiter pour prendre l’ascendant sur ces emmerdeurs.
– Je vais vous dire deux choses Si j’ai quitté l’Albatros c’est tout simplement pour un problème d’incompatibilité d’humeur ! Il n’y a rien de pire que de travailler avec des gens que vous ne supportez pas !
– Et cette personne que vous ne supportiez pas, c’est Salvadori !?
– Ben voyons, c’est moi qui l’ai tué et au lieu de repartir dans l’espace je suis restée là comme un conne ! Vous vous rendez compte de ce que vous insinuez comme délire ?
– On insinue rien du tout, on cherche à comprendre.
– Moi ce que je comprends c’est que vous n’êtes pas de la police, vous devez être des détectives privés ou quelque chose du genre… Et vous n’avez aucun droit de m’interroger ! Bon je peux partir maintenant ?
Les deux mafieux s’échangent un regard avant de « libérer » Jackie.
– Vous ne me raccompagnez pas ? Je ne sais même pas par où me diriger ?
– Vous sortez à gauche et c’est tout droit, il y en pour 7 ou 8 kilomètres.
– Et ça vous dérangerais de m’accompagner ?
– Si tu nous fais une pipe on te raccompagne !
Ben non pas de pipe à cet endroit du récit (je vois que certains lecteurs sont déçus)
A suivre
Pomponette, sors de ce corps !
Ah ! Ce fantasme des arrières salles !
Rassurant de penser que dans le futur il y aura encore de gateaux à la crème et de gentilles filoutes pour nous aider à les déguster