Véronique et le point K – partie 2 par Gigi02

Véronique et le point K – partie 2 par Gigi02

Avertissement du webmaster : Ce récit évoquant des pratiques scatologiques reste réservé aux lecteurs avertis. Nous n’avons cependant hésité à aucun moment à le publier en raison de la qualité de son écriture, de ses orientations ludiques, consensuelles et dénuée de toute surenchère.

Véronique et le point K – Deuxième partie

Ma femme reçoit. Un cocktail dînatoire, campagne électorale oblige ! D’autant qu’un sondage local donne sa liste en bonne position au prochain scrutin ! Alors il s’agit de mettre les bouchées doubles pour la dernière ligne droite ! Et ce soir, du beau monde, bien sûr, puisqu’il y a là, outre le président de région en personne, le secrétaire du sous-préfet, des membres du conseil municipal, et bien sûr, une partie du gratin de la ville, en tout état de cause ceux qui appartiennent, naturellement, à la même famille politique que ma candidate préférée. Et elle est sublime ce soir, ma candidate chérie, dans sa robe de soirée d’un rouge écarlate, parfaitement à l’aise, distribuant sourires et baisers à ses invités en faisant les présentations. Et tout ce joli monde, une coupe de champagne ou un toast à la main, déambule dans notre salon et alentours, papotant et critiquant à qui mieux mieux, bien entendu, la politique menée par l’opposition locale.

Un peu en retrait de toute cette assemblée, je songe avec angoisse que cette petite soirée risque bien de mettre définitivement mon compte en banque dans le rouge… même si j’essaie de me consoler en me disant que c’est aussi un peu le but de cette réception, que de trouver des financements…

En attendant, je ne perds pas ma femme des yeux ; mais c’est surtout son postérieur qui monopolise mon regard, tellement il est parfaitement mis en valeur par sa robe très sexy et très moulante. Elle est belle, très belle même, cette robe, avec ses motifs à fleurs ; elle n’a qu’un défaut, c’est d’être transparente, du moins quand on la regarde à contrejour, et puis aussi son décolleté profond, trop profond à mon goût ; je profite de ce que nous nous retrouvions seuls dans un coin du salon pour lui en faire la remarque.

Pas perturbée pour autant, ma tendre épouse

– Mon petit chéri, cela fait partie de la phase  » séduction  » de mon programme de com. Tous les messieurs que tu vois ici ce soir peuvent m’apporter beaucoup si je veux être élue, alors autant me mettre dans leurs bonnes grâces… tu sais très bien que plus on fait fantasmer les hommes, plus on a de chance d’obtenir ce que l’on veut d’eux, ce n’est certes pas toi qui va me dire le contraire, non ?
– Ouais, surtout quand ce sont les femmes des autres…et pour te mettre dans leurs bonnes grâces, tu dois porter une robe transparente avec un décolleté à donner le tournis ?
– N’exagères pas, elle n’est pas vraiment transparente, et le décolleté, ce n’est pas moi qui l’ai fait faire …
– Bien sûr, mais en attendant la presque totalité des mâles présents ici ce soir savent que ma femme porte un mini slip à dentelle…

Là, je crois bien que je suis en train de l’agacer

– Et qu’il est assorti à ma robe ? Mais si c’est ma culotte qui te chiffonne, je peux la retirer, si tu préfères ! Ne sois pas jaloux, c’est saoulant ! Et puis dis-toi bien que c’est pour la bonne cause, mon chéri, ah, excuse-moi, je crois que l’on veut me voir…

C’est vrai, à voir tourner tous ces hommes autour d’elle, à lui faire des courbettes, des sourires ou des compliments, je me dis que je dois faire pas mal de jaloux parmi la gent masculine présente ce soir ! J’en ai d’ailleurs confirmation quelques instants plus tard quand un des invités, que je n’avais pas encore remarqué, me glisse à l’oreille

– Elle est vraiment très belle, notre candidate, décidément, vous avez beaucoup de chance, mon cher !
– Je vous remercie, mais pourquoi dites-vous  » décidément  »
– Parce qu’avoir une aussi jolie femme dans son lit, et qui de plus va devenir maire de la commune, oui c’est beaucoup de chance…
– Sérieusement, vous pensez qu’elle a des chances d’être élue ?
– Je ne serais pas ici ce soir si j’avais le moindre doute à cet égard

Diable ! C’est que cela devient sérieux, cette histoire d’élection ! Moi qui, pas plus tard qu’hier, prenait encore ça à la légère ! J’ai remercié le type en question encore une fois ; j’appris plus tard qu’il était à la tête d’une grosse société de travaux publics et qu’il avait laissé un gros chèque pour participer au financement de la campagne électorale de ma bien aimée…

C’est donc la preuve qu’elle n’a pas tort, Véro ! Par conséquent, financièrement parlant, me voilà rassuré ! Ouf ! Mais quand même, la générosité, ou l’altruisme, qui sait, de certaines personnes est vraiment étonnante.

Tard dans la soirée, c’est Élise qui est venue me sortir de mes rêveries

– Bon, c’est sûr ? Tu es d’accord pour nous conduire à la gare, demain matin… qu’on soit pas obligés de prendre le bus au dernier moment…
– A la gare ? Mais pourquoi ? Vous allez où ?
– On va camper pour le week-end avec Mathilde et Nicolas, chez leurs grands – parents, à la Roche Pelée, maman te l’a pas dit ?
– Heu, non, elle me l’a pas dit, mais elle a tellement à faire ce soir qu’elle aura oublié, mais bon, c’est d’accord.

Je n’y crois pas, enfin la possibilité d’un week-end seuls qui s’offre à nous ! C’est bien sûr ce que je fais remarquer à Véronique dès que tout le monde est parti.

– Mais non, mon chéri, je n’avais pas oublié, simplement je voulais t’en faire la surprise, sauf que je n’avais pas prévu qu’ils te demanderaient de les emmener à la gare, seulement…
– Ah non, ne me dis pas qu’il y a encore un contretemps …

Elle rit et me claque un baiser coquin

– Non, rassure-toi, c’est seulement que je dois rencontrer les commerçants demain sur le marché, très tôt, et que j’ai un groupe de touristes chinois au château jusqu’à midi, mais je te le jure, après, je suis à toi, et rien qu’à toi…d’ailleurs pour te faire prendre patience et nourrir tes fantasmes, sache que je m’astreins à une alimentation un peu particulière, depuis quelque temps, si tu vois ce que je veux dire…mais bon, quand même, ne m’attends pas pour déjeuner, on ne sait jamais…
– Ouais ! c’est à dire que je compte pas sur toi avant le milieu de l’après-midi…
– Mais non, je t’assure que je ferai mon possible pour être avec toi pour le déjeuner, et aussi pour la sieste…
– Alors cela change tout, les siestes un peu polissonnes, j’adore…

Véro posa sa veste sur un dossier de chaise et vint s’asseoir contre moi sur le canapé

– Je suis désolée, mon chéri ! le sous-préfet s’est invité au château avec un groupe de parlementaires, j’ai dû assurer une visite improvisée, tu m’en veux ?

J’ai souri

– Bien sûr que non, mais quand même ! Tu aurais pu me téléphoner ou me laisser un message, parce qu’au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, il est quand même seize heures, et pour la sieste, ça fait un peu tard…et je ne parle même pas du déjeuner que j’ai pris seul…

Elle soupire

– Mon téléphone est déchargé, mais je suis toute prête à me faire pardonner, tiens – elle passe ses bras autour de mon cou – tu sais quoi ? Si tu veux, on va se faire une petite soirée sexe champagne, et pour commencer, j’ai envie de ta bite, là maintenant, une pipe, cela te dit ?
– Ecoute, plus ça va, plus j’ai du mal à te reconnaître dans ta façon de parler ! Mais bon j’avoue que ton idée ne me déplaît pas … alors d’accord pour une petite gâterie, au débotté. Mais à une condition, je te veux que tu te mettes à poil !

C’est vrai, cela fait un sacré moment que je n’ai pas vue ma femme entièrement nue, et en plein jour.

Elle n’y voit pas d’inconvénients, Véro, aucun ! La preuve c’est qu’en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle a quitté tous ses vêtements. Je me mets debout, elle s’agenouille, baisse mon pantalon et se met en devoir de caresser ma bite – puisqu’ elle a adopté ce langage, autant m’y mettre aussi ! – Et très vite, celle-ci prend des proportions et une raideur tout à fait conforme à l’utilisation que compte en faire ma chérie.

Je lui tiens la tête. Elle suce bien, Véronique, avec délectation – normal, c’est moi qui lui ai appris – et comme en plus, elle adore ça, alors c’est tout bon ! Et puis, d’un coup, elle se retire, ôte un poil resté collé à ses lèvres, lève les yeux et me sourit

– Excuse-moi, mon chéri, mais j’ai un petit souci…
– Un souci ? Grave ?

Elle se relève, se colle à moi et me dit, le plus naturellement du monde avec un large sourire

– Non, simplement j’ai une très grosse envie de chier …

Curieux comme tous ces mots grossiers proférés par Véro ne semblent pas avoir la même consonance dans sa bouche, je les trouve agréables à entendre, presque harmonieux, mais c’est peut-être aussi dû à ce que je rêvais depuis longtemps de les lui entendre dire…

Mais quand même, de l’entendre me dire cela, comme ça de but en blanc, me sidère quand même un peu…

Et puis, elle ajoute, pas gênée le moins du monde

– Et je ne demande pas mieux que de me donner en spectacle, si cela t’intéresse …

Je la serre contre moi

– Mais cela fait des années que j’attends cet instant, ma petite cochonne…

Elle rit

– Petite cochonne, ou petite salope ?
– Hum, moi, je te laisse le choix
– Petite salope ne me déplait pas, alors viens !

Hum, je crois que c’était un peu préméditée, son affaire. Mais je ne vais sûrement pas m’en plaindre ! Elle m’entraîne dans la salle de bain, étend une serviette de bain sur le sol, et se couche dessus, sur le dos, non sans avoir placées deux feuilles de papiers essuie- tout sous elle, et puis elle écarte les jambes, les lève bien haut tout en écartant les fesses de ses mains, me dévoilant ainsi son mignon trou du cul, objet de tous mes fantasmes…

– Cela te va, comme ça ?
– Super !
Alors regarde …

Et pour mieux voir, je me suis mis à genoux, devant son cul, son cul béni…

J’ai regardé. Elle a poussé, un peu, pas beaucoup, pas la peine, l’envie était vraiment pressante. Et excité comme un fou, j’ai vu alors son anus se dilater pour laisser passer un énorme boudin, monstrueux, et qui semblait ne vouloir jamais finir, et là, dire que j’ai pris mon pied est peu dire ! Et puis, à peine le temps de reprendre son souffle qu’elle en fait un second, tout aussi gros – mais comment diable un aussi petit trou du cul peut-il expulser d’aussi énormes étrons – et puis un plus petit, pour finir. Enfin, après avoir poussé un grand soupir de délivrance, et de satisfaction aussi, sûrement, elle a relevé la tête et m’a souri

– Ça t’as plu ?
– Énorme, c’était énorme ! Bon sang quel pied ! Merci chérie, merci ! Regarde, j’en bande !
– Alors, fais-moi plaisir, décharge sur ma merde, pour finir en beauté …

Ce que j’ai fait, sans discuter, bien trop excité pour pouvoir résister

Et un peu plus tard, confortablement installés sur le canapé, nettoyés, rhabillés à la diable et serrés l’un contre l’autre, je lui ai posé la question qui me chiffonnait quand même un peu

– Mais comment tu fais pour faire autant ?
– Je te l’ai dit, une alimentation appropriée, et puis cela fait deux jours que je me retiens, quand même… d’ailleurs, à ce propos, puisque cela te plaît tant que ça, je pense que nous pourrions aller un peu plus loin, dans notre relation scatologique
– C’est à dire ?
– Ben tu pourrais peut -être en faire autant, non ? Et puis, cela ne pourrait être que tout bonus pour nos plaisirs à venir, qu’est-ce que tu en penses ?

Et essayer le point K à mon tour ? J’y ai pensé, Pourquoi pas, après tout, si elle est demandeuse…

– Peut- être, pourquoi pas ! J’essaierai ! Mais quand même, ce que m’a fait là, c’était vraiment fabuleux ! Mais en fait, que je te regarde chier, puisque maintenant tu parles comme ça, cela ne t’a pas posé de problèmes, apparemment ?
– Aucun, au contraire, elle rit – je crois que ça m’excite plutôt, et ça, j’étais loin de l’imaginer, j’avais plutôt peur de faire un blocage
– Eh bien tu vois ! Et tu sais quoi, ben après cela, je me prends à rêver…
– A quoi ?
– Tu imagines, faire une telle quantité, dans ta culotte !

Elle a souri

– Cela te plairais, hein ?
– Ça, j’avoue !
– Alors il va falloir qu’on s’organise, parce que moi aussi, j’ai très envie de la faire, cette vidéo ! Mais bon, en attendant, commande nous des pizzas, le Champagne est au frais, parce que ce soir, c’est sexe, Champagne et pizza, et je veux une nuit d’enfer !

Sa nuit d’enfer, elle l’a eue ! Je me suis surpassé, c’est vrai qu’excité comme je l’étais, il ne pouvait pas en être autrement. Et c’est elle qui a crié grâce, une première fois d’abord, puis une seconde, beaucoup plus tard dans la nuit et enfin ce matin, au réveil, le coup de grâce, pour bien démarrer la journée

À la fin elle s’est laissé tomber, épuisée, mais avec au lèvres un sourire merveilleux et des étoiles plein les yeux. Elle s’est collée à moi pour me couvrir de petits baisers et me susurrer de sa voix la plus suave

– Merci, merci chéri ! tu sais, je ne pensais pas que cela pouvait être possible, une nuit pareille ! Et dire qu’il nous a fallu attendre vingt ans de mariage pour connaître ça ! Tu te rends compte ? Trois orgasmes dans la même nuit ! c’est tout simplement fabuleux…
– Alors, heureuse ?
– Tu ne peux pas savoir …
– Tout comme moi ! Comme quoi il n’est jamais trop tard pour bien faire, et puis tu sais, rien ne nous empêche de recommencer une nuit comme celle que nous venons de vivre…

Et en disant cela, j’étais loin d’imaginer que cette nuit de folie allait décupler l’appétit sexuel de ma bien aimée ! Et aussi nous entraîner vers des pratiques à caractère sexuel tout à fait inavouables …

Pour preuve, la semaine qui suivit, faire l’amour devint pour elle presque obsessionnel. Mais prise entre son travail, les réunions et meetings de sa campagne électorale – et qui la faisait rentrer fort tard – et les enfants, elle n’avait que peu de temps à consacrer au batifolage. Sauf, comme c’était le cas, à y consacrer une partie de la nuit, qui nous laissait au matin avec les traits tirés et des poches sous les yeux.

C’est le cas ce soir, ou plutôt cette nuit, ou il est vraiment très tard quand elle se glisse dans les draps.

– Chéri, tu dors ?
– Hum, non, pas vraiment…
– Je t’ai réveillé ?
– Non, je t’attendais

Elle se penche sur moi pour un baiser coquin

– Tu es un amour… dis, tu sais quoi, je me posais une question en me déshabillant
– Ah ? Et laquelle ?
– Pourquoi tu ne m’as jamais prise par derrière ?

A vrai dire, je l’attendais un jour ou l’autre, cette question, et depuis longtemps

– Par derrière… tu veux dire dans ton petit trou ? …
– Bon, alors, je vais dire ça autrement, pourquoi tu ne m’as jamais sodomisée ? Tu as pourtant dû en avoir envie, un jour ou l’autre, obligatoirement
– Bien sûr ! Mais c’est tout simplement parce que tu ne me l’as jamais proposé, et j’en ai donc déduit que tu ne le souhaitais pas, et comme jusqu’à il n’y a pas encore si longtemps, tu ne supportais pas que je touche à ton cul…

Elle se colle tout contre moi pour me susurrer

– C’est vrai ! Mais c’est parce que je ne voulais pas risquer de retomber dans mes travers de jeune fille perverse, mais maintenant tu sais, c’est différent…mais quand même, tu aurais peut-être dû insister, ou à tout le moins essayer, j’aurais sûrement fini par céder
– Ne vas pas me donner des regrets inutiles ! Mais alors si je comprends bien, tu n’aurais rien contre ?

Elle m’embrasse

– Alors, non seulement je n’ai rien contre, mais j’en ai très envie, là, maintenant !
– Décidément, tu me surprends de plus en plus, ma chérie ! Alors si tu en as envie, et si tu le permets, je commencerais avec un doigt, j’ai toujours eu envie de te faire un toucher rectal…
– Voyez-vous ça ! Pourtant, cela peut comporter des risques, imagines que j’ai une grosse envie à ce moment-là…
– Eh bien j’aurais le doigt plein de merde, de ta merde, et je crois que cela ne me déplairait pas …et d’ailleurs je suis presque sûr que tu ferais tout pour, n’est-ce pas, ma cochonne adorée ?

Elle rit

– Mais dis donc, on s’oriente carrément vers une relation à caractère scato, si je comprends bien …
– Ah, reconnais que c’est toi qui a lancée l’idée, et donc j’imagine que cela ne te déplaît pas
– Du tout ! Et il me semble que tu n’avais rien contre, si je me souviens bien ! Mais au final, tu es aussi pervers que moi, sinon plus, mon petit chéri ! Et pour ce qui est de ta question, c’est vrai, tu n’as pas tort, et peut être même que je serais capable de faire sur toi, si par hasard tu me le demandais…pas toi ?
– Si tu me le demandais, tu sais bien que je te dirais pas non, mais alors, pour rester dans ce domaine, ce que j’aimerais, moi, c’est que tu me fasses dans la main, pour commencer…

Elle pose ses lèvres sur les miennes

– Hum, c’est pas bien compliqué, ça, une variante hard du point K, d’ailleurs, nous pourrions le faire ensemble, non ?
– Attends, si on continue comme ça, je crois que je vais jouir avant même de te toucher, tellement je suis excité
– Ah mais non ! Pas question, pas avant que tu ne te sois occupé de moi ! Et puis, j’attends votre toucher rectal, docteur…

*****
Chéri, tu es au courant que le docteur Barnier va subir un contrôle fiscal ?

– Barnier, oui attends, cela me dit quelque chose… Barnier, le chirurgien ? Ah oui, c’est exact, j’ai vu son dossier sur mon bureau…
– Et tu ne m’en as rien dit ?
– Pourquoi, j’aurais dû ? Je ne vois pas en quoi le contrôle de ce docteur Barnier peut t’intéresser
– Mais enfin, chéri, c’est un des plus gros soutiens de notre mouvement, quelqu’un de très influent et qui, de plus, figure sur ma liste
– Ah, désolé, mais je ne peux pas connaître tous les membres de ton mouvement, et donc, si je comprends bien, tu voudrais que j’intervienne à propos de son contrôle ?
– Tu as tout compris, et si tu pouvais, ce serait vraiment bien ! En plus, quand il va se rendre compte que son contrôleur, c’est mon mari, il va la trouver saumâtre ! Et il serait capable de fermer le robinet ! Non, crois-moi, c’est un coup à torpiller ma campagne, ça, un truc pareil ! Pas si près du but, il faut que tu fasses quelque chose …
– Mouais ! Bon, je vais voir si je peux faire reporter son contrôle, ou au pire, trouver quelqu’un, disons, d’assez…arrangeant, mais ne te fais pas d’illusion, son contrôle, il l’aura de toute façon, à moins que …je puisse faire intervenir Labouriez, à Bercy, mais j’aime autant te le dire, c’est pas gagné
– Écoute, je te fais entière confiance, mais vraiment, essaie de nous arranger cela…

Elle me tend les lèvres, pour un baiser on ne peut plus électrisant

– Et puis moi, de mon côté, je saurai me montrer très reconnaissante, mon petit chéri…
– Chantage, hein ?

Elle rit

– Mais non, qu’est -ce que tu vas imaginer ! Ceci dit, il faut que je te parle d’Élise
– Allons bon ! Et qu’est-ce qu’elle a fait, Élise ?
– Oh rien, en fait, seulement, en faisant sa chambre, ce matin, j’ai trouvé dans ses affaires une revue érotique, et quand je dis érotique, c’est pour ne pas dire autre chose…
– Diable ! Mais bon, elle a dix-sept ans, c’est de son âge ! Et tu lui en a parlé ?
– Ben non, j’attendais d’avoir ton avis

– Alors, ne lui dit rien, laisse-la vivre sa vie, à notre époque, les jeunes n’ont pas besoin des parents pour leur enseigner la sexualité, et si par la suite, elle a besoin de conseils, c’est vers toi qu’elle se tournera, crois moi …
– Oui, peut-être, mais le souci, c’est qu’elle ne sort pas, et mis à part le judo et le lycée, elle ne fréquente personne, et puis il y a Internet, et c’est ça qui m’inquiète
– Et qui te dis qu’elle ne voit personne, nous ne sommes pas toujours derrière elle ! Et il y a Nicolas, qu’elle rencontre régulièrement ! Non, crois-moi, laisse faire les choses et tout ira bien, et pour Internet, je fais confiance à ma fille !

Elle soupire

– Comme tu veux, mais je te signale que ton Nicolas il n’a que quinze ans, et elle va en avoir dix-huit !
– Ouais, bien sûr …Mais, au fait, pour avoir trouvée cette revue, tu as dû fouiller dans ses affaires ?
– Mais non, enfin ! J’ai juste passé l’aspirateur et je suis tombée dessus, tout à fait par hasard, c’est tout.

Je souris

– Et quand je pense que tu aurais pu tout aussi bien tomber sur un vibromasseur ou des sex-toys…

Mais cela ne l’amuse pas, ma chérie, cette affaire, cela la contrarierait plutôt !

– Tu crois qu’elle pourrait s’adonner à des plaisirs solitaires ?
– Et pourquoi pas ? Ce n’est pas un crime ! Elle a l’âge, non ? Tu l’as bien fait, toi, et puis peut être même qu’elle a héritée de tes travers, qui sait ?

Hum, le mot  » travers « , Véro, elle n’apprécie pas trop, elle me le fait comprendre par un froncement de sourcils

– De mes travers ?

Je rectifie le tir rapidos

– Non, je veux dire de nos penchants un peu particuliers, après tout, on ne sait pas…

Son beau sourire revient

– En fait, j’aimerais autant, cela me rassurerait, mais de toute façon, je trouverai bien moyen de le savoir, et j’irai faire une visite discrète dans sa chambre !
– Et tu espères trouver quoi, des petites culottes sales ou des petits canards ?
– Élise ne serait pas assez stupide pour les laisser traîner, non, simplement des indices, j’ai envie de savoir
– Eh bien tu as intérêt à faire ça discrètement, sinon je te raconte pas le scandale !
– Ne t’inquiètes pas, elle ne s’en apercevra pas… mais dis donc mon petit chéri – Elle passe ses bras autour de mon cou en minaudant – nous sommes seuls, et tu aurais bien un petit quart d’heure à me consacrer, avant de partir, non ?
– Eh bien, je ne suis pas en avance, mais c’est pas grave, je suis prêt à te consacrer tous les quarts d’heure que tu désires, mon amour…
– Hum, un seul suffira, je pense…parce que ce matin, j’ai envie d’un petit doigtage anal, pour bien commencer la journée, ça te tente ?

Je m’y attendais si peu que j’en bafouillerais presque

– Heu, oui bien sûr

– Alors viens, je t’attends…

Finalement, je crois que ma femme va me faire mourir de plaisir ! Et quand je pense à toutes ces années perdues parce que l’on ne se parlait pas, ou pas comme il faut, c’est rageant !

Pas facile de lui glisser un doigt dans le cul en étant debout

– Chérie, tu devrais te mettre à quatre pattes, je crois que cela serait quand même plus facile

Elle s’exécute, je n’ai jamais connu Véronique aussi docile qu’en ce moment

A peine humidifié, l’index que je lui enfile dans son petit trou, et ça, elle aime, ma petite gourmande, et elle pourrait même me gratifier d’un bonus dont elle ne m’a rien dit, mais qu’au fond de son cul, je sens venir

– Dis donc, ma belle, tu ne m’as pas tout dit, parce que je sens quelque chose, là, et si tu pousses un peu, tu me fais dans la main…

Elle rit

– Tu veux ?
– Chiche !

Je l’ai laissée faire, un petit étron, chaud, tout dur que j’ai recueilli au creux de ma main. Et puis, avant que j’aie eu le temps de faire quoique ce soit, elle s’est retournée et s’est mise à genoux pour me gratifier d’une gentille petite pipe matinale.

Et moi je reste tout penaud, son caca dans la main

– Eh oui, mais attends, j’en fais quoi, moi, de ta crotte

Mais comme il lui est difficile de parler la bouche pleine, elle hausse les épaules en faisant un signe qui doit vouloir dire que je n’ai qu’à la manger…ce dont, malgré tout l’amour que j’ai pour elle, je me garderai bien de faire…

Naturellement, sa  » perquisition  » dans la chambre d’Élise ne donna rien, et Véronique en fut fort marri, elle qui espérait tant trouver des indices sur la vie sexuelle de sa fille, puisque vie sexuelle il y avait, la revue trouvée dans sa chambre le montrant à l’évidence, mais laquelle ? C’est cela qui tracassait ma femme, à tort à mon sens.

De mon côté, j’avais pu obtenir, non sans mal, le report sine die du contrôle fiscal du docteur Barnier, et de ce côté, donc, la sérénité revint ;

Puis vint le premier tour des élections municipales, premier tour qui vit la liste de ma chérie arriver en tête, de peu. Mais elle m’expliqua qu’au second tour, avec les reports de voix et la mobilisation des abstentionnistes pour faire barrage, la victoire était quasiment assurée !

Elle parle comme les politiques, Véro, de plus en plus, à mon grand désappointement, moi qui ai toujours mis un point d’honneur à me tenir à l’écart de la politique et de toutes ses magouilles.

– Tu sais, Véronique, quand même, j’ai un peu peur
– Peur ? Mais de quoi tu peux avoir peur ?
– Que tu ne m’échappes complètement si tu es élue, que tu te fasses dévorer par la politique, déjà que l’on ne se voit plus tellement, alors imagine, à la tête de la mairie !
– Mais tu n’as aucun souci à te faire, mon chéri, je serai toujours là pour toi, pour vous, soit tranquille, et puis ne t’inquiètes pas, même si j’étais élue à la tête de l’état, cela ne changera rien à nos ébats, mon amour, et d’ailleurs, si par extraordinaire cela arrivait, je te réserverais de belles compensations, fait moi confiance

Message reçu, et j’en acceptais l’augure, de toute façon, je n’avais pas le choix !

Je passe rapidement sur les péripéties de l’entre-deux tours, avec pour Véro, les doutes, le stress et des réunions à n’en plus finir qui me laissèrent à penser un moment que j’avais épousé un courant d’air ou un fantôme…et qui la mirent sur les genoux, à deux doigts de la dépression.

Mais la récompense était là, au bout de ses peines ! Vint le jour de la victoire, enfin !

Malassis allait avoir, pour la première fois de son histoire, une femme à sa tête, et quelle femme ! La meilleure, la plus belle, la mienne !

Un lendemain de victoire, quelque qu’elle soit, est synonyme de gueule de bois, au propre comme au figuré, et celle-ci ne dérogeât pas à la règle. Mais comme j’avais anticipé en prenant une journée de congé, ce matin, c’était grasse matinée.

– Alors, ma chérie, quel est ton programme pour les jours à venir ?
– Chargé, tu t’en doutes ; demain, c’est mise en place du nouveau conseil municipal, avec le vote pour l’élection du nouveau maire, mais là – elle a un sourire radieux – il n’y a pas de soucis à avoir. Puis direction le conseil régional où je vais me mettre en disponibilité, pour me consacrer uniquement à ma commune, ensuite, réunion avec le préfet et les élus locaux, puis avec les principaux organismes de la ville, sans oublier les médias, et après, nous pourrons enfin commencer à travailler.
– Beau programme en effet, et aujourd’hui, tu as prévu quoi ?

Elle pose sa tête contre mon front, me passe la main dans les cheveux, amoureusement

– Aujourd’hui ? Eh bien, me consacrer à toi, et rien qu’à toi, mon petit chéri, je suis comme toi, en congé… et tu sais quoi, dès que les jeunes seront partis en cours, on va la faire, cette vidéo tant attendue, c’est le moment ou jamais, et ensuite, nous passerons la journée au lit, rien qu’à faire l’amour, dormir et refaire l’amour, toute la journée, ça te va ?

– Mais c’est un programme divin, ma chérie ! Mais je ne sais pas si je tiendrai le coup, parce qu’il se pourrait bien que je meure de plaisir avant …
– Avoue que cela serait une belle mort…
– Ouais, mais ce serait dommage, pour moi surtout ! Bon alors je prépare le matériel, parce que pour la vidéo, j’ai quelques préparations et réglages à faire
– Et moi je vais me changer, mais ne traîne pas trop, parce que je commence à vraiment avoir envie, et je ne sais pas si je pourrai me retenir longtemps…

Et nous l’avons réalisée, notre vidéo.

Je l’ai filmée, en cadrant sur son mignon postérieur. Appuyée sur un meuble bas de la salle de bain, sa petite robe noire retroussée jusqu’en haut des fesses, elle a fait une énorme quantité dans une toute petite culotte blanche, achetée pour l’occasion. J’ai filmé aussi quand elle l’a retirée et qu’elle l’a présentée devant mon objectif. Ce fut tout simplement génial ! Et la vidéo, une parfaite réussite, tant mieux, parce que je n’avais droit qu’à une seule prise, et pour cause ! Bien sûr, comme convenu, pas de visage filmé et donc aucune identification possible, bref, du grand art ! Et puis, naturellement, le reste de la journée fut en tout point conforme à ce que nous avions prévu, une débauche de plaisir, pour elle comme pour moi…

Le mot de la fin est à mettre au compte d’Élise quand elle est rentrée, le soir, qui nous a dit, dans un grand éclat de rire

– Ben vous en avez une sale mine, tous les deux ! Je ne sais pas ce que vous avez fait aujourd’hui, mais je crois que vous devriez prendre un peu de repos, à mon avis, cela ne serait pas du superflu !

*****
Bien sûr, et cela va de soi, nos  » jeux  » à caractère scatologiques ne font pas partie de notre quotidien, loin s’en faut ; simplement, ils apportent de temps à autre un peu de piment à nos relations sexuelles, et même, il nous suffit de savoir que l’on peut le faire, si l’envie nous en prend, ou tout simplement d’en parler, pour faire monter l’excitation, et cela reste d’autant plus excitant que nous avons toujours à l’esprit que nous sommes là dans le domaine de  » l’interdit  » ou plus exactement du tabou ou de l’inavouable. C’est notre jardin secret, dont nous profitons à notre guise, et qui bien sûr, comme tel, doit le rester.

FIN

 

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5 réponses à Véronique et le point K – partie 2 par Gigi02

  1. Chastaing dit :

    Les digressions, pourquoi pas mais pas quand ça n’a rien à voir avec le récit. Dommage.

  2. Claire dit :

    Ben non, je n’ai pas aimé ! J’explique : Moi la scato ça me branche, surtout dans mes fantasmes, parfois en réel et ce n’est que par période, donc du point de vue de la thématique ça me convient, seulement le récit (qui est joliment écrit, on ne peux pas dire le contraire) pèche par deux aspects : du point de vue érotique : c’est scato + baise, il est étonnant (j’avais déjà relevé cette bizarrerie dans le premier chapitre) qu’il n’y ait pas un peu d’uro ! Mais c’est du point de vue du contexte que ça va encore moins bien, ces allusions à cette campagne électorale deviennent soulantes, j’espérais au moins que Madame se ferait ramasser au second tour et qu’elle en tirerait une leçon de vie genre « faite l’amour au lieu de faire de la politique » » ben non on a un faux happy end bien convenu comme dans les comédies sentimentales américaines et qui en plus ne sert à rien. Quel dommage de gâcher un si joli style !

    • Gigi 02 dit :

      Merci pour votre analyse ; effectivement, le contexte aurait pu être différent, avec une autre fin, mais bon, je n’ai pas cherché non plus à me poser en moraliste, et d’ailleurs, je n’y ai même pas pas songé … et puis je n’avais pas trop envie d’une fin larmoyante ; et pour le coté uro, ouais, c’est vrai, désolé !

      • Claire dit :

        Merdi d’avoir répondu. J’ai sans doute été un peu dure dans mes propos mais croyez bien que mon intention n’était que constructive, je ne voudrais surtout pas vous décourager d’écrire, j’aime bien votre style. Sans rancune ?

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