Sodomie : Mode d’emploi par Germain Palinski
Cher lecteur
Ce texte est destiné aux messieurs, (il n’est évidemment pas interdit à ces dames de le lire), à ceux qui conçoivent les rapports amoureux comme un échange.
Les brutes épaisses et les enculeurs de forces ne sont pas destinataire de cet article.
En somme, j’encule, donc je suis.
JOUISSIF : Elle rate quelque chose de formidable, de carrément explosif, le genre d’orgasme qui risque de la faire s’évanouir de plaisir. D’ailleurs, les sexologues sont unanimes, l’anus est une zone érogène particulièrement sensible.
PREVENANT : Mais non, elle n’aura pas mal ! Sans aller jusqu’à chercher du beurre au réfrigérateur comme dans « Le dernier tango à Paris », la vaseline ou les pommades anesthésiantes, ça existe et c’est aussi fait pour ça…
FETICHISTE : Ses fesses ? Vous en rêvez jour et nuit ! Elles sont rondes, pleines, fermes, accueillantes… Bref, elles vous excitent et vous ne pensez qu’au moment où vous enfoncerez votre engin dans son sublime fourreau.
FLATTEUR : Ce que vous adorez chez elle, c’est son mépris des tabous et des interdits, son impudeur, sa liberté en matière de sexe, son goût de ‘la provocation, son petit côté pervers de femme épanouie.
MOQUEUR : « Ne me dis pas que tu n’as jamais fait ça ! Toi, la femme libérée, la militante, tu ne connais même pas ce plaisir ? Heureusement que je suis là ! ».
A LA FOLIE : Pourquoi insistez-vous tant pour la prendre de cette façon ? Mais tout simplement parce que vous l’aimez, que vous voulez tout d’elle, la posséder entièrement, vous fondre en elle, communier.
ACTE UN : Règle d’or, prenez votre temps. Même si vous bandez comme un malade et avez envie de lui déchirer sa petite culotte avec les dents pour la prendre là, tout de suite, retenez-vous ! Sortez le grand jeu : bisous mouillés, langue de velours, caresses habiles, paroles lubriques; elle ne sera que mieux disposée pour la suite.
ACTE DEUX : Caressez, embrassez, lubrifiez ! Rendez la folle, prête à tout. Occupez-vous de ses seins, faites-la jouir en lui faisant un cunnilingus. Un petit va-et-vient dans son vagin fera monter la pression de quelques degrés en plus et un ou deux doigts baladeurs du côté de sa raie culière vous diront si elle est prête. La « feuille de rose » est la meilleure manière de la détendre et de lui procurer encore plus de plaisir. Une langue est plus douce qu’un doigt, et cette zone-là est particulièrement sensible. Léchez bien la raie des fesses et l’anus, enfoncez votre langue dans son trou.
ACTE TROIS : Vous bandez comme Priape, mais ce n’est pas une raison pour foncer dans le tunnel sexe en avant ! L’orifice anal, cette petite rosette plissée est bourrée de nerfs. La pénétration d’un ou deux doigts, mouillés de salive, de cyprine, ou d’un corps gras, finit de préparer le terrain. N’oubliez pas, tout excité que vous êtes, que l’efficacité érotique de la masturbation anale est en fonction de la délicatesse employée, et que même si le relâchement de l’anus est sous les ordres de la volonté, des réflexes vigoureux s’y opposent. Persistez dans la douceur, sans oublier de continuer de l’autre main à vous occuper de sa chatte.
ACTE QUATRE : Enduisez aussi votre sexe d’un lubrifiant, et faites entrer (enfin!) votre engin en scène. Enfoncez-vous par petites saccades régulières, lentement et doucement. N’essayez surtout pas de la pénétrer d’un coup. Le rectum dans lequel vous vous enfoncez est une sorte d’ampoule aux parois élastiques, coudé en son milieu par des muscles très puissants. Ne forcez pas lorsque vous atteignez ce coude, surtout si la position n’est pas bonne. Reprenez votre lente progression, vous finirez par vous engloutir entièrement dans son fourreau. Commencez alors des allées et venues très lentes, pour favoriser la relaxation des sphincters.
FINAL : Ca y est, vous y êtes jusqu’à la garde ! Parlez-lui, demandez-lui si elle aime ça, si elle se sent bien. Immobilisez-vous en elle quelques instants puis recommencez, accélérez le rythme, et continuez si possible à lui branler le clitoris et à lui caresser le bout des seins. L’entrée en scène de mots cochons, si ce n’est déjà fait, exacerbera son excitation… et la votre ! Laissez aller votre imagination, traitez-là de petite vicieuse, de belle salope, n’ayez pas peur de lui dire comme son cul est divin. Les mots sont le meilleur des aphrodisiaques, et la sodomie un plaisir pervers qu’il est bon d’enrober d’un écrin de mots sadiens. Vous pourrez enfin hurler en chœur :
« Foutre-dieu, je décharge ! »
ADDITIF : Cet article se situait dans le cadre de relations hétérosexuelles classiques, mais j’en vois, deux ou trois au fond de la salle qui vont râler, et j’entends déjà l’objection majeure et fondamentale :
– Pourquoi ? Mais pourquoi donc la sodomie, et donc le plaisir anal serait-il réservé à la seule gente féminine ?
– C’est une bonne question (j’ai participé un jour à un séminaire de formateurs, où l’on m’a enseigné qu’il fallait toujours répondre qu’il n’y a jamais de mauvaises questions, ça m’est resté !)
L’introduction d’un gode : le gode va être activé par un autre homme, par une femme ou par soi-même. Cette pratique très rarement décrite dans les films et les histoires pornos est pourtant très prisée et très courante. A qui sont destinés selon vous les centaines de godes alignés en vitrine dans les sex-shops ?
L’introduction d’une bite : (et je vous ne prie, si vous n’aimez pas cela n’en dégoûtez pas les autres) Si l’envie vous tenaille mais que vous ne vous sentez pas assez bi pour faire cela, essayez donc avec un travesti, ils sont (en principe) réputés pour leur douceur et leur savoir-faire.
Techniquement l’introduction anale est la même chez la femme que chez l’homme ! Par contre le plaisir est-il le même ? On ne le saura jamais, faute d’instruments de mesure, mais l’anus des messieurs se différencie de celui des dames par la présence d’une petite glande appelée prostate sur laquelle le pénis introducteur va venir frotter et vous apporter, pourvu que ce soit bien fait l’extase !
PS : Je ne suis pas l’auteur de ce texte, je ne suis que son scanneur, son éditeur et son « arrangeur ». Et j’avoue ne plus me souvenir du tout où j’ai été péché ça…
La sodomie, ce n’est rien d’autre qu’une bite dans le cul !
Alors d’accord, faut lubrifier .
Et moi aussi j’adore me faite sodomiser, et pourtant j’adore aussi faire l’amour avec une femme !
Comme quoi on peut tout à fait aimer les 2.
Osez dire que les femmes n’aiment pas la sodomie, c’est vraiment parler dans le vide
Marylu,
Je réponds à votre commentaire, la majeure partie des femmes n’aiment pas la sodomie, pourtant quelle émotion pour une femme quand un homme sodomise une femme qui lui dit prends moi entre les fesses.
Cette pratique, ce sont souvent les hommes qui la demandent. Rares sont les femmes qui la sollicitent. Elle fait fantasmer une très grande partie des hommes. Et les femmes, généralement, elle les fait peur « très peur même ».
La sodomie donc, si elle est une source de jouissance pour de nombreux hommes, pour de nombreuses femmes elle est une source de souffrance. Pour ces femmes, cette pratique est un calvaire charnel, une expérience traumatisante, un moment qui rend leur vie sexuelle infernale au lieu d’être joviale
Quand on ne connait pas un sujet, on évite d’en parler surtout en alignant des propos péremptoires et des contre-vérités.
Chaque femme devrait essayer la sodomie, ne pas le faire, c’est vraiment louper quelque chose d’extra ! (Anne Hathaway)
Comme si on navet besoin d’un mode d emploi
Si vous pratiquez la sodomie aussi bien que la langue française, je ne vous dis pas l’étendue de la catastrophe !
Le genre de texte qui ne nous apprend rien du tout mais qui est néanmoins bien agréable à lire, ne serait-ce qu’en raioson du ton employé
Pas mal.
salut je voudrai savoir comment on fait pour pouvoir ce sodomiser tout le temps sans qu il y ait de la « crotte »
1ère solution : le faire au bon moment, si la personne que l’on sodomise à été à la selle dans les trois heures précédentes, la sodo sera non polluée (ou presque pas)
2ème solution : faire prendre un lavement à la personne que l’on va sodomiser, c’est la technique employée (en off) dans les films X
3ème solution : (la plus simple) se dire qu’un peu de « crotte » comme vous dites, ce n’est pas bien grave, qu’après tout c’est naturel, et qu’au pire ce n’est jamais qu’un inconvénient avec lequel il faut composer.