Ou
L’amour et la physique par Verdon
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L’étincelle
Ou
L’amour et la physique.
A moitié dans les vapes
Suite aux bonnes agapes
Que j’ai faites cette nuit
Avec mes amis,
Assis sur la cuvette
Je libère ma vessie.
D’une main je dégaine
Le fourreau de ma pine
Et branle ma quéquette
De l’autre je taquine
Mes deux gréco-romaines.
Puis j’offre à mon œillet
Les joies de la feuillée.
Soulageant le trop plein
De mes encombrements
Qui excitent au passage
De la p’tite ouverture
Mes instincts les moins sages
Qui mènent à la luxure.
Quand, finies mes affaires
Et propre mon derrière
Je m’en retourne au lit
Rejoindre mes amis.
Par surprise j’enconne
Finette, la patronne.
Mais Firmin en profite
Pour me foutre sa bite
Dans le gros intestin
Et ça me fait du bien.
Le salaud il me fouille
En m’écrasant les couilles
Tandis que j’écrabouille
Sa poule pleine de mouille
Qui débite des mots
A corrompre un bedeau.
Ça excite Firmin
Qui me fend l’arrière-train
En baisant sa Donzelle
A travers ma rondelle.
Je ne suis plus qu’un gode.
Un vrai gode charnel:
A l’avant une cathode
A l’arrière une anode.
Une grosse étincelle
Qui nous fait tous les trois
Fondre dans des émois
Impossible à décrire
Mais putain quel plaisir !
15/08/2019