Martinov 21 – Sex-machines – 7 – Les toilettes des dames par Maud-Anne Amaro

Martinov 21 – Sex-machines – 7 – Les toilettes des dames par Maud-Anne Amaro

Gérard a récupéré les adresses de Rondeval-Blancard et de Duplessis, il ignore si ce dernier habite chez lui ou chez son amant. Il lui faut pourtant choisir et accompagné de Florentine, il se rend chez Amaury et trouve porte close !

– On n’est pas venu à la bonne heure ! On attend dans la bagnole ou on fait un tour chez son copain ? Demande Florentine.
– On risque d’attendre longtemps ! On va aller voir chez son gros, à tous les coups on va le trouver.

Rondeval-Blancard tombe du placard quand Gérard Petit- Couture exhibe se carte (périmée mais ça ne se voit pas) de la DSGE.

– C’est à quel sujet ? Crane-t-il.
– C’est au sujet que c’est nous qui posons les questions : Il est où Duplessis ?
– Connais pas !
– On va s’en assurer ! Lieutenant vous tenez cette crapule en respect, je vais faire le tour du propriétaire !
– Mais enfin, c’est ridicule, vous vous trompez d’adresse ! Tente de protester Rondeval-Blancard.
– Héberger un espion ! C’est intéressant comme activité ?
– Mais quel espion ?
– Ta gueule !

Gérard effectue un premier tour et revient rapidement.

– Ce que vous faites est illégal, vous n’avez pas de mandat ! S’énerve Rondeval-Blancard
– T’aurais dit la vérité, j’aurais pas eu besoin de fouiller.
– Je connais des gens bien placés…
– Oui, on connaît la chanson, dis-moi, tu utilises deux lotions après-rasage différentes ?
– Et alors, c’est interdit ?
– Et il y a deux pyjamas différents sous les oreillers, l’un pour les jours pairs, l’autre pour les jours impairs je suppose !
– J’ai une amie qui couche à la maison de temps en temps, c’est interdit ?
– Et la lotion, c’est pour quand elle se rase la foufoune ? Tu te foutrais pas un peu de notre gueule, là ?
– Bon, vous avez fini ?
– Non ! La question est toujours la même : Où est Duplessis ?
– Je vous ai déjà répondu !

Pendant cet échange Florentine contrôlait les poubelles.

– C’est quoi ces trucs que t’as jetés ?
– Je faisais du ménage, des conneries que je gardais pour la brocante, mais c’est invendable.
– Et la ceinture en cuir toute neuve, elle aussi, elle est invendable ?
– Ah ? C’est une erreur !
– Bon, puisque t’as décidé de jouer au con on va faire deux choses : déjà donne-moi ton portable !
– Vous outrepassez vos droits !

Gérard sort son pistolet et y incorpore un silencieux.

– Non, je ne vais pas te tuer, mais je peux te tirer une balle dans les jambes.
– C’est ça, bluffez bien !
– Et ça c’est du bluff ?

La balle vient de fracasser le magnifique compotier en porcelaine qui trônait au milieu de la table.

– Salaud !
– La prochaine, c’est pour la vitrine là-bas ! Donne-moi ton portable !

A contre cœur, Rondeval-Blancard pose son portable sur la table !

– L’autre !
– L’autre ?
– Oui, t’en as deux !
– Mais enfin c’est quoi cette salade ? S’énerve le bonhomme en sortant le second portable de la poche de son pantalon.

Gérard parcourt rapidement la liste des correspondants téléphoniques :

– Amaury, ce ne serait pas Duplessis, dès fois.
– Une ancienne connaissance dont je ne veux plus entendre parler.

Manque de chance, un téléphone c’est très bavard, l’historique des communications montre que Rondeval l’a appelé plusieurs fois la veille.

– T’en as pas marre de mentir ?
– Dites-moi ce que vous cherchez et je collaborerais peut-être !
– On cherche Duplessis !
– Je vais vous donner l’adresse mais rendez-moi mes téléphones !
– On ne te demande pas l’adresse, on la connaît, on te demande où il est ?
– J’en sais rien, qu’est-ce qu’il a fait, d’abord ?
– Secret défense !

Gérard continue de consulter la liste des correspondants et le journal des appels, il est surpris de ne trouver aucune trace d’Anne-Lise ! Peut-être l’a-t-il répertorié sous un nom d’emprunt, mais il devrait trouver le numéro de téléphone ! Il se dit qu’il a dû effacer toute trace de la fille sur son téléphone, mais pourquoi ? Voilà qui ne manque pas d’inquiéter l’ancien agent de la DGSE.

– On peut savoir pour quelle raison tu as effacé toutes les données concernant Anne-Lise ?
– Je ne connais pas d’Anne-Lise !

Et cette fois Gérard s’énerve et envoie un pain au visage de Rondeval qui se met à saigner du nez d’abondance !

– Bon, on a assez perdu de temps avec ta gueule de con ! Alors juste un truc avant de partir, on n’est pas la police, on est la Sécurité du Territoire, quoiqu’on fasse on est couvert, on sait très bien tuer quelqu’un et faire croire à un accident ou à un suicide, on sait très bien aussi se débarrasser d’un cadavre. Alors un conseil Anne-Lise tu l’oublies complètement, tu fais comme si elle n’avait jamais existé, sinon ta mère, elle n’a pas fini de te chercher.

Rondeval-Blanquart n’en peut plus, il est choqué, hébété, tente de dire quelque chose mais n’y parvient pas, se demande qui est cette Anne-Lise ? Et dans quelle affaire louche aurait trempé Amaury ?

Gérard et Florentine s’en vont embarquant les téléphones ainsi que l’ordinateur portable.

De son côté, Amaury a soudain une idée : puisqu’il ne pourra pas demander à Anne-Lise de témoigner, pourquoi ne pas rechercher une fille pour tenir ce rôle ? Il s’assoit à la terrasse d’un café et liste ce qu’elle devrait dire et ce qu’elle devra répondre aux inévitables questions qu’on ne manquera pas de lui poser.

« Recrutée dans une agence d’escorts, expérience de l’espionnage industriel, tentative très poussée de séduction auprès du professeur Martinov, mais échec final de l’opération ! » Pas bien compliqué ! Maintenant, il fallait trouver la fille !

Pourquoi pas cette Sonia qui contre quelques billets avait fourni des renseignements à Rondeval ? D’autant que ce dernier lui en avait confié son numéro de téléphone « au cas où ».

En plus en la choisissant, le scénario se simplifiait, plus besoin d’invoquer l’agence d’escorts, ce qui évitait à Rondeval de se lancer dans une éventuelle vérification.

– C’est très facile, juste un jeu de rôle, il s’agit de témoigner en ma faveur auprès de Rondeval-Blancard, vous le connaissez je crois ?
– Non, ça ne me dit rien…
– Le monsieur qui vous a demandé des renseignements sur les machines de Laviron !
– Ah, Monsieur Pierre-Jean !
– C’est ça, Monsieur Pierre-Jean ! C’est bien payé, c’est sans risque et ça ne va pas durer longtemps ! On peut se rencontrer ?
– Quand vous voulez ! Aujourd’hui je ne travaille pas.

Bref il se rencontrent et Duplessis lui apprit son rôle ! Effectivement, ça paraissait très facile. Le seul problème était la tronche de Duplessis qui ne lui disait rien du tout, mais alors, vraiment rien du tout !

Par précaution, elfe téléphona à Béatrice :

– J’ai accepté parce que c’est facile et bien payé, mais je me demande si ça ne cache pas un coup fourré ?
– Tu dois dire quoi ?

Elle lui expliqua

– Effectivement, ça semble cacher quelque chose ! Mais quoi ? Et si je venais avec toi ?
– Ben…
– Ben oui, ça appuierait ton témoignage, je confirmerais que tu as bien couché avec Martinov…
– Faudra que je te donne un bout de ma prime !
– Non pas du tout, voilà ce que tu vas faire…

Sonia trouve l’idée intéressante et appelle Duplessis.

– J’ai pensé à une amélioration de votre petit plan…
– Il est très bien comme ça…
– Je peux peut-être en parler quand même, il se trouve qu’après la visite de Martinov et de son assistante, nous avons sympathisés.
– Ah bon ? Comment ça ?
– Peu importe les détails, mais, si on demandait à Béatrice de venir avec moi, ça renforcerait mon témoignage !
– C’est qui Béatrice ?
– L’assistante de Martinov !
– Et vous croyez qu’elle serait d’accord ?
– Si vous la payez, oui, elle est assez vénale !
– Quel monde pourri ! D’accord ça marche, mais je voudrais quand même voir la personne, j’apporterais l’argent !

Amaury se rend bien compte qu’après avoir payé les filles, son compte en banque sera à zéro, et qu’il en sera réduit à vivoter jusqu’au prochain versement de l’aide sociale. Mais si le stratagème fonctionne, et pourquoi ne fonctionnerait-il pas, son retour en grâce auprès de Rondeval devrait régler tout ça !

Lundi 18 février

Et rendez-vous fut pris au Café des Mésanges, dans le quartier Saint-Lazare en fin d’après-midi après que Beatrice soit revenue de Louveciennes.

Gérard et Florentine ont en vain été sonner de nouveau chez Duplessis !

– Où il est ce con ? On va attendre en bas, il ne faudrait pas que Rondeval-Machin le prévienne…

Et peu de temps après, ils recevaient un coup de fil de Béatrice qui lui exposait les derniers évènements.

– Super ! Je vous laisse négocier avec cette crapule, j’interviendrai quand vous en aurez terminé.

A 18 heures trente, Sonia, Béatrice et Duplessis assis autour d’une table en terrasse ont tôt fait de se mettre d’accord. L’homme n’en revient pas de la chance qu’il a avec le renfort inespéré de Béatrice ! Si tout se passe bien, Pierre-Jean Rondeval-Blancard devra faire amende honorable et l’accueillir de nouveau dans son lit !

– J’espère pouvoir avoir confiance en vous, dans le cas que j’espère improbable où vous vous défileriez, vous me seriez redevable de cet argent, bien évidemment.
– Ne vous inquiétez pas !
– Quand ce sera fait vous m’appellerez à ce numéro, vous me donnerez juste un ou deux détails sur la déco de son appartement, pour que je sois certain que vous y êtes allé… et on en restera là !

Tout étant au point, le trio se sépare, Béatrice et Sonia s’en vont bras dessus bras dessous… pas très loin ! Puis reviennent au bistrot dès que Duplessis est hors de vue.

– Viens, on va se laver les mains ! Dit Béatrice
– Je t’attends là…
– C’est dommage, on aurait pu se faire un gros bisou !
– Alors je viens !

Il n’y a personne dans ces toilettes pour dames assez exiguës comprenant un petit lavabo et une cabine. Béatrice se jette au cou de Sonia et les deux femmes se roulent une galoche d’enfer tout en se pelotant un peu partout.

La suite éventuelle aurait dû se passer dans la cabine, mais parfois les impondérables…

– Ne vous dérangez pas pour moi, c’est très mignon ce que vous faites ! Prononça une voix féminine un peu rocailleuse.

Du coup Béa et Sonia, stupéfaites, cessent leur étreinte. Elles dévisagent l’intruse, brune à lunettes, autour de la quarantaine, très joli visage mais corps assez enveloppé.

– Mais continuez donc, c’est très agréable de voir deux charmantes jeunes femmes se donner un peu de plaisir.

Les deux blondinettes ne savent quoi rétorquer d’autant que la « dodue » n’est absolument pas agressive et affiche un sourire désarmant.

– Je suppose continue celle-ci, que vous venez juste de vous rencontrer, un coup de foudre, quoi ? Je m’en voudrais de vous perturber, mais je me disais juste que parfois quand il y en a pour deux, il peut y en avoir pour trois.
– Mais…
– Juste deux minutes et après je disparaitrai, promis, juré !
– Vous êtes drôle vous ! Lui dit Sonia.
– Disons que je tente juste ma chance.
– Et vous voudriez quoi ? Que je vous embrasse ? Alors qu’on ne se connait même pas !
– Ce serait plutôt sympa, non ?
– Alors vous, vous êtes trop !
– N’est-ce pas ?
– Vous pensez que je vais me dégonfler ? Lui lance Sonia
– Viens me roulez un patin, ma jolie, viens gouter à ma bonne langue.

Et l’instant d’après devant les yeux incrédules de Béatrice, Sonia enlaçait l’inconnue en échangeant un baiser profond, tandis que ses mains pelotait ses énormes mamelles à travers le tissus de son haut.

L’affaire dura bien une minute et quand elle fut terminée, la brune se tourna vers Béatrice.

– Et vous, ça vous tente ?
– Non merci !
– Fais-le lui dit Sonia, c’est amusant et en plus elle embrasse bien.

Du coup Béatrice se laissa faire, après tout elle avait déjà fait ce genre de choses pas mal de fois en boite de nuit.

– Humm, vous m’avez bien excité, les poulettes ! Je vais vous laissez… à moins qu’on se fasse cinq minutes de cabine.

Sans se concerter les trois femmes entrèrent dans cette cabine agrandie suivant les nouvelles normes permettant l’accès aux handicapés. Au moins ne se cogneraient-elles pas les os !

– Je vais vous montrer mes gros nichons, j’aime bien qu’on me lèche les pointes, ça m’excite ! Oh la la !

La nana semble complètement partie dans son trip, soulève son haut, puis fait sauter les bonnets de son soutien-gorge dégageant d’énormes loches. Béa et Sonia après s’être concertées du regard acceptent d’entrer dans son délire et viennent lui téter les tétons, l’une à droite, l’autre à gauche.

– Oh, là là, qu’est-ce que c’est bon ce que vous me faites, les filles !.

Mais au bout d’un moment, le rouge aux joues, les yeux convulsés, elle se dégage, baisse pantalon et culotte et s’en va s’assoir sur la cuvette en écartant les cuisse et en exhibant sa chatte baveuse. Elle se tripote aussitôt en gémissant.

– C’est bon, c’est bon… aidez-moi à jouir, les poulettes.

Sonia n’hésite pas et vient s’accroupir entre ses cuisses, tandis que Béatrice s’occupe de ses seins. Quelques secondes plus tard l’inconnue à lunettes jouissait dans un geyser de mouille. Sonia maintient la position et la boit à la source.

– Attends, je vais pisser ! Préviens la dodue !
– Et bien pisse, ma grande, j’adore ça !
– T’es une vraie cochonne, toi !
– Oui parfois ! Alors tu pisses ou t’attends le retour des hirondelles ?
– Hi ! Hi ! Une seconde je me concentre.

Le jet doré fuse. Sonia en avale une bonne rasade.

– Humm, elle est délicieuse sa pisse ! Tu veux gouter, Béatrice ?
– Oui !

Elle allait se baisser pour prendre la place de sa complice, mais cette dernière à une autre idée, elle en absorbe une nouvelle rasade mais la conserve en bouche, puis sollicite les lèvres de Béatrice afin de lui en reverser le contenu.

La brune semble pressée d’en finir, elle s’essuie la chatte, remet de l’ordre dans ses habits et se dirige vers la porte.

– Merci les filles, c’était génial ! Dit-elle en disparaissant

Béatrice et Sonia éclatent de rire.

– On s’en souviendra de celle-là !
– Oui mais maintenant je suis excitée comme un acarien au salon de la moquette ! Répond Béatrice
– Moi aussi, mais on n’a plus le temps de faire grand-chose !
– La journée n’est pas fini, on devrait avoir l’occasion de s’amuser…

Gérard jusque-là planqué pas très loin en compagnie de Florentine, suit Duplessis qui s’engouffre dans l’entrée piéton du parking souterrain du coin. Après avoir dévalé pas mal d’escaliers, il rejoint son véhicule

– Monsieur Duplessis ?
– Oui, mais…
– On s’est déjà rencontré furtivement, hier soir…
– Attendez…
– Le souci, c’est que j’ai pas eu le temps de te casser la gueule.

Et alors que Duplessis se demande comment se tirer de mauvais pas, Gérard lui envoie un coup de poing dans l’estomac qui le fait se plier en deux. Et alors qu’il reprend à peine son souffle un second coup lui éclate le nez !

Gérard sort alors sa carte :

– Sécurité du Territoire, c’est juste un avertissement la prochaine fois que tu t’en prends à l’agent R312, je te tire une balle dans les couilles.
– C’est une erreur !
– Non, elle se fait parfois appeler Anne-Lise !
– Mais…
– Maintenant donne-moi ton téléphone et les clés de ta bagnole ! Et ne prends pas mes menaces à la légère, je suis comme James Bond, j’ai un permis de tuer.

Gérard et Florentine laissèrent le bonhomme complètement anéanti, puis rejoignirent Béatrice et Sonia qui étaient revenues s’asseoir à la terrasse après leur aventure aux toilettes.

A suivre

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Une réponse à Martinov 21 – Sex-machines – 7 – Les toilettes des dames par Maud-Anne Amaro

  1. Darrigade dit :

    Si les filles ne peuvent plus se gouiner tranquillement dans les chiottes sans être sollicitées par une mature à lunettes, où va le monde ? 🙂 🙂

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