Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 5 – L’offrande par Nicolas Solovionni
Pendant ce temps, Dyane est amenée devant Fulgoll
– Eh, vous me faites quoi, là ? Lâchez-moi les poignets, je ne vais pas m’envoler ! S’énerve-t-elle en se débattant.
– Votre capitaine nous avait caché votre présence, c’est une faute grave !
– Qu’est-ce que vous racontez ? Personne n’a rien caché du tout puisque je suis là !
– Il vous a caché en tant qu’offrande.
– Une offrande, quelle offrande ? Je ne suis pas une offrande je suis Dyane Makaya, lieutenant de vaisseau. Et où sont mes camarades. ?
– Voulez-vous boire quelque chose ?
– Pas soif, je peux aller les rejoindre ?
– A qui étiez-vous destinée ?
– Ecoutez, je ne comprends rien à votre charabia.
– Si vous consentiez à vous offrir cela effacerait la faute de votre capitaine.
– Vous ne pourriez pas être plus clair ?
– Retirez vos vêtements, et allongez-vous nous allons procéder. Nous souhaitons votre approbation.
Dyane commence à baliser sérieusement
« Mais c’est quoi, ces malades ? Ils sont capables de me sacrifier à l’un de leur dieux exotiques. »
Manifestement, les autochtones présents ne parviennent pas à assimiler le fait que Dyane ne bouge pas d’un pouce.
– Mais enfin, allongez-vous ! Finit par répéter Fulgoll.
– Certainement pas !
– Mais elle refuse ! S’exclame Fulgoll au comble de la stupéfaction
– On dirait bien ! Approuve un autre.
– Mais c’est impossible !
– On va faire quoi ?
– Ça demande discussion.
– Humm
– Pourquoi refusez-vous ? Demande finalement Fulgoll.
– Vous voulez me faire quoi ?
De nouveau les Oulms se regardent, interloqués.
– Elle ne sait pas ?
– C’est impossible
– Ce n’est peut-être pas une offrande ?
– Ce serait quoi d’autre ?
– Une sorcière ?
– On en a déjà une.
– Ecoutez, je ne suis pas une sorcière, je vous répète que je suis Dyane Makaya, lieutenant de vaisseau. C’est bientôt fini vos idioties ?
Et de nouveau les Oulms s’interrogent.
– Que deux gardes la surveillent, nous allons réunir le conseil afin d’examiner cette situation inédite.
Dyane se demanda comment échapper à cette bande d’hurluberlus, mais elle se rendit bien compte que la chose était impossible, même en admettant qu’elle puisse fausser compagnie aux deux ahuris qui la surveillaient en la dévorant des yeux, comment ensuite s’y retrouver dans cet étrange labyrinthe ?
Elle tenta néanmoins sa chance et interpella l’un des hommes présents .
– Dis-moi, beau gosse tu sais sortir du labyrinthe ?
– Non.
– T’es pas bavard dis donc .
– Non.
-,C’est dommage tu aurais su sortir je t’aurais fait une pipe, une pour toi, une pour ton copain à côté.
– Non.
– Comment non ? Tu n’aimes pas les pipes ?
– Non.
Il y est des situations où il est inutile d’insister.
Quand Fulgoll revint avec son aréopage il déclara d’un air contrit :
– Il nous déplait de vous forcer mais nous ne pouvons faire autrement, à moins que vous nous fassiez une révélation.
– Une révélation de quoi ? Allez-vous faire foutre !
– Nous regrettons vivement d’en arriver là, mais si vous pouviez au .moins vous déshabiller…
– Merde !
Tout va alors très vite, les vêtements de Dyane sont arrachés, déchirés et elle se retrouve rapidement toute nue.
– Allez-y bande de ploucs, foutez-vous-en plein la vue.
Quand elle se rendit compte qu’on allait l’attacher et que quelques Oulms commençaient à s’astiquer le poireau, elle compris ce qui l’attendait.
« Ne pas rester passive, essayer de contrôler la situation… »
– Stop ! Cria-t-elle, je veux bien collaborer, mais à mes conditions.
C’est de nouveau la stupéfaction dans les rangs des autochtones qui n’en reviennent pas de tous ces contretemps.
– Vos conditions ? Balbutie Fulgoll.
– Oui ! C’est quoi ce que vous voulez me faire ? Me baiser ?
– Oh, le vilain mot !
– C’est pas ça ?
– En participant à une fête des corps, peut être serez-vous engrossée ce qui contribuera à purifier notre peuple.
« Mais d’où sortent ces mecs qui ne savent même pas ce qu’est un contraceptif ? »
– Et après ?
– Si vous êtes engrossée, nous attendrons le bébé.
– Et sinon ?
– Sinon, cela voudra dire que notre peuple est maudit.
– Et vous comptez me baiser tous autant que vous êtes ?
– Bien sûr !
– Ça fait pas un peu beaucoup ?
– Pardon ?
– Je veux bien, lui, lui et lui. Dit-elle en désignant trois Oulms pas trop moches.
– Mais…
– Et vous ne m’attachez pas, je vous ai déjà dit que je n’allais pas m’envoler.
– Que devons-nous faire ? Demande le premier des Oulms désigné par Dyane.
– Tu la baises, crétin ! Répond Fulgoll très énervé.
Dyane attend le bonhomme en fermant le yeux, au pire, ce dit-elle, ce sera un mauvais moment à passer, mais au moins aura-t-elle limité les « dégâts ».
Le type s’astique le zigouigoui et s’approche de belle. Il hésite.
– Elle est sèche, chef !
– Eh bien si elle est sèche, tu la mouilles !
Le type approche sa langue et commence à lui humecter la chatte. Dyane est surprise, elle pensait avoir affaire à un soudard, non l’homme est délicat. ses mouvements de langue sont agréables.
« S’ils sont comme ça tous les trois, ce ne sera peut-être pas une corvée ! »
– Bon, tu la baises ou pas ! S’agace Fulgoll.
– Je la mouille, chef !
– Elle est assez mouillée comme ça !
– Bon !
Alors le gars la pénètre, mais comme il est fort excité, il ne se retient plus, il se met à limer comme un barbare et évacue sa semence en moins de trois minutes.
– T’avais pourtant bien commencé, qu’est-ce qui t’a pris de t’emballer comme ça ?
Le type regarde Dyane d’un air ahuri puis se tourne vers Fulgoll !
– Qu’est-ce que je dois répondre, chef ?
– Rien ! Tu ne réponds rien ! Au suivant !
Le second s’approche. D’instinct la femme serre ses jambes provoquant la stupéfaction de l’homme.
– Quoi encore ! Fulmine Fulgoll
– Je veux qu’il me lèche avant, je ne suis pas une poupée en silicone, non mais dès fois !
– Une quoi ?
– Dis-lui de me lécher !
– Bon, tu la lèches juste un peu ! Consent Fulgoll avec un très grande lassitude.
Le mec parait peu motivé pour ce faire.
– Putain ! T’as peut-être une belle bite, mais pour le reste t’es pas vraiment au top, allez baise moi et qu’on en finisse.
Deuxième pénétration, le type est un peu poussif et ne procure aucun plaisir à la nôtre cosmonette, qui tente d’évader son esprit en pensant à la campagne et aux petits oiseaux qui y gazouillent gentiment.
Le mec se retire en sueur.
– Ben dis donc, toi je plains ta copine ! Faudra pas t’étonner si t’apprends qu’elle va voir ailleurs.
– Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Demande quelqu’un !
– Je ne sais pas, elle n’a pas eu l’air d’apprécier…
– Le suivant.
Une nouvelle fois Dyane serre les jambes.
– Ça ne va pas recommencer ? S’égosille Fulgoll.
– Ecoutez, vous avez voulu que je participe, alors je participe, mais j’ai peut-être mon mot à dire, non ? Celui-là il a une jolie bite, je la sucerais volontiers, il me prendra après.
– Nooooon ! Gueule le chef.
– Juste cinq minutes, pour lubrifier ! Propose Dyane qui prend un malin plaisir faire dans la provocation.
– Bon, bon
Dyane se précipite sur la bite de l’Oulm, utilisant tout son savoir-faire pour l’emmener près de la jouissance, le type ne tarde pas ) gémir et une goutte de liqueur séminal apparait à la sortie du méat.
– Allez, Ducon, tu peux me bourrer maintenant !
– Je fais quoi ? Demande-t-il à Fulgoll.
– Eh bien tu la baise, crétin !
L’affaire ne dura que quelques courtes minutes sans que Dyane ne ressente quoi que ce soit.
Elle va pour se relever…
– Qu’est-ce que vous faites, restez et à votre place et désignez trois autres mâles !
– Ah, non, ça suffit ! Protesta Dyane en se relevant.
– Mais le rite de l’offrande n’est pas terminé ! objecte Fulgoll.
– J’ai dit « ça suffit’ !
– Nous allons être obligé de vous attacher.
– Essaie un peu, connard !
Et avant qu’on ait le temps de la maîtriser, Dyane envoie une gifle magistrale au visage de Fulgoll. Ce dernier est désarçonné, ce doit être la première fois qu’on le gifle.
– On arrête tout, il y a un problème, emmenez-la et fouettez-la, et ensuite au cachot ! Cette créature n’est pas une offrande, c’est peut-être une sorcière ou pire, il faut qu’on débatte.
– Mais ça va pas, non ? Bande de cinglés !
Mais ses protestations sont vaines, la pauvre Dyane est bel est bien maîtrisée, attachée et flagellée, et c’est à poil, le dos et les fesses marquées, et la rage au ventre qu’elle vient nous rejoindre. Evidemment elle s’en prend à moi.
– Bravo pour ton plan foireux, t’as vu mon dos et mon cul ?
– On y a eu droit aussi…
– Il y a trois connards qui m’ont passés dessus. Comme partie de plaisir, j’ai connu mieux ! Bon, on fait comment maintenant ?
– On va attendre qu’ils se calment et après ils vont nous libérer, ils fonctionnent toujours comme ça… Intervient Alexandra.
– Vous, je ne vous ai rien demandé, vous êtes qui d’abord ?
– C’est Alexandra, la capitaine de vaisseau dont je t’ai parlé.
– On peut m’expliquer un peu, parce que là je suis un peu paumée.
Je lui expliquais ce que je savais, c’est à dire pas grand-chose et Alexandra compléta.
Et faute de mieux nous avons attendu
– Et Jira, elle est où Jira ? Finit par s’inquiéter Fulgoll.
– On l’a vu tout à l’heure, elle ne doit pas être bien loin.
– Alors ça va. On se réunira plus tard, mais pour l’instant, je manque d’idées.
En fait, Jira, dès qu’elle perçut la confusion régnant à notre retour, prit la poudre d’escampette, et se faufila au fin fond des grottes, là où commençait l’ancien labyrinthe. Contrairement à l’autre celui-ci était balisé et on ne pouvait s’y perdre pourvu néanmoins que l’on s’y retrouve entre les différentes balises. Mais l’endroit était tabou, aucun Oulm n’osait s’y aventurer, de peur d’y rencontrer un Skorg.
Mais Jira n’avait pas peur des Skorgs, elle trouvait qu’ils étaient plus bêtes que méchants et n’avaient jamais compris pourquoi Fulgoll et les autres leur faisaient si mauvaise réputation.
Ce labyrinthe était par endroit jalonné de minuscules piécettes laissées dans un état de saleté repoussante puisque personne ne venait nettoyer.
C’est néanmoins dans l’une d’elles que Jira se posa afin de réfléchir.
Elle savait que Fulgoll la punirait pour être sortie des cavernes avec les étrangers. Elle n’aimait pas les punitions débiles que lui infligeait son mari quand elle faisait des bêtises, comme la laisser attacher des heures contre un mur après l’avoir cravaché ou pire la faire sodomiser par Gayascoh et son énorme bite.
« En toute logique », se dit-elle, « Stoffer va être puni avec ses compagnons, quant à cette Dyane, elle va servir d’offrande, normalement quand Fulgoll aura passé sa colère, il les libèrera et je pourrais réapparaître »
Karl Ritter, l’ancien lieutenant d’Alexandra croise Bildor, un Oulm entre deux âges, les deux hommes se sont liés d’amitiés et s’échangent de temps à autres des caresses très spéciales.
– T’as des nouvelles ?
– C’est pas bon, la fille a refusé l’offrande et a giflé Fulgoll. Apparemment il ne sait pas quoi faire.
– Il n’envisage rien de violent, j’espère ?
– Violent, non, mais il peut faire la même chose qu’aux deux Skorgs qu’on avait capturé.
– Ceux qu’on a retrouvé morts dans leur cachot ? Il leur a fait quoi ?
– Personne ne leur a apporté à manger ou à boire, ils sont morts de soif.
– Il va pas faire ça ?
– S’il ne sait pas quoi faire, il ne fera rien, dans ce cas il peut laisser mourir les gens qui sont au cachot.
– Faut faire quelque chose ?
– Mais on ne peut rien faire.
– Il n’a pas foutu Jira au cachot quand même ?
– Jira est partie on ne sait pas où .
– Bon je crois savoir où elle va se planquer, mais ça ne résout pas le problème, il faut que Fulgoll entende raison.
– Ça c’est impossible. Répond Bildor.
– Alors il faut l’éjecter de son poste.
– On ne fait pas ce genre de choses, voyons !
– Et pourquoi ?
– Ce serait inconvenant
– Bon je vais voir ce que je peux faire. Répondit Ritter qui décidemment ne comprenait pas la logique de ces gens-là.
Il se précipite en direction du fond des grottes. Arrivé à proximité du vieux labyrinthe il appelle :
– Jira, Jira !
– C’est qui ?
– Karl !
Ils se rejoignent.
– Qu’est-ce que tu fous la ? Demande Jira.
– Je suis inquiet pour les prisonniers…
– Mais non, Fulgoll va les libérer.
– Pas sûr. l’offrande s’est rebellée
– Mais enfin, ça ne se fait pas !
– Bildor m’a dit que Fulgoll ne sait pas quoi faire et quand il ne sait pas quoi faire, il ne fait rien, donc il est capable de ne pas les libérer et de les laisser crever.
– Moi je vais les libérer, annonça Jira avec emphase.
– Bon d’accord, tu les libères et après ?
– Après on les conduit ici.
– Et l’eau et la nourriture ?
– Pour ça je compte sur toi.
– Mais enfin ce genre de situation, ne pourra pas durer…
– On gère déjà ce qui est urgent, pour la suite on verra. On va attendre que tout le monde soit couché…
On commence à trouver le temps long dans notre cachot et la soif se fait sentir. On tambourine à la porte mais personne ne nous répond.
– Ils le font exprès ou quoi ?
– Non, l’acoustique est très mauvaise et cet endroit est un peu isolé du reste, donc il est possible qu’ils ne nous entendent pas. Précise Alexandra.
– C’est d’un gai ! Rouspète Dyane.
– Ce n’est pas la première fois que l’autre abruti s’amuse à me punir, mais d’habitude le temps de cachot est beaucoup plus court, explique Alexandra.
Je sens Alexandra angoissée, j’ignorais bien sûr qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’épisode des Skorgs morts de soif, mais elle eut la délicatesse de ne pas nous faire partager ses craintes, L’épisode des Skorgs, je ne l’ai appris que plus tard.
On a commencé à avoir sacrément faim et soif, et puis il fallait bien satisfaire quelques besoins naturels, alors on a pissé par terre dans les coins.
– Si on ne vient pas nous rechercher, il faudra qu’on boive notre urine ! Nous précisa Alexandra, ça nous aidera à tenir un peu plus longtemps.
Je sais, c’est dans tous les manuels de survie. On a fini par essayer de dormir…
Dans ces cachots qui n’étaient probablement pas des cachots à l’origine et qui date du temps des précurseurs ou d’une autre civilisation disparue, il n’y a aucune serrure mais la porte ne s’ouvre que de l’extérieur. L’idée qu’une personne puisse venir en aide aux prisonniers n’a effleuré personne, donc l’endroit n’est pas gardé.
La porte s’ouvre et Jira apparait.
– Je viens vous libérer et vous mettre à l’abri, il va falloir me suivre, il faudra faire vite et doucement… Allez en route !
– Il s’est passé quelque chose ? Demande Alexandra.
– Oui mais les explications se sera tout à l’heure. Et puis toi, la sorcière, je ne veux pas t’entendre, tout ça c’est de ta faute…
– Ben voyons…
Quelques minutes plus tard, nous étions dans le vieux labyrinthe où Karl nous attendait avec de l’eau et de quoi manger. On s’est choisi une sorte d’alvéole assez large dans laquelle on pouvait tenir à six.
On boit un coup de bon cœur, Karl repart et Jira, très énervée commence les hostilités en s’en prenant à Alexandra.
– Toi, la sorcière, tu aurais demandé l’autorisation de Fulgoll pour la sortie, on n’en serait pas là.
– On se calme, je ne pensais pas qu’il nous ferait toute une histoire.
– N’empêche que t’es une sacrée conasse.
Et la voilà qui lève la main sur l’ancienne capitaine. Celle-ci esquive et les deux nanas roulent par terre en se crêpant le chignon.
Evidemment la pauvre Alexandra ne fait pas le poids (c’est le cas de le dire) et Jira porte tout son corps sur elle. Et alors que l’ancienne capitaine tente de se dégager en tirant les cheveux de son adversaire, cette dernière lui mord le bras.
Nerren, les autres et moi-même avons un mal fou à les séparer.
à suivre
Pourquoi pas puisque Madame est d’accord !
Se faire culbuter par des hommes des cavernes, en voilà un fantasme !
Il s’en passe de drôles de choses dans ces cavernes !
Ces troglodytes ont des mœurs bien étranges… mais tant que ça nous excite…
La bagarre a la fin est bâclée est dommage, c’est un thème que j’aime bien
En voilà un épisode qu’il est étrange !
Oh la la , ça se corse, voici Diane dans de sales draps, mais je suppose que la belle va sen sortir, c’est une maline