Confessions peu catholiques

 

Confessions peu catholiques

 

Le goût du blasphème par Escarbec

Rendez-vous coquins dans une église déserte ?

Cela dit, que l’église (et notamment son décor) soit souvent associée au plaisir sexuel, personne ne le niera, ne serait-ce qu’à cause des dimensions de sacrilège, de profanation, qui prend alors tout acte de chair, ne serait-ce que le plus véniel, tâter une fesse, palper un sein devant la statue de la Vierge….

Sans oublier que sur le plan pratique, c’est un lieu très commode pour les rencontres clandestines. Une adolescente qui fréquente les cafés, en province, est tout de suite cataloguée. Qu’elle soit toujours fourrée à l’église, la voilà à l’abri des racontars.

Elevée de façon très stricte, une lectrice en son jeune âge, déjouait la surveillance de sa famille et des voisins en se déguisant en bigote pour retrouver son galant à l’église du village.

Elle y était fourrée quasiment tous les jours. Le lieu s’y prêtait d’autant mieux que son jeune amant habitant la maison voisine, pouvait passer de son jardin dans celui du presbytère sans attirer l’attention du voisinage. L’église était le seul endroit du village ou elle ne risquait rien.

Ancien enfant de chœur, le garçon qui l’avait dépucelée connaissait bien l’endroit, il avait repéré une sorte de remise, un capharnaüm ou s’empilaient les vieux bancs, les statues au rencard ; ils y faisaient leur petite affaire en silence, dans l’odeur de la cire fondue et de l’encens, à guetter le glissement furtif des grenouilles du bénitier.

« C’est là que j’ai tout appris ; à sucer, à me faire lécher, et même le péché de Sodome.

Après m’avoir enculée, il rentrait chez lui par le jardin et moi, la rondelle en feu, je sortais par la grande porte.

C’en était venu au point qu’on craignait, dans ma famille, que je ne traverse une crise de mysticisme comme une de mes tantes qui était devenue carmélite. En fait de religieuse, je suis devenue une vraie salope. Et c’est à l’église que je le dois. «

Ce texte anonyme publié en 2010, portait la signature d’Esparbec, j’ai quand même des doutes sur le fait que ce grand auteur libertin m’a envoyé un texte par mail sans y ajouter un mot d’explication. Mais tel quel il m’a plus, il est évident que si un ayant droit fait valoir… ses droits je me rangerais à ses desiderata

Séance expiatoire par René

Je m’appelle René, je suis magasinier, il y a encore un an j’étais prêtre dans le 18ème à Paris. De temps en temps ne me satisfaisant plus de me masturber j’allais rendre visite à Gisèle, une charmante prostituée mature que je payais avec le denier du culte (personne n’est parfait). Un jour une paroissienne m’a vu, m’a prise ne photo alors que je suivais Gisèle dans son escalier Mon évêque m’a alors proposé soit de me rendre à la vie civile soit d’accepter une mutation en campagne profonde. Je me suis donc défroqué

Mais je voulais savoir le nom de cette corneille qui m’avait dénoncé. Un heure entière j’ai palabré avec l’évêque jouant les repentis, et invoquant le pardon, le rachat, le dialogue, la rédemption, l’écoute de l’autre et toutes ces choses. J’avais péché mais la corneille aussi, on ne dénonce pas son prochain, ce n’est pas bien. Deux pécheurs en discutant ne pourraient que retrouver la voie du Seigneur. Toujours est-il que l’évêque finit par me lâcher le nom de la bonne-femme

Je me rendis à son domicile avec un plan simple, flanquer une correction sévère à cette corneille et éventuellement faire semblant de vouloir la violer ! Sur le pallier je me masquais, mais quand je vis le laideron acariâtre, je ne pu mettre mon plan à exécution tellement elle me dégoutait. Je lui envoyais une paire de gifles qui fit valser ses lunettes et repartais.

J’étais un peu frustré de ne pas m’être vengé comme je l’aurais souhaité, j’eu alors une idée, j’allais voir Gisèle et lui proposais un jeu de rôle où elle prendrait la place de la corneille.

– Je veux bien, mais tu ne m’attaches pas, et je ne veux pas de traces de coups.
– Juste un peu… en payant davantage
– Alors viens le vendredi à 18 heures, tu seras mon dernier client, tu me fouetteras avec un martinet qui ne laissera pas de traces au-delà de 48 heures.

C’est parti !

– Alors ma salope, qu’est-ce que tu foutais dans un quartier à putes en train de m’espionner ,
– Eh bien justement je vous ai suivi.
– Je vais te punir !
– Oh oui puissiez moi !
– Déshabille-toi, morue !

Je lui ai tortillé ses bouts de seins, je l’ai giflé et lui ai craché au visage, puis elle est allée elle-même chercher son martinet, je l’ai fouetté à la volé sur les fesses, le dos les cuisses et les seins. Des larmes coulaient sur son beau visage et cela m’excitait encore plus. Je l’ai fait se tourner et l’ai enculé. Après avoir joui je lui ai intimé l’ordre de se coucher par terre, et je lui ai pissé dessus.

– Ça va, t’as fini ?
– Oui, ça m’a fait du bien !
– Ça t’arrive souvent de te conduire comme ça ?
– Jamais, c’était juste une cérémonie expiatoire, je te paie le restau ?
– Volontiers

Le bedeau et le sacristain

Monsieur le Curé, obligé d’aller à la ville pour ses affaires, est très ennuyé, car c’est justement son jour de confession. Il lui est impossible de ne pas partir, pourtant.

Après avoir bien réfléchi, il convoque son bedeau, un fidèle en qui il a toute confiance, et lui dit:

– Je suis obligé d’aller à la ville, Philippe, tu vas confesser à ma place. Depuis le temps que tu es avec moi, tu sais comment t’y prendre… Du plus, tu as à peu près ma voix. Tu mets ma soutane et comme il fera presque nuit à l’heure où tu me remplaceras, il n’y a aucun danger qu’on te reconnaisse. Pour ce qui est des pénitences, je vais te donner un barème…

Et le curé part pour la ville.

Tout se passe bien. Le bedeau, après avoir confessé quelques vieilles dévotes, auxquelles il a généreusement attribué Pater et Avé, se prépare à fermer le confessionnal, lorsqu’il voit arriver le sacristain. Quelle belle occasion pour lui de connaître les petits secrets du sacristain !

Le sacristain prend place dans le confessionnal et après avoir avoué quelques péchés, déclare :

– Et puis, Mon Père… j’ai couché avec la femme du bedeau !

Le sang du malheureux ne fait qu’un tour.

– Vous avez couché avec la femme du bedeau… Ah, nom de Dieu ! Enfin, je veux dire : C’est pas bien, pas très bien du tout, ça, mon fils !
– Et ce n’est pas tout, mon père, poursuit alors l’autre, j’ai fait quelque chose d’encore moins bien… J’ai couché avec la fille du bedeau…

Le bedeau blêmit. Sa fille, maintenant ! Et puis quoi, encore?

– C’est abominable ce que vous avez fait là, espèce de voyou! Je…

Pour ne pas se trahir, il s’efforce de retrouver son sang-froid. Hélas, l’autre poursuit:

– Je suis indigne, mon père, je le sais… J’ai fait encore pire…
– Non
– Si. L’été dernier. Il faisait une chaleur… Bref, j’avais un peu bu… J’ai honte, si vous saviez, mon père… Enfin, je vous dis tout. J’ai croisé la mère du bedeau et je..
– Ah, nom de Dieu de nom de Dieu, vampire, sadique, malade, crapule ! hurle alors le bedeau qui ne peut plus se contenir, attends un peu…

Il sort du confessionnal, déboucle la ceinture qui retient son pantalon et, se retournant, présente son derrière au sacristain, hébété.

– Tiens, salaud, lui lance-t-il en baissant son slip, vas-y ! Comme ça, t’auras eu toute la famille !

 

 

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6 réponses à Confessions peu catholiques

  1. Gloria dit :

    Quand je faisais le tapin rue Saint Denis, j’ai monté une fois un client curé.
    Comment ais-je su qu’il était curé puisqu’il était en civil ?
    Parce que c’est lui qui me l’a dit !
    Et pourquoi a-t-il tenu à me le dire ?
    Je ne le saurais jamais !

  2. Breton dit :

    La troisième m’a fait bien rigoler

  3. Muguet dit :

    Curieux cette réaction du curé dans la 2ème histoire. Ce n’est pas parce ce qu’une personne est laide qu’elle a le droit se s’adjuger le droit d’emmerder le monde.

  4. Chandernagor dit :

    Merci à Werber d’avoir déterré cette petite perle (1er texte)

  5. Werber dit :

    Dommage que le premier texte soit si court, la mise en bouche est délicieuse et tout d’un coup il n’y a plus rien.
    Quand au deuxième, belle illustration bien trash de cette idiotie d’interdiction de mariage des prêtres.

  6. Jugan dit :

    De l’anticléricalisme de bon aloi

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