Le contrat par Micheyl

Le contrat par Micheyl

Il a la quarantaine élégante, un peu maniéré peut-être, mais sympathique dans cette maison cossue richement meublée. La richesse c’est justement ce que je n’ai pas. Ce qui explique mon annonce sur Internet… « JH, 25 ans, bien physiquement, endurant, réalise tous fantasmes pour H, F ou couple ». Il faut dire que ma boîte aux lettres déborde de rappels de factures et de loyers impayés…

Jusqu’à présent j’ai eu peu de succès. Une rombière couverte de maquillage, qui m’a mis la verge en sang tellement j’ai dû la limer, et un déjeuner d’affaires… Quatre hommes bien sous tous rapports que j’ai dû servir nu et sucer à tour de rôle sous la table. Pas de quoi pavoiser.

Aujourd’hui, la demande semble plus intéressante. Au téléphone, il a été clair…

Je vous embauche pour la soirée. Votre prix est le mien, mais vous vous engagez à satisfaire les trois pouliches de ma demeure…

A ce prix-là, j’ai dit oui et me voilà dans une élégante bibliothèque, devant cet homme qui me dévisage. Sur une table basse des billets de cent euros m’attendent sagement.

Votre rémunération. Serez-vous assez endurant pour la mériter ?

J’affirme ne pas avoir de crainte de ce côté-là, bénissant intérieurement la petite pilule bleue qui va m’aider… Trois femmes à satisfaire, il va falloir assurer et se retenir !

– <i me dit-il en s’asseyant confortablement dans un fauteuil.</i

Manifestement il va profiter du spectacle. Avec une lenteur étudiée j’ôte mon polo, puis mes chaussures, avant de dégrafer mon jean et de le faire glisser sur mes jambes. Je le retire, en même temps que mes chaussettes. Un moment d’hésitation, mais sur un signe de mon client, mon string suit la même voie. Un autre signe, je m’approche jusqu’à ce qu’il puisse prendre mon sexe en main. Un imprévu. Ce salaud va certainement s’ajouter à la liste; il faudra que je renégocie ! Pour l’instant il me tripote, fait saillir mon gland, me soulève les testicules, passe une main sur mes fesses et, satisfait de son examen, se lève et me demande de le suivre. Nous sortons sur la terrasse, descendons quelques marches et nous nous dirigeons vers ce qui ressemble à une écurie. Pieds nus j’ai un peu de mal à suivre, et la fraîcheur me donne la chair de poule, tout en incitant mon sexe à se faire tout petit…

Une lourde porte en bois coulisse et se referme derrière moi. L’écurie est impeccablement entretenue et chaude. Ça sent le vieux bois ciré et la paille propre. Je frissonne avec le changement de température.

Venez bel étalon, je vais vous présenter votre première pouliche !

L’homme m’attire vers un box aux barreaux imposants et m’y fait entrer. Le sol est recouvert d’une épaisse couche de paille. Dans un angle, un fauteuil est disposé à côté d’une table basse portant un seau à champagne et une bouteille ouverte. Et au centre se trouve une jeune femme entièrement nue qui me dévisage. Elle flotte dans l’air, à un mètre du sol. Des liens de coton accrochés au plafond la tiennent par chaque cheville et chaque poignet, un autre bien large la soutenant par le milieu du corps.

La porte se referme derrière nous, l’homme s’assied et se sert un verre.

Voilà bel étalon. C’est votre première pouliche de la soirée, baisez là bien !

J’étais interloqué, d’autant que la jeune femme me regardait avec des yeux complètement déjantés. Je m’approchais d’elle, puis caressais son corps. Elle était musclée mais fine. Elle se balançait lentement sous l’effet de mes mouvements. Je passais derrière elle, lui ouvrant doucement les jambes. Elle avait de très belles fesses et un sexe d’enfant en forme de coquillage. Elle avait été attachée avec soin, face contre terre, à une hauteur du sol qui me permettait toutes les fantaisies. Je faisais courir mes doigts entre ses fesses, m’attardant sur sa rosette pour y découvrir des traces de gel. Pas besoin d’être grand clerc pour savoir à quoi elle s’était préparée. Mon exploration de son entrejambe se poursuivait. Accroupi j’observais ce sexe qui semblait immature, j’en humais l’odeur délicate avant d’y enfoncer ma langue le plus profondément possible. La femme respirait fort, son sexe s’humidifiait et pas seulement avec ma salive ! Sans besoin d’aide, ma verge excitée par le spectacle se dressait fièrement.

L’homme s’était rapproché et regardait la scène avec un intérêt manifeste.

Je me relevais, me positionnais bien entre les jambes de la femme et je la pénétrais en douceur. Elle respirait de plus en plus fort en gémissant, totalement soumise mais profitant pleinement de cette situation. Je n’avais pas besoin de bouger, il me suffisait de tenir les deux jambes bien écartées et d’infliger au corps suspendu le balancement adapté à mon plaisir. C’était fascinant, mais il fallait surtout que je me retienne. Ne pas jouir trop vite pour que l’homme en ait pour son argent. Ma verge coulissait dans le ventre offert. J’allais doucement mais je m’enfonçais entièrement, sentant ma verge buter au fond de la femme qui à présent criait à chaque fois, mais pas de douleur…

J’étais trop excité, il fallait calmer le jeu. Sortant de ce ventre accueillant, ma verge bien tendue, je fis le tour de la femme, avant de m’enfoncer dans sa bouche. Docile, elle accepta l’hommage ! Elle n’avait pas besoin de bouger, les mouvements que j’imprimais aux liens suffisaient à cette fellation hors normes. De temps en temps je m’arrêtais pour profiter pleinement du ballet de sa langue sur mon gland. Parfois j’enfonçais ma verge tout au fond de sa gorge, ne la retirant que quand elle menaçait de s’étrangler. J’aurais volontiers joui de cette façon, mais je savais bien qu’on attendait plus de moi.

Quittant la bouche, je me replaçais entre les jambes. L’homme avait deviné mon projet et semblait tétanisé. Ses yeux ne quittaient pas mon sexe ; il gémit lorsque j’écartais les fesses de la femme, enfonçant un doigt pour vérifier que tout était bien prêt ; il cria lorsque mon gland força l’entrée puis lorsque d’une lente mais irrésistible poussée tout mon sexe s’engloutit sous les hurlements de la fille. C’était d’un érotisme absolu, impossible de résister. Je balançais les liens de plus en plus vite, ne tenant pas compte des supplications de la proie que je sodomisais de plus en plus vite, de plus en plus loin, jusqu’à l’explosion finale. Je crois bien qu’à ce moment moi aussi j’ai crié mais je n’en suis pas certain. Je restais comme assommé accroché aux jambes de la femme pendant que mon sexe se rétrécissait et sortait d’une rosette gluante de ma semence.

Bravo, vous avez brillamment passé votre première épreuve avec cette première pouliche. Venez prendre un verre le temps de récupérer. Je vous laisse mon fauteuil, me dit l’homme en sortant du box.

Toujours déjantée, la femme à présent détachée, me regarde, écarte les jambes et urine longuement sur la paille. Puis titube vers la sortie. Je reste seul dans les bruits apaisants de l’écurie, entre le renâclement d’un cheval, quelques sabots qui se déplacent, un souffle profond,…

Si je dois baiser comme ça trois fois de suite, il me faudra deux semaines pour me remettre… Mon attente dure un bon quart d’heure que je mets à profit pour m’offrir un petit plaisir. Je regarde la paille mouillée, en prends quelques brins que je porte à mon nez. L’odeur d’urine féminine m’emplit les sens et c’est en la respirant profondément qu’à mon tour je me vide. L’urine coule drue de ma verge gonflée, puis le flot s’amenuise, quelques gouttes perlent encore quand la porte s’ouvre. La femme porte un peignoir de soie qui ne dissimule pas grand-chose, les yeux toujours vitreux. Elle me fait signe de la suivre et je pénètre dans un autre box, restant ébahi sur son seuil.

L’homme qui tout à l’heure se masturbait pendant que je baisais sa femme est là, par terre, entièrement nu, à quatre pattes. Une selle est posée sur ses reins, la sangle lui enserrant le ventre, les étriers battant ses flancs. Une grande lanière de cuir est attachée au pommeau et lui passe dans la bouche.

Voilà votre deuxième pouliche. Je vous préviens, elle est mal dressée.

Comme je reste interdit devant ce spectacle, la femme me houspille.

Et bien qu’est-ce que vous attendez ? Baisez moi cette femelle.

Là j’ai compris. Ce type veut simplement se faire enculer avec une selle sur le dos. Après tout c’est son problème. Je m’approche par derrière. Il a un joli cul, bien ferme, bien blanc que je caresse. J’écarte ses fesses, titille la rondelle, quand brusquement l’animal me décoche un coup de pied, style ruade de cheval et s’en va de l’autre côté du box. OK, j’ai compris le jeu. Je le rattrape et cette fois je lui prends la bite qui se met instantanément à bander. Je me caresse en même temps. Lorsque je le lâche pour tenter de lui lécher la rosette afin de le préparer, il se sauve à nouveau. Chaque fois que je veux le reprendre, il se défile.

OK, j’ai compris. Puisqu’il est scellé et à quatre pattes, je l’enfourche et je lui pose sans ménagement mes 75 kilos sur les reins. Une ruade, je me retrouve par terre, ivre de rage. Je remonte et cette fois je serre fortement les cuisses. L’homme se démène, cherchant à me désarçonner et même à me mordre, poussant des sortes de hennissements, jusqu’à ce que, à bout de souffle, il s’arrête, l’encolure basse.

La femme s’approche vers moi et me tend une cravache sans un mot, puis retourne s’appuyer contre les barreaux du box, une main entre ses cuisses…

Le bout de la cravache frôle les fesses de l’homme qui frémit, pendant que je me caresse. Vite bander, vite l’enculer et en finir avec ce jeu débile !

Je me concentre, met de la salive sur mon doigt et entreprends de mouiller l’anus qui me fait face. Nouvelle ruade, l’homme à nouveau s’en va, me regardant ironiquement.

D’accord. Tu veux jouer, on y va. Je me replace derrière et sans ménagement la cravache fait un aller-retour. L’homme ne bouge plus. En appui sur ses avants bras, il m’offre sa croupe tendue. Sans retenue, j’enchaîne les coups, contemplant avec fascination la marque rouge infligée sur les reins et sur les fesses. En sueur, je frappe, cherchant vicieusement la raie, les couilles qui pendent. Je ne sais pas combien de temps j’ai frappé, me grisant des cris de l’homme cheval. C’est un autre cri qui m’a tiré de mon hypnose, celui de la femme qui, les yeux rivés sur les fesses martyrisées, les doigts profondément enfoncés dans son vagin, est terrassée par un orgasme.

Je reprends mon souffle. L’homme a le sexe dressé le long de son ventre; son gland vient caresser la sangle de la selle. Je m’aperçois que moi aussi je suis dans un état de rut incroyable. Je lâche la cravache, agrippe solidement la croupe offerte, me positionne, et sans aucun ménagement j’en force violemment la rondelle. Les sphincters s’écartent sous le coup de cette sodomie bestiale. L’homme crie, hurle, supplie, tente de se sauver, mais c’est peine perdue. Mon sexe entre et sort avec un rythme d’enfer. Comme les contorsions de ma victime me gênent un peu, j’attrape son sexe par en dessous, pour mieux l’immobiliser. Un immense tremblement, un cri d’agonie, des coups de reins saccadés et le sexe que je tiens expulse de longs jets de sperme. C’en est trop. Je me raccroche aux hanches et je pilonne. A mon tour mes reins s’enflamment et je me vide en fortes secousses dans les entrailles violées.

Elle l’a descellé, il est épuisé et s’est traîné hors du box, les fesses en sang. Moi je suis affalé dans un coin. Elle me ramène la bouteille de champagne que je finis d’une traite. Mon orgasme imprévu m’a vidé. Je n’aurais jamais cru prendre plaisir à ce genre de scène, et pourtant mon sexe encore gluant me rappelle l’intensité de ma jouissance.

Je me suis assoupi, probablement une demi-heure. C’est un pied sur ma poitrine qui m’a réveillé. L’homme est devant moi. Habillé, souriant, les traits quand même un peu creusés. La femme à ses côtés me laisse voir le velouté de son ventre sous son peignoir, sans s’en préoccuper.

Bravo bel étalon, vous avez satisfait vos deux premières pouliches. Mais n’oubliez pas notre contrat, il y en a une troisième…

Je propose de remettre à demain, mais il est inflexible.

C’est notre contrat. Trois pouliches ce soir, sinon pas de rémunération.

Ce genre d’argument ne se discute pas. J’espère que le Viagra et mon petit somme me permettront d’être présentable. De toute façon, je n’ai pas envie de faire traîner…

Je suis conduit vers un nouveau box qui s’ouvre devant moi. J’entre, les deux complices sur les talons, et je reste pétrifié.

Voilà la troisième !

Devant moi, attachée à un anneau du mur, une jument bien lustrée me présente sa croupe. Sa queue tressée a été relevée très haut pour bien dégager une vulve obscène et monstrueuse. J’espère un nouveau jeu idiot, mais non : derrière la jument, un tabouret a été disposé à mon attention.

fin

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3 réponses à Le contrat par Micheyl

  1. Biquet dit :

    Une chute… de cheval 😉

  2. Dauri2 dit :

    La chute m’a bluffé !

  3. Lucia dit :

    Putain ! La chute 😉

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