55.
Alice se coucha seule. Elle était à deux doigts de pleurer. Elle fut tentée d’appeler Bérénice mais l’heure tardive l’en dissuada. Elle envoya un sms à Patrice, sms qui resta sans réponse.
Cette journée et ce jeu de rôle lui avait beaucoup plu et un sentiment amoureux commençait à naitre. Sentiment qui se précisait avec cette absence de Patrice près d’elle. Quand elle avait voulu l’embrasser, son sexe commençait à durcir, signe que l’homme l’excitait. Elle se rendit compte qu’elle aurait voulu faire l’amour avec lui. Elle se rappela la dernière pénétration, lente, profonde, les sensations qui allaient avec. Sa bite lui manquait, elle aurait voulu la sucer, s’empaler dessus. Mais plus encore, elle voulait se retrouver dans les bras de son homme, sentir son odeur, caresser son torse, son ventre musclé, son sexe. Patrice avait réussi sa mission : Alice était amoureuse.
Des larmes coulèrent sur ses joues.
Elle se réveilla très tôt. Elle pensa un peu à Bérénice et beaucoup à Patrice. Dormait-il encore ? Pensait-il à elle ?
Elle se leva, se doucha, s’habilla et peaufina son maquillage. Neuf heures n’avaient pas encore sonné qu’elle était déjà au restaurant de l’hôtel. Un grand sourire illumina son visage quand elle aperçut Patrice. Elle vint à sa rencontre mais Patrice la devança et lui fit la bise.
– Bien dormi ? lui demanda-t-il
– Oui, mentit-elle
Ils prirent le déjeuner et Alice s’enquit du programme de la journée qui serait consacré à la visite du Musée d’Orsay et à une promenade dans les jardins du Luxembourg si la météo le permettait.
Patrice continua le jeu de rôle où il faisait la cour à Alice. Il la tenait par la main, parfois s’enhardissait pour la prendre par la taille. Alice jubilait. Elle était enfin avec son homme. Elle pensait aussi à Bérénice, mais aujourd’hui, elle était avec son mari. Et heureusement qu’elle portait sa cage, sans quoi son sexe aurait déformé sa jupe.
Ils reprirent le train qui arriva avec presque une demi-heure de retard. Alice s’arrêta en bout de quai, prit Patrice par la taille.
– J’ai passé un excellent week-end. On se revoit quand ?
– Tu viens demain soir ?
– Ouiii ! Avec joie. Je peux t’embrasser maintenant ?
– Oui ma chérie, dit-il.
Malgré ses talons aiguille, elle dépassait à peine Patrice. Elle posa ses lèvres sur les siennes, jeta sa langue. Le baiser fut tendre.
Alice s’écarta mais ne dit rien. Patrice comprit en voyant ses yeux brillants qu’il avait réussi son pari. Ils échangèrent un dernier baiser dans le parking de la gare et montèrent dans leur voiture.
Alice était d’humeur joyeuse en arrivant chez le couple le lendemain. Elle s’était fait belle, très belle, soignant son maquillage. Bérénice le remarqua mais ne fit aucun commentaire. Malgré tout, elle les embrassa sur la bouche, laissant des traces de rouge à lèvres qu’elle gomma avec le pouce.
– Il faut que je vous parle, dit-elle sans préambule.
Ils s’installèrent au salon, Bérénice et Patrice dans le canapé, Alice en face dans le fauteuil, sur le bord du coussin.
– On t’écoute, dit Bérénice.
– Voilà, ce week-end à Paris avec Patrice est une totale réussite. Vous avez atteint votre objectif. Si Damien est raide dingue de toi, Bérénice, Alice est finalement tombée amoureuse de Patrice. Ton plan drague, premier rendez-vous et surtout le fait que l’on fasse chambre à part m’a fait comprendre combien je tenais à toi et surtout combien tu me manquais quand tu n’étais pas là, près de moi. Je vous aime tous les deux.
– Yes ! fit Bérénice en tapant dans la main de son mari. Nous aussi on t’aime très fort. Et j’avoue que je désespérais de ne pas te voir tomber dans les bras de mon chéri, qui lui a eu le coup de foudre pour toi dès qu’il t’a vue, la première fois que tu es venue alors même que tu n’étais encore que Damien.
– Tu es tombé amoureux de moi en garçon ?
– Oui ma chérie car je savais le potentiel qu’il y avait derrière. Et puis Bérénice m’avais aussi montré des photos.
– Je vois … Patrice, j’ai aussi réfléchi à ta proposition.
– Proposition ? Quelle proposition ? S’inquiéta Bérénice.
– Patrice ? demanda Alice
Patrice baissa les yeux, pris en faute comme un gamin.
– Voila ma chérie. J’ai demandé à Alice si elle accepterait d’avoir une vraie poitrine et qu’elle abandonne ses prothèses. J’ai envie de caresser ses seins, de jouer avec ses tétons. Je le fais déjà tu me diras, mais je voudrais un peu plus de volume. Pas des gros seins, un bonnet B comme toi me conviendra parfaitement. Mais je veux aussi qu’elle garde son sexe opérationnel pour toi.
– Ouf, tu m’as fait peur. Je comprends ton désir. Mais je veux qu’elle continue à me baiser comme elle le fait. Je ne veux pas de vraie femme à la maison.
– Et ? demanda Patrice, qu’as-tu décidé ?
– J’accepte !
Patrice se leva pour prendre Alice dans ses bras.
– Oh comme je t’aime mon amour.
– Bah ? Et moi ? Se plaignit Bérénice.
– Mais je t’aime aussi mon cœur. Depuis trente ans et il n’y aucune raison que cela change. Pour fêter ces bonnes nouvelles, je vous invite au restau.
Les deux femmes se repoudrèrent le nez. Bérénice en profita pour passer sa main sous la jupe de son amie.
– Tu mets toujours ta cage ? demanda-t-elle.
– Oui. Ça évite les érections impromptues.
– Tu veux pas me prendre, là contre le lavabo ? J’ai envie de toi. Très envie de toi. Je coule comme une fontaine.
– Bien sûr ma chérie. Moi aussi, j’ai très envie de toi. Tu m’as manqué ce week-end.
Alice décadenassa sa cage et s’accroupit entre les cuisses de sa maitresse. Elle ne mentait pas en disant qu’elle coulait comme une fontaine. Son string était détrempé et le jus coulait déjà sur ses cuisses. Alice la lécha puis écarta le tissu et plongea sa langue entre les lèvres.
– Humm, tu es toujours aussi délicieuse.
– Viens en moi, donne-moi ta queue.
Bérénice posa une jambe sur le rebord du lavabo, offrant sa chatte à Alice qui s’enfonça en elle comme dans du beurre. Il la besogna un moment avant de la prendre par derrière et d’éjaculer en elle.
– Trop bon, dit Bérénice en léchant le sexe d’Alice.
– Tu es trop bonne aussi. Je t’aime
– Moi aussi je t’aime.
– Tu sais quoi ? demanda Alice
– Non.
– J’ai pas trop envie d’aller au restaurant.
– Tu sais quoi ? demanda Bérénice
– Non.
– Moi non plus !
– On viole ton mari ?
– Bonne idée ! On va tellement le pomper qu’il va demander pitié.
56.
Elles se remaquillèrent un peu, laissèrent leurs culottes sur le coin du lavabo et retournèrent au salon où les attendait Patrice, prêt à partir.
– On va être en retard, il n’y aura plus de table.
– On n’a pas faim, déclara Bérénice.
– Vous ne voulez pas sortir ?
– Non, répondirent-elles en chœur
– Bon ok, dit-il en quittant son blouson.
Les deux femmes s’approchèrent et commencèrent à l’embrasser dans le cou, les joues, la bouche, s’embrassant entre elles aussi parfois. Leurs mains caressaient Patrice mais s’attardaient sur le devant de son jean, où une bosse trahissait son excitation
– Oh mes amours, vous allez me rendre fou
– Mais c’est le but mon chéri, c’est le but, dit Bérénice. On va te vider les couilles, ajoute-t-elle avec un sourire carnassier.
Ils se rendirent dans la chambre et se déshabillèrent. Les femmes gardèrent leurs seuls dessous. Bérénice s’occupa du sexe de son mari pendant qu’Alice se délectait de sa bouche.
– Pourquoi me suis-je fermée comme ça ? Se plaignit-elle. Maintenant que je sais que je t’aime, tes baisers ont un autre goût.
– Profites-en ma chérie, dit Patrice.
– Je t’aime, répondit Alice.
– Moi aussi, je t’aime.
Leurs langues se mélangèrent à nouveau. Puis sans vraiment se poser de question Alice se redressa et présenta son sexe à Patrice qui le suça naturellement.
– Oh oui mon chéri. C’est le pied !
Les deux femmes échangèrent leur place. Alice suça le membre presque violacé tellement l’afflux de sang était énorme. A son tour Bérénice se fit lécher la chatte par son mari.
– Je vais venir, dit-il soudain.
Alice et Bérénice s’approchèrent du sexe et attendirent la semence qui gicla sur le visage d’Alice. A tour de rôle, elles recueillirent le sperme dans leur bouche qu’elles s’échangèrent par de multiples baisers. Puis vinrent embrasser Patrice, lui donnant aussi son propre sperme à gouter. Cela dit, ce n’était pas la première fois car bien souvent Bérénice faisait la même chose.
– Vous êtes merveilleuses. Merveilleuses.
Alice et Bérénice se lancèrent dans une séquence lesbienne, le temps d’exciter à nouveau Patrice. Alice pénétra à nouveau son amie. Patrice les rejoignit quelques minutes plus tard et sodomisa Alice qui attendait le membre avec impatience. Les coups de butoir de Patrice donnèrent le rythme et Alice n’avait qu’à se laisser aller pour faire l’amour à Bérénice.
La position était idéale pour Alice, prise en sandwich entre sa chérie et son chéri. Patrice œuvrait doucement, profondément. Alice sentait le sexe glisser en elle et sentait la paroi douce et chaude du vagin de Bérénice.
Des larmes se mirent à couler sur ses joues.
– Ça ne va pas ? demanda Bérénice. Tu pleures.
– Si tout va très bien au contraire. Ce sont des larmes de joie et de bonheur.
– Oh mon cœur, dit Bérénice en passant ses bras autour de son cou. Je suis très heureuse pour toi. Je t’aime tant.
– Moi aussi, je t’aime, je vous aime. Je… je vais jouir.
– Laisse-toi aller.
– Ouiiiiii, cria Alice en répandant son sperme dans le vagin.
Patrice, qui se retenait depuis quelques temps se laissa aller à son tour.
– Oh comme c’est bon quand on est amoureuse. Comme c’est bon.
– Je vais redonner du peps à mon homme et il te fera l’amour, rien qu’à toi.
Sans qu’il ait le temps de donner son avis, Bérénice s’occupa de Patrice. En presque trente ans de vie commune, elle savait comment lui redonner de la vigueur. Une fois fait, elle s’éclipsa, laissant le travesti seule avec son mari. Seule depuis le week-end révélateur.
– Plus que nous ma chérie.
– Oui mon cœur, plus que nous. Embrasse-moi.
Patrice ne se le fit pas dire deux fois. Encore un baiser langoureux, un baiser d’amoureux transi. Toujours bouche contre bouche, il souleva une jambe d’Alice et chercha l’entrée entre les fesses lisses. Il la pénétra à nouveau.
– Oh oui comme ça mon chéri. Oui comme ça, dit Alice avant de remettre sa langue dans la bouche de Patrice.
Ils changèrent de position, pour venir en missionnaire. Patrice put la pénétrer plus profondément. Le sexe d’Alice était dur. Pour la première fois depuis qu’elle faisait l’amour seule avec Patrice.
Elle haletait, ahanait sous les coups de reins de son homme.
– Oui, oui, han, han, c’est bon, continue.
Cette fois, elle ne simulait pas. Son plaisir était réel et Patrice le sentit aussi. Alice avait passé ses jambes autour de sa taille, ses bras autour de son cou. Elle lui griffait le dos de ses ongles longs, signe que son plaisir était entier. Il tâchait de retarder le sien le plus possible, pour laisser Alice mourir ce cette petite mort nommée orgasme.
Sans s’en rendre compte, elle se mit à haleter de plus en vite, serra de plus en plus fort Patrice, planta ses ongles dans la peau.
– Ah, ah, aahh, aaaahhhh, OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII, cria-t-elle en éjaculant.
Patrice éjacula à nouveau dans ses entrailles puis resta en elle, attendant qu’elle retrouve ses esprits et le libère de son étreinte.
Elle ouvrit enfin les yeux.
– Ça va ? demanda Patrice.
– Oui, je suis heureuse, immensément heureuse. J’ai joui comme jamais. Même avec Bérénice, ce n’est pas pareil. Merci mon amour.
– De rien ma chérie. Tu m’as donné un plaisir intense toi aussi. Je t’aime encore plus que tout à l’heure.
Ils s’embrassèrent tendrement.
– Tout va bien ? demanda Bérénice en entrant dans la chambre.
Elle avait suivi les ébats du salon, ne se fiant qu’au bruit. Elle s’était caressée et avait joui en même temps qu’Alice.
– Vous me faites un double ? demanda-telle
– Oh j’en peux plus, lança Patrice.
– En fait, on ne te demande pas ton avis.
Encore une fois, Bérénice le remit rapidement en condition. Alice retrouva aussi la forme. Apres le cul accueillant du travesti, Patrice retrouva la chatte non moins accueillante de sa femme. Alice investit son petit trou.
Quelques minutes plus tard, ils s’affalèrent sur le lit, épuisés. Les femmes quittèrent leurs dessous et le trio, nu comme au premier jour, s’endormit.
A suivre