Stoffer 7 – La structure diabolique – 7 – Ester, reine de la soirée par Nicolas Solovionni

Stoffer 7 – La structure diabolique – 7 – Ester, reine de la soirée par Nicolas Solovionni

Vous auriez voulu savoir la suite des investigations de la flotte terrienne autour de Ramon4 ? On sort un peu du récit, mais puisque vous êtes curieux et que c’est demandé gentiment, on va effectuer un léger aparté.

Le premier vaisseau ne revint jamais et faute de possibilité de communication la Terre ignora ce qui se passa. Un second vaisseau n’eut pas davantage de chance.

– On peut donc raisonnablement craindre que nos vaisseaux aient été anéantis par une force hostile ! Se lamenta l’amiral Lars Bolessian ans un grand élan de lucidité intellectuelle, On va donc procéder différemment.

Ordre fut donné à la troisième mission de ne pas se poser sur la planète mais de se satelliser, puis d’envoyer un drone vers la structure.

La mission put alors filmer la structure phagocytant le drone. Un second drone connut le même sort.

Quand la mission revint sur Terre et rapporta ces faits, l’amiral envoya une quatrième mission avec pour objectif de bombarder la structure. La planète fut ensuite placée sous séquestre, autrement dit un satellite robotisé devait détruire purement et simplement tout vaisseau qui s’en approcherait.

– J’espère avoir pris la bonne décision ? Se demanda l’amiral.
– Mais bien sûr, amiral ! lui répondit Haïko.
– Toute une technologie qui nous passe sous le nez !
– Ben oui, ce sont des choses qui arrivent !

Fin de cet aparté.

Le remplaçant de Woldum se nomme Kalder Farkan. Après s’être dégoté un confortable studio meublé, il rend visite à Annabelle Jiker, la cheffe de la police locale.

– J’ai pour mission d’étouffer cette affaire d’artefact de précurseurs…
– Ne vous donnez pas ce mal, ça s’étouffera tout seul.
– Peut-être bien qu’oui, peut-être bien que non… Et vous que savez-vous ?
– Qu’il est très probable que votre prédécesseur ait volontairement massacré un des membres de l’équipage du type qui a découvert l’artéfact.
– Ce type c’est la capitaine Ramon Fernandez, c’est ça ?
– On ne peut rien vous cacher !
– Vous savez où il se trouve ?
– J’ai ouï dire qu’il avait quitté Vargala !
– Ah ? Et on sait où il serait allé ?
– Je vais vous fournir les codes pour accéder au fichier de l’astroport, mais comme les destinations indiquées par les capitaines sont souvent bidons, je vous souhaite bonne chance.
– Sinon savez-vous avec qui ce Fernandez a négocié ?
– Aucune idée ! Mentit Jiker

Kalder Farkan a tout de même la vague impression que la capitaine Jiker ne lui dit pas tout… Revenu dans son studio et muni des codes d’accès aux fichiers de l’astroport, il obtient vite la confirmation du départ de Fernandez qui serait donc allé en direction de la planète Kateylia.

Mais très vite Farkan qui n’est pas complétement idiot se pose la bonne question : « Est-ce que tout le monde à réembarqué ? »

Un rapprochement entre la composition de l’équipage à l’arrivée et celle du départ montre que deux personnes ne sont pas reparties.

Il piste le premier, un dénommé Rigo, Celui-ci s’est fait embaucher sur un cargo de ligne régulière. Vérification faite, le cargo en question livre régulièrement des vins et des alcools sur Vargala. A priori aucun rapport avec les précurseurs, mais il décide néanmoins de l’interroger dès que cela sera possible.

La seconde est une dénommée Jackie Sagna

– Voyons voir… embarqué sur le Rosamonda… c’est quoi ce vaisseau ? Pas de trajectoire régulière ! Un vaisseau corsaire. C’est qui ces mecs ? Ajas Stoffer, propriétaire d’une boite de nuit, Dyane Makaya, propriétaire d’un salon de massage, Nadget M’Golo propriétaire d’un restaurant… Fausto Richardson copropriétaire d’un drugstore. Que du beau monde ! Continuons… Hans Krugger, pâtissier… Pâtissier ? Que vient foutre un pâtissier en compagnie de tous ces rupins ?

Il se rend dans sa boutique où il est accueilli par Ester, l’accorte vendeuse.

– Monsieur Krugger est en voyage ! L’informe celle-ci. Je peux vous renseigner ?
– On s’est connu il y a bien longtemps, je voulais juste lui faire une visite de politesse. Il est en voyage d’affaire ?
– Pas vraiment, il a un hobby, il s’intéresse aux précurseurs, il a même écrit un podcast…
– Bon, je repasserais quand il sera revenu.

Farkan a reconstitué à sa façon le puzzle : Une bande d’amateurs s’est donc mis en tête d’aller observer de près l’artéfact des précurseurs et pour se faire se sont octroyé le concours d’un « spécialiste ».

Il n’a plus qu’à attendre sagement le retour du Rosamonda »

Et en ce qui me concerne…

Revenu sur Vargala, il m’a semblé que ne serait-ce que par correction, je me devais rendre compte au capitaine Fernandez de mes péripéties sur Ramon4.

Le souci c’est que son spacephone ne répond pas ! Je crains le pire, mais Jiker me rassure, il n’y a pas de nouveau cadavre sur la planète. Je me renseigne donc au cosmoport.

– L’albatros du capitaine Fernandez…. Oui il a décollé il y a trois semaines…
– Il a indiqué une destination ?
– Kateylia, mais c’est peut-être bidon.

J’ai compris, ce con va faire le tour des planètes portuaires et revendre plusieurs fois son « tuyau ».

Et les pauvres types qui vont marcher dans la combine vont se retrouver écrabouillés par la superstructure de Ramon4 !

J’en parle à Dyane.

– Malheureusement, je ne vois pas ce qu’on pourrait faire ! En admettant qu’il soit allé sur Kateylia, rien ne dit qu’il y soit encore…

Je dois bien admettre qu’elle a raison.

Et sur ce je reçois un message de la capitaine Jiker qui me demande de passer la voir le plus rapidement possible.

Qu’est ce qui se passe encore ?

Jiker me montre la photo d’un type prise par la caméra de sécurité du poste de police.

– Connais pas !
– Forcément il est arrivé pendant ton absence, il s’appelle Kalder Farkan, il remplace Mat Woldum dont on n’est toujours sans nouvelle…

Je m’abstiens de lui dire qu’elle n’est pas près d’avoir de ces nouvelles, le pauvre ayant été fort probablement écrabouillé par la structure de Ramon4.

– Ce type est une vraie fouine, il est venu me trouver et m’a informé qu’il avait pour mission d’étouffer toutes les rumeurs liées à cet artéfact…
– Etouffer comment ?
– Va savoir ? Mais avec ces mecs il faut s’attendre au pire ! Préviens tous ceux qui sont partis avec toi de rester discrets et ne perd pas de temps. S’il y a du nouveau on se tient au courant respectivement.

Mais Kalder Farkan, prévenu de l’atterrissage du Rosamonda s’est déjà précipité à la pâtisserie de Hans Krugger.

Bonjour monsieur, je suis journaliste indépendant et j’aimerais vous interviewer au sujet de votre étude sur les précurseurs.

Krugger, flatté qu’on vienne s’intéresser à sa modeste personne fait entrer le bonhomme.

Ester est néanmoins intriguée.

– L’autre fois c’était une vieille connaissance, aujourd’hui c’est un journaliste ! Faudrait savoir ?

Elle décide d’être attentive.

Krugger et Farkan s’assoient l’un en face de l’autre dans l’arrière-boutique.

– Première question : Est-ce que depuis la publication de votre étude, vous avez eu connaissance d’éléments nouveaux ?
– Pas vraiment, non ? Mentit Krugger.
– Ah excusez-moi j’ai un appel…

Farkan n’a aucun appel mais prend ce prétexte pour sortir son spacephone et exécuter une manipulation visant à pomper tout le contenu du spacephone de Krugger sur le sien.

– Reprenons ! J’ai entendu des bruits selon lesquels vous auriez embarqué avec le capitaine Stoffer afin de visiter un site non répertorié.

Krugger est un moment déstabilisé et ne sait pas trop quoi répondre sans se trahir.

– C’était un fake ! finit-il par dire.

« Il a mis trop de temps à répondre, il ment ! » Constate Farkan. Ce qu’il ne m’a pas avoué, son spacephone me le dira, en attendant faisons le lanterner ! »

– Un fake ? Vous pourriez préciser ?
– Il y a parfois des éléments naturels qui font penser à des structures intelligentes, mais quand on s’en approche on se rend compte qu’on a été abusé ! En fait ce n’est même pas un fake, c’est une illusion d’optique…
– Je vois, ah, il fait chaud chez vous, si vous pouviez avoir l’obligeance de m’offrir un verre d’eau.

Les règles de la bienséance veulent qu’en pareil cas, on propose à l’hôte quelque chose de moins banal que de la flotte.

– J’ai un excellent watchibole, ça vous dit ?
– Ma foi, pourquoi pas ?

Farkan porte à l’Index de sa main gauche une grosse bague à couvercle qui contient un poison mortel, difficilement décelable à l’autopsie et faisant passer le décès de la victime comme naturel.

Il n’a plus qu’à détourner l’attention de son interlocuteur…

– C’est très joli ce tableau, là…

Krugger se retourne et Farkan n’a plus qu’à verser le poison dans son verre….

Mais Ester était à l’affut planquée derrière la porte entrouverte.

Elle s’empare d’une pelle à four de pâtissier et flanque un grand coup sur le crâne de Farkan qui s’écroule sur le choc.

– Ne bois pas, ça, patron, ce type a versé une saloperie dans ton verre !

On ligote le bonhomme et on appelle la police.

La capitaine Jiker est bien embarrassée par la situation, mais bien obligée de faire avec, elle recueille le témoignage d’Ester, puis fait embarquer le bonhomme qui se retrouve au poste.

– C’est malin ! Vous me mettez dans une situation compliquée.
– Libérez-moi, on dira qu’il s’est agît d’un malentendu ! !
– J’ai peut-être des défauts, mais il me reste un certain sens de la déontologie, je ne vais donc pas remettre en liberté une personne coupable de tentative d’assassinat !
– Je suis un agent plénipotentiaire mandaté par le gouvernement impérial. Vous n’avez aucune autorité sur moi.
– Ça ne vous donne pas tous les droits. Je dois garantir la loi et l’ordre sur cette planète et votre comportement trouble l’ordre public.
– Vous outrepassez vos fonctions !
– Pensez ce que vous voulez ! Je vais faire en sorte de vous coller dans le premier vaisseau qui quittera la planète. Je considère désormais votre présence comme indésirable.
– Et je ne manquerais pas de faire un rapport salé sur votre façon d’agir. Je pense que vous ne tarderez pas à vous retrouver mutée sur une planète visqueuse.
– Vous avez raison, je vais faire autrement. Messieurs foutez-moi ce connard en cellule.

Et voilà que mon spacephone se met à bipper ! C’est Jiker !

– J’ai du nouveau et du lourd, je t’attends dans un quart d’heure.
– Mais qu’est-ce qui se passe ?
– Il se passe des choses que je ne peux pas te dire par spacephone. Radine-toi !

On y va, on y va…

– Bon, je vais faire rapide ! Farkan a tenté d’empoisonner Hans Krugger. Sans l’intervention miraculeuse de sa copine il serait mort ! Je voulais l’expulser de la planète mais après réflexion on va faire mieux que ça. Je vais te prêter une barge et tu vas l’abandonner dans la presqu’ile des exclus.

La presqu’ile des exclus est une zone quasi sauvage dans laquelle vivent tous ceux qui ont eu quelque chose à se reprocher dans la cité de Vargala station. Ils sont là parfois de leur plein gré pour éviter qu’on ne les retrouve, parfois parce que c’est la mafia qui les y a envoyés. Autant dire que ce qui y règne (et c’est le cas de le dire) c’est la loi de la jungle avec un chef autoproclamé et sa garde prétorienne agissant comme un petit dictateur avec tous les abus qui vont avec.

– Mais enfin ! Objectais-je, pourquoi faire appel à mes services, tes adjoints ne peuvent pas se charger de ce boulot ?
– Disons que je préfère que la chose ne s’ébruite pas. Je serais de garde cette nuit, je t’attendrais.

La nuit tombée, nous avons discrètement installé Farkan dans une barge et j’ai pris la direction de la presqu’ile

Jiker a confisqué le spacephone de Farkan, elle le fait débrider par Laskri un collègue spécialisé dans ce genre de manipulation.

– Putain, il a recopié tout le spacephone d’Hans Krugger ! Voyons voir ça de plus près…

Et elle tombe sur la vidéo montrant la structure de Ramon4 jouer les boas constrictors avec un vaisseau non identifié.

– Putain c’est quoi ce truc ? Je comprends que la Terre s’agite… Quoi qu’ils ne soient peut-être pas encore au courant pour cette vidéo….

Evidemment à cette heure rien n’éclaire le lieu. J’ai un peu tourné en rond avant d’apercevoir les lumières du camp des exclus et je l’ai fait descendre de la barge 200 mètres avant, puis je suis retourné au poste de police rendre le véhicule à Jiker.

– Mission accomplie !
– Tu crois qu’il pourra revenir ? Me demande la fliquette.
– Sans barge c’est presque impossible, il n’y a qu’un seul chemin et il ne le connait pas…
– Mais on peut lui expliquer ?
– Sauf que ça nécessite une complicité extérieure ! Où va-t-il la trouver ? De toutes façons ses chances de survie là-bas vont être assez limitées. Comment il va justifier sa présence auprès des autres, il n’a rien à raconter, il va avoir du mal à s’intégrer.
– O.K. Cela dit, on a reculé le problème, on ne l’a pas résolu.
– Pardon ?
– La Terre va nous envoyer un autre sbire ! Affirme Jiker
– Mais comment pourront-ils savoir ?
– Ah, tu ne connais pas leur procédure ! Tous les dix jours l’infiltré envoie un message à la Terre. Si plus de message ils en tirent les conséquences. Donc tu te débrouilles pour briefer ton staff de façon à pouvoir répondre quelque chose de cohérent au nouvel enquêteur. T’as le temps il ne sera là que dans deux ou trois semaines. Mais tu me tiens au courant.

Je suis allé me reposer et le lendemain, j’avais un message de Krugger. Je crains le pire et le rappelle.

– Un problème ?
– Plutôt oui. Un connard a tenté de m’empoisonner, sans Ester je ne serais pas en train de te parler.
– Je suis au courant, Jiker m’a raconté ! Tu n’as plus rien à craindre pour l’instant, j’ai conduit le bonhomme dans la presqu’île, je lui souhaite bien du plaisir.
– O.K. Finalement j’ai eu une chance inouïe ! J’ai envie de fêter ça !
– Mais oui, pourquoi pas ?
– Si on se retrouvait chez moi avec ton staff, disons demain soir.
– C’est pas un peu petit chez toi, venez donc chez moi, je vais organiser ça…
– OK, j’apportais les petits fours
– Et viens donc avec Ester, elle sera la bienvenue.
– C’était dans mes intentions !

Tous ceux qui m’ont accompagné sur Ramon4 sont là, je vais donc faire d’une pierre deux coups.

– L’espion terrien est neutralisé, mais ce n’est qu’un répit, un autre va fatalement se pointer d’ici quelques semaines. La consigne c’est de dire que nous avons eu affaire à une illusion d’optique et point barre. Mais si quelqu’un a une meilleure idée…

Ben non pas de meilleure idée !

Les petits fours sont sur la table autour desquels j’ai pris soin de disposer deux jolis godemichets ainsi qu’un chapelet de boules de Geisha ! Comme ça les intentions sont affichées. Autour de la table sont installés trois petits canapés et des fauteuils afin que l’on soit tous à l’aise, On débouche le champagne et le watchibole…

– Alors remplissons nos verres et trinquons !
– Je voudrais lever mon verre pour Ester qui m’a carrément sauvé ma vie ! Intervient Krugger.

Il en a les larmes aux yeux, Krugger, quant à Ester elle est devenue rouge comme une tomate.

Petit moment de flottement qu’interrompt Jackie en s’adressant à Dyane.

– Je ne vois pas Yoyo, il va bien ?
– Je l’ai laissé à la maison, il ronfle.
– C’est qui Yoyo ? demande Ester.
– Un gros matou !
– Une chatte ?
– Non un mâle, mais pourquoi cette question ? Lui demande Dyane.
– Je ne sais pas, je dois avoir l’esprit mal placé. Mais c’est sans doute parce que nous sommes réunis là et que mon patron m’a raconté les croustilleries auxquelles vous vous êtes livrés sur le vaisseau du capitaine.
– On a juste fait ça à l’aller, au retour on était un peu déboussolé. Mais rien n’empêche de nous rattraper maintenant. T’es partante ?
– Pourquoi pas ?
– Les femmes te branchent ?
– Certaines, oui !
– Moi, par exemple !
– Hi, hi, pourquoi pas ?

Dyane considère cette réponse comme un acquiescement et approche ses lèvres de celles d’Ester. S’en suit un long baiser profond et dégoulinant pendant lequel Dyane plote ostensiblement les seins de sa partenaire par-dessus le vêtement.

– Si on se mettait à l’aise ! Propose Dyane.
– Moi, je veux bien mais faudrait pas qu’on soit les seules !

Du coup Dyane apostrophe la petite assemblée.

– Hé, vous autres, vous foutez quoi ? Vous voulez juste mater ou vous voulez entrer dans la danse ?
– Ce n’est pas incompatible ! Répondis-je.

Et pour faire bonne mesure, je portais ma main sur l’entrejambe de Fausto qui se tenait à me côtés. Ce dernier ravi de l’aubaine s’empressa de baisser pantalon et caleçon. Voilà qui est tout de même plus pratique.

Il bandouille, je le branlotte quelques instants, mais quand je voulu le prendre en bouche, Nadget que je n’avais pas vu arriver, fut plus rapide que moi.

Après tout qu’importe, une pipe peut très bien s’effectuer à deux bouches !

L’orgie prend forme, Dyane et Ester se sont débraillées. Krugger entreprend de caresser les doux bras de Jackie.

– Ça va, j’ai la peau douce ? Le nargue-t-elle.
– Très douce !
– Et ça te fait bander !
– Bien sûr !
– Montre-moi.

Il ne se le fait pas dire deux fois et exhibe son chibre, droit et raide comme un piquet de hutte.

– Ben dis-donc, toi quand tu bandes, tu ne fais pas semblant !
– Hi ! Hi !
– Je vais te dire : cette bite je la verrais volontiers dans mon cul.
– A ta guise !
– Mais je vais la sucer un peu avant !
– Bien sûr, mais si tu me montrais tes nichons ?
– Je ne vais pas te refuser ça

Jackie retire prestement son haut et son soutif faisant baver de concupiscence notre maître pâtissier qui caresse, qui plote et qui finalement suce avec avidité et gourmandise les gros tétons bruns offerts.

– Je mettrais bien ma bite entre tes nichons !
– Mais je vous en prie, cher monsieur ! Si ça vous fait plaisir, ne vous gênez surtout pas !

De mon côté après avoir sucé conjointement avec Nadget la bonne bite de Fausto, le galant homme que je suis (si ! si !) laisse la fille opérer en solo. Et je contourne le bel androgyne pour m’intéresse à ses fesses que j’écarte afin d’avoir un accès son trou de balle que je m’empresse de lécher comme il convient. Il a décidemment bon gout, ce trou du cul !

Dyane a fait se coucher Ester sur l’un des petits canapés et lui broute le gazon ! Dyane a toujours été une grande brouteuse. Et ses coups de langues ne tardent pas à faire réagir la belle rousse qui geint fort peu discrètement avant qu’un coup de boutoir bien placé l’envoie bruyamment au paradis des goudous.

Elles s’embrassent et se caressent tendrement. Qu’est-ce qu’elles sont mignonnes ces deux filoutes !

La logique des choses voudrait maintenant qu’Ester rende à Dyane le plaisir qu’elle lui a procuré. Mais les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer. Nadget me laisse seule avec Fausto et s’en va rejoindre les deux filles.

Un trio ! Comment vont-elles s’organiser ? Dyane couchée sur le dos relève ses jambes dévoilant et rendant accessibles ainsi tous ses trésors. Les deux autres se précipitent, langue en avant, la chatte pour Ester, le trou du cul pour Nadget.

Un peu de mal à suivre cet enchevêtrement, cependant on les entend.

De l’autre côté de la pièce, Krugger encule Jackie à la hussarde.

– Je te fais pareil ? Me propose Fausto.
– Allons-y !

Ce jeune homme à le tact de venir me lubrifier le trou de balle avec sa langue afin de faciliter l’introduction, puis il m’enfonce sa bite d’un grand coup de rein ! C’est bon ! C’est très bon !

Il fait durer le plaisir ! Ce qui me permet de jouir du spectacle de mes invités. Les trois coquines se reposent en s’échangeant de douces caresses, jusqu’à ce que Dyane s’empare des sex-toys disposés sur la table. Un gode pour Nadget, un autre pour Ester, Et tandis que ces demoiselles se les enfoncent dans la chatte, elle garde pour elle le chapelet de boules de Geisha qu’elle s’introduit dans le trou du cul. Je vous dis, elles sont déchaînées.

Quant à Krugger après avoir sodomisé Jackie et éjaculé dans son fondement, le voilà en sueur complétement épuisé et la bite polluée de sperme et d’autre choses moins blanches.

– Tu cherches de quoi t’essuyer la bite, mon biquet, le nargue Jacky.
– Ben oui !
– Ne bouge pas, je vais m’en occuper ! J’adore nettoyer les bites qui sortent de mon cul !

Je sens derrière moi le plaisir monter chez Fausto, du coup il change de rythme et me pilonne comme un piston de locomotive avant de déverser son sperme. Il décule et va s’affaler dans un fauteuil.

J’ai un peu mal au cul, mais je voudrais bien jouir. C’est Jackie qui s’en est chargé en me prodiguant une pipe d’anthologie.

Et voici que se pointe le chien en remuant la queue…

– C’est Papem, le chien du magasin en bas, le type m’a demandé de le garder deux jours… expliquais-je.

Il renifle en secouant la queue, il faut dire que ça sent pas mal le foutre et la mouille dans l’appart.

Nadget l’appelle et le chien, pas contrariant, s’en va direct lui lécher sa chatte dégoulinante.

– Mais t’es une vraie cochonne : Lui dit Ester.
– Ça te choque ?
– Non, ça me trouble !
– Alors ça va, je peux être encore plus cochonne, l’autre fois j’ai sucé la bite d’un chien (voir Stoffer 6 – le collier de Marçia)
– Oh ! Et tu le referais ?
– Sans problème.
– Eh bien qu’est-ce que tu attends ?
– Je n’attends rien, c’est pas parce qu’il y a un chien que je suis obligé de le faire.
– Dommage, ça m’aurait plus de regarder !
– Et si je le fais, tu le feras aussi.

Ester ne répond pas en proie à un trouble indéfinissable.

– Dyane viens m’aider à coucher le chien sur le côté, ce sera plus pratique ! Lui demande Nadget
– Attends ! Moi, je ne fais pas ça !
– On ne te demande pas la lune, juste de coucher le chien…
– Bon, bon…

Nadget saisit la bite du chien et se l’introduit en bouche.

– Hum c’est bon ! Commente-elle entre deux coups de langue.
– Tu m’en laisses un peu ? Intervient Jackie qu’on n’attendait pas vraiment su ce coup-là.

Et les deux coquines se repassent la bite du chien jusqu’à ce que Nadget interpelle Ester.

– A toi, je te laisse la place !
– Je ne sais pas si je vais pouvoir !
– Bon tu arrêtes de faire ta jeune fille, tu fermes les yeux tu fous sa bite dans ta bouche et si tu bloques on n’en fera pas une maladie, mais au moins t’auras essayé.

Ester Inspire un grand coup, ferme les yeux et se retrouve avec la bite de Papem dans la bouche. Elle le suce quelques minutes avant de se relever toute fière de son « exploit ».

Dyane se doute qu’elle va être sollicité à son tour. Elle aurait pu quitter la pièce, aller aux toilettes ou en cuisine. Mais non, elle reste là, tétanisée attendant qu’on l’interpelle. Mais personne ne le fait…

Alors dans un état quasi-second, Dyane se baisse auprès de Jackie et lui réclame sa part de bite.

Quelques mouvements de fellation, elle se relève et reçoit une salve d’applaudissements, elle en est si fière qu’elle se baisse à nouveau pour reprendre cette bite en bouche.

Jackie a à son tour abandonné sa fellation et se positionne en levrette, faisant signe au chien de venir voir ce qui se passe derrière elle.

Le chien finit par comprendre et chevauchant Jackie se met à la pilonner en cadence… Elle interrompt la chose avant que le nœud la bloque et après s’être servie à boire demande à la cantonade :

– Alors, c’est qui la plus salope ?

La question est difficile, et la réponse se perd dans un brouhaha inaudible.

– Maintenant faut que je pisse, qui est volontaire pour me servir d’urinoir ?

Des volontaires, il y en eu trop… Alors Jackie trancha.

– Dans ce cas honneur au capitaine.

C’est gentil il ne fallait pas…

N’empêche que son urine était délicieuse.

– Humm, je ferais bien caca, maintenant…
– Je te laisse !
– Tu ne veux pas regarder ? C’est un cadeau que je te fais, ça ne se fait pas de refuser un cadeau.

Bon, la scato ce n’est pas mon truc, mais ça ne me bloque pas et j’ai déjà eu l’occasion de participer à quelques parties de ce genre (voir Stoffer 3 – La bâtisse rouge)

A califourchon sur les toilettes, le dos tourné, Jacky pond un long boudin qui dégringole dans les toilettes avec un bruit qui fait splash !

– Et maintenant cadeau bonus, tu as le droit de me nettoyer l’anus avec ta langue !

Tu parles d’un cadeau, mais je m’acquittai de cette tâche avec application (et avec un petit plaisir pervers)

Après toutes ces galipettes, on avait tous un petit creux à l’estomac. Nadget a eu la riche idée de nous proposer d’aller gueuletonner dans le restaurant dont elle est propriétaire.

A suivre

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2 réponses à Stoffer 7 – La structure diabolique – 7 – Ester, reine de la soirée par Nicolas Solovionni

  1. Raymond dit :

    Une jolie partouze exoplanétaire !

  2. André dit :

    On ne m’invite jamais, moi ! C’est pô juste !

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