Les draps… par Verdon
Les draps…
Sur ce lit en désordre qui servit de décor
A cette folle nuit impossible à décrire,
Mes draps sont ce matin chargés de souvenirs
Tant ils sécrètent encore le parfum de ton corps.
Ces draps, seuls remparts de ta belle indécence
Ont glissé sur tes hanches en un doux frôlement
Pour libérer enfin, le champ à tes tourments
Te laissant en pâture à nos effervescences.
Martin couché sous toi et ses deux mains crispées
Dessus ton cul béant, tu n’as pu échapper
Aux salves incandescentes de ma pine sauvage
Qui de ton trou du cul se payait l’alésage.
Putain que c’était beau cette pénétration
Qui ouvrait ta lucarne à chaque pulsation.
Luc enculait Martin dont tu suçais la bite
Gémissante comme chatte qui sous le chat s’agite
Tu jouissais, heureuse, embrochée comme caille
Par les tiges acérées de nos pines canailles,
Et ta mouille trempait la barbe du lécheur
Dont la langue flattait mon gourmand postérieur.
Nous nous sommes levés car tu en voulais plus
Et debout entre nous, entre con et l’anus
On t’a bien secouée comme prune en verger
Et l’une contre l’autre, nos pines ont déchargé
Ce nectar délicieux, véritable fumet
Qu’ont lapé en tes cuisses nos bouches affamées.
Tu as voulu aussi qu’on s’encule devant toi
Et pour aider la chose tu y as mis tes doigts
Et nos pines paillardes t’ont donnée tant de joie
Que tu pissais, salope, que tu pissais debout
Un gros jus de pouliche, tapageur et bien chaud
Qui chatouillait nos couilles et notre petit trou.
On a sauté sur toi, on a flatté tes fesses
Tu jouissais toujours, bramant comme une ânesse
Alors pour t’achever, on est rentré dans toi
Par toutes tes ouvertures plusieurs bites à la fois.
Puis on s’est écroulés, toutes affaires finies
Crevés, enchevêtrés, endormis sur le lit.
Le lendemain matin, salope pour de bon,
Tu nous avais quittés en emmenant nos brailles
Mais on ne t’en veut pas et vive tes entrailles,
Car ma grasse logeuse nous a bien dépannés
En profitant surtout de quelques avantages
Procurés par nos soins, bien sûr dessous les draps.