Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 12 – Un client particulier
– Si tu veux rester parmi nous, mes clients sont toujours friands de nouvelles filles… M’indique la tôlière.
– Je vous remercie mais j’ai déjà un emploi à Paris.
– Un emploi de quoi ?
– Je suis au service d’une grande maison…
– Je vois, mais ici tu gagnerais davantage.
– Ecoutez, je n’ai rien contre les catins, mais il se trouve que je n’en suis pas une.
– Pourtant ne dit-on pas, « catin un jour, catin toujours ! »
– On dit tellement de choses …
– La diligence ne sera là que demain midi, si l’envie te prend de faire une ou deux passes…
J’ai répondu d’un sourire, mais je n’ai pas dit non.
J’ai pu manger un ragoût de lapin, ma foi, plutôt appétissant et dormir dans un lit qui ressemblait à un lit.
Je me suis réveillé de bonne heure, me suis fait servir du jambon et du pain. Un type m’a abordé, j’ai décliné son invitation, il n’a pas insisté et est allé s’asseoir un peu plus loin, a refusé les avances de l’une des ribaudes de l’établissement et a commandé une chope de bière.
C’est à ce moment-là qu’un petit diablotin facétieux est venu troubler mon esprit. Après tout j’ai fait la catin une fois, pourquoi ne pas le faire une nouvelle fois ? Je fais un signe au bonhomme qui se trouve fort surpris, en lui demandant de s’approcher.
– Fallait que je souffle un peu, maintenant on peut y aller.
– Qu’est-ce qui te ferait plaisir, beau brun ? Demandais-je au bonhomme.
– J’aime bien les fessées !
– Juste une fessée, pas de baise ?
– La fessée d’abord, pour le reste on verra.
D’accord, on monte !
– Je me déshabille ? Demandais-je
– Pas la peine, on va jouer une petite saynète, je suis un vilain garçon qui a fait une grosse bêtise, toi tu es ma maman et tu me punis en me flanquant une bonne fessée… n’ai pas peur de frapper fort… Et quand mes fesses seront bien rouges, tu vérifies que je bande bien, tu me compliment pour ma bite et tu me finis en branlette.
Au moins c’est rigolo ! Alors allons-y pour le délire. J’entre tout de suite dans le rôle, ça me plait bien,, j’ai toujours voulu faire du théâtre.
– Alors qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui ?
– Maman, j’ai fait une grosse bêtise, j’ai trop honte.
– Et c’était quoi cette bêtise ?
– J’ai enculé le voisin !
– Oh ! Petit chenapan ! Voilà qui mérite une bonne punition !
– Ne me fais pas mal, maman !
– Tais-toi sale môme, une punition c’est une punition, ça ne se fait pas d’enculer le voisin.
– Oui, mais il a aimé ça !
– Je ne veux pas le savoir, on encule pas le voisin, c’est un péché, un péché très grave. Enlève-moi ton pantalon et viens te coucher sur mes cuisses, je vais te corriger bien comme il faut.
Complétement dans son délire, le client fait ce que je lui demande, et je commence à taper… il m’a dit que je pouvais taper fort, alors je ne vais pas me gêner.
Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’à force de taper comme une malade, je commence à avoir mal aux mains. Je cherche un objet contendant… la brosse à cheveux posée négligemment sur la table de chevet fera assurément l’affaire.
Je reprends donc mon travail sur ses fesses. Il est rigolo le client, il fait semblant de geindre et de pleurer.
– Tiens, vilain garçon ! Tiens chenapan !
– Ouin !
Le cul est devenu cramoisi, il est donc temps d’arrêter, ma main passe en-dessous entre ses jambes, je palpe sa bite, dure comme un bout de bois et la branlotte un petit peu.
– Alors, ça t’a fait bander, petit cochon !
– Ce n’est pas de ma faute, Maman !
– Non, C’est de la faute à qui alors ?
– Je ne sais pas.
– Bien, je ne vais pas te laisser comme ça, Maman va te branler la bite. Hum, qu’est ce qu’elle est jolie ta bite ! Et pourtant j’en ai vu des bites tu peux me croire !
Qu’est-ce qu’il ne fait pas raconter comme conneries !
Et joignant le geste à la parole, je me mets à lui masturber la tige…
– Je sens que ça vient, maman…
– Tu ne veut pas que Maman te suces ,
– Non je préfère tes mains !
Je pose ma main gauche en couvercle sur son gland tandis que la droite termine son travail de branle… J’ai reçu tout son sperme dans la main, mais rien sur mes fringues, je suis fière de moi.
– Merci, Maman.
– De rien, mais je ne suis plus ta mère, le jeu est fini.
– C’est dommage !
Ça n’a pas duré bien longtemps, c’est ce qui s’appelle de l’argent gagné facilement… Mais quand je pense qu’il ne m’a même pas demandé à me voir nue, c’est vexant quand même !
Quand je vais raconter ça à ma mère, elle ne va pas en revenir. Mais faut-il que je lui raconte ?
J’ai refusé un troisième client, après tout trop n’en faut. Cependant mon petit diablotin m’a soufflé que ce genre d’activité n’était pas pour me déplaire.
Et me voilà revenue chez les Préhardi. Tout le monde paraît surpris de ma réapparition, ma mère la première qui me confie avoir été morte d’inquiétude.
– Mais je t’ai fait parvenir un message… Lui indiquais-je
– Quel message ?
Je compris alors que ce gredin de Geoffrey avait saboté sa mission. Cela ne lui a pas porté chance, son cadavre gisant désormais en forêt de Rambouillet.
– Mais alors que t’est-il arrivé ?
– J’ai été enlevé par des bandits de grands chemins…
– Philibert ? Demande ma mère.
– Oui, Philibert. Sa bande a été décimé lors d’une attaque qui a mal tourné. Les gens de sa bande ont été tués.
– Philibert aussi ?
– Je ne sais pas. J’ai réussi à échapper au massacre, j’ai marché jusqu’à une auberge et là un gentil monsieur m’a donné de l’argent pour prendre la diligence.
– En échange de quoi ? Me demande madame de Préhardi.
– De mon sourire.
– Aurais-tu fais la catin pour cela ?
– Bin, non.
– C’est sûr, ça ? J’ai l’impression que tu mens un tout petit peu .
– Disons que je me suis sentie obligée d’être gentille avec lui.
– Très gentille ?
– Oui.
– Comme une catin ?
– Un peu, oui !
– Et tu n’as point honte ?
– Si, si !
Je mentais car en fait je ne ressentais aucune honte
A suivre
Je ne vois ce qu’il y a de particulier à vouloir recevoir une fessée !
Moi aussi j’aime bien recevoir une bonne fessée !
Fessée sur le cul
Est toujours bienvenue
(Claude Bernard-Aubert dans le film Voluptés particulières 1976)