Les séances de Joy 2 – Hésitations par Eddy

Après cette étonnante rencontre, je mes précipitais à la maison où je me
sautais littéralement sur la personne de mon compagnon. Ce dernier savait
bien sûr mon appétit sexuel, mais n’en fut pas moins abasourdi :
– Mais qu’est ce qu’il t’arrive ?
– Ne t’inquiètes pas je te le dirais, mais patiente un petit peu !

Ce mardi matin, à mon travail, je m’étais dit que cette aventure pourrait
m’entraîner on ne sait où, et y compris dans des voies pas très claires. On
avait bien déliré. On s’arrêterait là ! L’après midi j’étais déjà moins
sûre.

Et au moment de la sortie du boulot, ne sachant plus, je me dis que je ne
prendrait ma décision qu’au dernier moment. Malgré tout je passais un très
long moment à m’assurer que mon miroir me rendrait la meilleure image, je
réajustais mon maquillage, assurait ma coiffure, je voulais être belle au
cas où… Je me rendis donc au carrefour, mais auparavant, me remémorant les
instructions de Carole, je fis une halte à une toilette publique dans
laquelle je retirerais ma petite culotte.

Déjà, dans ma tête, je me faisais mon scénario, la première chose qu’elle me
demanderait ou qu’elle vérifierait ce sera justement cette absence de
culotte. Mais sans doute cela ne lui plairait-il pas d’apprendre que je
venais juste de l’enlever, Alors elle me punirait. Et cette perspective
était loin de me déplaire…

C’est de loin et du trottoir d’en face que je constatais que la voiture
bleue de Carole était bien là à m’attendre :
– J’y vais ? J’y vais pas ?
Je rebroussai chemin une cinquantaine de mètre essayant de raisonner, de
peser le pour et le contre. Non, je me mentais à moi-même, j’étais à ce
carrefour et sans culotte, il me suffisait de traverser la rue… ou de ne
pas la traverser… je soupira un bon coup, la traversa. La portière
s’ouvrit, je m’installa sur le siège, scotchée et paralysée par la beauté du
visage de Carole qui arborait un sourire radieux. Et puis ça a dû être un
réflexe, nos lèvres se collent et nous échangeons un long, un très long
baiser…

Je suis excitée, c’est clair, ma respiration n’est pas tranquille, mon cœur
non plus, et ma bouche est sèche. Carole s’est habillé d’une petite robe
bleue clair assez simple et un peu moulante, elle me parle comme si nous
nous connaissions depuis longtemps, des banalités, le temps qui est trop
humide, la circulation qui est impossible, des banalités quoi, puis elle me
parle de moi, me dis qu’elle me trouve jolie aujourd’hui, je rougis.
J’essaie de lui parler d’elle, mais mes mots sont malhabiles, je bafouille.
Elle a le tact de bien le prendre et de me rassurer d’un gracieux sourire.
– Tu sais, j’ai une envie folle de bien m’occuper de toi !
Un éclair me traverse l’esprit, j’espère simplement qu’elle ne me laissera
pas dans l’état ou elle m’a laissé la dernière fois, mais je n’ose rien lui
dire.
– Je veux que les choses soient très claires, reprend-elle ! Si tu as trop
peur, part maintenant, ou alors on va boire un pot et on se sépare. Mais
sinon si tu reste aie confiance quoiqu’il arrive…
– J’ai confiance !
Ça y est, j’étais dans le trip, il n’était pas question qu’elle me pousse
vers je ne sais quelle sortie.
– Bon alors à partir de maintenant, tu es mon esclave et je suis ta
maîtresse. De combien de temps dispose-tu ?

Je le lui dis, ça lui convient.
– Je t’avais demandé quelque chose, pour aujourd’hui je crois !
– Oui maîtresse, la culotte, je n’en ai pas !
– C’est bien ! Tu es une petite esclave obéissante.

Mais c’est dingue, elle ne vérifie même pas, elle ne me demande pas non plus
depuis quand je l’ai retiré ! Et puis, je comprends, elle n’a besoin d’aucun
prétexte pour me dominer, elle fait ce qu’elle veut, je suis son jouet.
Alors d’accord, allons-y pour le jouet !

Elle démarre, nous ne prenons pas le même chemin que la veille. On dirait
qu’elle cherche quelque chose. Elle s’engage dans une rue peu fréquentée, et
stationne. Il y a peu de monde aux alentours, mais ce n’est quand même pas
une rue déserte.
– Tu descends, tu soulève ta jupe, tu compte dix secondes, et tu reviens !
– Quoi ?
Zlouf ! la gifle fuse
– Tu m’as juré obéissance, alors écoute petite conasse, c’est la dernière
fois que je te le dis, si tu n’es pas contente, tu te barre. Cela dit quelle
que soit la solution que tu choisiras, tu es obligée de sortir de la
bagnole, ce n’est quand même pas moi qui vais t’ouvrir la portière.
Je ne réponds pas, je ne sais pas quoi dire, comme un automate, je sors du
véhicule, je regarde autour de moi, la première personne qui me croisera est
à 50 mètres. Je soulève ma jupe, je compte jusqu’à 10, et me rengoufre dans
la voiture. Le type m’a vu, il n’est plus très loin, je le vois dans le
rétroviseur, il s’est arrêté et fait semblant de consulter ce qui doit être
un petit carnet. Je suis toute tremblante.
– -Tu recommence ! Tu as compté trop vite !
La salope ! Mais c’est dans ces moments là qu’on se dit qu’on ne se connaît
jamais soi-même. Je sors sans hésiter de la voiture, je fixe le bonhomme
dans les yeux, je compte jusqu’à 10 et je rentre n’écoutant pas les propos
qu’il se met à me débiter !
– Ah ! Bien joué ! Viens là que je t’embrasse !
C’est juste un petit bisou, mais j’en suis toute retournée, elle démarre en
trombe. J’ai fait plaisir à ma maîtresse, je suis dingue, et toute cette
connerie m’a fait mouiller, je vous dis complètement dingue, mais bien !

Le studio

– Bon allez, désape-toi, et complètement ! Petite pute !
J’obtempère !
– Je crois que je n’ai rien entendu ?
Et zlouf, deuxième gifle de la journée, un frisson me parcourt le corps,
voilà que cela m’excite de recevoir des gifles à présent !
– Tu as dis ?
– Merci maîtresse !
– Je préfère ! Tu va t’allonger sur le canapé… sur le ventre pour
commencer.

Je m’y installe comme elle le souhaite, elle s’en va à côté chercher je ne
sais quoi, un martinet, je suppose ou un autre instrument flagellant. Ça y
est, je recommence à avoir peur. Mais enfin bon je me suis mise moi-même
dans cette situation là, elle ne va pas me tuer, malgré tout j’ai un peu
d’appréhension, les petits jeux de fessées coquines sont une chose, la
domination sévère en est une autre. Mais bon dieu, qu’est ce que j’ai à
gamberger. Je la voulais cette expérience. Elle est là ! On ne vit qu’une
fois ! Alors résignée, je tends les fesses, mes jolies petites fesses qui
dans un instant vont rosir sous les coups et j’attends comme une petite
fille sage !

Ça y est madame revient. Elle s’est entièrement déshabillée, pas trop
fétichiste la dame, mais sa nudité m’excite ! Je ne vois pas d’instruments,
elle tient dans les mains un pot de crème corporelle. Je ne comprends pas
bien. Elle s’assoit à mes côtés sur le bord du canapé, ouvre le pot,
s’imprègne les deux mains du produit et entreprend de m’en appliquer sur le
dos.

Ça alors, un massage à la crème ! Evidement ça n’a rien de désagréable, mais
je m’attendais à tout sauf à cela. Mais je suppose qu’il s’agit d’un
cérémonial, une petite séance toute douce, toute gentille, toute mignonne,
toute friponne et puis sans doute se déchaînera-elle ensuite ! Wait and
see…

En attendant le contact de ses doigts est un ravissement, des frémissements
de plaisir me parcourent tout le corps, elle masse tantôt avec toute la
paume, tantôt avec le bout des doigts, ça sent bon son truc, c’est parfumé à
la noix de coco et peut-être à autre chose d’indéfinissable. Elle prend son
temps Carole, et un peu sur les épaules, et un peu sur le dos, et un petit
peu sur les bras, puis sur les flancs, et on recommence. Je préfèrerais
qu’elle me tripote ailleurs, ça commence à être frustrant son truc. Mais
elle devait lire dans mes pensées, voici qu’elle me tripote le cul à
présent, ses doigts me malaxent les globes fessiers… Hummm j’adore qu’on
me tripote les fesses, surtout quand c’est aussi bien fait. Elle s’amuse à
passer le flanc de sa main entre mes deux hémisphères, elle m’écarte, un
doigt s’aventure très près de l’anus ! Mais qu’elle le fasse, bon dieu !
Qu’elle le fasse ! Son doigt furète autour du petit trou dans ses chairs
plissées, ça y est, elle le fait passer au-dessus mais sans pénétrer, je
m’efforce de m’ouvrir, ça y est, le doigt rentre, mais il ressort presque
aussitôt. Encore un truc frustrant !
– Tourne-toi, petite peste !

Et, voilà ! Le doigt dans le cul, ce sera pour la prochaine fois… De toute
façon si elle me laisse tout à l’heure comme elle m’a laissé hier, je ne
reviendrais plus, je n’ai pas envie de devenir folle !

Elle me travaille mon « devant » un peu différemment, elle passe de la crème
assez rapidement sur mes jambes, sur mes cuisses, puis sur le ventre et
enfin sur le pubis, mais sans insister. Non, son dessert ce sont mes seins.
Sans préalable elle me les caresse de ses mains crémeuses, mes tétons
s’érigent presque instantanément. Si elle pouvait me les pincer. Non, on
dirait qu’elle se retient, je patiente, tout cela ne fait que commencer. Je
suis excitée comme une folle, mais je crois qu’elle aussi, ses yeux
brillent, ses lèvres sont sèches, j’implore son regard, mais elle ne me le
rend pas, Je suis son jouet d’accord, je l’ai accepté, mais il faudrait
peut-être qu’elle n’oublie pas que je suis un être humain, et du sexe
féminin en plus !
– Voilà c’est fini ! Debout !

Hein ! Quoi ? Qu’est ce qui est fini ? Je me relève !
– Regarde-toi dans le miroir !
Ah ! Bon ! Et qu’est ce qu’il y a à voir ? Je suis toujours la même, sauf
que cette satanée crème a donné un très joli luisant à mon corps.

– Qu’en penses-tu ?
– C’est très bien maîtresse, vous m’avez bien massée !
– Tu as vu comme ta peau brille !
– Oui maîtresse !
– Ce sera tellement mieux pour la photo !

La photo ? Non, mais ça ne va pas ? Cette fois ci je me révolte.
– Ah non ! Pas de photo !
– Pas de photo, qui ?
– Bon, écoute, je ne joue plus, tu veux m’emmener trop loin, il vaut mieux
que je parte !
– Je t’avais pourtant dit d’avoir confiance…
Je ne l’écoute pas, je rassemble mes vêtements, je me rhabille en haut, en
bas je ne mets que la jupe, je m’en fous… et l’autre qui continue à
déblatérer
– … tu ne sais même pas avec quoi j’allais te photographier !
Je ne réponds même pas, je n’ai plus que mes chaussures à enfiler, et salut
Carole ! Je vais pour ouvrir la porte.
– Joy !
– Allez salut !
– Juste un mot ! C’est avec mes yeux que je voulais te photographier,
uniquement avec les yeux !
Oups ! Mais je suis la reine des connes, qu’est ce qui me prend d’être aussi
impulsive ?
– Oh pardon maîtresse !
– Casse-toi ! Petite conne !
– Non maîtresse ! Punissez-moi, mais ne me jetez pas comme ça !
– Casse-toi ! J’ai dis !

Je me mets à genoux, je l’implore,
– Pitié maîtresse, je ne me rebellerais plus, c’est promis !
– Comment veut-tu que je te croie, tu n’arrêtes pas !
– Si ! Il faut me croire !
– Si tu ne te décide pas à te casser, je vais te faire sortir d’ici par la
peau du cul, t’as compris cette fois-ci ?

Oui j’ai compris, j’ouvre la porte. C’est fini, l’aventure est terminée,
comment pourrais-je la revoir à présent ? Je descends les escaliers, je suis
dans la rue, j’ai des larmes plein les yeux, je commence à m’éloigner.

Un cri surgit soudain d’une fenêtre

– Joy !

C’est Claire ! Mon dieu ! Je pile sur place, j’en ai un frisson dans le dos,
que va-t-elle me sortir comme vacherie ?
– Remonte ! Tu as oublié quelque chose !

Je ne réfléchis même pas, le seul fait de me retrouver nez à nez en face
d’elle, et un immense espoir renaît, j’y vais, je fonce, je cavale.

Je n’ai pas la patience d’attendre l’ascenseur et je monte les escaliers
quatre à quatre, sa porte est déjà ouverte, je vais pour rentrer
– Stop !
C’est Carole, bien sûr, elle ne s’est pas rhabillé et s’est juste passé une
espèce de kimono
– Je…
– A genoux !

Là sur le palier ? Elle est folle ! Mais je le fais !
– Pardon maîtresse !
– C’est mon dernier pardon, Joy ! Tu entends bien ! Mon dernier, je vais te
punir et ça va être dur pour toi. Maintenant je te laisse décider. Tu as le
chois, entrer chez moi à genoux ou te barrer en courant !

Vous vous imaginez bien que si je m’étais barrée en courrant, je n’aurais
plus grand chose à raconter. Je m’avance donc à genoux vers le seuil.
– Stop !
C’est une manie !
– A poil ! Tout de suite !
A poil sur le palier, elle m’aurait demandé cela tout à l’heure j’aurais
encore protesté, mais il n’est plus temps à présent, je prends le parti de
me dire que cette femme sait ce qu’elle fait, je me déshabille donc assez
vite, et c’est à ce moment là que j’entends la machinerie de l’ascenseur
s’enclencher. Quelqu’un est en train de monter. Quelqu’un va peut-être
descendre à cet étage ! Et Carole qui ne dit rien, un sourire sardonique aux
lèvres. Je tremble de tous mes membres je suis paralysée par la peur !

Et l’ascenseur stoppe à l’étage ! Je fais quoi ? Je suis incapable de dire
quoi que ce soit, les sons ne traversent plus ma gorge, je ferme les yeux.
J’entends la porte de l’ascenseur qui s’ouvre, quelqu’un qui en sort. Je
vais défaillir.
– Salut Carole, tu es bien occupée, je crois !
– Ben oui, je suis en train de mater une esclave récalcitrante !
– Je vais te laisser alors, je passais juste te ramener tes cassettes
– Tu peux rester, il va y avoir du spectacle !
– Pas le temps, mais rappelle-moi si tu refais une séance avec elle, elle a
l’air charmante !
– Promis !
Elle disparaît, je ne sais pas qui sait, je n’ai pas ouvert les yeux. Carole
savait donc qui était dans l’ascenseur. Ouf ! Ca va mieux, mais quelle
trouille !

Ça y est, je suis rentrée, après ce coup-là je me dis qu’il ne pouvait rien
m’arriver de pire.

– Bon, tu va te mettre à poil et à genoux devant la fenêtre !

Donc quand ce n’est pas sur le palier, c’est devant la fenêtre, au moins là,
personne ne me verra, à moins qu’elle s’amuse à tirer les voilages, ses
réactions sont tellement inattendues… Je me colle donc où elle m’a dit, le
nez sur les carreaux.
– Je vais t’attacher les poignets !
Aïe ! Je lui avais bien spécifié la veille que je ne souhaitais pas être
attachée ! J’ai peur ! Mais comme sur le palier je prends le parti de lui
faire confiance, que faire d’autre de toute façon sinon partir et cette fois
ci sans espoir de retour… Elle me les attache dans le dos, les coudes
pliés, de façon je suppose à laisser les fesses bien dégagées.
– Maintenant tourne-toi, je veux voir ton visage quand je vais te faire
souffrir !
– Oui maîtresse
Elle se livre alors a des préparatifs qui ne me disent rien qui vaillent,
Elle fait passer une corde par-dessus la tringle des doubles rideaux. Puis
elle va chercher sa petite casette à matériel où comme hier elle extrait les
mêmes pinces à seins. Je suis un peu surprise, j’attendais plutôt du fouet.
Deux jours la même chose, voilà qui manque d’originalité me dis-je. Elle me
fixe les pinces sans aucun ménagement. Puis elle fait rejoindre chacune des
pinces par une petite chaînette, laquelle chaînette rejoint l’extrémité la
plus éloignée de la corde (vous suivez, oui ?) Le mécanisme est tout simple,
c’est une poulie improvisée en fait ! Carole s’empare alors de l’autre
extrémité du cordage et commence à tendre. La geste est très mesuré, madame
a tout son temps. Pour l’instant rien n’est tendu, Ah, si ça commence ! Mes
tétons sont tirés vers le haut par le mouvement de la corde. Ce n’est
d’ailleurs pas désagréable, j’adore qu’on me torture les seins, et ce genre
de truc, personne ne me l’avait encore fait. Carole tire à nouveau, le téton
ne peut plus suivre sauf en emmenant carrément le sein dans son mouvement.
C’est le sein tout entier qui est entraîné par le haut, ça reste
supportable, mais ne va pas le rester longtemps. Elle continue.
Ce n’est plus possible, ça va trop loin il y a bien ce fameux mot de
sécurité mais je l’ai complètement oublié et allez réfléchir, vous, dans des
circonstances pareilles ! Elle tire encore. Je ramasse alors ma jambe droite
et met un pied à terre
– 20 coups de martinet pour avoir fait ça !
– Bien maîtresse, d’accord maîtresse.

Carole n’a pas d’autre réaction, cela me surprend, Je m’aperçois alors que
mon geste ne sert à rien du tout, la pression sur mes seins reste exactement
la même, il ne me reste qu’une solution, me mettre debout
– Qui t’a autorisé à faire ça, petite punaise !
– Personne maîtresse !
J’attends la gifle, mais ce ne sera pas une mais quatre. Les larmes me
viennent aux yeux. Mais ce qui m’inquiètes le plus c’est la suite car Carole
à repris sa traction sur la corde. Je suis debout certes, mais mes tétons
montent entraînant les seins dans leur mouvement. Quand la tension va
devenir insupportable, je vais faire comment ? Et voilà c’est fait, je
pleurniche un petit :
– Non !
– Non qui ?

Je lui réponds du  » non maîtresse  » d’usage mais je sais très bien que cela
ne sert à rien. Putain, c’est quoi ce mot de sécurité ? J’essai de me
raisonner, à moins d’être tombé sur une folle, elle ne va quand même pas me
faire subir des sévices irréversibles. Elle tire encore ! La seule chose,
l’ultime mou que je puisse donner réside dans mes pieds, j’en lève la
pointe. Après je ne sais plus ce qu’il faut faire ? Elle tire encore ! Elle
ne pourra pas aller plus loin. Et pourtant elle le fait, un instant juste un
instant
– Aïeeeeee !
Puis baisse très légèrement la tension, je suis néanmoins obligé de
conserver la position « pointe des pieds ». Carole bloque alors la corde à un
anneau et me laisse là.

J’ai la trouille, je tremble, mes tétons sont comme dans un étau, je suis
prise dans un maelström de sensations différentes ou je n’arrive plus à
démêler quoique ce soit, la douleur, le plaisir, la crainte, je ne sais plus
rien, ma seule certitude en ce moment est l’humidité de mon entre cuisse.

Carole revient avec un tabouret elle s’assoit et me fait face
– Alors Joy ? la punition se passe bien
– Je la mérite maîtresse, mais je souffre !
– J’espère bien que tu souffre ! Petasse ! Tiens, j’ai un petit creux je
reviens.
Ce n’est pas vrai, elle ne va pas se mettre à bouffer en me laissant plantée
là ! La voici qui s’en va dans sa cuisine, qui revient avec un yaourt aux
fruits et une petite cuillère ! J’avoue ne pas comprendre. Elle en prend une
cuillerée puis une seconde.
– Finalement je n’aime pas ces cuillères !
Dit-elle en se dirigeant vers sa casette. Elle en sort alors un gode, me le
montre et le trempe dan son yaourt avant de le sucer. J’ignore pourquoi mais
l’insolite de la situation m’excite alors un maximum. Elle retrempe le dildo
dans le yaourt et le tend vers ma bouche. Je l’ouvre goulûment, je suce, je
lèche. Mon dieu je donnerais cher pour avoir une vraie bite en ce moment,
j’en voudrais partout, dans la bouche, dans la chatte, dans le cul, des
blanches, des noires, des jaunes, des petites des grosses, des kilomètres de
bites.

Les yeux de Carole se font troubles, sa respiration s’accélère. Elle
débloque la corde, relâche complètement la pression, mes seins reprennent
leur place originale, elle me retire une pince, je hurle, elle me détache
les bras, je retire moi-même la dernière pince. Je n’en peux plus, nos
lèvres se rapprochent, nos langues se combattent, nous nous retrouvons vite
sur la moquette, enlacée l’une à l’autre, nos jambes en ciseaux, nous
frottant nos sexes l’un sur l’autre, c’est devenu glissant de toute cette
mouille accumulée, j’ai les nerfs à fleur de peau, un frisson
caractéristique s’empare de moi, je hurle mon plaisir à ce point que Carole
est obligée de me mettre sa main sur ma bouche. Je m’affale de tout mon
long, comme un pantin qui se désarticule, j’ai joui, je suis bien, je suis
heureuse, mes tétons me font mal, mais je m’en fous. Je ne suis plus là,
j’ai changé de galaxie, j’ai remonté le temps, je suis le cousin germain de
la mère du bing bang, je suis…
– Oh Joy ? Ca va ?
– Oh qu’oui !

Mais sans attendre ma réponse, Carole s’était accroupie, sa chatte sur ma
bouche, quémandant son propre plaisir. Je lui devais bien cela !

Une vingtaine de minutes plus tard, alors que nous allions nous séparer par
un tendre baiser :
– Au fait Joy, je te dois 20 coups de martinet ?
– Oui !
– Euh, tu les veux tout de suite ?
– Oui !

Fin de l’épisode

Copyright © 2001 Eddy Stokien
Première publication sur Vassilia, le 01/07/2001

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Une réponse à Les séances de Joy 2 – Hésitations par Eddy

  1. Darrigade dit :

    très chaud et très bandant, bien écrit

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