Le meilleur ami de Julie
1 – Le retour
par Daniel952
Assis sur un banc, dans ce parc où j’aime bien me détendre et me ressourcer quand j’ai un problème à résoudre, je réfléchi. Le bouquin que je tiens dans mes mains est uniquement là pour me donner une contenance et mes pensées vagabondent.
De temps en temps mes yeux se lèvent vers les passantes, et là plusieurs fantasmes me viennent naturellement à l’esprit. Les aventures de « Mister No » sont déjà très loin de moi.
Aujourd’hui j’ai de la chance, une merveille de sensualité passe devant moi, malheureusement sans un regard pour ma triste personne. Je la détaille pourtant, elle ne semble ni pressée ni farouche. Ces formes avantageuses attisent le feu qui naît doucement dans mon corps.
Mon regard se porte alors sur sa taille très fine. Sa minijupe noire en cuir souple moule ses hanches qui ondulent, et remonte par la friction de ses cuisses au raz de ses fesses rebondies. Vêtue d’un petit haut bleu très moulant laissant apparaître deux petits seins appétissants, cette fille est un délice à regarder et je suis paralysé par cette vue surréaliste.
En temps normal je l’aurai abordé, nous aurions beaucoup parlés, je l’aurai courtisé et peut être aurions-nous bu un verre ensemble. Et puis mes sens se seraient assouvis dans ses bras, chez elle ou chez moi. Peut-être l’aurai-je présenté à Julie qui aura été ravie de partager avec moi ce corps délicat qui l’aurait comblée de ses désirs coquins.
Julie m’adore, elle me l’a dit mainte fois, mais aime aussi les autres hommes s’ils réveillent en elle son désir insatiable de sexe, et elle n’est pas du tout insensible aux charmes féminins, bien au contraire. Il suffit de remplacer son nom par le mien et on retrouve mon propre portrait. C’est sans doute pour cela que nous nous entendons si bien.
Mais aujourd’hui, je laissai s’éloigner mes désirs d’éventuels contacts érotiques, me contentant de satisfaire mes yeux qui maintenant distinguaient de moins en moins cette si belle femme.
La réalité revint devant moi comme une déception incontrôlable. Qu’allais-je faire, comment gérer cette situation nouvelle. Ce passé que je croyais enterré à tout jamais resurgit et me force à prendre une décision.
Comment Julie allait-t-elle réagir quand je lui avouerai tout, car c’est bien vers cette solution inévitable que mes réflexions me conduisaient. Mais pourquoi Daniel avait-il décidé de revenir en France après trois années d’absence, pourquoi son premier réflexe à l’arrivée à l’aéroport, fut-il de téléphoner à son amie d’enfance. Bien sûr Julie était dans tous ses états en apprenant son retour sur sa terre natale. Faire revivre tant de souvenirs passés avec lui la comblait de joie.
-Tu te rends compte Damien, Daniel revient parmi nous, c’est magnifique.
Oh bien sûr je la comprends, mais me comprendra-t-elle en apprenant.
-Et en plus il vient ce soir et restera avec nous quelques jours.
-Oh, c’est vrai ?
-Oui, je suis tellement heureuse de le revoir. Il m’a dit qu’il avait une très bonne surprise à nous apprendre, j’ai hâte qu’il soit ici.
-Ah oui, c’est super tout ça….
Oui, c’était super tout ça mais… Car il y avait un mais, un énorme « mais ».
Là je suis sorti la laissant seule avec sa joie, prétextant un travail que j’étais absolument obligé de finir au bureau, que c’était vraiment dommage, que j’en étais tellement désolé et que malheureusement je serai obligé de rentrer assez tard.
J’avais vraiment besoin de prendre du recul après cette nouvelle, très bonne bien sûr, mais terriblement embarrassante pour moi.
Julie était si heureuse du retour de son ami, qu’elle n’apportait aucune importance à ce que je pouvais lui dire.
-C’est pas grave mon chéri, tu le verras demain.
-Oui, je le verrai demain, dis-je d’un ton embarrassé que Julie ne remarquai même pas.
-Alors à ce soir ma chérie, et ne fait pas trop de bêtises avec Daniel, d’accord ?
-Mais non Damien, tu le connais…
Oui je le connaissais et c’est bien pour cela que le passé remontait si vite à ma mémoire.
Je ne pense pas qu’il y ait eu quelque chose entre Julie et Daniel, elle me l’aurait sans doute dit. Ce qu’elle m’a confié, c’est quelques attouchements, quelques caresses plus tendres que vraiment sexuelles.
Il faut dire que Daniel est homosexuel depuis sa plus tendre adolescence et très ami avec ma Julie. De ce côté, rien à craindre. Et de toute façon, même s’il y avait eu des rapports charnels avec Julie je les aurai très bien acceptés, et s’ils y en avaient maintenant je les accepterai tout aussi bien, du moment que Julie soit heureuse. Non ce n’était pas cela qui m’inquiétait.
On ne se cache rien Julie et moi, c’était notre accord passé il y a trois ans, depuis que nous sommes ensemble, et j’avoue que cela fonctionne à merveille entre elle et moi.
Daniel avait décidé de partir à l’étranger au grand désespoir de Julie, deux ou trois mois après que nous ayons décidés de nous mettre en ménage, mais je ne pense pas que cela ait été en aucune façon lié à notre union.
Seulement, j’avais fait une petite entorse à cet accord alors que nous n’étions ensemble que depuis quelques semaines.
Tout de même je savais bien que c’était son ami d’enfance déjà à cette époque, et quand Julie a été obligée de s’absenter quelques jours, elle m’avait « confié » aux bons soins de Daniel.
-Tu t’occuperas bien de Damien, d’accord ? Surveille le bien, avait-elle ajouté avec son petit air malicieux.
En ce qui concerne les soins de Daniel vis-à-vis de moi, il n’y eu aucun problème durant l’absence de Julie, mais c’est peut être bien là le souci…
Je savais les penchants de Daniel et cela ne me préoccupais pas du tout jusqu’à ce soir-là, peut-être un peu plus arrosé que d’habitude.
A l’occasion d’une soirée télé où nous regardions ensemble un petit film un peu osé, nous nous sommes retrouvés seuls tous les deux en tenue décontractée. Un silence pesant s’était installé entre nous, sans raison particulière. Ou alors, peut être pensions nous tous les deux à la même « chose ».
A ce moment-là, sans doute aurais-je dû me lever quand j’avais senti son bras se frotter au mien, mais non, je ne sais pas pourquoi mais tout à coup le contact si proche de Daniel me troublait et me donnait une envie folle de me presser contre lui, acceptant ainsi ce que je me doutais être des avances.
Etant donné que c’était l’ami de Julie, il me semblait innocemment qu’en me rapprochant physiquement de lui, c’était d’elle que je m’approchai aussi. Mais j’étais aussi très conscient que cette réflexion n’était qu’un énorme prétexte pour me disculper d’un quelconque sentiment de culpabilité.
Oui, subitement j’étais attiré par la douceur et la sensualité qui se dégageait de Daniel. J’évitais de me poser la moindre question sur sa sexualité ou la mienne. Apparemment je lui plaisais, et il semblait que cela ne me posait pas le moindre problème, car non seulement je me laissai faire quand il posa sa main sur ma cuisse, et qu’il remonta en me palpant vers mon entre jambes où mon sexe commençait une érection qui me mettait dans tous mes états, mais qu’en plus je le prenais dans mes bras pour le rapprocher de mon corps qui devenait brûlant de désir.
Plus rien ne comptait plus autour de moi sinon ce corps si chaud qui était attiré par les hommes. Hors j’étais un homme, et un homme un peu délaissé par ma Julie et sans aucun doute en manque de tendresse. Il se trouve que Daniel m’en proposai à cet instant, et c’est avec volupté que je me glissai entre ses jambes entre ouvertes.
C’est là que tout c’est décidé car à ce moment précis, ce n’était plus Daniel qui me prenait, mais moi qui lui faisait des avances très précises, pensant répondre au siennes.
J’avais soudain très envie de lui. Il ne s’agissait plus seulement de me laisser faire, mais d’aller au-devant de ses sens, avec la volonté de le surprendre par ma hardiesse. J’avais soudain très envie d’une bite autre que la mienne.
J’avais descendu son pantalon pendant qu’il mettait ses hanches en avant pour me proposer son membre bandé de désir. Je le pris sans hésiter et me mis à le masturber avec tendresse.
Le plus naturellement du monde mes lèvres ont entourées sa verge dressée, mes mains ont palpées ses bourses puis doucement se sont glissées sous ses fesses.
Il avait avancé un peu plus ses hanches et bien écarté ses cuisses, invitant ma main à caresser son intimité. J’y enfonçai doucement un doigt, puis deux et joua avec le bord de son anus puis à l’intérieur de son petit trou. Je sentais qu’il appréciait mon contact tellement il remuait son bassin, mais il en voulait plus.
Me relevant, il prit ma bite trempée dans sa bouche, la lécha avec envie, l’aspira entourant de ses lèvres mon gland violacé. Me sentant prêt, après avoir fouillé les parois de mon cul qui s’offrait à lui, il me retourna gentiment et m’assis sur sa bite bien tendue. Elle entra en moi, remuant en va-et-vient dans mon antre pour mon plus grand bonheur.
Je me soulevai puis m’asseyait de nouveau sur lui jusqu’à sentir ses cuisses sur mes fesses et à m’écraser en remuant mon cul sur ses couilles tellement gonflées.
Ce sexe chaud dans mes entrailles me faisait gémir de plaisir. J’exerçais des mouvements de bascule pour l’apprécier contre la naissance de mon sexe que je branlais avec insistance, contre ma prostate qui allait exploser. C’est ainsi que Daniel m’encula pour la première fois.
Oui pour la première fois, car il y en eu d’autres pendant les quelques jours d’absence de Julie. On recommença nos ébats sans pudeur, où parfois c’est moi qui pénétrai ma bite dans son trou offert qui en demandait toujours plus. J’essayais de défoncer son cul demandeur de jouissance par mes coups de butoir. Je voulais le satisfaire pour qu’il me sente homme pendant qu’il se sentait femme, puis l’inverse se produisait pratiquement à chaque fois pour que nos spermes jaillissent de nos corps en plein délire.
D’une position de 69 pendant laquelle nos bouches suçaient encore et encore ce liquide délicieux jusqu’à nos éjaculations spasmodiques, à la levrette entre autres positions, tout y passa. Ni l’un ni l’autre ne réfléchissait, nous nous faisions l’amour, nous nous donnions du plaisir, et quel plaisir, tout simplement en nous donnant l’un à l’autre sans jamais penser à une quelconque conséquence vis-à-vis de Julie.
Le lecteur comprendra aisément que le départ de Daniel pour l’étranger me soulageait hypocritement d’un embarras continu au retour de ma bien aimée. Pourtant Daniel et moi avions décidés de ne jamais parler de nos délires sexuels entre nous, et d’éviter de nous revoir dans ce genre de situation, dès le retour de Julie. Ce n’était qu’une parenthèse dans nos vies, une adorable parenthèse, mais une parenthèse. Il avait eu envie de moi et moi de lui, c’est tout.
Mais cela est resté un souvenir inoubliable, une expérience qui restera à jamais gravée en moi. Daniel est un gentil garçon, il a toujours prit soins de Julie. Au moindre problème qui apparaissait, important ou pas, il a toujours été là pour elle. Et quand nous nous sommes mis ensemble, il nous a soutenus à chaque instant et jamais il nous a délaissés de sa présence.
Fréquemment il nous présentait ses copains, souvent très agréables et avenants, mais il ne paraissait pas pressé de se fixer, malgré l’exemple que nous pouvions lui donner en nous mettant ensemble.
-Pas trouvé l’homme idéale, nous disait-il avec un sourire à chaque fois que nous abordions le sujet.
Et puis il est parti soudainement. Avec Julie nous nous sommes souvent demandés s’il n’y avait pas eu une déception sentimentale là dessous, mais jamais il n’a souhaité en parler, il est parti, c’est tout. Déjà trois ans pendant lesquels Julie n’a cessé d’y penser.
Et voilà qu’il revenait, mais pour combien de temps, c’est tout de suite la question que lui posa Julie quand il lui a téléphoné, mais il est resté très évasif sur le sujet. Il avait une surprise à nous dire c’est tout, mais apparemment il s’agissait d’une excellente surprise.
Il sera là ce soir, mais que va-t-il se passer concernant notre relation sexuelle passée, normalement rien puisque nous en avions décidé ainsi, mais cela n’empêche que j’étais très mal à l’aise. Je ne pouvais plus rester comme ça. Tant qu’il était loin cela passait, mais maintenant qu’il est de retour, nous allons nous voir souvent, très souvent même, comme avant. Et forcément, du moins en ce qui me concerne, j’y penserai et je ne serais pas bien dans ma peau, l’esprit préoccupé par cet écart dans notre accord entre Julie et à moi.
Je marche en y réfléchissant depuis un long moment déjà, dans le but évident de retarder l’échéance.
Bon c’est décidé, je lui dirais tout dès ce soir, mon esprit libéré pourra passer à autre chose, et je pourrai me consacrer entièrement au bonheur de Julie, sans arrières pensées négatives.
Il se fait tard et le soleil se couche. Il faut absolument que je rentre. Daniel doit être là et certainement très fatigué après ce long voyage. Peut-être sera-t-il déjà couché, enfin je l’espérai sournoisement.
Arrivé près de la maison, je m’aperçus qu’il y avait de la lumière dans le salon. Ils n’étaient donc pas encore couchés, peut être m’attendaient-ils.
Dans un souci de discrétion, par curiosité ou plus certainement dans l’espoir de les surprendre dans les bras l’un de l’autre, ce qui dit en passant me faisait bander rien que d’y penser, j’ouvrais la porte très doucement, et me voilà dans l’entrée, ils ne m’avaient pas entendus.
Une musique douce donnait une ambiance un peu particulière. Paradoxalement le volume assez fort avait couvert le peu de bruit que j’avais pu faire en ouvrant la porte d’entrée. Je me mis à l’aise et glissa un œil dans le salon. Ce que je vis me donna des frissons, je l’avoue très agréables dans tout le corps.
De dos, il me semblait que c’était Daniel à moitié assis sur le canapé, reconnaissable à sa chevelure brune assez touffue qui n’avait pas changée apparemment. En face de lui, ma Julie était assise très confortablement, enfoncée dans son fauteuil préféré.
Je remarquais ses joues un peu rouges dénonçant une envie assez particulière. Elle a toujours ce teint pourpre quand elle me regarde me masturber en face d’elle. Cela déclenche irrémédiablement un état d’excitation que nous aimons tous les deux.
Elle adore me regarder me caresser, et j’adore le faire devant elle, assis ou plutôt semi allongé dans le canapé.
Seulement ce n’était pas moi qui étais en face d’elle en ce moment, mais bien Daniel…
De là à en déduire qu’il se masturbait devant Julie il n’y avait qu’un pas, et j’en étais tout retourné, surtout que Julie se caressait maintenant les seins en le regardant fixement.
Ce jeux va aller crescendo j’en étais sûr, et bientôt Julie caressera son petit minou, c’était absolument certain, vue la tournure que prenaient les événements. C’est toujours comme ça que cela se passait quand nous commencions tous les deux ce petit jeu masturbatoire.
Ce qui me troublait encore plus, c’est que Julie était vêtue seulement de sa petite nuisette rouge « frou frou » très sexy ouverte sur le devant, que j’adore tant. Son string ne va pas rester longtemps d’après les mouvements de ses mains qui s’activaient entre ses cuisses.
Julie est une adorable petite femme très douce qui adore les câlins. La montée des plaisirs est chez elle toujours très tendre et langoureuse. Ses caresses l’envahissent très progressivement pour devenir intenses, souvent accompagnées de nombreux gémissements et de petits cris très bandants.
Quand je la regarde se caresser, je suis toujours dans un état d’excitation qui devient vite incontrôlable, ce qui me fait passer de la petite masturbation gentillette à une branle franche qui peut aller jusqu’à la jouissance où mon sperme jaillit de mon corps par saccades puissantes, au grand plaisir de Julie.
Je comprends qu’elle se donne ainsi à son ami d’enfance qu’elle n’a pas vu depuis ces trois dernières années. Ce genre de caresses que je voyais à présent entre eux, prouve qu’ils ont dû partager par le passé ces plaisirs solitaires mutuels, et qu’ils voulaient effacer ces longues années de séparation.
Au lieu de me mettre hors de moi, ce qu’ils partageaient à ce moment me donnait le vertige, et paradoxalement me faisait un plaisir fou. J’aime Julie, et j’aime qu’elle soit heureuse, j’aime aussi partager son bonheur et sa jouissance avec d’autres, hommes ou femmes, c’est très excitant pour tous les deux, et cela nous rapproche encore davantage.
Alors là, voir ce jeu partagé avec Daniel son ami, m’excitait au plus haut point. Tous mes souvenirs coquins passés avec lui revenaient de nouveau, et une envie irrésistible de toucher son membre durci tout caressant ma Julie me vint à l’esprit. Mes désirs avec lui, enterrées depuis si longtemps, revenaient au grand galop, et j’avais très envie de les partager avec elle.
Ainsi plus besoin d’explications, les actes que nous nous donnerons ensemble lui feront comprendre tout de suite mon attirance pour le sexe de Daniel, et je suis certain qu’elle appréciera ce nouveau partage de nos sens.
Daniel est un homme très doux, son homosexualité devient presque évidente quand on le connait. Et moi je crois pouvoir dire que je le connais, car j’ai partagé cette douceur, cette tendresse avec lui. Les souvenirs de nos ébats remontaient de plus en plus et là, j’avais envie.
A suivre…
Post scriptum : Si je n’ai pas décrit d’usage de préservatif dans mon texte, il est bien évident qu’une telle protection est malgré tout indispensable pour le bien de toutes et de tous…
Un peu d’humour et de décontraction auraient mieux servi ce texte