Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 5- Béatrice déchaînée par Maud-Anne Amaro

Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas
5- Béatrice déchaînée par Maud-Anne Amaro

Mardi 8 octobre

Le professeur Martinov fit asseoir son interlocuteur, il se sentait aujourd’hui en pleine forme, sans doute en raison de ce merveilleux soleil d’arrière-saison. Quand le temps était sec ses douleurs de sexagénaire disparaissaient comme par enchantement, il caressa distraitement sa barbiche en observant son vis à vis.

Cet homme qui s’était présenté comme étant Romain Framboisert affichait la cinquantaine et était tout en rondeur, le cheveu rare, le front bas, les sourcils épais, le nez minuscule et les lèvres pincées. Il transpirait, son costume aurait eu besoin d’un bon nettoyage, les poignets de la chemise étaient élimés et la cravate ridicule. Il avait une élocution rapide et quelque peu confuse. Bref le type même du vieux garçon qui ne roule pas sur l’or.

– Bonjour, euh… j’avais cru comprendre que vous aviez une collaboratrice féminine…
– Oui, c’est Mademoiselle Clerc-Fontaine, en ce moment, elle travaille au labo.
– Ah ! Elle n’assistera pas à l’entretien ?
– Ce n’est pas prévu !
– C’est que si nous faisons affaire, il y aura quelques tests qui devront être effectués de préférence par une dame…
– Ah ? Ah, bon ? Vous nous expliquerez ! Je vais chercher Béatrice.

L’arrivée de Béatrice provoqua une réaction étrange de Framboisert qui se mit à écarquiller les yeux, à rougir comme un puceau et à transpirer du front. Il faut dire que la jeune chimiste, d’abord assistante du professeur Martinov avant de devenir son associée était à la fois jeune, souriante et fort bien faite.

– Je ne suis pas sûr d’avoir compris votre demande, Monsieur Framboisert, vous voulez une sorte d’étui de protection pour une puce électronique, c’est bien ça ? Demanda le vieux professeur Martinov en essuyant distraitement ses lunettes.
– De cette taille-là ! Précisa Framboisert en sortant une puce minuscule d’un porte-cartes. Ce n’est pas seulement une puce, c’est un petit dispositif muni d’un récepteur Wi-Fi et d’une micro batterie rechargeable.

Le professeur Martinov pris l’objet dans ses mains, il l’examina brièvement :

– Un petit chef d’œuvre de miniaturisation ! Chapeau !
– Oui, c’est un ami qui l’a conçu avec des composants asiatiques, c’est une sorte de génie de l’électronique, le problème c’est qu’en dehors de l’électronique, il n’est pas très inventif, c’est pour cela que je fais appel à vous.

Tout en disant cela, il jetait des regards furtifs vers l’échancrure, généreusement ouverte, de la blouse de travail de Béatrice, son visage devenait rouge et il transpirait.

– Excusez-moi, Mademoiselle, mais vous devriez vous couvrir ! Balbutia-t-il en baissant le nez !
– Pourquoi donc ? Vous trouvez qu’il fait froid ?
– Euh ! Oui ! Il faut vous couvrir !
– Je vous remercie de vous inquiéter de ma santé, mais je n’ai pas froid, revenons au sujet.
– Au moins reboutonnez-vous !

Béatrice lui lança un regard assassin.

– Pour la dernière fois, revenez au sujet ou je sens que cet entretien va se terminer prématurément !
– Vous souhaitez une protection contre quoi, exactement ? Intervint Martinov.
– Contre l’humidité, contre la chaleur excessive, le magnétisme, contre les produits de lavage, surtout ceux en machines.
– Les lavages en machines ? A toutes les températures ?
– Non, pas toutes, je n’avais pas pensé à cette question.
– Parce que protéger de l’eau à 50° ce n’est pas la même chose que de protéger de l’eau bouillante.
– Disons que la puce sera accrochée sur des sous-vêtements féminins, alors une protection à 80° devrait suffire.

Béatrice la jeune et blonde collaboratrice du professeur ne put s’empêcher d’intervenir :

– Si je peux me permettre, Monsieur, où avez-vous vu qu’on lavait de la lingerie féminine à 80°.
– Je n’y connais pas grand-chose ! Je ne suis pas marié, voyez-vous ! Avoua Framboisert en rougissant de façon complètement inattendue. Disons 50°, alors.
– C’est encore beaucoup ! Reprit Béa.
– Mieux vaut plus que moins.
– Allons-y pour 50°. Conclut Martinov. Il y a autre chose ?
– Oui ! Il ne faut pas que le système de protection gène le fonctionnement de la puce. Elle enregistre des différences de températures… et comporte un récepteur Wi-Fi…
– C’est une application médicale ? Demanda Béatrice.
– Euh ! Disons : paramédicale ! Répondit Framboisert en rougissant comme une tomate.

Martinov se tourna vers son assistante :

– C’est possible ?
– Un peu compliqué, mais on peut faire.
– L’étui ne doit pas enfermer la puce de façon définitive, on doit pouvoir la sortir pour la lire puis la replacer.
– Ça me semble toujours possible. Mais il y a quelque chose qui m’échappe, pourquoi voulez-vous protéger votre invention des dangers de la machine à laver, alors que si je comprends bien, il suffit de la retirer avant.
– La personne qui portera la puce sur ses sous-vêtements, ne le saura pas. Elle peut donc les mettre en machine, avant que l’intéressé ne la récupère. C’est pour ça qu’il faut un étui protecteur.
– Mais enfin, ça sert à quoi votre truc ? S’énerva Béatrice.

Le petit monsieur choisit d’ignorer la question et continua :

– Il y a encore autre chose, il faut adapter à l’étui un système de fixation qui résiste bien et tout ça doit être le plus discret possible.
– Je vois !
– Oui, l’étui contenant la puce doit être posé par le mari à l’insu de son épouse.
– Vous ne nous avez toujours pas dit à quoi ça servira, votre invention ? Réitéra Béatrice.
– Attendez, vous saurez faire ? Y compris pour la fixation ?
– Oui, je vais vous faire un devis, je vous appellerai pour vous dire, il faudrait me laisser au moins une puce pour les tests. Répondit Martinov.
– Bien sûr, bien sûr, mais le devis ne sera peut-être pas nécessaire, c’est une grosse commande, vous comprenez ?
– Non pas très bien, justement.
– Ce qu’il me faudrait, c’est un prototype et son protocole de fabrication. Quand je l’aurais validé, je ferais fabriquer le produit en quantité en usine. A ce stade, je vous laisserais le choix ! Ou je vous laisse breveter le produit et vous toucherez les droits où alors je vous règle une somme forfaitaire et définitive.
– Une somme de combien ?
– Est-ce qu’un montant de 200.000 euros vous parait raisonnable ?

Martinov faillit en avaler sa barbiche et Béatrice dégringoler de son fauteuil.

– C’est tout à fait raisonnable ! Finit par balbutier le professeur en s’efforçant de masquer son scepticisme. Mais je vous demanderais un acompte pour couvrir les frais de fabrication du prototype.
– Oui bien sûr, je vais vous faire un chèque.
– Bon, alors maintenant, vous pourriez nous donner des précisions sur cette mystérieuse application ?
– Disons que la somme que je vous propose me dispense de le faire.

Béatrice et Martinov se regardèrent, dubitatifs.

– Déontologiquement, c’est nul ! Intervint Béa.
– Je comprends votre position, mais je…

Il s’interrompit brutalement, sembla perdu quelques instants dans ses pensées puis se mit à bafouiller :

– Vous avez raison, mais il faut que je téléphone à mon associé, si vous le permettez, je reviens dans dix minutes.
– Faites.

– On perd notre temps, c’est un mytho ! Et en plus, il est coincé de la braguette, tu as vu, ce con ne supportait pas mon décolleté, qu’il aille se faire foutre !
– N’empêche que j’aimerais bien savoir ce qu’il va nous trouver comme explication.
– Il est parti en chercher une, elle sera bidon !

La sonnette les interrompit, Framboisert revenait déjà.

– J’ai l’accord de mon associé, mais je veux que vous me donniez votre parole de ne pas divulguer…
– Oui, bon, ça va ! Le coupa sèchement Béatrice, nous sommes liés par le secret professionnel. Alors c’est quoi ?

Framboisert devint une nouvelle fois rouge comme un kilo de cerises.

– C’est un inhibiteur de libido !
– Un quoi ?
– Un inhibiteur de libido !
– Je n’y crois pas ! S’exclama Béatrice avec un soupir d’exaspération ! On raccompagne monsieur à la porte ?
– Attends ! Intervint Martinov, Monsieur Framboisert, ça marche comment, votre truc ?
– Heu, ça émet des ondes qui neutralisent les phéromones. Mais je ne peux pas vous en dire plus, c’est un procédé que nous allons faire breveter.
– Des ondes qui neutralisent les phéromones ? C’est nouveau et original. Et concrètement, ça va servir à quoi ?
– A ce que les épouses ne soient pas tentées par d’éventuelles relations extraconjugales.
– Une version modernisée de la ceinture de chasteté, si je comprends bien.
– Oui, on peut dire ça comme ça !
– Ça ne nous intéresse pas ! Lâcha Béatrice.
– Si vous voulez bien patienter cinq minutes à côté, nous allons-nous concerter. Intervint alors Martinov.

Béatrice ne comprenait pas ce contre temps !

– Mais enfin, pourquoi on ne le vire pas ? Demande-t-elle
– Ce type ment comme il respire ou alors il est complètement fou !
– Ce n’est pas incompatible !
– Son inhibiteur de libido n’existe pas, il nous cache quelque chose.
– Oui, et alors ?
– Ben alors, j’ai bien envie de savoir, on pourrait lui faire signer un contrat bidon, essayer de découvrir ce qu’il nous cache et éventuellement plomber son projet si on découvre que c’est trop tordu.
– C’est pas un peu gamin comme attitude ?
– C’est complètement gamin, mais j’assume !
– Evidemment, vu comme ça, ça peut devenir rigolo …

– On a un peu hésité, mais finalement, c’est d’accord, si vous voulez bien me signer un chèque de 3000 euros à titre d’acompte et de garantie.
– Je vais vous laisser dix puces, je pense que ça suffira pour les tests. Ça c’est un lecteur de cartes, ça se branche sur n’importe quel ordinateur sur un port USB. Et voici une note technique et une petite série de tests que j’aimerais que vous réalisiez quand le produit sera prêt.

Martinov se saisit de la feuille que lui tendait Framboisert, la parcourut distraitement avant de la confier à Béatrice qui se met à rouspéter après en avoir lu dix lignes :

– Y’a peut-être un problème, là ! Vous ne vous figurez quand même pas que je vais servir de cobaye humain dans cette affaire ! S’agace la jeune chimiste.
– Mais il n’y a aucun danger !
– Ce n’est pas une question de danger, je n’ai aucune envie de me faire inhiber ma libido !
– Ah ! Peut-être pourriez-vous trouver un autre cobaye ?
– On va se débrouiller ! Finit par concéder Martinov en donnant un coup de coude à Béatrice.
– OK ! Vous pouvez me faire ça pour quand ?
– Ça ne devrait pas excéder quinze jours, laissez-moi votre numéro de portable, je vous ferais signe.
– Je préfère vous appelez, moi ! Répondit Framboisert avec une moue énigmatique. Je suis assez difficile à joindre.
– Alors rappelez mardi prochain, nous vous donnerons alors une date de disponibilité.
– O.K. Je vous laisse.
– Vois n’oubliez rien ?
– Je ne vois pas…
– Et le chèque ?
– Ben dans quinze jours, non ?
– Ce n’est pas ce que nous avions convenu. Nous ne travaillons pas sans arrhes, Monsieur Framboisert.
– Bon, d’accord, mais attendez une semaine pour l’encaisser, j’attends une rentrée d’argent.
– Nous attendrons une semaine, mais j’espère que vous êtes bien conscient que s’il devait être impayé, cela nous libérerait de notre parole.
– Oui, oui, bien sûr !

Il rédigea un chèque et partit en rougissant, ce Romain Framboisert était un grand rougissant.

– C’est un cinglé, laissons tomber. Non mais… faire des tests avec ma petite culotte, il n’est pas fini, ce mec !
– Oui mais enfin, 200.000 euros… Rétorqua Martinov sur le ton de la plaisanterie.
– Tu ne vas pas me faire croire que tu y crois ! C’est du bluff ! Il raconte n’importe quoi. Il n’a pas un rond ce mec, même pas la provision de son chèque ! Tu as vu comment il est habillé ! Ils ont quinze ans, ses fringues ! Il va les sortir d’où, ses 200.000 euros ?
– Je croyais que tu étais d’accord pour qu’on s’amuse un peu ?
– M’amuser oui, mais je ne fais pas ses tests.
– T’as vraiment peur qu’il te transforme en vieille fille frigide ?
– Bien sûr que non, mais ça peut être n’importe quoi. Imagine que la puce soit reliée au détonateur d’une bombe. On ne va pas se rendre complice d’un truc comme ça !
– Tu vas trop au ciné, toi !
– Ou que son machin soit programmé pour injecter dans le sang une microgoutte de poison mortel…
– Faut peut-être pas tomber dans la parano, non plus… Quoique tu as raison, y’a tellement de mabouls en liberté. On va se donner un petit temps de réflexion.
– OK, on est d’accord !
– On a d’autres rendez-vous ?
– Non, c’est un peu creux en ce moment. Dis, mon petit professeur, tu ne veux pas regarder mon pied si je n’ai pas quelque chose de bizarre ?

Elle retira son jeans

– Tu retires ton pantalon pour que je t’examine le pied ?
– Oui, pourquoi ?
– C’était juste pour savoir ! Alors voyons ce pied… il me paraît tout à fait convenable ce pied ! C’est quoi le problème ?
– C’est au niveau de l’articulation des orteils.
– C’est-à-dire !
– Assis toi en face de moi et laisse-moi faire, tu vas comprendre.

Le professeur joua le jeu. Alors Béatrice leva sa jambe et approcha son pied de la braguette de son vis-à-vis.

– Tu vois j’ai du mal à toucher ta bite avec mes doigts de pieds.
– Moi je trouve que tu ne te débrouilles pas si mal.
– Menteur, je suis sûre que tu ne bande pas !
– Pas trop, mais si tu continues, ça va le faire !
– Alors d’accord, je continue… Ça vient !
– Ça grossit !
– Montre voir !
– Béatrice tu exagères !
– Tu adores quand j’exagère, non ? Alors cette bite tu la sors ou pas ?
– Voilà, voilà,

Béatrice relança son pied mais y renonça aussitôt.

– Enlève donc ce pantalon, ce sera plus pratique !

Béatrice regarda le sexe du professeur, l’érection restait molle.

– Ben, alors, mon petit professeur, je ne te fais plus d’effet, C’est quoi cette bite demi-molle ?
– Je sais pas, peut-être la fatigue !
– Je t’en foutrais de la fatigue ! Enlève-moi tout ça, je vais te mettre en forme, moi !
– Je ne sais pas si…
– Ecoute, je vais te dire un truc, j’ai envie de me faire lécher. Tu veux vraiment qu’on fasse comme ça, que tu me lèches, sans que toi, tu ais ta part de plaisir ?
– Ben…
– Alors, à poil, et on monte dans ta chambre.

Le professeur s’apprêta alors à monter mais Béatrice, toujours très joueuse l’en empêcha.

– Non déshabille-toi ici, on montera après !
– Mais qu’est-ce que ça change ?
– Fais-moi donc confiance !

Martinov finit donc de se déshabiller, et Béatrice en fit autant. Une fois nue, elle s’approcha très près de lui et lui saisit les tétons entre le pouce et l’index, serra et tourna, ce qui provoqua instantanément des râles de plaisir de notre vert professeur, lequel avait les yeux rivés sur la poitrine de sa partenaire.

– T’aimes ça, hein, mon cochon ?
– Oh ! Ouiii !
– Et arrête de me reluquer mes nichons, tu ne les connais pas encore par cœur !
– Je ne m’en lasse pas.
– Humm, je vois que tu bandes déjà mieux.
– Continue !
– Tu y prends goût, à ce que je vois !
– Aïe !
– Quoi aïe ? J’ai fait du mal à mon gentil petit professeur, je suis une vilaine alors ?
– Très vilaine, répondit le professeur entrant dans le jeu.
– Je suis vilaine parce que j’ai serré trop fort, parce que j’ai serré comme ça !
– Aïe !
– Tu rouspète mais tu aimes ça ! Et puis ta bite aussi, ça au moins c’est de la bite, c’est pas comme tout à l’heure. T’aimerais bien que je te la suce un peu ?
– Bien sûr !
– Ben tu peux te brosser ! Je ne suce pas les mecs qui me disent que je suis vilaine. Bouge pas, je reviens.

A son retour, elle avait deux jolies pinces à linge dans les mains. Elle les accrocha sur les tétons de Martinov, puis s’amusa à les tourner et les tirailler en tous sens. Le professeur était aux anges.

– Allez maintenant, on monte !

Béatrice ne se permettait pas de fouiller dans les affaires personnelles du Professeur Martinov, mais faisait une exception en ce qui concerne le tiroir de sa table de chevet. Elle l’ouvrit en sachant pertinemment ce qu’elle y recherchait, et en sortit un godemichet très réaliste dont nos deux joyeux libertins s’étaient déjà servi.

– Ouvre la bouche, et suce-moi ça comme si c’était une vraie bite !

A ce jeu le professeur ne se fit pas prier, partit dans ses fantasmes et se mit à lécher et à sucer l’objet.

– Tu t’y prends de mieux en mieux, dis donc, t’es devenu un bon suceur de bites, toi ?
– Ompf !
– Oh, tu me réponds quand je te parle !
– Tu veux que je te réponde quoi ? Demanda Martinov en libérant sa bouche.
– Je disais que tu étais devenu un bon suceur de bites.
– Y’a pas de mal à se faire du bien ! Rétorqua le professeur.
– Ça fait combien de temps que tu n’as pas sucé une vraie bite ?
– Ça fait bien un an, le temps passe si vite !
– Aucune autre depuis ?
– Pas que je me souvienne. Quand on n’a pas l’occasion, on n’a pas l’occasion.
– Ça c’est de la pensée scientifique !

De nouveau, elle farfouilla dans le tiroir, puisqu’il avait un second gode, celui qu’une nana un peu nympho avait un jour apporté chez le professeur, (voir Martinov et le gaz de soumission)

– Voilà, tu vas continuer à sucer ton gode, mais tu vas te mettre en levrette. Et moi je vais t’enculer avec l’autre. Ça te plaît comme programme ?
– Oui, ouii !
– Bon, voyons voir ce petit trou du cul ! Toujours aussi mignon, je crois bien que je vais le lécher !

La langue de Béatrice s’approcha et commença à s’activer autour de l’anus du professeur. Elle aimait prodiguer cette caresse au goût un peu âcre dont le côté un peu pervers, un peu « sale » l’excitait.

Bientôt l’anus de Martinov fut trempé, alors elle y enfonça un doigt et le fit aller et venir, ce qui lui provoqua des râles de plaisir intenses.

– C’est bon, hein ? T’aimes ça, mon doigt dans ton cul ?
– Ouiii !
– Allez ouvre-toi bien, je vais te mettre le gode !

Il entra facilement et Béatrice en activa le vibrateur.

– Ah ! Oh ! Ah !
– Qu’est-ce que tu racontes !
– C’est trop bon !
– Et continue à sucer l’autre gode, tu fermes les yeux tu t’imagines que tu suces une vraie bite et que tu en a une autre dans le cul.

Mais bientôt Béa fut un peu fatiguée de manipuler le gode, et puis bon, faire plaisir à Martinov était une chose, s’occuper de son propre plaisir en était une autre. Or pour l’instant à part mouiller, elle n’avait pas fait grand-chose pour elle.

– Bon, on va ranger les jouets, on passe à autre chose, tu veux bien, mon petit professeur ?
– Tu veux que je te prenne.
– Pas tout de suite, pas tout de suite, viens avec moi j’ai une idée rigolote.

Il la suivit dans la salle de bain, il se doutait de ce qui allait arriver mais pas dans ses détails.

– Je vais faire pipi ! Annonça-t-elle en enjambant la baignoire
– Hi ! Hi ! Ricana-t-il en s’avançant pour la rejoindre.
– Non, non reste où tu es, et contente-toi de regarder !
– Qu’est-ce que tu as encore été inventé ?

Sans répondre, Béatrice se mit à uriner debout en recueillant la pisse dans ses paumes afin d’en imbiber ses cuisses, mais surtout ses pieds et son sexe. Il y en avait aussi pas mal au fond, mais ceci est une autre histoire.

Elle s’assit ensuite sur le rebord de la baignoire, releva ses jolis pieds.

– Et maintenant, lèche !

Le jeu lui plaisait, il ne se fit donc pas prier et commença par le pied gauche, léchant le dessus sans être gêné le moins du monde (au contraire) par le goût de l’urine.

– Allez ! Les orteils, maintenant, suce mon gros orteils, aspire le bien dans ta bouche, met ta langue partout, imagine que c’est une petite bite.

Voici des instructions que le professeur se faisait un grand plaisir de suivre à la lettre, et quand il eut assez du pied gauche, il attaqua le droit…

– Allez, la chatte maintenant, fais-moi monter au plafond.

Martinov attaqua d’emblée le clitoris.

– Nan, Nan ! Tu nettoies tout ça avant, c’est plein de pipi.

Le professeur procéda donc à un petit balayage-nettoyage uniquement à l’aide de sa langue avant de revenir asticoter le petit bouton.

Trois minutes plus tard, Béa criait comme une damnée. Elle avait eu ce qu’elle voulait.

– Tu peux me prendre maintenant !
– Comment tu voudrais ?
– C’est comme tu veux, c’est toi le chef à présent !
– Alors tourne-toi, je crois bien que je vais t’enculer !
– Mais faites donc, enculez-moi, mon cher professeur ! Mon cul est à votre disposition…

– Bon, on va se remettre au boulot, il n’est pas encore l’heure de manger. Annonça Béatrice en se remettant de ses émotions.

En passant par le petit bureau, elle ramassa la feuille de test de Framboisert et la relut distraitement :

La première partie expliquait comment initialiser la puce, une fois dans le lecteur et connectée à l’ordinateur, il fallait renseigner la date et l’heure ?

« La date et l’heure, Mais pourquoi faire ? »

Plus loin, le test « humain » était décrit en détail :

« Porter la culotte avec le dispositif chargé et initialisé jusqu’à 11 heures, la retirer, la remettre de midi à 17 heures, la retirer, la remettre de 18 à 19 heures. A 19 heures, connecter le dispositif à l’ordinateur, choisir l’option « imprimer dernière journée ». Les heures sans culottes doivent apparaître sur le graphique si le test est réussi »

– Ça te laisse sans voix ? Intervint Martinov qui venait juste de la rejoindre.
– Non seulement ce con veut jouer avec ma culotte, mais en plus il veut me faire faire des heures supplémentaires !
– Remarque, on pourrait faire un truc : ses tests humains on peut les réaliser sur un mannequin, non ?
– On est vraiment con de ne pas y avoir pensé plus tôt !
– On ne peut pas toujours être au top !

Jeudi 10 octobre

Martinov eut tôt fait de bricoler un étui en se servant du matériau en polyester métallisé qui est utilisé par les secouristes pour isoler les grands blessés. La fermeture était assurée par des mini-velcros.

– Et voilà, le problème de la protection contre l’humidité et la chaleur est réglée ! Annonça-t-il fièrement. Ça m’aura pris un quart d’heure !
– Euh, il n’est pas un peu grand ton truc ?
– Si, il faut maintenant le miniaturiser, je compte sur toi pour le faire, moi, je ne peux pas, je vais me niquer les yeux.
– Et la protection contre le magnétisme ?
– On s’en fout, je suppose qu’il n’a pas l’intention d’utiliser ses trucs à côté d’un électro-aimant !
– Et la fixation ?
– De la pâte plastique adhésive qu’on va améliorer.

Lundi 14 octobre

Dès de retour dans le bercail parisien, Parma Schuller tenta de mettre « les choses au point ».

– Bon, les photographes en ont eu pour leur argent. Maintenant on va peut-être arrêter les conneries !
– Pardon ? Quelles conneries ?
– La comédie est finie ! Faudra quand même qu’on nous voit ensemble de temps en temps, mais préviens-moi d’avance.
– Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu ne vas pas me dire que tu as l’intention de partir ? S’écrie Dereine au comble de la stupéfaction.
– Pourquoi ? Tu les voyais comment, les choses ?
– Au cas où tu ne t’en serais pas aperçu, tu es ma femme maintenant !
– Ce n’est qu’un bout de papier.
– Un bout de papier ? Pour moi ce n’est pas un bout de papier !
– Faudra pourtant que tu t’y fasses.
– Si je comprends bien, tu ne m’aimes pas ! Tu m’as joué une comédie.

Et le voilà qu’il se met à chialer comme une madeleine.

Parma revêt son manteau et quitte l’appartement, puis réalise qu’elle a oublié de reprendre la totalité de ses bijoux. Elle remonte.

– T’as changé d’avis ? Demande-t-il avec un air de chien battu.
– Non ! Pourquoi est-ce que j’aurais changé d’avis ?
– O.K. Je préviens mon avocat et on divorce, grosse salope !

Oups !

Voilà qui ne collait pas du tout avec les plans de Portillo. Divorcer en ce moment intéresserait peu les médias. C’est quand on parlerait de lui à longueur de journée, suite au succès de son prochain album qu’il faudra ébruiter la procédure, pas avant. Surtout pas avant !

– A quoi, ça sert de divorcer, on peut très bien rester comme ça ?
– C’est une question de principe !

Si c’était une question de principe, à quoi bon discuter ? Parma était coincée.

Elle sortit et se réfugia dans un café. Elle avait besoin de réfléchir. Si l’accès au vedettariat passait par trois mois minimum de vie commune avec Dereine, elle devait s’y résigner. Une partie de sa liberté s’envolait, mais une partie seulement. Après tout, elle pourrait habiter pendant ce temps chez son mari tout en profitant des opportunités que lui laissait son emploi du temps pour vivre sa vie comme elle l’entendait. Il lui fallait donc jouer la grande scène de l’épouse repentie. Elle saurait faire.

– Te revoilà encore ! Si tu pouvais me rendre les clés, ça m’éviterais de faire changer les serrures.
– Michael, faut que je t’explique !
– Y’a plus rien à expliquer !
– Oh, si ! Je croyais que ce mariage était surtout un truc de pub ! J’étais loin d’avoir conscience que tu m’aimais à ce point !
– Et alors ?
– Ben alors, ça change tout ! Je reste !

Ce couillon de Dereine en eut les larmes aux yeux.

– Tu ne me tromperas jamais !
– Mais non, mon biquet !
– Parce que maintenant que tu es ma femme, si tu trahissais ma confiance, mes réactions seraient incontrôlables.
– Ne t’inquiètes pas, sers nous donc un whisky !

Mardi 15 octobre

La miniaturisation du prototype fut mise au point la veille, les tests d’étanchéité et de résistance à 50° furent concluants, tout comme la résistance de la fixation, restait à simuler le test humain : Le professeur Martinov et Béatrice pendirent la culotte sur une corde à linge et la posèrent sur une chaise pendant les deux périodes « d’abandon ». Quand l’ordinateur imprima le résultat, ils eurent droit à une quasi ligne droite.

– Ça ne colle pas ! Il faudrait trouver le moyen de faire des tests humains sans risque ! Se lamenta Martinov.
– J’ai une idée : demain j’apporterai le machin à la fac des sciences, j’ai mes entrées, ils vont être capables de me lister tous les éléments chimiques qu’on peut y trouver et de le scanner dans tous les sens. S’il y a un truc dangereux, ils sauront le dire.

En fin d’après-midi, Framboisert téléphona. Il expliqua que sa rentrée d’argent attendue était différée de quelques jours et souhaitait que son chèque ne soit encaissé que le 25 octobre. Voilà qui énerva le professeur Martinov qui prévint son interlocuteur qu’il accepterait exceptionnellement ce délai pour cette fois mais que tout nouveau report serait hors de question.

– Sinon votre truc devrait être prêt vendredi, vous me passerez un coup de fil avant de venir le chercher.

à suivre

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5 réponses à Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 5- Béatrice déchaînée par Maud-Anne Amaro

  1. Rodrigo dit :

    Les joies de l’expérimentation scientifique….

  2. Luciano dit :

    les mecs n’arrêtent pas de se prendre des doigts ou des godes dans le cul, c’est marrant !

  3. Q36dila dit :

    Quelle imagination ! Et qu’est ce qu’on se régale !

  4. Robi dit :

    Un inhibiteur de libido accroché aux petites culottes ! Mais où va-t-elle cherche ça Madame Amaro ?

    • sapristi dit :

      Maud Anne a le don de faire évoluer ses personnages dans des situations qui nous passionnent tout en nous excitant avec des rencontres insolites et des pratiques comme on les aime bien sur ce site

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