De l’extase à l’épectase
par Marcek
Faure, là, fut très fort, qui monta droit aux cieux
Marguerite marrie, fut dérobée aux yeux
Par un valet soucieux de notre république
Et qui ne voulut pas qu’à l’opprobre publique
Son maître fut livré. Précaution inutile
Le décès scandaleux fut connu par la ville
De la « Pompe funèbre » on dauba à tout vent
On rit dans les salons, même à l’enterrement !
Etait-il donc tendu de pourpre cardinale
Le petit nid d’amour d’où un jour s’envola
Cette âme visitant une prostituée
« Daniel où t’en vas-tu ? » criait la pauvre femme
Mais il était trop tard, St Pierre avait sonné !
Et Pie IV en son temps chevauchant une belle
Piqua du nez, hélas (mais c’était au XVI e !)
De ces péchés de chair qu’on ne se scandalise
Qu’ils soient d’hommes d’Etat ou bien de gens d’église…
Ils sont hommes de goût puisqu’ils ont su mourir
Rendant grâce à Eros au summum du plaisir !
Marcek
Le poème fait allusion à trois personnages célèbres morts en faisant l’amour :
Le pape Pie IV : né en 1499, élu pape en 1559, mort en 1565 dans les bras de la courtisane Elvira Cagliari.
Le président Félix Faure : né en 1981, élu président de la république en 1895, mort dans les bras de la courtisane Marguerite Steinheil.
Le cardinal et académicien Jean Daniélou : (1905-1974) retrouvé mort après être monté avec une prostituée dans le quartier de la rue St Denis à Paris. (rue du Ponceau, très exactement)
Jouissif
Instructif, n’en déplaise aux curés de wikipédia qui ont encore une fois raté une occasion de se taire.
J’adore ! Et je me suis bien marré en lisant les éructations de l’abruti de service sur Wikipédia
Un poème sans prétention qui bien énervé les peines à jouir de chez wikipédia : voyez ici et en attribuant ce poème à l’ami Estonius qui n’est même pas dans le coup !
J’adore !